n° 16612 | Fiche technique | 11093 caractères | 11093Temps de lecture estimé : 7 mn | 27/01/15 |
Résumé: Elle lui dit qu'elle est seule, il la rejoint. | ||||
Critères: fh extracon fellation pénétratio fsodo exercice -occasion | ||||
Auteur : Passeur de rêves Envoi mini-message |
Elle m’a dit en sortant du cinéma « Je suis toute seule. » Je n’ai pas très bien su comment le prendre. Son mari avait emmené ses enfants la veille à la mer et elle restait encore travailler deux jours avant que d’aller les rejoindre le mardi soir.
Bon, j’en parlai à ma femme ; pourquoi ne pas lui faire signe un soir pour dîner ? Ce n’était pas possible, ou plutôt, ma femme un peu jalouse de notre superbe amie blonde et croquante à souhait ne le voulait sans doute pas.
J’oubliai donc cette ex-future soirée sympathique.
Pourtant, le lundi matin, avant d’aller travailler, je reçus un texto d’elle : « Bonne semaine et joyeuses Pâques. » Comment pouvais-je savoir qu’elle l’avait adressé à ma femme également ? Je répondis, une plaisanterie, comme souvent, et notre dialogue s’engagea, interrompu dans la journée par mes réunions, mais reprit de proche en proche, toujours sur un ton badin.
À la fin, je terminai par un « Je t’apporte les croissants demain matin ? » « Pourquoi pas ? »
Et me voilà le soir au dîner. Nous échangeons avec ma femme qui finit par me dire qu’elle nous souhaitait de joyeuses Pâques. Je compris que je n’avais pas été le seul destinataire du message matinal. Je ne pipai mot sur les échanges de l’après-midi, encore moins sur le dernier.
Je prends quatre croissants et file à pied. La nuit est encore présente et je sonne à la porte, comme un voleur. Pourtant dans mon esprit, à part le fantasme que cela suscite, je ne me fais aucune illusion sur ce petit déjeuner. Fantasmes car notre amie est très jolie, blonde, une voix suggestive, pour moi en tout cas, une petite poitrine (je lui ai vu un sein, une fois, un matin de petit déjeuner, tiens-tiens, des jambes longues, bref, fantasmique).
Elle ouvre. Elle est pimpante déjà. Habillée d’une jupe au-dessus du genou, blanche, et d’un chemisier, sagement ouvert au premier bouton, je le note, et en escarpins sans talons, presque.
Bises, nous nous asseyons sur le canapé, elle ôte ses chaussures pour replier les jambes sous elle, comme chez elle. Elle l’est.
Nous échangeons sur sa petite famille, déjà en vacances, pas trop de neige, mais du beau temps, elle part dans la soirée, directement de son boulot, nous nous passerons les fêtes ici, en famille puis entre amis pour le réveillon. Les croissants sont mangés, bons ils étaient, comme le café, bu.
Une heure presque a passé. Nous sommes toujours sur le canapé. Il est sans doute temps de partir pour éviter de passer un délai inconvenant.
Aïe.
Regard un peu surpris, un peu malicieux.
Même regard.
Un peu gêné.
Petit rire dans lequel je décèle une petite satisfaction. Ah les femmes, la compétition ne les quitte jamais, même sans enjeu.
Sans enjeu ?
Toujours ce sourire.
Elle déplie ses jambes.
J’ai bien conscience d’y aller un peu fort. Il sera difficile de rompre le contact.
Elle me regarde en souriant, ambigüe.
Elle continue de se caresser la jambe. Ma main rejoint la sienne, la couvre, sur sa cheville. Je ne sens pas encore sa peau. Mon geste peut être compris comme une volonté d’arrêter ce mouvement, ou comme celle de l’accompagner. Le temps se suspend pendant quelques secondes.
Sa main remonte, et la mienne la chevauche toujours. Un doigt s’aventure et lisse le mollet, puis le genou. Point d’accroche, il est le harpon qui sauve ma main alors que la sienne s’échappe doucement, laissant ma paume sur sa cuisse douce, gainée de nylon.
C’est trop tard désormais. Nous avons tous deux le sentiment que l’irréparable, cette paume sur sa cuisse, est commis. Le reste n’est rien, le Rubicond est franchi. L’instant est si sensuel que nous ne nous risquons pas à bouger, les yeux dans les yeux.
Enfin, mes doigts se font plus pressants, je sens sa chair épouser la forme de ma main. Sans presser, sans trop me presser, je remonte vers la lisière de la jupe, passe sous le tissu léger, trouve ce que je n’espérais pas, la fine couture du bas, puis la chair, sa chair, chaude et souple. Ma main tourne autour de ce désir vers cet intérieur doux et chaud. Nos yeux cillent au contact de ce massage doux des deux corps. Ma main sur ses cuisses alterne les caresses, sans autre mouvement.
Enfin, je m’approche, nous n’avons plus échangé de paroles depuis quelques minutes. Nos bouches se touchent, nos lèvres s’ouvrent, nos langues se lient, doucement, s’enroulent, tandis que ma main, toujours progresse. Sa culotte est trempée. Elle écarte les jambes pour mieux me laisser la toucher. J’élude le tissu… Nos langues en ballet lent marquent un temps d’arrêt, puis reprennent, mélangent nos salives et nos souffles s’accélèrent. Le sien surtout. J’essaie de conserver mon calme. Ses mains sont posées derrière elle, le buste en avant, les cuisses ouvertes, elle se donne à mes caresses.
Mon doigt, puis mes doigts, s’insinuent dans ses lèves basses, humides et soyeuses, au travers d’une toison presque duveteuse. Je sens son cœur, ici-bas, je le roule sous mes doigts, doucement, elle s’appuie sur moi, sa langue est suspendue dans ma bouche, elle halète.
Quelques mouvements, elle jouit, choquant ses dents contre les miennes et s’affaisse sur le dossier du canapé. Je m’approche, l’embrasse, cherchant à redonner vie à sa bouche, ses lèvres, sa langue. Son plaisir dure encore, intense, et son ventre est toujours victime de soubresauts incontrôlés tandis que mes doigts ont pénétré son antre secret.
Je me recule au moment où elle reprend doucement ses esprits, m’embrasse avec volupté. Nous léchons ensemble mes violeurs, trouvant le goût de la jouissance avec délice. Je me mets à genoux, sous ses yeux surpris. Je dégrafe sa jupe, boutons sur le côté, facile. Elle tombe à nos pieds, sa culotte, lentement ôtée, glisse elle aussi le long des cuisses fuselées.
J’embrasse ses genoux, l’intérieur de ses jambes, l’aine où ma main courait tout à l’heure. La chair est parfumée de cette moiteur érotique échappée de son corps. Mes lèvres se collent aux siennes, ma langue se fraie un passage et retrouve son bouton sensitif. Elle le roule, encore, le lèche, mes lèvres le happent, l’aspirent, ma bouche le baise. Ses jambes se serrent violemment contre moi, m’emprisonnent la tête. Ses mots « Continue… » répétés m’excitent. Elle jouit encore, m’étouffant presque du jus libéré, de ses poils, de sa chair qui emplit ma bouche. Quelle jouissance !
Je suis assis à ses côtés. Entre deux baisers :
Sa main dégrafe mon pantalon. Plusieurs boutons. Si j’avais su… Elle descend sa tête pour me prendre en bouche, sa main à son tour entame une caresse. Non attends, je la retourne, elle est sur les genoux, buste sur le canapé, fesses nues. Je m’approche, me boute contre le bas de ses reins. Elle se retourne. J’entre, sans trop de peine, l’endroit n’est pas vierge. Je vais et viens, quelques instants. Sors, la retourne à nouveau, assise la tête rejetée sur le canapé, elle attend.
J’ouvre sa bouche avec mes doigts qu’elle suce encore et les remplace. Elle a un petit mouvement de recul, mais je la maintiens face à moi. Elle ouvre à nouveau la bouche, cheveux jetés en arrière, soumise, et je l’investis, à fond. Debout, je la domine par ma cadence imposée, mes mains dans sa blondeur. Mes jets ne tardent pas et mon explosion percute le fond de sa gorge, elle tousse, bave ma sève, la rattrape avec sa langue, l’avale, me suce, me nettoie, je jouis en retenant un cri, mais pas un soupir de plaisir. Nos bouches s’unissent et je sens mon goût âpre.
Avant de partir elle me dit :
Et nous échangeons un chaste bisou sur nos joues, encore un peu rouges…