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n° 16615Fiche technique70120 caractères70120
Temps de lecture estimé : 41 mn
29/01/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Rendre service est une des devises des scouts, mais certains services sont plus faciles à rendre que d'autres.
Critères:  fh fhh 2couples couplus cocus voisins vacances plage piscine caférestau amour fellation cunnilingu sandwich fsodo échange confession
Auteur : Roby  (Je mélange beaucoup de ma vérité à mon imagination.)      

Série : Vive le scoutisme !

Chapitre 03 / 03
La patrouille s'agrandit

Résumé des épisodes précédents : Jean et Martine ont découvert, par un surprenant concours de circonstances, de nouveaux jeux qui agrémentent une sexualité qui s’étiolait, au point que Martine avait pris un amant, Gérard. Ces pratiques de cordes et de bondage sont le prétexte à des jeux de rôles où l’un et l’autre se découvrent de nouveaux talents.

Mais Jean a découvert que Gérard a été l’amant de sa femme. Il a transformé cet état de cocu qui s’ignore en cocu qui profite en organisant une soirée à trois qui semble n’être que le début d’une série.

Sur ces faits, un voisin, locataire saisonnier, vient perturber l’harmonie.


__________________________




Martine s’est installée, à poil, sur un transat qu’elle a déplacé pour être bien vue par les voisins.



Tous les deux rient de ces échanges.



Et alors que Jean descend son short qu’il porte sans slip, Martine ajoute :



Mais elle ne continue pas sa phrase : son mari s’est couché sur elle en 69 et elle a autre chose à penser.


Voilà ce qu’a demandé Fabian pour surprendre sa copine et, il l’espère, déclencher des envies que manifestement elle contrôle trop à son goût. Martine et Jean ont accepté. Après tout, pour eux aussi c’est une première. Jamais ils ne se sont exhibés de cette façon, et cela fera un petit plus pour leurs ébats.


De l’autre côté de la haie, Fabian – qui a utilisé un subterfuge pour revenir et entraîner sa femme dans une recherche hypothétique de sa montre prétendument perdue dans la pelouse – pense en lui-même : « Mais ils sont malades ! Je n’ai jamais demandé cela. Juste une partie de baise afin que nous soyons des voyeurs et que cela, j’espère, excite un peu Lisa. »

D’ailleurs, Lisa le regarde avec un air furieux. C’est vrai qu’ils ne la ménagent pas. C’est certain qu’elle va partir ou lancer une réplique bien cinglante comme elle sait si bien le faire. Mais il arrive à la calmer d’un sourire, et d’un geste de se taire. Heureusement : de l’autre côté, ils passent à l’acte.


Lisa se calme. Il faut dire que son compagnon est derrière elle et l’enveloppe de ses bras, lui faisant une douce enveloppe, comme s’il voulait la protéger de toute cette écume, ces mauvaises pensées.

« Mais qu’est ce que c’est que ces gens ? pense-t-elle. Des donneurs de leçons ! » Mais comment peuvent-ils la juger, juste par un regard ? Que savent-ils vraiment de ce qu’elle pense au plus profond d’elle-même ? Que si elle paraît si coincée, c’est parce qu’elle a vécu des choses marquantes. Que plus jeune, avant de connaître Fabian, elle avait un ami dont elle était folle, qui l’a entraînée dans l’alcool et le sexe. Elle a réussi à le quitter lorsqu’elle s’est rendu compte qu’il monnayait en sous-main ses faveurs auprès de soi-disant connaissances.


Rien que d’y penser elle en frémit. Elle s’est sentie coupable car elle acceptait de bon cœur les soirées qui se terminaient en échanges ou partouzes délirantes. Oui, elle était autant coupable que ce « mac en herbe » car elle aimait cela. Elle aimait le sexe, et se faire défoncer ne lui faisait pas peur. Elle avait du succès car les hommes détectaient en elle une vraie amoureuse, une gourmande qui ne se faisait pas prier.


Alors, lorsqu’elle a rencontré Fabian, elle s’est bien gardée de lui parler de son passé. Par prudence elle s’est transformée en fille raisonnable, presque prude. Bien sûr, maintenant qu’ils vivent ensemble depuis plus d’un an, elle lui a accordé certaines pratiques qu’il a considérées comme des faveurs gagnées de haute lutte. « Le pauvre chéri, s’il savait… » Mais surtout pas, car elle aurait trop peur de le perdre. C’est lui l’homme de sa vie. Elle l’aime plus que tout, et il le mérite. Compagnon attentionné, amant parfait et délicat. Lui l’aime aussi, c’est sûr. Elle ferait tout pour le garder.


Cet amant parfait commence à être rassuré. Lisa n’est pas partie et n’a pas fait de scandale. Après tout, la conversation des voisins n’est peut-être pas un mal. Si au moins cela pouvait libérer un peu sa copine, ce ne serait que tout bon. Ce qu’il a vu sur le disque de ses voisins dépasse ce qu’il pouvait imaginer. S’il n’avait copié les fichiers vidéo chez eux, sur leur propre PC, il aurait pensé à des montages. Mais non, ce sont bien eux, et même un autre qu’il a croisé l’autre jour. Incroyable !


Justement, voilà l’homme qui se relève de son 69 et, positionnant sa femme en levrette, lui enfile son gourdin dans la chatte. Ce qui est le plus surprenant, c’est le naturel de leurs échanges. Ils se parlent pendant la baise, utilisant un langage que lui n’oserait jamais dire devant Lisa.

Sa Lisa, juste contre lui, finalement attentive à ce qui se passe à côté. Son plan serait-il sur la bonne voie ? Un peu de fantaisie dans leur couple lui ferait du bien. Il a envie d’autre chose, même si Lisa est une maîtresse parfaite, toujours accessible, parfois entreprenante, ne lui refusant jamais une privauté.


Il sent contre son torse la robe moite de sa compagne. Elle porte une robe légère sur son maillot de bain, lui juste un short sur le slip. Ils partaient pour la plage. Elle doit sentir contre ses fesses que le sexe de Fabian est dressé.

Il l’embrasse dans le cou. Elle ne refuse pas ; mieux, incline la tête pour la plaquer à la sienne. Fabian pousse vraiment sa queue et elle ne dit rien. Au contraire, il semble sentir comme une sorte de mouvement des reins qui ondulent. Ses mains descendent pour soulever la robe et trouvent les deux petits cordons qui ferment le slip de bain minimaliste. C’est lui qui a insisté pour qu’elle l’achète. Elle a toujours peur de s’afficher, et pourtant lui est fier de cette femme qui vit avec lui.


Il doit quitter à regret le contact de sa copine, le temps de faire tomber son short et son slip. Il a une trique d’enfer. Lorsqu’il revient, il a l’agréable surprise de voir que Lisa maintient sa jupe pour libérer ses fesses. Il bande encore plus fort. Sa queue frétille au contact des fesses qui paraissent bien présentes. C’est magnifique, Lisa se penche un peu en avant, trouvant un appui contre le mât du parasol. Sa bite trouve tout de suite le bon chemin. Il faut dire que la croupe participe. C’est délicieux, et la parfaite signature d’une excitation que de trouver la grotte humide pour avancer sans bruits et sans à-coups.


Sans bruits, ce n’est pas le cas des voisins. C’est elle qui demande à son mari de la lui mettre dans le cul. À ce langage grossier mais ô combien délicieusement pervers, il lui semble que Lisa pousse ses fesses en arrière. Mais oui, elle aussi est dans le trip ! Alors qu’à côté le mari encule sa femme, lui, c’est sa copine qui se bourre doucement sur sa bite. Il ne bouge pas. C’est elle qui fait tout. On pourrait croire sa grotte vivante. Il doit bien se caler pour ne pas reculer sous la charge. C’est bon. Délicieusement bon. Autant parce que Lisa fait savoir que le spectacle des voisins fait son effet, elle qui a toujours refusé de regarder un film érotique avec lui. Il sent même qu’elle se caresse le bouton. C’est parfait.


Plongé dans cet émerveillement, il entend de loin les gémissements de plaisir du couple d’à côté. Lui se retient pour ne pas crier sa joie. Mais dès qu’ils sont partis, c’est lui qui va terminer le doux labeur en attrapant Lisa aux hanches et la bourrant dans la plus violente des possessions.

Ah, cracher sa semence dans la grotte aimée et sentir que sa compagne jouit aussi…


Martine et Jean décident de ne pas être de simples exhibitionnistes, remèdes à une supposée rigidité sexuelle de la voisine. C’est Martine qui, dès le lendemain alors qu’elle croise, comme par hasard, Lisa alors qu’elle la guette depuis sa fenêtre, lui propose de l’accompagner pour des achats à La Rochelle. Lisa accepte, d’autant que Martine lui fait miroiter des boutiques intéressantes. Jean, de son côté, invite Fabian à une sortie en mer pour pêcher.


__________________________




Fabian est vraiment curieux de savoir. Pas inquiet, non, pas comme si elle était partie avec Jean, le mari. Avec lui, Lisa aurait été en danger, il en est certain. Il a confiance, mais tout de même… Quand on voit de quoi les voisins sont capables, il y aurait de quoi se poser des questions. Encore que…

Jean lui a raconté, pendant leur partie de pêche, comment ils en étaient arrivés là. Il n’avait pas été nécessaire de le pousser beaucoup pour qu’il se confie. C’est vrai que Fabian en connaissait une bonne partie avec les vidéos. Il ne lui manquait que les lieux, les circonstances.



« Gérard, pense Fabian, le fameux Gérard, l’amant de Martine, celui qu’il a vu avec le couple sur une vidéo. » Il se retient pour ne pas laisser transpirer son questionnement.



Fabian se demande s’il n’a pas joué avec le feu !



Fabian répond sur le même ton :



« Oh-oh ! » pense en souriant Fabian, qui sait combien sa copine est pudique. En riant sous cape, il demande :



Lisa rit de bon cœur, pour une fois qu’elle prend Fabian en défaut et en contradiction avec lui-même.



Il continue :



Fabian se fait un peu cajoleur.



Fabian, qui veut pousser encore un peu plus son amie vers plus de liberté de langage, insiste :



Lisa ne répond pas mais, un sourire aux lèvres, pousse l’homme vers un fauteuil. Et pendant qu’elle commence à détacher le pantalon de toile, lui dit, avec une lueur prometteuse dans le regard :



Pendant ce temps-là, à quelques mètres, une autre femme raconte aussi sa journée.



Jean s’amuse de cette histoire. Depuis qu’elle a parié avec lui, s’engageant qu’avant deux semaines l’un ou l’autre, voire les deux coucheraient avec les voisins, Martine se déclare prête à tout. Elle a déjà fait don de son corps et de sa gorge pour la bonne excuse de troubler Lisa. C’est Gérard qui a apprécié de se transformer en faire-valoir.


Que Martine arrive à piéger Fabian, il n’en doute pas un instant. Qui ne rêverait pas de se payer la voisine qu’il a vue se faire prendre en long, en large et en travers, non seulement par un mari mais aussi par un amant ?

Mais, que lui, arrive à coucher avec Lisa, c’est une autre paire de manches. « Scout, toujours prêt ! » C’est vrai, mais il lui faut aussi du « À cœur vaillant, rien d’impossible ! » association rivale en son temps.

On verra bien. Si déjà il peut voir, même en cachette, sa femme se taper ce petit jeune, ce serait pas mal. Mieux encore : il pourrait filmer et se servir de la vidéo pour éviter que les siennes ne se retrouvent sur le net par des clics innocents, ceux de Fabian en l’occurrence. Il n’a qu’à moitié confiance dans les promesses de ce garçon.



Martine le sort de sa rêverie. « C’est drôle : Gérard est mon copain, et en plus son amant. Quelle mauvaise foi féminine ! » pense Jean.

Elle continue :



Fabian est sous la douche, après que Lisa lui ait pompé le jonc avec une gourmandise qui en disait long sur sa journée, lorsque Jean sonne. C’est Lisa qui ouvre. Elle est à peine présentable, avec juste un peignoir rapidement refermé sur son corps encore humide.



Lisa est troublée de se trouver face à cet homme que la femme a trompé deux fois dans la journée, avec un ami du couple en plus et avec un vice affiché. Pauvre homme !



Jean regarde Lisa dans les yeux.



Elle rit.




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Ils marchent un bon moment le long de la dune avant de la franchir. Lorsqu’ils atteignent la plage, très peu de gens. Étonnamment, Jean qui marche devant se dirige vers quelqu’un. C’est en arrivant que Lisa découvre que cette personne, c’est Gérard. Tout le monde se salue. Lisa est presque gênée de la bise appuyée qu’il lui donne, mais aussi à Martine. Quelle situation embarrassante… Mais personne n’a l’air d’y trouver à redire.


Les serviettes sont installées touche à touche pour former une bande continue. Tout le monde se tartine puis s’allonge. C’est comme autour d’une table : un homme, une femme, un homme, une femme. Martine est entre son amant et son mari. Elle, est entre Jean et Fabian.

Le soleil n’est pas trop chaud, une petite brise chatouille son corps. Petite brise de mer qui caresse son entrecuisse et tout son corps. À côté, Fabian qui s’est mis à poil sans problème doit apprécier aussi cette sensation de liberté et de sensualité.


Elle rêvasse. Tout à coup, elle a la sensation qu’on l’observe. Elle ouvre les yeux et découvre Jean, tourné vers elle, qui la regarde. Il est sur sa serviette, mais c’est assez près pour qu’elle se sente troublée par son regard. Troublée aussi car elle remarque que son sexe ne présente plus la faiblesse d’un sexe au repos, mais que sans être raide, il est partiellement gonflé.

Jean voit son regard et, se retournant sur le ventre, se penche vers elle pour lui dire discrètement :



Il a parlé si doucement que personne n’a dû l’entendre. Elle sourit de ce compliment. Mais elle remarque que Martine et Gérard ne sont plus à côté. Montrant leurs places, elle demande :



Lisa est stupéfaite de ce que lui dit Jean. Ce n’est pas croyable d’être si crédule ! Il n’est donc pas surpris que son copain parte avec sa femme sous le prétexte ridicule qu’elle a trop chaud ? C’est tout de suite qu’elle doit sentir le chaud. Ils doivent être en train de baiser dans le bois, comme hier. Mais au moins hier, le mari n’était pas là. Ils n’ont vraiment peur de rien.



Lisa est catastrophée. Et si jamais il tombe sur eux ? Quelle sera sa réaction ? Découvrir sa femme entre les bras d’un ami doit être un choc terrible. Et si la fureur l’emportait ? Jean est très costaud, et Gérard plutôt fluet. S’il y a bagarre…


Jean disparaît dans le chemin. Il faut faire quelque chose ! Elle se tourne vers Fabian, mais elle le voit qui revient de l’eau. Elle se lève, va à sa rencontre, lui explique en deux mots et l’entraîne pour suivre Jean. Heureusement, derrière la dune le choix est simple : soit longer la dune comme ils l’ont fait en arrivant, soit s’enfoncer dans le bois. Ils avancent. Le sentier est encadré par un grillage destiné à préserver la flore des piétinements. Cent mètres peut-être, et sur la gauche un autre sentier guide vers ce qui est manifestement un lieu de pique-nique.


Ils sont là. Elle va se précipiter pour prévenir le couple que le mari n’est sûrement pas loin, mais Fabian la retient. Il lui fait signe de se taire et l’entraîne avec des ruses de Sioux. Un gros buisson leur sert de cachette. Les voilà à nouveau des voyeurs. Décidément…


Manifestement, Jean les a retrouvés mais ne s’est pas mis dans la fureur qu’elle craignait. Il est tranquillement assis sur la table de bois avec sa femme entre les jambes qui lui pompe le dard. Gérard n’est pas bien loin, lui qui s’enfourne dans la chatte ou le cul de sa maîtresse !

Lisa réalise que ses craintes étaient ridicules : Jean sait parfaitement que sa femme a un amant, et mieux, que cette situation lui plaît. Martine se fait prendre sous les yeux de son mari et le console entre ses lèvres. Trio parfait qui lui en rappelle d’autres. Mais ils bougent. L’amant se retire, le mari se dégage. Comme un tableau bien réglé, Jean s’allonge sur la table pendant que Martine vient sur lui. Mais elle lui tourne le dos et, tous les membres en appui sur le bois rugueux, elle vient s’enculer sur la bite bien luisante de sa salive.

Ils doivent être visibles de loin, ainsi surélevés par la table. Mais c’est sans doute plus confortable que le sol jonché d’aiguilles de pins et de grossiers gravillons.


Bien sûr, Fabian est collé à elle et cela fait un moment qu’elle lui caresse la queue pendant que lui joue avec ses seins. Le spectacle est érotique avec un côté exhibition qu’apporte le table transformée en estrade.

Mais voici que l’amant monte sur la scène, et après avoir trouvé la bonne position, vient glisser son mandrin dans l’orifice libre, le vagin. Martine est transpercée par les deux bâtons de ses amants.


Lisa a une sorte de malaise à la vue de cette scène. Est-ce elle qui tombe à genoux, ou son compagnon qui la pousse ? Elle ne sait pas. Mais ce qu’elle sait, c’est que des flashs de visions anciennes remontent à la surface de sa mémoire. C’est elle qu’elle voit maintenant, celle d’avant, du temps où le sexe était sa raison de vivre, où il n’était pas rare que plusieurs hommes profitent d’elle, ensemble ou les uns après les autres. C’est elle qu’elle voit à la place de Martine. Elle sent en elle les deux bites qui bougent et la remplissent de leur ardeur.


Fabian, qui regarde le spectacle de ce trio lubrique, ne comprend pas pourquoi son amie s’effondre. Il pense qu’elle se trouve mal, mais elle n’est qu’à genoux, le visage dans le sable. Elle semble ailleurs, mais sa position est magnifique. La croupe est une invitation. Son sexe est si dur et si fort qu’il se plaque contre son ventre. Lisa fait alors ce geste si pervers et obscène qu’elle n’a encore jamais fait. Bien sûr, son petit trou est un chemin qu’elle lui a cédé depuis longtemps, mais ce qu’elle lui montre est une nouveauté : les mains qui tirent sur les fesses entrouvrent le chemin de son cul en une offrande païenne. Il ne peut que céder. Il se place un peu comme on couvre une femelle, et de sa main force sa queue à se pencher pour trouver le chemin.


Le cri de Lisa est un déchirement lorsqu’il entre avec violence, mais les mains ne faiblissent pas. Elles n’abandonnent leur cadeau que lorsque les couilles se frottent à elles. Fabian est aux anges. Sur la table, le trio s’active et la jouissance arrive. Lui prend son temps, savourant ce cadeau que son amie lui offre, cette façon presque vulgaire de se tortiller pendant qu’il la possède. C’est une autre Lisa que celle qu’il connaît et qui a tant de mal à se laisser aller.


Lisa sent le membre se vider dans ses entrailles. Elle est heureuse, mais pas vraiment satisfaite. Il lui faut un moment pour chasser ses vieux démons et se forcer à la réalité. Fabian l’a libérée de son poids. Elle ouvre les yeux, et en pivotant s’assoit sur le sol. Fabian est juste là, à côté d’elle. Mais il n’est pas seul : les autres sont juste un peu plus loin, immobiles. Qu’ont-ils vu ? L’ont-ils trouvée en train de se faire défoncer le cul par son copain ?

Après tout, cela lui est indifférent, elle en a fait bien d’autres ! Mais Fabian, que pense-t-il de cela ? Justement, il lui tend la main et la prend dans ses bras.

Elle doit avoir l’air sonné car Martine chasse les hommes.



Les trois hommes partent. Martine lui propose de venir s’asseoir sur le banc. Lisa chasse de la main les épines de pins qui restent collées sur son visage, ses genoux et ses fesses. Martine sort un mouchoir en papier et le lui tend.

Un passant curieux serait étonné de voir ces deux femmes essuyer leur intimité. Un observateur averti verrait qu’elles récupèrent au mieux les coulures de sperme dont les hommes les ont abreuvées.

Un écologiste ou un scout apprécierait que Martine récupère les mouchoirs pour les mettre dans une pochette afin de ne pas polluer la forêt.



Mais Martine ne l’écoute pas. Est-ce par calcul, pour la décoincer un peu plus et gagner son pari, ou la peur que le piège tendu n’ait été trop fort et produise des effets secondaires ? Toujours est-il qu’elle cherche à se justifier.


C’est la confidence d’une femme à une autre. Comment à 60 ans, elle et son mari ont découvert des chemins inconnus mais délicieux. Que chaque pas en a entraîné un autre. Que Fabian a découvert par hasard leur faiblesse et leur a demandé de mettre sa compagne, qu’il juge trop coincée, en situation d’évoluer. D’où toutes ces mises en scène pour la troubler.

Lisa la rassure. Non elle n’est pas perturbée. Mais elle ne pensait pas que son attitude dérangeait tant que cela son compagnon. Que finalement il a quand même eu raison car cela lui a permis d’apprécier tout le mal que Jean, Gérard et Martine se sont donnés pour elle.

Mais, pendant que Lisa prononce ces paroles rassurantes, elle apprécie le piquant de la situation. Ce que Martine avoue, elle l’a vécu avant de rencontrer Fabian. Quelle ironie du destin ! Le couple qui découvre la joie des plaisirs hors normes alors qu’elle a quitté ces rivages pour un amour unique. Les générations se rejoignent par des voies étranges.


Les femmes vont rejoindre les hommes. Mais Fabian, inquiet, attend vers la dune. Martine laisse le couple seul. Ils ont besoin de faire le point.

Il s’inquiète. Elle le rassure. Mais elle lui dit aussi tout ce que Martine lui a dévoilé. Pourtant, elle ne lui fait pas de reproches. Juste une question :



Elle le rassure.



Et d’une voix toute timide :



Le reste de la matinée se passe en bronzage et baignades. Lorsqu’ils quittent la plage, il est déjà 13 heures, et comme Jean invite son ami à se joindre à eux, Gérard leur propose plutôt de venir chez lui. Il a une piscine.


Le temps de tout préparer, il est plus de 15 heures lorsqu’ils passent à table. Pour faire patienter, Gérard a largement servi un petit rosé du coin et la fameuse phrase « Vous m’en direz des nouvelles… » a été répétée plus d’une fois. Tout le monde a fait honneur aux plats et aux vins. Fabian, qui manifestement n’a pas l’habitude de boire, s’endort comme un bébé sur un transat à l’ombre alors que les autres débarrassent et rangent. Lisa est doucement pompette, et elle qui s’est sevrée de l’association alcool-sexe retrouve pourtant la douce euphorie d’une ivresse contrôlée.


La piscine est une tentation à laquelle personne ne résiste. Tout le monde patauge dans le plus simple appareil. Il n’est plus temps de faire l’effarouchée. Le plus drôle c’est que le seul encore habillé est Fabian qui dort.


Gérard et Martine, décidément inséparables, sont assis sur la margelle, les pieds dans l’eau. Lisa, qui a découvert des boudins flottants, joue avec et se laisse porter par eux. Elle flotte sans effort, se retenant juste par une main au bord du déversoir. Jean, toujours courageux enchaîne les longueurs. La piscine n’est pas très large ; il passe à moins d’un mètre de Lisa totalement allongée, bois de chair flottant. Il ne peut s’empêcher de repenser à ce qu’il a vu dans la forêt. Une Lisa accroupie et d’une indécence folle ouvrant son anus de ses mains afin que Fabian la prenne par ce chemin.


La Nature fait son œuvre : il bande, et un mandrin tendu ne facilite pas la natation. Il s’arrête et pose pied. Il est juste en face de Lisa qui flotte, mais lorsque Jean se redresse, les pieds posés au fond de la piscine, son ventre n’est plus dans l’eau. Tout le monde peut voir son érection magistrale. Surtout Lisa qui le suivait des yeux. Elle rit de ce spectacle et lance en forme de plaisanterie :



Jean, du tac au tac répond :



Et il fléchit les jambes jusqu’à poser les genoux au fond du bassin. Ainsi il est caché par le reflet du soleil sur l’eau. Seule sa tête dépasse de la surface. L’honneur est préservé.



Jean comprend que Lisa prend son érection pour ce qu’elle est vraiment : un vrai cadeau et un compliment. Elle a raison. Il la trouve belle, naturelle et sans artifices. Surtout – mais il ne l’avouera jamais, même sous la torture – il apprécie de voir les formes et les rondeurs sans le moindre pli que la vieillesse peut gâcher.

Tel qu’il est maintenant, ses yeux sont à la surface de l’eau. Mais est-ce une dérive incontrôlée des flotteurs, les jambes de Lisa semblent s’ouvrir. Il a le plus beau des spectacles : cette fente, ces bourrelets de chair qui apparaissent puis disparaissent sous l’eau.

Il ne réfléchit même plus. Le passage est ouvert pour lui. Sa tête dérive, poussée par la reptation de ses genoux. Ses yeux sont éblouis par les reflets du soleil sur les gouttes qui ruissellent. Mais un homme a d’autres sens. Même les yeux fermés et dans le noir le plus total, sa bouche saurait trouver le chemin. Elle vient faire un bouche-à-bouche à la fente magique. Même un bon nageur a besoin de respirer ; pour s’éviter de plonger afin de suivre les chairs enviées sous l’eau, il utilise ses mains sous les fesses pour augmenter la flottaison.

Maintenant le corps est échoué. Il ne risque plus de couler et de s’échapper. Il ne risque pas plus de dériver car sa propriétaire se charge de le maintenir au rivage d’une main qui se veut ferme.


Les sucs se mêlent à l’eau, mais c’est si bon… Il aime cette odeur que Lisa sécrète. Il lèche et suce avec comme seuls outils sa langue et ses lèvres. Non, la vérité historique doit affirmer que son nez joue l’explorateur.

Il adore les mouvements de sa naïade. Pas de cris de jouissance, non, juste quelques crispations qui ne peuvent lui cacher sa réussite.

S’il pouvait questionner les deux observateurs que sont Gérard et Martine, nul doute qu’ils confirmeraient que Lisa jouit. Mais peut-être qu’elle est encore en mesure de se contrôler pour ne pas perturber le sommeil de Fabian qui dort juste de l’autre côté du bassin.


Jean se sent pousser des ailes. Il se redresse, et son sexe réapparaît dans toute sa splendeur. Cette femme l’inspire. Le goût de la jeunesse ! La fraîcheur de ses réactions ! Le plaisir de savoir que Martine regarde. Après tout, c’est la première fois qu’elle le voit avec une autre. Mais aussi – et peut-être surtout – de savoir que Lisa va se donner à lui alors que son compagnon est juste à portée de regard. La "coincée" apprend vite à défaire les nœuds qui la ligotaient. Peut-être qu’elle a été "guide" dans sa jeunesse. Malheureusement, du temps de Jean, scouts et guides ne se rencontraient jamais.


Il dirige sa bite vers la chatte qu’il maintient toujours hors de l’eau. Il entre doucement, savourant cet instant magique où l’on glisse la première fois dans l’intimité d’une femme. Il ne pousse pas fort, mais pourtant Lisa a maintenant sa tête contre le bord du bassin. Il la tire à lui pour terminer son chemin ; le corps flottant est une plume à manœuvrer. « Le plaisir, pense Jean, c’est de prendre son temps, de savourer chaque instant et de dégager son esprit des pensées négatives. »


Sa maîtresse est une onde sur l’eau. Il s’amuse à suivre les vaguelettes que ce corps qui avance et recule déclenchent. Elles chatouillent délicieusement son pubis, rafraîchissant sa peau qui chauffe au soleil. Lisa est toute entière à sa merci. Elle le laisse maître de son rythme, de son avancée dans la grotte partiellement noyée. Elle est totalement détendue. Son visage est serein. Ses yeux fermés. Il le regrette presque car il aurait voulu voir le plaisir dans son regard.


Combien de temps dure cette douce musique des corps ? Il ne peut le dire. Une fraction de seconde à l’aune du plaisir, c’est déjà beaucoup. Il n’en attendait pas tant. Pourtant, brusquement Lisa se crispe. Elle a ouvert les yeux et regarde derrière lui. Il se retourne et découvre Fabian assis sur son transat. Ses yeux sont ouverts, et c’est certainement ce qui a troublé Lisa. Mais Fabian ne semble pas vraiment voir, déjà il se recouche et se tourne sur le côté.


Un rêve éveillé, voilà ce que Fabian va penser de ce qu’il a entrevu. Des vapeurs de l’alcool il s’est senti obligé de s’extirper pour chercher où il pouvait bien être. Du soleil, une piscine, des gens à l’intérieur, d’autres assis : voilà qui confirme que c’est un rêve. Pourtant dans son rêve, il lui semblait voir une femme dans l’eau, une femme qui ressemblait étrangement à Lisa, et un homme qui lui faisait l’amour dont il ne voyait que le dos et les fesses. Non, c’est bien un rêve. Il est en vacances ; mais la maison qu’il a louée n’a pas de piscine.


Déjà il s’est rendormi. Lisa retrouve la sérénité. Mais pas Jean, pour qui le regard du compagnon est un aiguillon. Il l’imagine en train de le regarder, joignant son regard à celui de Martine. Tout cela l’excite.

Les vaguelettes se transforment en vagues par les mouvements amplifiés. Lisa vient accrocher ses jambes au bassin de son amant comme si elle voulait qu’il ne parte pas. Oh, cela ne risque pas ! Au contraire, maintenant la vague scélérate n’est pas loin. Heureusement, elle est plus fréquente chez l’homme que sur les océans. Elle déferle, noyant tout sur son passage, chassant les dernières gouttes d’eau que la queue n’avait pas pu chasser. Le gémissement de Lisa, cri qui monte en fréquence et résonne sur l’eau, n’est pas celui d’une femme qui se noie, mais bel et bien qui se laisse submerger par sa jouissance.

Après la tempête, les vagues disparaissent.

Mais dans le rêve de Fabian, un cri l’inquiète et le fait changer de côté.


Lorsqu’il se réveille, Fabian se sent un peu vaseux. Il boit très peu, et surtout pas du rosé ; mais heureusement, pas de mal de tête. Par contre, autour de lui, personne. En entrant dans la maison, il retrouve Gérard en plein rangements et qui lui indique que les autres sont partis. Ils devaient repasser chez eux, puis aller faire des courses car ils avaient le projet de dîner ici.

Fabian a laissé son téléphone à la maison. Il n’en avait pas besoin à la plage, et « bêtement » ne connaît même pas par cœur le 06 de sa compagne, résultat de ces mémoires de contacts qui déchargent le cerveau de s’en souvenir. Il décide donc – et cela ne lui fera pas de mal – de marcher, de rejoindre au village sa compagne et ses voisins.


Deux kilomètres plus loin, il remarque le trio qui marche devant lui. Avant de les accoster, il profite de la vision sensuelle de Lisa qui est manifestement passée pour se changer et qui, comme Martine, arbore une tenue de saison : robe simple et assez courte qui moule ses formes. Il a beaucoup de chance d’avoir une telle beauté comme compagne, lui qui se trouve si banal. Martine est vue de dos, mais il sait que de face la même chose tient bien son rang. C’est fou comme les « vieux »… Non, il faut qu’il bannisse ce mot de son vocabulaire… C’est fou, donc, comme les femmes savent faire des défauts que l’âge occasionne des attraits. Il pense bien sûr à sa poitrine de reine, mais il sait que la chirurgie y a participé. Les hanches sont plus larges, mais si rondes que le tissu les moule et qu’elles sont de véritables aimants pour le regard. La taille reste mince, et il sait que la peau est encore de belle prestance.


Pendant qu’il suit le trio, il remarque que Jean a pris sous sa protection les deux femmes. Il marche au centre, et ses mains enveloppent la taille de chacune, faisant par derrière un tableau parfaitement symétrique. Chaque main est en réalité négligemment posée sur la hanche, froissant et même – mais est-ce bien par maladresse ? – remontant le tissu. La symétrie de ce trio n’est pas individuelle. Elle est « un ». Le plan de symétrie, comme dirait un expert en géométrie, c’est Jean, c’est l’homme. À sa gauche comme à sa droite, les formes féminines, avec la robe légèrement remontée à gauche comme à droite, donnent une véritable impression de liens étroits.


C’est vrai qu’à mesure qu’il s’approche, Fabian découvre une familiarité de Jean avec sa compagne. La hanche n’est pas qu’effleurée, elle est prise, littéralement propriété déclarée de la main qui est posée. Mais autre chose l’étonne. Parmi ses envies non avouées à Lisa et pourtant assez anodines, il y a le fantasme de la voir en robe et de savoir que dessous ni soutien-gorge ni culotte, même le plus petit string ne seraient portés. Et là, s’il ne peut être certain pour le soutif, au moins pour la culotte la certitude n’est pas loin. Les fesses semblent totalement libres, et le tissu littéralement collé ne montre aucune trace de surépaisseur.

Mais Lisa interrompt ses réflexions car elle se retourne et le découvre. Ah ! Aucune surprise, aucune gêne. Au contraire, elle quitte le couple pour venir se blottir dans ses bras.



La réponse est une preuve d’amour magnifique. Un baiser. Un baiser fougueux qui fait retourner les passants et rire les enfants. Mais rien de lubrique, et personne ne s’y trompe. Un couvent pourrait passer que les bonnes sœurs applaudiraient cet amour affiché et magnifique.

Bien sûr, de mauvaises gens pourraient insinuer que Lisa se sent coupable de ce qui s’est passé dans la piscine, mais même pas. À l’oreille, elle lui dit :



Fabian sait maintenant que les seins sont libres aussi car ils bougent délicieusement sous la robe.



Mais le duo est dérangé par Martine.



La terrasse du café est pleine, aussi ils se retrouvent dans la salle. Mais c’est presque mieux avec le soleil, les enfants qui bousculent les clients et les chaises dures. Ils sont seul, tranquillement installés. La serveuse vient de les servir.



Il est vrai que Fabian va vérifier discrètement que la culotte n’est pas là.



Et, plus câline, elle pose sa main sur le short de Fabian avant de poursuivre :



Fabian a encore la vision de sa copine le cul ouvert et qui demande de la sodomiser. Sûr qu’elle a été intéressée par le trio.



Lisa se souvient bien sûr du moment où il s’est levé tel un zombie alors qu’elle et Jean baisaient dans la piscine.



Lisa accepte.



Mais Lisa ne sait pas bien comment réagir. Doit-elle avouer sa faiblesse ? Et pourquoi pas ? Après tout, Fabian est en partie responsable. C’est bien lui qui a mis les voisins dans le coup pour la décoincer. Et puis un éclair jaillit dans son esprit.



Il est un peu confus de s’être mis dans cette situation. Il n’avait pas vraiment réfléchi à cette façon de voir, mais Lisa a raison : la vision de sa copine se faisant prendre par Jean l’a excité. Il faut dire que depuis qu’ils sont en vacances, la proximité des voisins, leurs vidéos et leur facilité à se montrer en action a dû déteindre sur lui.



Gérard est un homme qui sait recevoir, mais son seul défaut c’est de ne même pas imaginer servir de l’eau à ses invités. Pendant leur absence il a préparé son fameux cocktail que les connaisseurs trouvent redoutable. Du coup, Martine et Jean veillent à ce que leurs amis n’en boivent pas trop, Fabian surtout, qu’ils ne voudraient pas voir dormir avant même que le repas ait commencé.

Et l’apéritif dure car ils ne sont sortis de table que tard dans l’après-midi. Le temps passe tranquillement.

Et puis Gérard revient de sa cuisine avec un air catastrophé : il n’a plus de pâte feuilletée pour son poisson en croûte. Les femmes lui proposent d’en préparer s’il a les ingrédients. Ouf, sauvé, il a. Tous trois repartent en cuisine, laissant Jean et Fabian sur la terrasse.

Quelques minutes plus tard, leur hôte revient avec un air de conspirateur.



Intrigués, ils le suivent. Dès la porte de la cuisine franchie, les deux hommes comprennent. C’est un délicieux spectacle que leurs femmes leur offre.



Elles ont en effet revêtu un tablier, mais il ne les couvre que de la taille aux cuisses. Le reste, tout le reste est à l’air. Les seins, mais ce n’est pas ce qu’on voit en premier. En premier, c’est tout l’arrière, des épaules aux pieds, avec juste la ficelle du tablier autour des hanches.

Jean s’avance et se place derrière sa femme.



Mais Martine, qui pétrit la pâte, rétorque sur le même ton :



Le silence ne dure pas longtemps. Jean réagit presque aussitôt.



Il hésite à avancer. Tout le monde le regarde. Lisa en particulier, qui le regarde avec un drôle de petit sourire, et il se demande même si elle ne lui fait pas un signe de la tête en direction de sa voisine. À moins que ce soit pour repousser des cheveux devant ses yeux. « On va faire comme si ! » pense alors Fabian qui se sent défié.

Installé maintenant derrière Martine, il pose délicatement ses mains bien à plat sur les fesses rebondies.



D’un seul coup, les regards sont attirés vers Lisa qui vient de parler.



C’est une sorte de défi qui est lancé, Fabian ne s’y trompe pas. Il hésite à peine, mais il a peur que sa voix ne trahisse sa nervosité ; aussi c’est par un hochement de tête qu’il donne son accord.

Jean n’a pas de scrupules, et les mains qu’il pose sur les fesses de Lisa sont tout sauf des planches froides. Il les connaît déjà, les ayant soutenues dans la piscine ; mais debout, elles sont plus fermes.

Fabian est libéré. Il n’est plus le centre d’attention. Il ne se gêne plus pour caresser la croupe qui se tend vers lui, et d’un regard constate que son voisin s’est déjà aventuré sous le tablier avec l’autre main sur un sein. Son ventre est collé à Lisa.

Lui aussi explore et découvre la fermeté des seins de Martine. Elle se frotte ostensiblement contre lui, et cacher son érection serait une faute d’éducation. Ce petit jeu dure un moment ; les couples s’observent. Soudain Martine se retourne et entreprend de détacher pantalon et slip. Elle laisse des traces blanches partout où ses doigts se posent.


Le pantalon sur les mollets, Fabian se sent ridicule mais son sexe érigé, plaqué contre son pubis, sert de mot d’excuse. Par respect pour le monument, Martine ne le touche pas mais l’embouche délicatement, prenant la mesure du loup. Sa curiosité est vite satisfaite car elle se relève et vient se pencher sur la table de travail. L’invite est pressante. Une réputation est en jeu. Que penserait Lisa si son ami hésitait devant cette proposition, d’autant plus qu’ils sont d’accord ?


Il regarde vers elle, cherchant son soutien, mais elle ne le regarde pas, trop occupée à sucer la queue de Jean. Alors d’une poussée il possède la femme, la secouant si fort que des bouteilles se cognent sur la table. La suite n’est plus que la poésie de la Nature. Au bout d’un moment il constate que Lisa est dans la même position que sa maîtresse et que son baiseur n’est pas manchot. Les deux femmes se tiennent par la main, échangeant dans une communion charnelle ce que leur amant, compagnon échangé, leur fait subir.


Il jouit assez vite. Il en avait envie depuis tant d’heures, et malgré le ralentissement dû à l’alcool, il n’a pas été au mieux de ses performances. Mais à côté, si ce n’est la même musique, le tempo est identique ; seule la longueur des notes est différente. Pour la première fois il est spectateur, ô combien attentif, de sa compagne avec un autre. Ils sont de profil, et c’est évident que Jean lui fait du bien. C’est facile à voir : les grimaces, les gémissements, mais surtout sa façon d’aller au-devant de la bite qui la ramone.


Lui, reste bien au chaud, laissant le temps à son sexe de débander alors qu’a côté le couple ne se retient plus. Jean est un bûcheron qui tape, un paysan qui laboure, et sa copine le tronc, la terre qui reçoit le labeur de l’homme. Lui a fait tinter les bouteilles sur la table, mais eux les font carrément tomber. Personne ne s’inquiète du bruit de verre brisé, hypnotisés par le spectacle.


La jouissance de Jean est un modèle du genre. Chaque montée est accompagnée d’une poussée dans la grotte pour attendre la suivante, puis encore, et encore. Si Lisa jouit, personne n’en doute. Fabian est presque jaloux des cris et gémissements que sa compagne ne retient même plus, appliquant à la lettre son souhait d’avoir une amie plus libérée. C’est juste qu’il avait pensé plus libre avec lui, pas avec les autres. Mais il ne boude pas son plaisir de la voir épanouie, savourant par avance ce que cela signifie pour plus tard.


Voilà, c’est fait ; Jean libère sa proie. Fabian se retient d’aller voir si la chatte de son amie laisse couler la liqueur que l’ardeur de son amant lui a promise. Mais il n’ose pas. On le prendrait pour un vicieux et un pervers. Il suit les hommes qui retournent sur la terrasse, abandonnant les deux femmes en cuisine.


Quelques minutes plus tard elles réapparaissent dans leur robe d’été, comme si rien ne s’était passé. Sauf que les sourires se font complices et que les verres se vident rapidement.

Heureusement, les entrées épongent un peu les alcools. Puis le poisson en papillote, enveloppé de la pâte si chèrement malaxée, complète le repas.

Plus personne n’a faim. Tout le monde est bien. Le monde n’est que plaisir. Gérard, hôte parfait, baisse les lumières. Il ne reste que l’éclairage sous-marin de la piscine pour faire concurrence aux étoiles. Les reflets sur l’eau rappellent à Fabian son rêve de l’après-midi. La confidence qu’il avait réservée à Lisa lui semble, après ce repas, l’alcool, et surtout ce qui s’est passé, une drôle de prémonition.



Il raconte Lisa avec Jean, Martine et Gérard sur la margelle. Les protagonistes n’osent ni avouer, ni nier. Il est trop tard. Ce serait heurter Fabian de lui dire que Lisa a sauté le pas alors qu’il dormait. Un homme, même s’il le fantasme, ne veut pas être mis devant le fait accompli.



Cette boutade sert de déclencheur. Bientôt Gérard met de la musique. Les couples se forment. C’est délicieusement pervers de voir une femme passer dans les bras d’un homme, elle déjà nue, et aidant son partenaire à la suivre dans la liberté.


Tout naturellement, Martine accapare Fabian. Elle a gagné son pari. Elle sourit d’imaginer son mari en charge de toutes les tâches ménagères pendant qu’elle batifolera sous ses yeux avec Gérard. Mais elle veut aussi voir jusqu’où peut aller cette Lisa. Une femme sent les choses. Elle avait raison dès le début pour Lisa, mais elle trouve que c’est trop facile. Jusqu’où peut-elle aller ?


Martine ne va pas tarder à le savoir. Fabian aussi, d’ailleurs. Pendant que le couple adultère s’amuse à des jeux partagés, ils sont excités par ce qui se passe à côté : Lisa qui suce Jean et son complice Gérard. Lisa qui dirige de mains de maître les deux hommes pour en tirer le meilleur. On dirait une courtisane, experte dans tout ce que le sexe peut donner. Elle semble insatiable. Prise par les deux hommes, elle a la perversité d’appeler Fabian pour qu’elle puisse le sucer pendant que ses deux amants s’activent.

Martine regarde. Elle avait raison : cette fille cachait bien son jeu. On ne s’improvise pas courtisane…

Mais la nuit est complice. L’alcool, un désinhibant. Le fantasme, un catalyseur. L’amour, le véritable pardon.



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Voilà, vous savez tout de notre histoire, à Martine et à moi. Enfin, presque tout.


Avant la fin de leurs vacances, Lisa et Fabian se sont donné du bon temps, et nous avons été des partenaires comblés. Il faut dire – je l’ai su par ma femme qui l’avait reçu en confidence de Lisa – qu’elle avait avoué à Fabian son goût pour le sexe avant de le connaître. Ce n’était pas un aveu facile à faire ; si Martine m’avait fait ce genre de cachotterie, je ne sais pas comment j’aurais réagi. Mais Fabian s’est montré grand seigneur. Mieux, il a considéré que Lisa lui avait donné une magnifique preuve d’amour en se "bridant" pour ne pas le choquer et le perdre.


Après leur départ et notre retour sur Paris, les femmes ont continué de se parler. Et puis, assez brusquement, le lien a été coupé. Même un scout ne peut pas empêcher une corde qui s’effiloche de se rompre.


Ce qui est drôle dans notre histoire, c’est que d’une certaine façon la plus jeune avait plus de recul sur la sexualité que nous. Elle avait dit à Martine que nous aurions maintenant du mal à nous contenter de parties à deux, même en pimentant avec mes cordes et nos gadgets. Elle avait raison : peu de temps après la reprise de notre quotidien, amis, famille, et tout ce qui fait la vie de retraités parisiens qui ont pourtant à leur disposition d’innombrables occasions de sortir, notre libido s’est mise de côté. J’ai eu une alerte avec une panne ! Et nous avons décidé de réagir.


Gérard est monté, mais il ne pouvait jamais rester trop longtemps. Il bosse. Comme je ne me voyais pas faire appel à des amis parisiens, je me suis tourné vers le net. Sur les sites de candaulisme, il y a pléthore de candidats masculins, et il est facile de faire son marché. On a eu de bonnes surprises. Tous ne sont pas des obsédés. Certains sont tellement de "bons coups" que j’aurais pu en être jaloux. Mais je n’ai jamais regretté le plaisir exceptionnel de voir Martine avec eux.

Pour trouver un couple c’est plus dur ; mais on y arrive.


Ah oui, il ne faut pas que j’oublie de vous dire pourquoi j’ai décidé de mettre sur papier notre histoire, même si – au regard de ce qui est publié sur Revebebe – elle peut paraître bien banale à beaucoup.


Donc, en 2014 nous avons repris notre rythme de vacances dans notre maison. Je passerai sur toutes les semaines pour m’arrêter sur la première de septembre. Nous n’avions pas de nouvelles de nos ex-voisins, mais sans le dire on avait l’espoir de les retrouver. Autant dire que lorsqu’on a sonné le samedi soir à notre porte, jour de changement de locataires, nous avons bondi pour ouvrir.


C’étaient bien eux. Lisa et Fabian. Mais Fabian tenait dans ses bras un bébé, un petit bébé. Bien sûr, nous les avons fait entrer et leur avons demandé quelle était cette merveille : un garçon ou une fille, son prénom, etc., enfin tout ce qui se fait au premier contact avec un jeune enfant.



Trois mois ! Sans être fort en maths, je fais un rapide calcul et découvre que cet enfant a été conçu en septembre. « Mon Dieu, pourvu que je n’en sois pas le géniteur. Et Gérard ! Gérard, ce serait moins grave, en dehors des problèmes que cela créerait dans ce couple si attachant. Moi, ce serait un enfant de vieux, et on sait que si nous les hommes pouvons encore engendrer la vie, les enfants seront plus fragiles. »

Mon angoisse devait se sentir, car Fabian prit la parole :



Lisa continua :



Que répondre, si ce n’est oui ?

Et elle ajouta :




FIN