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Temps de lecture estimé : 12 mn
17/02/15
Résumé:  Saint-Valentin, il y a 20 ans. Le début d'une fin, avant un nouveau début.
Critères:  fh couleurs extracon vacances voyage vengeance fellation anulingus
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Usure du temps, réveil des sens

Il y a 20 ans déjà. Presque un anniversaire, ce 14 février 2015.


Sandrine était une belle jeune femme pleine de vie, sportive, cultivée et sociable. Tout ce qui était visible dans sa vie pouvait créer l’envie, mais elle n’était pas envieuse. Mariée à un homme lui aussi bien de sa personne, socialement très actif, sportif et instruit, plein de bonnes manières, elle avait tout pour être heureuse comme se plaisaient à dire ses parents et ses amis. Quel beau couple.


Elle le croyait aussi, et jusqu’à peu sa vie ressemblait à celle dont elle avait rêvé. Mais les mois passant, elle avait senti son mari de moins en moins présent, de moins en moins attentif, de plus en plus fermé. Ils ne sortaient plus que pour des occasions diverses au travail ou au sport, mais plus jamais seulement tous les deux en amoureux. Et Sandrine avait le sentiment qu’il s’éloignait d’elle petit à petit, sans vraiment savoir pourquoi. Elle avait fini par nourrir une sorte d’angoisse qui la réveillait la nuit, et lui avait fait perdre cette sérénité heureuse qui lui allait si bien.


Plusieurs fois elle avait voulu aborder le sujet avec son mari, mais il avait à chaque fois botté en touche, lui disant qu’il était seulement fatigué, que c’était un mauvais passage. Juste après il lui faisait l’amour, comme pour clore le sujet, mais elle le sentait là aussi plus détaché, moins impliqué. Elle s’était même demandé s’il n’avait pas une maîtresse qui lui donnerait plus de plaisir qu’elle. Du coup elle avait fait des efforts pour se surpasser. Elle le cherchait sans arrêt, portait des tenues aguichantes, lui mettait ses fesses sous le nez le plus souvent possible. Mais rien n’y faisait. Elle était convaincue qu’elle était en train de le perdre.


Et puis il y a eu ces vacances à Maurice. Une surprise qu’elle lui avait faite. Deux semaines au soleil quand tout le monde partait au ski. Des vacances pour se retrouver, pour partager, pour se retrouver.


Il n’avait même pas semblé apprécier. Juste un « Ah ouais, pourquoi pas ? » qui ne semblait pas du tout enthousiaste.


Le club avait des airs de paradis. Un village complet sur pilotis, une mer peuplée de milliers de poissons retranchés devant la barrière de corail, un soleil radieux, un personnel pléthorique et aux petits soins. Plusieurs restaurants proposaient des spécialités diverses, locales ou non. Des activités sportives pour tous, une piscine d’eau de mer, et tous les équipements d’un cinq étoiles. Il n’y avait plus qu’à profiter.


Sandrine aurait voulu en profiter immédiatement. À peine arrivés dans leur chambre, elle s’attendait à une étreinte de retrouvailles, quelque chose de torride, une partie de jambes en l’air joyeuse. Eh ben non. Monsieur était fatigué par le voyage, et s’était endormi en ignorant Sandrine, chaude comme la braise pourtant, et qui lui avait sauté dessus d’une façon tout à fait explicite. Elle avait envie de sexe. Il avait envie de dormir. Elle s’est réfugiée dans la salle de bains. Ses vacances commençaient mal, à pleurer toute seule dans son coin.


Les heures qui ont suivi, elle a tout fait encore pour le conquérir à nouveau, l’émoustiller, lui donner envie, mais tout semblait vain. Il n’était pas désagréable, il n’était pas agressif, il était juste absent, ailleurs, froid et distant. Et elle allait devoir supporter ça pendant deux semaines.


Après le dîner du premier soir, alors qu’il avait été particulièrement tendre, il s’était aussi endormi assez vite, feignant d’ignorer les avances de Sandrine qui l’avait caressé partout, allant jusqu’à lui passer sa langue sur le gland. Il lui avait tourné le dos, invoquant une grosse fatigue. Quelques minutes plus tard, il s’était mis à ronfler. Sandrine avait fermé les yeux, et s’était donné du plaisir toute seule, caressant son clitoris avec frénésie pendant que deux doigts la pénétraient. Elle se revoyait avec son mari quelques années avant, quand il bandait pour elle sans arrêt, la sautait plusieurs fois par jour et la faisait jouir à chaque fois. Elle se branlait en pensant à leurs nombreux arrêts, en voiture, dans des chemins ou sur des aires de repos, parce qu’il avait trop envie pour attendre de rentrer. Il la voulait chaude et humide, il la voulait salope et offerte, elle lui donnait tout ce qu’elle pouvait, et recevait largement ce qu’elle attendait.


Son plaisir était, fugace et malheureux, chargé de dépit et de rage.


Le lendemain, 14 février, le club avait mis les petits plats dans les grands. Des cœurs partout, des fleurs aussi, et des couples qui semblaient heureux d’être là, heureux de profiter du soleil, heureux d’être ensemble. Sandrine n’avait pas dormi de la nuit et ce ne sont pas les quelques caresses rapides de son mari qui pouvaient la mettre de bonne humeur.


La journée s’est déroulée comme la précédente, et ne s’est pas mieux terminée. Monsieur était fatigué et voulait dormir. Sandrine n’en pouvait plus de cette situation et c’est en claquant la porte qu’elle a quitté la chambre, sans trop savoir où elle allait aller.


Marchant au hasard dans le club, elle s’est retrouvée sur la plage de sable fin. La lune éclairait la surface d’une eau calme. Quelques petites vagues venaient s’échouer, dans un bruit discret. La quiétude du paradis, l’odeur d’iode, la lumière blanche de la lune, une nuit idéale pour les amoureux. Mais elle était seule, et plus aussi sûre d’être amoureuse. Sûre en tout cas que son mari, lui, ne l’était plus.


En s’approchant de la gargote qui sert de bar de plage, elle a été attirée par des bruits étouffés. Un couple était là, derrière le bar. La femme, une brune un peu ronde, était à genoux les fesses en l’air. L’homme, enfin un qui assume, était sur elle, et lui pilonnait la chatte. Ils ne faisaient pas dans la dentelle. Une baise hard s’il en est. Sans doute un couple qui fêtait dignement la Saint-Valentin.


Sandrine s’est éloignée pour ne pas les déranger. Encore qu’ils l’avaient vue et ne s’étaient pas arrêtés pour autant.


Un peu plus loin, sur une serviette, deux jeunes se caressaient. La fille suçait son copain avec application ; il lui appuyait sur la tête pour accroître son plaisir. La fille avait les fesses en l’air et se masturbait d’une main pendant que l’autre malaxait les bourses de l’heureux homme allongé. Eux aussi ont semblé ne pas s’émouvoir de sa présence, et ont continué leurs ébats.


Elle a fini par s’asseoir, face à la mer, le menton sur les genoux, à regarder les vagues en se lamentant sur son sort. Elle pouvait entendre entre les vagues les gémissements de la jeune fille qu’elle avait aperçue juste avant. Elle était sans doute en train de se faire sauter maintenant, et visiblement elle aimait ça.


Elle n’a pas entendu les pas derrière elle. Le moniteur de voile, métis baraqué et dragueur invétéré, se demandait qui pouvait ainsi se trouver seul sur la plage un soir comme celui-là.


Il a vite reconnu Sandrine. Assis à côté d’elle les yeux dans le vague, il a engagé la conversation en la faisant lui parler de la France, qu’il ne connaissait pas, et il lui a expliqué son métier, enfin ce qu’on ne connaît pas, le travail à des heures de dingue, l’obligation d’être toujours gai, et finalement la solitude le soir dans la chambre qui ressemblait plutôt à un cagibi. Il s’est doucement approché d’elle, épaule contre épaule. Sandrine savait ce qui l’attendait si elle baissait la garde. Il voudrait en profiter pour la toucher, et faire une croix de plus à son tableau de chasse. Son premier reflexe quand elle a senti l’épaule du moniteur contre la sienne a été de se reculer légèrement. Il s’est arrêté. Elle a immédiatement regretté, se disant qu’après tout, elle ne ferait rien de mal. Elle est revenue contre lui.


Il s’en est senti encouragé et il a posé une main sur la cheville de Sandrine pour lui faire une petite caresse. Elle l’a laissé faire. Sa main était chaude, et elle ne faisait rien de mal. Elle souhaitait même qu’il s’enhardisse un peu et remonte sur son mollet, et pourquoi pas sur sa cuisse. C’est ce qu’il a fait assez vite, sentant l’absence de résistance.


Sandrine avait horreur de ce genre de mec, sûr de lui, baratineur, et totalement superficiel. Mais ce soir, elle voulait bien qu’il la touche un peu, elle l’espérait même. Elle avait envie des mains d’un homme affamé sur son corps, de caresses sensuelles, de tendresse aussi. Il s’est mis de côté pour la regarder, et a fait descendre sa main du genou vers ses fesses, se frayant un passage en dessous pour atteindre son intimité. Elle n’a hésité que quelques secondes avant de s’allonger dans le sable, les bras au-dessus de la tête, et d’écarter légèrement ses cuisses. Le moniteur s’est agenouillé devant elle, entre ses jambes, pour la caresser des deux mains. Ça ressemblait à un massage, il parcourait tout son corps. Il l’a aidée à quitter sa petite robe. Il ne restait en dessous qu’une culotte qu’elle a fait glisser rapidement pour se retrouver nue devant lui, offerte à ses mains.


Si elle le lui avait demandé, il aurait pu lui dire qu’il avait baisé plusieurs touristes ce jour-là, mais qu’elle était bien plus désirable que les autres. Il aurait pu lui dire qu’il se passait rarement une journée sans qu’il se tape une bourgeoise négligée par son mari, qu’il est très demandé par ces dames. Il aurait pu lui dire qu’il sait rester discret, que personne n’en saura rien, qu’il n’y aura rien de plus entre eux. Mais elle n’a rien demandé parce qu’on fond elle le sait déjà. Elle sait que dans cette position et dans cette tenue, si ce mec-là n’a pas envie de la baiser, c’est qu’elle est condamnée à la masturbation à vie. Mais à le voir trembler ainsi, à voir ses yeux dans la pénombre la dévorer, elle sait qu’il ne va pas tarder à tenter le coup. Elle n’est pas encore sûre de vouloir se laisser faire, elle la femme fidèle, mais elle mouille tellement que dire non serait un arrache-cœur.


Les caresses sont devenues plus précises, s’attardant sur ses seins et entre ses cuisses. Il lui a glissé les doigts dans le vagin et a pu voir à quel point elle était en attente. Il s’est penché sur elle pour chercher sa bouche. En même temps il lui a pris les bras pour se les passer autour des épaules, et l’a soulevée. Il l’a portée jusqu’au local des moniteurs, laissant ses vêtements sur place. Il n’y avait que quelques dizaines de mètres à parcourir. Il a poussé la porte du pied pour entrer avec elle, et la poser sur des serviettes qui se trouvaient au sol. Il a ouvert une petite armoire pour en sortir une capote. Sandrine attendait sagement, en évitant de réfléchir. Il s’est avancé vers elle le sexe érigé, une belle bête a-t-elle pensé, alors qu’il enfilait adroitement son préservatif. Il était visiblement décidé à passer aux choses sérieuses.


Elle s’est assise pour se saisir de son sexe. Elle avait une envie folle de le sucer avant qu’il ne la prenne. Son mari avait refusé le soir même, lui il allait sans doute aimer ça. Et en effet. Elle s’est mise à le secouer en le suçant énergiquement, au point de l’amener à la limite de l’explosion. Il a dû lui demander de ralentir. Sandrine éprouvait tout de même une petite gêne à l’idée de sucer du plastique, et s’est débarrassée de la capote pendant qu’il reprenait ses esprits, avant de le reprendre en bouche pour le pomper. Elle a soupesé ses bourses avant de lui caresser les fesses, puis entre les fesses. Il ne devait pas être habitué à tant de hardiesse de la part des petites bourges du quotidien. Elle lui sortait le grand jeu.


L’idée lui a traversé l’esprit d’en rester là, de le faire cracher, d’avaler son sperme peut-être, puis de partir. Après tout, ce qu’elle voulait, c’est qu’un homme bande pour elle, et se démontrer qu’elle peut donner du plaisir. Elle était proche de ce but-là, et se faire baiser c’était peut-être un peu beaucoup. Un peu trop. Mais elle sentait sa chatte brûlante, et elle avait une queue sous la main alors au point où elle en était, autant aller au bout. De plus, cette queue était particulièrement raide, assez longue, et bien plus grosse que celle de son mari. Alors alea jacta est.


Elle a lâché la queue pour s’allonger à nouveau. Le moniteur allait retourner à l’armoire mais elle lui a attrapé une main pour qu’il ne s’éloigne pas. Il n’a pas insisté, s’est allongé sur elle, l’a embrassée à pleine bouche. Elle a largement écarté les cuisses pour lui laisser le passage. Elle a vite senti l’énorme gland de l’énergumène lui fouiller l’entrée du vagin puis l’envahir. Il ne lui a fallu que quelques petites poussées pour prendre possession d’elle, pour la fourrer jusqu’au bout, et lui arracher ses premiers râles.


Il lui faisait presque mal à la bourrer aussi fort, mais elle prenait énormément de plaisir. Il la pilonnait comme un animal, lui donnant tout à chaque poussée. C’est de ça dont elle avait envie, c’est de ça dont elle avait besoin. D’un mâle qui la traite comme une femme, d’un mec qui la baise, d’une queue qui la prenne sauvagement. Il l’a soulevée du sol pour la retourner et la mettre à genoux, et a repris ses assauts derrière elle. Elle a senti une claque vigoureuse sur une fesse, puis une plus forte. Son bourreau voulait la fesser en la baisant et ma foi, ça aussi ça lui manquait. La douleur était vive, mais le plaisir plus encore. Il lui a rougi les deux fesses à coup de baffes viriles, lui arrachant des cris de douleur et des râles de plaisir. Elle en voulait encore, jusqu’à l’insupportable.


Le moins que l’on puisse dire c’est que son amant d’un soir n’était pas très délicat, ni dans ses gestes, ni par ses mots, la traitant de salope plusieurs fois et lui demandant si elle en voulait encore, il prenait son plaisir en la rudoyant.


Il faut croire qu’il avait aimé se faire sucer, parce qu’il lui a demandé une nouvelle pipe. Il l’a retournée à nouveau sur les serviettes, sans ménagement, et il est venu à califourchon sur elle pour lui présenter son engin à pomper. Dans cette position inconfortable, elle en a profité pour lui gober un peu les couilles. Il s’est avancé encore jusqu’à lui présenter son anus sous le nez. Si son mari le lui avait demandé, elle aurait sans doute réfléchi, mais là ce serait sans conséquence, alors elle a sorti sa langue et lui a donné ce qu’il attendait. Il se branlait au-dessus de ses yeux pendant qu’elle lui bouffait le cul.


Sandrine se masturbait en même temps, ses doigts étaient trempés, sa chatte bouillante.


Il s’est allongé à nouveau sur elle, s’enfonçant comme dans du beurre. Elle a senti l’extase monter quand le gland est entré. Elle savait que s’il n’arrêtait pas elle allait jouir bientôt et elle le lui a dit. C’est à ce moment qu’elle a entendu la porte claquer. Elle a levé la tête au-dessus de l’épaule de son amant. Son mari était là, dans l’embrasure de la porte. Son amant s’est arrêté net. Elle a regardé son mari dans les yeux, a serré son amant contre elle, et à voix haute lui a demandé de ne plus s’arrêter. Il ne s’est pas retourné pour savoir qui était derrière lui et finalement devait s’en foutre. Il a repris ses mouvements lentement puis de plus en plus fort et de plus en plus vite jusqu’à entendre Sandrine lui dire qu’elle jouissait en lui griffant le dos. Elle hurlait « Encore, encore… » ; il ne s’est donc plus arrêté avant de se lâcher bruyamment en elle.


Son mari l’a vue et entendue. Elle en a rajouté pour lui faire mal, mais bien fait pour sa gueule. Elle a joui comme une folle, elle a aimé se faire prendre brutalement, elle a aimé sucer cet homme, elle a aimé le sentir jouir en elle. Et elle a aimé que son mari voie ça.


Elle n’est pas rentrée de la nuit. Son moniteur est parti assez vite, alors elle a traîné au hasard dans le club, finissant par s’endormir sur un bain de soleil. Quand elle est rentrée, son mari dormait encore. Elle est allée prendre une douche puis a ouvert les rideaux. Il n’a pas dit un mot, pas fait une allusion, pas posé une question. Leur journée s’est déroulée comme les deux précédentes. Elle aurait préféré qu’il explose, qu’il l’insulte, qu’il la gifle peut-être même. Mais non. Rien. Et le soir venu, quand ils se sont retrouvés au lit, elle a à nouveau essayé de l’exciter. Elle lui a caressé le sexe, l’a même sucé, mais alors qu’il bandait un peu, il lui a tourné le dos. Goujat.


Tu parles d’une Saint-Valentin. Il n’a pas voulu lui faire l’amour la veille, il n’a pas non plus voulu le jour même, et il a au contraire vu sa femme s’éclater avec un autre (se faire éclater plus exactement). Furieuse mais résignée, elle est sortie de la chambre à nouveau, cette fois plus pour se promener, mais pour chercher un compagnon pour la nuit. Les animateurs du club sont aussi là pour ça, dit-on. Elle est allée au bar demander si quelqu’un savait où se trouvait Icham, le moniteur de voile. Elle a été vite renseignée, l’a rejoint dans sa chambre. Ils dorment à deux dans ces bouges exigus, mais elle ne s’est pas formalisée. Le collègue est resté sagement dans son lit à mater pendant que Sandrine se faisait à nouveau défoncer. Être discrète n’était plus une préoccupation. Elle se foutait pas mal que tout le monde sache, et même qu’on puisse la voir. Ils étaient là pour deux semaines. Icham n’a pas pu s’occuper d’autres clientes. Sandrine avait besoin de rattraper le temps perdu.


Son mari ne lui a fait aucun reproche. C’était pour elle la pire des humiliations, mais le plaisir qu’elle a accumulé pendant ces deux semaines valait bien ça. La veille de partir il a enfin consenti à lui donner quelques signes d’envie. Elle venait d’avoir ses règles. Il s’est branlé tout seul comme un con.


À leur retour, la décision de Sandrine était prise : son mari ne le serait plus pour très longtemps.