Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16647Fiche technique10309 caractères10309
Temps de lecture estimé : 7 mn
19/02/15
Résumé:  Un footing en forêt, une rencontre.
Critères:  hh sport forêt cérébral voir exhib hmast nopéné confession -regrets -occasion -masth
Auteur : Arthus      Envoi mini-message
Souvenirs, souvenirs

Je m’appelle Gilles, j’ai 62 ans. Il y 22 ans, j’ai eu une petite expérience particulière qui m’a énormément marqué ; je m’en souviens comme si c’était hier. Je vais tenter de vous raconter cet épisode de ma vie. Soyez indulgents : je dévoile pour la première fois une partie de mon jardin secret.


Je suis bien à courir au milieu de cette forêt du Jura. Il est tôt. Malgré la difficulté du parcours, j’aime sentir l’odeur de la forêt, je suis en osmose avec la Nature. Pour ne rien vous cacher, je porte juste un tee-shirt et mon vieux short d’athlétisme, sans rien dessous. Oui je sais, c’est pas bien, mais qu’est-ce que c’est agréable de courir ainsi !


Tiens, voilà le jeune homme que je croise tous les matins. Je suis à la fois ravi mais aussi perturbé de le voir arriver ; depuis une semaine on se salue. Au début, c’était juste un signe de tête, et au fur et à mesure nos bonjours sont devenus plus chaleureux. J’ai décidé de m’arrêter pour engager une conversation. Il se rapproche de plus en plus.


À mon avis, il a plus de 20 ans, et à vue d’œil il mesure 1,80 m. Franchement, un corps d’athlète ; je l’imagine bien faire de la gym. Il est brun, cheveux très courts. Je devine sous son maillot un corps musclé ; il a une belle foulée, des longues jambes. Je me surprends à l’admirer ; il est vrai que depuis quelque temps je fantasme sur les hommes. J’en ai honte, mais je ne sais pas pourquoi je suis attiré. Je me dis c’est du pur fantasme, que ça va passer.


Malgré mon semblant d’assurance, je suis malgré tout un timide ; plus je le vois se rapprocher, plus j’ai le trac. Je prends mon courage à deux mains. Qu’est-ce que je risque ? Qu’il continue son chemin ? Pas grave, j’aurai tenté au moins.



On entame une conversation, et tout de suite le feeling passe. Il n’est pas gymnaste comme je l’avais imaginé, il est footeux ; nul n’est parfait. Il fait du fond pour préparer sa saison. Je lui explique que j’ai pratiquement fini mon parcours et que j’allais faire une séance d’abdos, dans une espèce de petite clairière à un kilomètre de là. Je lui propose de venir avec moi. À ce moment-là, je pensais qu’il allait refuser ; surprise : il accepte.


Nous arrivons assez rapidement. J’ai découvert ce petit endroit tout à fait par hasard en sortant des sentiers battus. Assez étrangement, c’est un petit bout de terrain qui mesure environ 4 mètres sur 4, complément dégagé de végétation ; sur le sol, un véritable tapis de mousse. Et le plus étonnant encore, baigné par le soleil : pas un arbre pour empêcher les rayons de chauffer le sol. Francis est agréablement surpris


On commence nos exercices. On se met face à face, d’abord debout pour différents mouvements de culture physique classique ; ensuite on se met sur le sol, allongé sur le dos, sur les coudes. La mousse est légèrement humide ; j’avoue qu’au toucher sur la peau, ça donne des frissons, sensation malgré tout très agréable.


À un moment, nous faisons des ciseaux avec nos jambes en écartant bien les cuisses. Pendant cette séance, nous n’échangeons aucune parole. Je me rends compte que mon partenaire semble troublé ; je devine immédiatement pourquoi : il a une vue plongeante sur mon entrejambe. Je suis pas du tout exhibitionniste, mais en fait c’est inexplicable ; je suis ravi de montrer mon intimité, j’abuse même des poses écartées. Il essaie de regarder discrètement ; à chaque mouvement son regard est attiré. J’essaie de garder la tête froide. Mon sexe se réveille ; j’ai la présence d’esprit d’arrêter l’exercice. On se relève. Francis semble perdu dans ses pensées ; je romps le silence :



Francis ne répond pas. Il est rouge comme une pivoine, comme un gamin pris en faute. J’en souris intérieurement, je ne veux pas le vexer. Il trouve la force de me répondre :



Nous repartons. Au moment de nous quitter, je lui demande s’il souhaite qu’on se retrouve le lendemain matin ; il me répond affirmativement sans hésiter. Je ne vous cache pas que je suis ravi !


Je passe une journée particulière, la tête ailleurs ; ma femme m’en fait part, me trouvant bien distant. Je suis complètement perturbé ; mélange de honte – ce jeune homme pourrait être mon fils – mais aussi d’excitation : j’avoue avoir eu des fantasmes d’amour au masculin, mais je ne me sens pas prêt à le faire, mais ce jeune homme m’attire.


Je n’ai pas passé une bonne nuit, très perturbé ; je me suis endormi sur le matin. J’avale mon petit déjeuner en vitesse, je vais être en retard au rendez-vous avec Francis. J’enfile mon maillot et mon short en essayant de ne pas réveiller mon épouse.


Il est déjà là ; on se salue chaleureusement comme deux vieux complices de longue date, et on démarre dans la joie et la bonne humeur. Je m’aperçois en courant qu’il ne porte pas le même short qu’hier : il est plus court, et surtout plus large. Il flotte dedans. Il a dû l’emprunter à quelqu’un. Est-ce que par hasard il se serait lancé le défi de ne pas mettre de sous-vêtement ? J’essaie de deviner en le regardant courir quand il passe devant moi ; je me trouve ridicule de me faire un cinéma comme ça.



J’essaie de ne pas lui montrer ma déception ; il semble contrarié lui aussi.

On continue notre chemin ; nous voilà de nouveau dans notre petite clairière. On reprend d’abord notre respiration agrémentée d’étirements, puis on s’allonge sur la mousse, position identique que la veille. L’ambiance entre nous est particulière : on ne parle pas, on se dévisage.


L’exercice commence. Ses jambes sont écartées ; il n’a pas mis de slip. C’est fou : il l’a fait, il a osé ! Je prends ça comme un signe fort. Je regarde avec insistance son entrejambe ; je vois des poils frisottant sur ses bourses. Je trouve cette vision très érotique ; c’est peut-être un peu exagéré, mais je le ressens ainsi. Ma tête est en feu, mon short se gonfle ; je ne peux plus lui cacher mon émotion. Il ne se gêne pas non plus : il regarde entre mes cuisses ; le temps est suspendu.


Je me lève. Il est surpris ; lui est toujours au sol, son regard est interrogateur. Je retire mon maillot ; il est de plus en plus étonné. Je baisse mon short, ma verge tendu jaillit ; je suis tout nu devant lui. Il se lève à son tour et se dévêt. Il a un corps d’athlète ; franchement, il est magnifique ! Sa verge est triomphante, décalottée à l’extrême, son pubis est peu fourni, sa tige est fine et longue ; j’ai une envie folle de le toucher, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ose pas passer ce pas.



Nous quittons la clairière tout nus en laissant nos vêtements sur place ; nous nous mettons en danger, mais le fait d’être vulnérable nous grise aussi. Francis ne proteste pas ; il semble un peu inquiet, mais cette nouvelle expérience semble le mettre dans tous ses états. Moi aussi d’ailleurs ; nos érections ne sont pas tombées une seconde. On parcourt environ une centaine de mètres sans un mot, sur le qui-vive, à l’écoute des moindres bruits de la forêt, puis on arrive devant une grande parcelle de fougères ; il y en a de toutes les tailles.



La végétation nous caresse partout ; les fougères coquines nous passent entre les cuisses, c’est divin. En ce qui me concerne, je l’ai déjà fait plusieurs fois mais le plaisir est toujours le même. Francis est aux anges ; il se masturbe en marchant, jambes écartées pour profiter des attouchements des fougères. En plus, avec la rosée du matin, des gouttes d’eau nous roulent sur le corps. Il s’arrête ; on est face à face. Il se masturbe de plus en plus fort, il gémit. Le spectacle d’un homme qui se donne du plaisir me rend dingue. J’aime le voir ; il tremble et il jouit. Sa liqueur se répand sur le sol. Je vois des larmes qui coulent de ses yeux ; son plaisir est intense…


Il a du mal à reprendre son souffle ; il me regarde. À mon tour j’ai envie d’éjaculer, de lui montrer mon émoi. Je me décalotte, m’active. Je sens que je ne résisterai pas longtemps. D’ailleurs, je ne fais rien pour me retenir. Moi aussi je me mets à gémir. Je n’ai pas une position élégante, jambes grandes ouvertes, sur la pointe des pieds. J’ai comme une décharge électrique ; ma liqueur monte, gicle, asperge le sol ; je suis assez abondant. Mes jambes sont tremblantes.

Francis semble avoir apprécié ; si j’étais courageux, je le prendrais dans mes bras, corps contre corps, mais rien à faire : je n’ose pas passer le pas, pas sûr qu’il apprécierait cet élan de tendresse. Au bénéfice du doute, je m’abstiens.


Nous sommes allés récupérer nos affaires. Nous ne nous sommes pratiquement pas adressé la parole ; une forme de gêne entre nous : nous avions bravé l’interdit, en quelque sorte. Nous nous sommes quittés sur un simple « Au revoir, à bientôt peut-être. »