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n° 16660Fiche technique48819 caractères48819
Temps de lecture estimé : 29 mn
27/02/15
Résumé:  Ils viennent d'acheter un commerce et l'appartement attenant. En bricolant, il découvre ce qui va bouleverser leur vie.
Critères:  fhh extracon cocus essayage travail chantage entreseins fellation préservati sandwich exercice
Auteur : Roby  (Il faut savoir saisir sa chance)      
Unités de compte

Ma femme m’avait demandé si je pouvais faire quelque chose pour le dressing. Elle se plaint depuis des mois que les étagères ne sont pas solides et que surtout le papier peint sur le mur du fond est une horreur. Elle est bien gentille, mais depuis que nous avons emménagé dans cet appartement, je n’ai pas arrêté de tout refaire. Il faut dire que je suis artisan, un peu polyvalent, mais j’aimerais bien ne pas avoir à continuer le soir en rentrant !


D’accord, nos finances sont totalement à sec et pas question de se lancer dans des dépenses, mais je n’ai plus une minute à moi. Elle non plus d’ailleurs, totalement investie dans son commerce. Autant dire que lorsqu’on se retrouve ensemble et que si j’ai envie d’un câlin, la plupart du temps je dois utiliser la veuve Poignet. Pourtant, avant qu’elle ne devienne patronne et propriétaire, même après de longues journées elle ne refusait pas de belles parties de jambes en l’air. Mais ça, c’était avant.


Bon, en réalité nous ne sommes pas à plaindre. En l’espace de quelques mois elle est devenue propriétaire de la boutique et de l’appartement qui la jouxte. Elle y travaillait depuis des années lorsque la patronne est décédée brutalement. Le mari, manifestement plus jeune et qui vivait aux crochets de madame, a voulu vendre très vite. C’est vrai que pour tenir un commerce de lingerie féminine, un homme ce n’est pas le top. Martine, ma femme, venait justement de toucher un petit héritage qui, cumulé à des économies prévues pour acheter un appart, ont permis de mettre la somme sur la table. Moi, j’ai hésité à mettre tous nos œufs dans le même panier, mais manifestement c’était l’affaire du siècle. Alors j’ai cédé.


Pour l’instant, à part le bricolage qui m’occupe pas mal – mais un jour ce sera terminé – je ne vois que des avantages. L’appart est plus près de mon boulot. Martine a juste à passer une porte pour se retrouver dans sa boutique. Et, cerise sur le gâteau, les affaires marchent très bien. Il faut dire que l’ancienne patronne était un peu en retard et que Martine sait satisfaire les clientes avec une montée en gamme des produits, une diversité de l’offre, n’hésitant pas à sélectionner des dessous plus coquins. Au fond du magasin, elle a même créé une vitrine avec quelques gadgets qui sont maintenant dans les mœurs féminines.


Donc tout va bien, sauf que toutes ces belles choses font plus le bonheur des clientes – même de certains hommes qui n’hésitent pas à franchir le seuil – que du malheureux mari que je suis. Mais, peut être que si je lui refais son dressing, j’aurai droit à une récompense.


Elle a heureusement tout débarrassé de nos vêtements lorsque je me lance. La pièce est finalement assez grande une fois les étagères enlevées. Quel boulot de merde ! Le gars qui avait fait ça était vraiment nul. En plus, dès que je commence à décoller le fameux papier peint, le plâtre vient avec. En réalité, c’est juste une mince plaque qui sert de support. Et ce support ne tient pas au mur. Quelques minutes suffisent pour constater qu’il ne tient que par du Scotch double face. À chier.


C’est à ce moment que je comprends qu’il y a quelque chose de louche. À mesure que j’arrache le haut de la plaque, je découvre que le vrai support est en verre. Pire, je vois de la lumière de l’autre côté comme si c’était une fenêtre ou une porte vitrée qui avait été condamnée.


Soudain je sursaute. Je vois quelqu’un apparaître de l’autre côté. Un visage. Un visage de femme. Elle va crier, mais rien ne se passe. Par la petite surface libérée, je constate qu’elle ferme une porte qui me renvoie son image. Son visage disparaît. Revient. Disparaît à nouveau comme si elle ramassait quelque chose au sol.


J’ai compris. Ce que je vois, c’est une cliente de Martine. Une cliente qui est dans une cabine. Plutôt dans « la » cabine. Le fameux salon d’essayage.


On n’avait pas encore signé que ma femme me parlait de ses idées pour relancer les ventes. D’abord son offre de lingerie plus chic, voire beaucoup plus sexy, associée avec sa vitrine de sextoys pour femmes. Ah, ces fameux jouets nous ont procuré des soirées bien sympas… Nous avons servi de cobayes, et je me souviens que nous avons beaucoup ri, mais aussi beaucoup joui. Mais sa grande idée c’était le salon d’essayage.



Elle continue en me montrant un magazine.



Un petit sourire flotte sur ses lèvres.



Elle avait l’air tellement sûre d’elle que j’ai accepté. Il semblerait que cela marche très bien. Elle a même commencé de me parler d’un deuxième salon d’essayage.


Donc ce que j’ai sous les yeux, c’est ça. Mais si depuis le dressing de l’appartement je vois dans la boutique, c’est parce qu’il n’y a pas de mur de séparation, de vrai mur en dur. Au moins dans cette partie-là. C’est un miroir sans tain. Aussitôt je baisse la lumière. On dit que celui du côté miroir ne voit pas car il est à la lumière alors que l’autre côté est plus sombre. Mais qui a pu installer ce dispositif de voyeur ? Mais aussi, qui s’est évertué – bien mal – à cacher ce forfait ? Un forfait, car j’ai pleinement conscience que c’est très grave d’espionner. Surtout des étrangers, des clientes.


J’ai bien une petite idée. Cela ne peut être que le proprio d’avant. Martine m’avait parlé de travaux, il y a quelques années. Il faut être un grand malade pour faire une chose pareille. Il a dû passer des heures dans ce local pour mater en face. Mais la proprio ne pouvait pas ignorer que son mari matait. Impossible qu’elle n’ait pas vu l’installation du miroir pendant les travaux. Impossible qu’elle ne connaisse pas l’existence de cette cloison transparente dans son dressing. Et quand la femme est décédée, pour vendre, il a bien fallu que le voyeur cache ce miroir. Heureusement que j’ai découvert ce truc : plus tard, on aurait pu nous accuser de l’avoir installé, avec toutes les conséquences judiciaires que ça implique.


Par sécurité, je vais faire des photos pour pouvoir prouver que cela existait avant. Ensuite je vais tout dégager, toujours en faisant des photos, et puis je vais reconstruire une cloison en dur, cloison sérieuse qui rendra le miroir non transparent. Après, on verra ; peut-être qu’en créant la nouvelle cabine, j’en profiterai pour boucher encore mieux de l’autre côté. Pour l’instant je ne vais pas en parler à ma femme afin de ne pas l’effrayer. Elle a déjà bien assez à faire avec son magasin.


J’attends que la cliente sorte puis je continue à dégager la vitre. Il me faut tout l’après-midi car elles défilent de l’autre côté et je ne veux pas prendre le risque de faire trop de bruit ou de casser la cloison.


J’assiste bien malgré moi au défilé des clientes et à leurs essais. Je pourrais faire une étude de société. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y pas que les belles femmes qui choisissent des dessous sexy. Les bien enveloppées, les plus très jeunes ne choisissent pas les tenues les plus sages. Au contraire. Il doit s’en passer des choses, le soir, de retour à la maison… À moins que ce soit pour des cinq-à-sept coquins. J’ai même cru un moment qu’un couple allait faire l’amour.


La boutique est fermée, et d’une porte Martine rentre à la maison. Comme toujours, nous bavardons de son affaire, et elle me demande si de mon côté j’ai avancé. Je réponds que oui. En réalité, j’ai décidé de lui en faire la surprise lorsque nous irons nous coucher. J’imagine déjà sa tête ! Mais après le repas, elle m’informe :



Mes yeux brillent d’espoir et de galipettes. Mais elle continue :



Cela lui arrive quelquefois. En réalité, une à deux fois par semaine. Pour l’instant, elle refuse de prendre une vendeuse et elle se coltine tout. Je ne peux pas l’aider pour sa compta et elle a refusé que des mains "calleuses" comme les miennes touchent les fragiles dentelles.


Quelques minutes plus tard elle passe devant moi en peignoir. Qui peut se vanter d’aller travailler en peignoir ? Moi, comme je ne trouve rien d’intéressant à la télé, je décide d’aller me coucher. Mais dès que je suis au lit je vois une lueur qui passe sous la porte du dressing. Je pense – c’est normal – « Martine a éclairé le magasin pour ranger. » Elle peut se le permettre car la vitrine est totalement opacifiée par un rideau épais, et personne ne peut la voir déambuler en peignoir depuis la rue. Elle serait à poil que ce serait pareil. Je ne sais pas pourquoi, mais je me lève pour aller regarder.


On voit parfaitement, exactement comme si on était dans la pièce. C’est d’ailleurs le plus beau des spectacles. Martine est toute nue. Peignoir et chemise de nuit sont accrochés au portemanteau. Elle est en train de mettre de la charmante lingerie. La lingerie coquine qu’elle conseille à ses clientes.

La coquine me prépare une surprise. J’ai dû oublier – c’est ma spécialité – un anniversaire. Elle est friande de ces célébrations qui, généralement, me gonflent. Mais ce soir, je suis prêt à faire une exception.


Je la regarde, dégustant des yeux celle qui va venir me rejoindre. La culotte est un appel au viol. Petit triangle sur sa chatte, ruban de dentelle sur les reins et ficelle qui ne voit plus la lumière du jour dès qu’elle disparaît entre ses fesses. Le soutien-gorge est parfait pour sa lourde poitrine, demi-balcon sur lequel s’appuie le lobe et laisse le téton pointer à l’air libre. Elle est justement en train de ceindre un porte-jarretelles autour de ses hanches et d’en relier les attaches aux bas luisants. Rien de plus érotique que le geste, pieds en appui sur la banquette, jambe fléchie et corps penché pour relier les bas aux dentelles.


Elle s’examine devant la glace. Heureusement que je ne lui ai pas encore dévoilé le secret ! Je n’aurais pas eu droit à cette liberté, ces gestes libérés de toute pudeur, ces doigts qui tirent sur ses tétons pour les rendre encore plus saillants, et même de cette caresse de la main qui semble flatter son petit bouton.


Elle est magnifique. Elle est merveilleuse. On dirait une femme offerte, certaine de son pouvoir et qui va venir me combler. J’aime son œil brillant, sa prestance de coquine à la limite de la cochonne en manque. Elle me tourne le dos et quitte la cabine. Je garde la vision de ses fesses que je vais bientôt pouvoir caresser, et même claquer un peu dans l’excitation. Je me dépêche de pousser la porte du dressing et saute dans le lit tout en reprenant mon livre abandonné.


J’attends. Déjà je vois son entrée. Va-t-elle faire la vamp aguicheuse ? Ou bien la petite fille perdue dans ce monde si dur qui demande des bras d’homme pour la protéger ?


J’attends. C’est bien long ! Que fait-elle ? Elle n’a pas encore éteint l’éclairage dans la boutique, la lueur sous la porte m’en apporte la preuve.


Je me relève, impatient et excité. La porte coulisse. La scène me saute à la gueule. Je ferme les yeux une fraction de seconde pour m’assurer que je ne rêve pas. Mais non, c’est toujours la même chose. Martine est toujours dans la cabine, mais la salope n’est pas seule. Deux hommes sont avec elle. Un me semble familier. Je le reconnais : c’est l’ancien propriétaire. L’autre m’est inconnu. Mais que font-ils ici, à cette heure et…


Que font-ils ? est une question idiote. L’inconnu est déjà torse nu. Ma femme est occupée à défaire la ceinture du pantalon alors que des mains étrangères parcourent son corps. C’est un viol ! Une agression ! Mais comment sont-ils entrés ? Je sais : le proprio a gardé des clés. Mais non, ce n’est pas possible, j’ai moi-même changé les serrures. Et puis si c’était une agression, je verrais une arme, ou tout le moins une menace. Mais non, rien. Martine se débattrait alors. Mais elle ne le fait pas. Au contraire, ma femme semble tout à fait à l’aise avec ces deux hommes. Déjà elle s’agenouille pour aider le pantalon à descendre et l’extirper des jambes ; maintenant elle tire sur le slip. Non, elle ne tire pas vers le bas : elle l’écarte, élargissant la ceinture élastique pour que le sexe ne soit pas maltraité. La garce ! En plus, alors qu’elle fait glisser le tissu vers les pieds je vois très bien qu’elle détaille l’engin avant de lever la tête et sourire à l’inconnu.


Oh, je peux être fier de mon travail. Les miroirs sont parfaitement positionnés. Le léger angle de décalage évite la répétition des reflets et je peux "admirer" ma salope de femme se comporter comme une putain. C’est avec l’assurance d’une putain qu’elle saisit le membre à peine érigé et le branle pour que petit à petit on ait l’impression que la queue pousse vers le haut.


Pendant ce temps, l’ancien proprio – Max, je crois me souvenir – s’est dessapé et nous montre sa longue tige qui n’en finit pas. Il joue avec, la frottant à la base du cou de ma femme qui maintenant s’est mise à lécher l’inconnu. Les lèvres descendent, gobant la bite jusqu’à ce que la glotte la fasse s’arrêter. La salope la pompe bien plus profond qu’elle me le fait. Je comprends maintenant pourquoi le lit conjugal est devenu un champ de ruine. Au rythme de ce que je vois et qui, je réalise, doit se répéter une à deux fois par semaine, l’épouse n’a plus besoin de la queue maritale pour jouir. Elle a tout ce qu’il lui faut sous la main. Peut-être qu’elle était sa maîtresse bien avant le décès de la patronne.


La salope fait un pompier royal, et avec toute la salive qui s’écoule on pourrait éteindre plusieurs incendies. Mais le Max semble parler au couple. Ils bougent, et le proprio déplace une banquette plus au centre. Après avoir enlevé le soutien-gorge qui pourtant ne gênait pas l’accès à ses mamelles, il pousse ma femme pour qu’elle s’allonge.


Je comprends la manœuvre dès que le gars enjambe la banquette – et sa pute pour l’occasion – pour aller glisser sa queue luisante entre les deux seins de la femelle offerte. C’est elle qui forme le couloir délicat et secret créé lorsqu’elle pousse ses seins l’un contre l’autre. Encore une déception : je croyais être le seul occupant de cette vallée si douce ou ma bite glissait et frottait contre la peau si sensible de cette région. Mais ce n’est pas le pire. Le Max aussi vient s’installer, mais c’est sur le visage de ma femme. Sa flexion des jambes, c’est pour lui faire gober sa tige, longue, si longue qu’elle paraît improbable. Un viol ? Mon cul ! De la baise entre adultes consentants, voilà ce que je vois.


Me précipiter pour interrompre cette scène d’orgie ? À quoi bon… De toute façon, le mal est fait depuis longtemps : je suis cocu depuis des mois, et il faut voir de quelle façon ! Alors, me ridiculiser en me précipitant vers eux ? Non ! Au moins je garde ma dignité. Mais elle ne perd rien pour attendre. Elle va devoir assumer et faire une croix sur son projet. Après tout, moi aussi je suis en partie propriétaire. Elle va me le payer…


En attendant je ne peux que constater ce que deux hommes peuvent faire à une femme qui ne se refuse pas. L’inconnu s’est saisi des seins et se fait lui-même son propre plaisir avec cette cravate de notaire. Bienheureux les notaires qui ont transformé cet outil vestimentaire en jouissance ! Le Max engouffre sans retenue sa longue tige entre les lèvres de ma salope de femme. Pas la peine d’avoir le son, j’entends le bruit de la queue qui affole la salive, la poussant sans effort devant elle, tel un piston parfaitement lubrifié.


Fait chier : je bande. Vraiment, il faut être maso pour bander devant ce spectacle alors que c’est sa propre épouse qui se fait ramoner. Vraiment, nous les hommes avons le cerveau dans la bite ! J’assiste sans réagir à la partition qui se joue à deux instruments. Au bout d’un moment je vois parfaitement, merci le miroir du plafond, l’éjaculation de l’inconnu qui balance sa semence jusqu’au menton de la salope de "clerc de notaire". Le Max est plus résistant. Comment peut-elle recevoir son engin jusqu’à la garde sans s’étouffer ? D’accord, l’axe est favorable, mais je jurerais que le bout du gland de cet enfoiré avance dans le cou et le fait gonfler tel un Alien dans un film d’horreur.


Mais l’Alien est un humain. Il ne ressort pas de la gorge déchirée et balance sa semence entre les lèvres refermées sur sa queue. Cocu de toutes les façons ! Décidément, elle m’aura tout fait. Ou plus exactement elle ne me l’a jamais fait. Jamais elle n’a accepté de recevoir mon foutre, et encore moins l’avaler comme j’en rêvais. Rien que cela suffit à justifier le divorce ; et encore, on a tué pour moins que cela.


Les deux hommes se sont relevés et ma femme peut s’asseoir. Du coin de ses lèvres coulent des traînées du foutre de son amant. Elles ne vont pas tarder à rejoindre celles de l’inconnu, formant une rivière de stupre. Tiens, le Max a de la prévenance ! Il tend une serviette à sa pouffiasse pour qu’elle s’essuie un peu. La pouffiasse, d’ailleurs, se lève et sort. Mais c’est pour revenir quelques secondes après avec du champagne et trois verres. Quand je pense qu’on tire le diable par la queue et qu’elle offre du champagne à ses amants… Vraiment, la totale !


Ils boivent. Ils discutent. Ils rient. Les hommes ne se privent pas de laisser leurs mains courir sur la femelle dénudée jusqu’à la taille, les seins lourds mais fermes bougeant sous les secousses. Ils deviennent plus entreprenants, l’un attaquant par-devant, l’autre par derrière. De la façon dont elle se contorsionne, pas de doute que des doigts font connaissance avec son minou, et peut-être même avec son cul. Ils sont trop près pour que je puisse voir, mais je mettrais ma main au feu que le string laisse assez de place pour une invasion coordonnée.


Ils rebandent. C’est une évidence lorsqu’ils s’éloignent de leur proie. Les deux hommes s’assoient sur la banquette, le temps que des mains habiles aidées par la bouche la plus perverse que je connaisse fassent glisser une capote sur chacune des bites maintenant dressées.


L’inconnu s’allonge. Il tient sa queue bien verticale, véritable poteau où la femelle peut venir s’amarrer. Pas la peine de lui faire un dessin : la pute, qui sans avoir arpenté les docks mais seulement son cabinet d’essayage, vient pour le chevaucher. La hauteur de la banquette est parfaite, à croire que tout est parfaitement calculé. Les pieds bien ancrés sur le sol, Martine n’a plus qu’à fléchir les jambes pour amener sa chatte en face du mât dressé.

Sans le savoir, elle me fait face. Elle se tient bien droite, ses yeux plantés dans les miens sans qu’elle ne l’imagine un instant. Moi, je ne peux m’empêcher de baisser le regard, non pas par honte mais par une curiosité si malsaine qu’elle entretient mon érection. Si je bande et que ma queue déforme mon pyjama, ce n’est pourtant pas mon mandrin que je vois disparaître dans le con de ma femme. C’est celui de cet inconnu.

Et le visage. Cette expression de satisfaction et de plaisir qui dégouline de tous les pores de ma salope d’épouse, prenant la mesure de ce qui la possède en bougeant du bassin. « C’est bon… » Voilà ce que je peux lire sur ses lèvres, alors que maintenant elle se tortille sur la bitte d’amarrage.


Je ne suis pas le seul voyeur. Max se branle doucement pendant que le couple baise devant lui. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais celle qui monte et descend sur le pieu vivant, c’est ma femme. C’est elle aussi qui se caresse le clito alors que son amant joue avec ses mamelles et lui tord les tétons, arrachant des « oui » que je devine. Mais le voyeur n’a manifestement pas la patience d’attendre son tour. Peut-être craint-il que les amants ne durent trop. Il pousse Martine. Veut-il la chasser et lui retirer le chibre sur lequel elle s’active ? Non, c’est autre chose. Je le comprends alors que Max enjambe la banquette à son tour, se place derrière ma femme qui s’est penchée et que je vois dans un geste totalement obscène plaquer les mains sur ses fesses pour, j’imagine ouvrir son petit trou.


Il ne va tout de même pas… Mais si ! Déjà il laisse tomber sa salive. Puis, le miroir du plafond me le laisse entrevoir, il guide sa queue d’une main pendant que l’autre se saisit de la fesse malmenée.


C’est comme un film au ralenti. Bien sûr, j’ai déjà regardé un DVD de cul, et comme tous les hommes j’ai mis le ralenti au moment où la verge entre dans le con ou dans le cul. Très vite, le corps de Max me cache la vérité mais le visage de ma femme est un livre ouvert. Des yeux qui s’ouvrent, comme ahuris ! C’est le gland qui passe. Cette crispation de la bouche ! C’est le lent cheminement du braquemart dans son conduit. Ce soupir si fort que j’ai l’impression de l’entendre ! C’est le combat des deux serpents qui la possèdent et qui ne veulent pas céder leur place.


Les yeux sont fermés maintenant mais la bouche reste ouverte. Elle cherche son souffle comme si l’air n’avait plus assez de place. Elle ne bouge plus. Je guette une nouvelle expression. Rien ! Son enculeur doit attendre avant de reprendre son chemin. Mais je ne suis pas si bon physionomiste que cela. Max s’est redressé et le miroir me livre sa vision propre. Le ventre de l’homme touche les fesses de Martine. Ce n’est pas possible ! Le long bâton de chair a totalement disparu. Max encule ma femme à fond. Ce n’est plus un cul, c’est une fosse pour pouvoir accepter un tel outil ! Encore un exemple de ce que la pratique de la luxure peut apporter.


Le trio semble s’animer dans un désordre où chacun cherche le meilleur. Mais Max y met bon ordre par quelques claques sur les fesses sodomisées. Elles calment Martine et l’homme sous elle. C’est l’enculeur qui dirige la manœuvre. Sa puissance est redoutable. Chacun s’accroche à ce qu’il peut, et je crois entendre la pute gémir sous les coups de boutoir. La suite n’est qu’une succession de mouvements où la jouissance domine. Aucun doute que la semence inonde les capotes et ma femme montre tous les symptômes de l’extase.


Je suis fatigué. Eux aussi. Manifestement, chacun se rhabille. Martine disparaît un instant, j’imagine pour les raccompagner. À son retour, elle se déshabille aussi et disparaît encore. Certainement que le lavabo des toilettes de la boutique lui permet de faire une toilette sommaire. Elle doit sentir le foutre et la sueur, et le mari que je suis ne comprendrait pas que sa femme prenne une autre douche pour juste un peu de rangement et de la paperasse.

Voilà, elle éteint la lumière. Moi, je retourne me coucher, prenant bien soin de laisser le dressing ouvert. Un livre à la main, je l’attends.



Je me lève, et d’un geste lui montre la pièce plongée dans le noir.



Et je l’abandonne dans la chambre alors que je me précipite dans le magasin, allume les lampes et vais me planter dans la cabine, face au miroir. Par pure perversité, je déplace la banquette et m’installe à califourchon dessus.


Une minute plus tard je suis de retour. Martine est livide. Me voyant arriver, elle recule comme si j’allais la frapper. La frapper ? Jamais ! Moi, on m’a élevé dans le respect des autres, et surtout des femmes. Peut-être que je suis trop respectueux et que j’aurais dû demander ou exiger plus afin de ne pas me retrouver du mauvais côté de la barrière. Elle ânonne :



Elle se lève. Elle est en pleurs mais s’approche de moi.



Et enfilant un pantalon et un pull sur mon pyjama je pars, claquant la porte derrière moi. La nuit est belle. Il fait doux. Je croise des couples qui se promènent. Je me retiens de hurler qu’il faut se méfier. Que le diable se cache dans les visages angéliques. Que…


Je marche des heures. Je n’ai même pas d’argent sur moi alors que je voudrais me noyer dans l’alcool. Décidément, je suis trop con. Je n’ai même pas les clés de chez moi.


Vers huit heures du matin, épuisé, je m’effondre devant la porte. Elle s’ouvre sans que je fasse le moindre geste. Martine est là. Sans un mot, elle m’aide à entrer. Je suis comme ivre, ivre sans alcool, ivre de trop de désillusions. L’avenir me fait peur. La solitude m’épouvante. Je croyais avoir trouvé l’âme-sœur et une compagne avec Martine. Mais le poison s’est infiltré et se distille.


Étrangement, le cérémonial du petit déjeuner me calme. Café, pain, beurre sont des drogues aussi apaisantes que la chimie. Je mange un peu, Martine pas du tout. Le remords sans doute.



Je ne dis rien. Que dire, d’ailleurs ? Tout a été fait et scellé cette nuit.



Il faut être con pour réagir comme je le fais.



Voilà ce que je dis, découvrant qu’il est presque 9 heures et que d’habitude elle ouvre à cette heure.



Je reste silencieux.



Je ne peux m’empêcher de réagir :



Je ne peux croire ce que j’entends. Les unités de compte, je m’en fou ; ce que je retiens, c’est « Max et deux autres ». Martine doit lire la stupeur sur mon visage. Elle essaye de minimiser l’impact de ce qu’elle vient d’avouer.



Elle m’avoue cela comme si elle comptait des bonus du supermarché. Au point où j’en suis, je demande à savoir à combien correspond l’unité. Combien en durée, ou combien en argent. Mais elle est catégorique.



Où va se nicher l’amour-propre ! Je n’insiste pas.


Pendant tout le temps de cet échange, Martine a marché de long en large, s’arrangeant pour ne pas capter mon regard. Le silence s’installe. Elle s’assied dans l’autre fauteuil. Toujours en évitant de me regarder, elle semble attendre mon verdict.


Quelle différence ! Elle s’est habillée comme chaque jour, élégante mais discrète. Elle m’avait expliqué que dans sa profession, il ne faut pas se montrer trop audacieuse ou trop belle. Toujours en retrait pour mettre en valeur la cliente. Où est passée la femme de cette nuit ? Mais manifestement une question la taraude :



Je lui explique ma découverte et l’hypothèse que Max soit l’installateur de l’objet.



Je ne peux m’empêcher de réagir à cet aveu.



À nouveau le silence s’installe. Je rumine. Martine voit bien que je ne dirai rien de plus.



Elle prend mon silence pour un accord. Elle se lève, s’arrête vers moi et pose sa main sur la mienne. Comme je ne recule pas, elle murmure :



Je ne bouge toujours pas. Elle s’éloigne, mais juste avant de franchir la porte elle ajoute :



Toute la journée je tourne en rond, pesant le pour et le contre, essayant de chasser de mon esprit la vision de ces deux hommes sur mon épouse. Mon honneur est en jeu bien sûr, mais notre argent aussi. Chacun sait ce qu’il vous reste après une saisie et une vente aux enchères. Même si je pardonne, il est évident que notre couple ne pourra pas résister à ces deux attaques.

Demander à Martine de recommencer comme avant ? Impossible ; je me dégoûterais de l’envoyer au tapin. Mais comment s’en sortir ? Pour me laver le cerveau, je m’oblige à rassembler les gravats pour les mettre dans des sacs. Aujourd’hui personne n’utilise la cabine. J’imagine que ma femme l’a condamnée pour éviter des souvenirs.


Soudain, je me demande si je n’ai pas une possible solution. J’examine toutes les possibilités. C’est jouable. De toute façon, qu’ai-je à perdre ?

J’attends que nous soyons au lit, séparés par un no man’s land que je crains de longue durée.



Martine sent bien qu’elle doit faire un effort car moi, je suis sous tension.



Martine s’interrompt, voyant mon regard noir. Elle réfléchit une seconde et reprend :



Inutile de dire que l’ambiance n’est pas au top jusqu’à ce que le gars la recontacte. Je n’assiste pas à l’entretien, mais j’imagine facilement les promesses sexuelles que Martine a dû lui tenir. Quelques mois de soirées à deux ou trois ont dû la rendre experte. Il accepte, et dès le lendemain le piège est installé. C’est moi qui demande à ma femme de se déguiser en pute pour accueillir le Max. Il accepte d’aller dans notre chambre en ponctuant son accord par un « Dans le lit de ton mari, et dans la chambre où j’ai baisé ta patronne. » Mais à peine se croit-il seul avec Martine que je surgis. La surprise passée, le gars ne se dégonfle pas :



Il faut reconnaître que le vice a du répondant, mais je prends la parole sur un ton qui ne supporte pas la réplique :



Il ne se dégonfle pas.



Il fait quelques pas vers la porte et annonce :



Et, menaçant :



Je ris. Je ris en forçant le trait, mais je ris.


L’homme – mais Martine aussi – me regardent comme si je devenais fou. Alors que, perplexe, il reprend son chemin vers le couloir, je déclame :



L’homme ne peut s’empêcher de se retourner et demander :



Le poisson est accroché ; il suffit de bien tirer sur la ligne.



Et j’ouvre la porte du dressing. Je vois bien qu’il est inquiet lorsqu’il découvre le miroir dégagé de sa cloison.



Il rit.



Je me tourne vers l’homme.



Alors je lui tends un lampe-torche et le guide dans l’angle du miroir que j’ai totalement dégagé de son encadrement.



Tout étonné, il lit la série de chiffres et de lettres encore visibles malgré l’usage.



Il comprend.



J’ajoute :



J’avoue que cette remarque est superflue, mais l’humour permet de se montrer plus fort que l’on est en réalité. Je peux voir mon piège se refermer par l’expression de son visage. Il me reste un argument :



Je joue au poker menteur. Car si on réfléchit bien, même si je n’étais pas informé, le "mac", c’est moi. En effet, c’est moi qui m’enrichis par les faveurs que ma femme accorde à des hommes en échange du remboursement d’un emprunt.


Martine réagit à cette menace :



L’homme qui discute maintenant n’a plus rien à voir avec le conquérant qui était entré dans cette chambre. Nous convenons d’un accord : en échange de notre silence et des prestations déjà effectuées par Martine, il efface la moitié de notre dette. Le reste fera l’objet d’un étalement sans qu’il puisse s’en prévaloir pour faire saisir la boutique ou l’appartement.


Nous nous donnons rendez-vous le lendemain pour établir, sous seing privé, une nouvelle reconnaissance de dette. Après, il ne restera plus qu’à sceller définitivement le mur du dressing en attendant de changer le miroir sans tain par un vrai. Il va même venir m’aider pour s’assurer que je remplis ma part du contrat.


Voilà notre histoire. Nous avons frôlé la catastrophe ; mais frôlé seulement. Depuis, Martine ne sait plus quoi inventer pour se faire pardonner. J’ai une bombe sexuelle, une femme attentionnée, et maintenant c’est de nouveau avec moi qu’elle teste ses tenues. Lorsqu’elle me fait l’amour, je ne peux m’empêcher de penser que, finalement, tous ces hommes lui ont appris beaucoup de choses en la soumettant à leurs désirs.


Elle ne le sait pas encore, mais j’ai prévu d’installer un miroir – mais un vrai – dans notre chambre. Je brûle de la posséder face à lui, en levrette, et suivre dans la glace le cheminement du plaisir sur son visage. Car tout compte fait, si ma mémoire ne me fait pas défaut, c’est bien du plaisir et pas du dégoût que j’ai vu lorsqu’ils baisaient dans le salon d’essayage. La simulation a bon dos… Mais maintenant que l’orage s’éloigne, je peux comprendre qu’elle puisse avoir eu du plaisir avec ces hommes. Un jour je le lui demanderai.


D’accord, Max lui a forcé la main en lui proposant cet échange : un prêt remboursable avec son corps. Mais elle aurait très bien pu m’en parler. On se serait débrouillés pour emprunter, et elle n’aurait pas eu besoin de lui céder. Moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle y a vu une façon de changer son quotidien. D’autres hommes. Des amants sans lendemain, sans engagement. Des envies à satisfaire qu’elle n’osait pas m’avouer ? Peut-être qu’après elle a regretté. Et encore…


Mais finalement je m’en fous. Je ne suis plus jaloux. Je ne suis pas rancunier. D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas reprendre contact avec Max. Je verrais bien une partie à trois. Il n’y a pas de raisons que moi aussi je ne profite pas de la situation.


Au fait, je n’ai jamais vraiment pensé à calculer. 25 000 €. Combien de fois Martine a-t-elle reçu des visites dans sa boutique ? Si je divise 25 000 € par ce nombre – les fameuses unités de compte – cela fait… Stop, mec : tu deviens un salaud et un gros con. Profite de ce que ta femme t’a apporté. C’est tout. me dit une petite voix. La voix de la sagesse à défaut d’être celle de la vertu.


Mais le poison est dans mon esprit. Et si je proposais à Max d’organiser des soirées… Bien sûr, je m’arrangerais pour que Martine ne sache pas que de l’argent circule. Je pourrais lui dire que j’aimerais la revoir avec des hommes. Je suis persuadé qu’après quelques simagrées de pure forme, elle sauterait sur l’occasion.


Ce serait faire d’une pierre deux coups : diminuer notre dette, en tout cas plus rapidement, mais aussi et surtout…


Depuis ce fameux soir, je n’ai cessé de me repasser le film de ce que j’ai vu. Et à chaque fois je bande, je bande. Non, Jean,corrige la petite voix. Pas d’argent, ce n’est pas bien. Mais pour le reste, tout le monde devrait y trouver son compte… en unités.