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Temps de lecture estimé : 7 mn
27/02/15
Résumé:  Une mission dans une entreprise, un collègue.
Critères:  fh collègues travail pénétratio
Auteur : Miss Carabosse  (un poste en province, de nouvelles rencontres)            Envoi mini-message
Un amant en province

J’ai 35 ans, à nouveau célibataire. Mes relations amoureuses se terminent souvent mal. Il faut dire que j’ai du mal à me fixer. Ou alors, je ne rencontre pas les hommes qui me correspondent. J’aime bien la nouveauté, je n’aime pas la routine. On dit que les femmes s’attachent facilement et veulent vivre en couple, veulent des enfants. Pas moi. J’aime sortir, rencontrer des hommes, avoir une aventure d’un soir, d’une journée… J’observe beaucoup les personnes que je rencontre, et j’imagine…


La société parisienne qui m’emploie m’envoie en soutien dans ses succursales en province. Cette fois, je ne connais absolument pas la ville, et je dois y rester trois mois. Y a-t-il des discothèques, des clubs, de quoi danser et s’amuser ? Au pire, Paris n’est pas loin, et je connais des adresses.

Je ne suis pas une inspectrice, mais je dois contrôler le budget des succursales. Il faut qu’on me respecte, mais pas qu’on me craigne. La première impression étant importante, je soigne ma tenue. Pour la première visite, c’est tailleur-jupe, veste cintrée, tee-shirt un peu décolleté, et des bijoux fantaisie, l’équilibre parfait selon moi.


Lors de mon arrivée dans l’entreprise, petit tour des bureaux. Des collègues féminines de tous âges, des collègues masculins plus de l’âge de mon père que du mien. Je ne suis pas difficile, mais mes partenaires ne doivent pas être trop âgés.

Je rencontre Grégory. Grand, brun, yeux noisettes. Mais bourru, mal aimable. L’impression d’avoir l’ogre du Petit Poucet devant moi. J’ai pu observer quelques regards intéressés chez les hommes, et même de la part d’une collègue, Laetitia, vers mon décolleté. Une amatrice de plaisirs saphiques ?


Je m’intègre vite. Les gens de province sont accueillants, et puis, je dois faire un peu pitié. Je débarque de Paris, je suis célibataire. Les collègues prennent soin de moi. J’arrive à sortir un peu, mais peu de rencontres. Un peu de drague au bar, ou en discothèque. Mais je ne suis pas motivée pour coucher sans feeling. Je passe beaucoup de temps avec Laetitia. J’apprends qu’elle n’est pas lesbienne, ni bi. Elle aime juste regarder les femmes, et apprécie de pouvoir parler sexe avec moi. Quelle bonne idée ! J’ai très envie de la dévergonder encore plus. Je n’ai pas eu de relations avec une femme, mais je ne serais pas contre de m’initier avec Laetitia. Mais je n’ai pas réussi à la motiver de passer le cap.


Pour une formation de secourisme à l’extérieur, je m’aperçois que Grégory se déplace aussi. Je lui demande de m’emmener pour éviter d’utiliser plusieurs voitures de service. En fait, il n’est pas si bourru que ça. C’est juste de la timidité. Nous nous découvrons des goûts en commun. Même âge, même style de musique préféré. Il est célibataire, aime le rugby, a des potes sportifs et des copines qui aiment sortir danser. Je lui suggère de m’intégrer à leur groupe. En fait, je la joue jeune femme timide qui a besoin qu’on l’aide. Il m’invitera quand il organisera une sortie en discothèque.

Le trajet est court, c’est bien dommage. Je commençais déjà à imaginer une situation érotique dans la voiture.


En formation, on nous explique les étapes à suivre pour un sauvetage réussi. Le formateur nous apprend la méthode de Heimlich. Grégory sert de cobaye. Je m’approche, essaye de l’enserrer. Mais il a le torse large, je suis obligée de m’appuyer contre son dos. J’écrase mes seins et je reste bien serrée. Mes mains en profitent pour caresser discrètement son torse. Et lors de la mise en place de la position latérale de sécurité, je suis contrainte de l’effleurer avec ma poitrine. Nous n’avons pas testé le bouche à bouche, ni celui pour insuffler de l’air, ni le french kiss.


Depuis ce jour, je cherche à me rapprocher de lui. Nous faisons du covoiturage pour nos déplacements. Quand je le sais, je mets une robe courte, je m’arrange pour qu’elle remonte sur mes cuisses gainées de noir. Mais il n’a pas l’air sensible à mes avances. La timidité n’est pas une excuse.


Un samedi soir, enfin, nous sortons en groupe. Je fais connaissance avec les amis. D’autres ogres ! Des blonds, des bruns. Ils sont tous faits sur le même modèle. Sous les tee-shirts serrés, je devine des muscles entretenus. Les femmes sont moins intimidantes, mais j’ai envie de les détester. Je les envie. Elles sont belles, jolie poitrine, jambes fuselées, taille fine. Et oui, j’ai oublié de préciser que je suis plutôt petite, et un peu enrobée. Comment concurrencer des gravures de mode ? Mon atout majeur serait ma chevelure, de longs cheveux roux. Et toutes les taches de rousseur qui vont avec.

Nous allons d’abord au restaurant, puis en discothèque. Ils sont tous bons danseurs, ils se déhanchent sur la piste. Et si leur déhanché musical présumait d’autres mouvements plus sensuels ? Je ne le saurai pas, je suis rentrée bredouille. Et pourtant, j’étais chaude ! N’importe quel ogre aurait pu bénéficier de mon traitement. J’ai dû me soulager seule.


Ma mission est finie, et je vais regagner la capitale. Je propose un restaurant à mes meilleurs collègues, mais la plupart déclinent. Seul Grégory est disponible. Petite brasserie sans prétention, avec un patron sympathique. Nous a-t-il pris pour des amoureux ? Peut-être pas puisque nous avons l’habitude d’y aller en groupe. Il nous place à l’écart, sur une table étroite. Nous pouvons discuter de tout et de rien. Nos mains s’effleurent quand il faut prendre l’eau ou le sel. Comme nous avons pris des plats différents, nous goûtons dans l’assiette de l’autre. Enfin, Grégory me fait goûter son gratin avec sa fourchette. Je me sens obligée de lui faire goûter le poisson. De vrais petits amoureux.


Je décide de tenter un rapprochement. Après tout, d’ici quelques jours je ne le verrai plus ; je ne risque rien à tenter ma chance. Tant pis si je passe pour une fille facile, une allumeuse. J’ai le feu en moi, et il me faut un pompier pour l’éteindre. J’avance une jambe de façon à effleurer son pied ; il ne le retire pas. J’insiste. Aucune réaction. Que dois-je en penser ? Je monte plus haut sur sa jambe. Un mouvement. Il enserre mon pied entre ses genoux, et sa main vient caresser ma cheville. Je cherche son regard, et j’ai du mal à croire ce que j’y lis : du désir ? Vraiment ? Ses genoux se desserrent, ses jambes s’ouvrent. Je monte mon pied jusqu’à son entrejambe, que j’effleure. Mais son bassin vient à ma rencontre, sa main appuie sur mon pied. Je sens mon sexe chauffer, mes seins se gonfler. Si Grégory éprouve le même désir, peut-être pourrons-nous faire l’amour ? Mais où ? Quand ?


Le dessert avalé, il nous faut bien revenir au bureau. J’ai tellement envie de l’embrasser… Nous ne nous parlons pas. Pour dire quoi ? Je le désire, je sens son désir. J’échafaude des plans. Et je fantasme : à l’hôtel, au bureau, en déplacement dans la voiture…

Nous buvons un café, et chacun retourne travailler. J’ai l’impression d’avoir rêvé. Je suis frustrée.


Au moment de partir, je vais lui dire au revoir. Et j’ose ! Il est assis ; je me penche vers sa bouche pour poser mes lèvres en un chaste baiser. Ses lèvres s’entrouvrent, caressent les miennes. Il m’attrape par les hanches pour m’asseoir à califourchon sur ses genoux. Notre baiser se fait plus intense, ses mains caressent mon dos, mes fesses. Je caresse sa nuque. Nos langues s’emmêlent. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ?


J’ouvre sa chemise, je caresse son torse ; je sens ma jupe remonter et ses mains chaudes sur mes fesses. Près de mon sexe, je sens le sien, dur, chaud. Il ouvre mon chemisier, nos poitrines se touchent. Je frotte mon sexe contre le sien tandis qu’il caresse mon corps partout où il peut. Je m’enhardis à ouvrir sa ceinture, sa braguette ; il se laisse faire. Ma main effleure sa tige à travers son boxer. J’ose attraper son sexe. Je caresse doucement, je serre un peu.


Grégory caresse mes seins d’une main ; de l’autre, il pétrit mes fesses. Il passe un doigt sur ma raie, atteint l’entrée de ma grotte. Je me cambre pour lui faciliter le passage. Son doigt explore l’entrée, ose pénétrer dans ma chatte. Il entre, il sort. De son autre main, Grégory vient triturer mon clitoris. Mon corps ondule sous ces douces caresses. Ma main accélère sur son membre. Comment lui faire comprendre que je veux qu’il me possède ? Je dirige sa tige vers ma chatte, je me caresse le clitoris. J’indique le chemin jusqu’à mon vagin.


Pourtant il m’arrête. Quoi ? Je suis excitée, et lui, il ne veut pas aller plus loin ? Mais il attrape un préservatif dans son tiroir. Allons bon, il prévoit souvent des petites sauteries au bureau ? Il enfile le préservatif, et enfin je peux m’empaler sur sa queue. Je reste comme ça, sa queue bien enfoncée en moi. Je la sens qui palpite, et ça attise mon désir. Je reprends mes ondulations, lentement d’abord, puis rapidement. Grégory me pétrit un sein et les fesses. Mon ogre a les mains agréables, des gestes doux. Mon regard est accroché au sien, sa bouche est entrouverte. C’est beau, un homme qui prend du plaisir. Ses halètements me font comprendre qu’il va jouir ; alors j’accélère mes mouvements jusqu’à le sentir se vider. Sauf que je n’ai pas eu mon compte. Je serre mon vagin autour de sa queue pour la retenir. Il malaxe mes seins, nous nous embrassons à pleine bouche. Je caresse furieusement mon clitoris pour arriver moi aussi à la jouissance.


Comment avons-nous pu baiser sans bruit, sans alerter les collègues ? Ou alors, ils savaient mais n’ont rien dit. Une chose est sûre : j’ai pris mon plaisir ; Grégory aussi. C’est vraiment dommage d’avoir attendu la fin de ma mission. Mais nous nous promettons de nous revoir pour d’autres expériences.