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n° 16665Fiche technique52001 caractères52001
Temps de lecture estimé : 31 mn
01/03/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Diane et son mari ont gagné une croisière ; mais, du fait des frais annexes, elle seule peut en profiter.
Critères:  fh ff fhhh fplusag vacances gymnastiqu bateau vengeance facial fellation cunnilingu pénétratio sandwich confession
Auteur : Viona  (Je suis une femme qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut.)      
Il était un petit navire...

Lorsqu’on m’a annoncé la nouvelle, j’ai sauté de joie. Ce n’est pas tous les jours que vous gagnez le premier lot de la semaine des commerçants. Rendez vous compte : une croisière de dix jours en Méditerranée dans une cabine "luxe", pour deux personnes, au mois de mai !


Et puis, une fois la surprise digérée, les soucis ont commencé. Tout n’était pas compris, et mon mari s’en est très vite rendu compte. D’abord le transport aller-retour pour le port d’embarquement, Venise. Et puis, si tout est compris sur le bateau, même un crédit pour l’alcool en liaison avec le statut de "cabine luxe", il ne faut pas oublier les excursions. Ne pas descendre à terre pour visiter tous ces lieux de légende comme le Parthénon, Istanbul, Jérusalem ou les Pyramides serait un crève-cœur. Même en faisant le minimum, on dépassait très vite notre budget vacances. On a beau gagner notre vie, nos salaires ne nous permettent pas – surtout en ces temps difficiles – de faire trop de folies. C’est encore mon mari qui a trouvé la solution.



Et il ajoute en souriant :



Ce n’est pas si évident de trouver une candidate. Personne dans la famille, personne dans nos connaissances, encore moins au travail. Mais mon mari a trouvé une candidate dans sa boîte. Elle doit avoir 25 ans, soit 15 ans de moins que moi, et on a sympathisé. On s’en rencontrées deux fois pour être vraiment sûres qu’on allait s’entendre. La colocation est une chose, partager la même chambre, coucher dans le même lit, même si on peut les séparer, peut vite devenir une épreuve.




oooOOOooo




Bien sûr j’avais déjà vu des reportages à la télé ; mais l’avoir en face, c’est autre chose. Ce bateau est un monstre. Nous sommes plusieurs milliers si on assemble passagers et personnel. Retrouver sa cabine est un parcours du combattant, mais l’équipage, essentiellement asiatique, est gentil, souriant et vraiment prévenant. Les Européens – Italiens pour la plupart – ne manquent pas de nous aider, mais je devine que la grâce de ma colocataire y est pour quelque chose. Je soupçonne mon mari d’avoir calculé que la beauté de sa collègue détournerait les regards, diminuant ainsi le risque qu’un bel inconnu me séduise.

Ah, cela fait toujours plaisir de savoir que, malgré ces années de mariage, mon époux est toujours jaloux et prudent. Pourtant je n’ai jamais faibli pendant toutes ces années, même si, et très récemment encore, nos relations étaient si mauvaises qu’un amant m’aurait fait du bien. Mais je suis de la vieille école, celle où la fidélité signifie quelque chose.


Myriam, ma coloc, par contre n’a aucune raison de se contraindre. Pendant le voyage jusqu’à Venise, j’ai appris qu’elle est libre de toute relation et je la soupçonne de ne pas avoir froid aux yeux. Elle aurait bien tort de se priver, elle qui attire le regard des hommes.


Deux sœurs ! C’est un des plus beaux hommages qu’on m’ait rendu depuis longtemps. Ça me rajeunit. Moi, la sœur de Myriam ! Voilà comment les gens nous accueillent dans la salle de restaurant. C’est un vieux beau qui nous accueille à la table où il reste justement deux places.



Myriam avait été de très bon conseil :



Et elle avait ajouté :



La drôle m’avait conseillé d’enlever mon alliance. Comme si je partais pour trouver l’aventure ! Mais d’une certaine façon elle avait raison. La carte magnétique que l’on vous donne à l’embarquement est une sorte de signe de reconnaissance. Elle vous classe dans votre catégorie, et les autres savent.


Dès le deuxième jour, Myriam a fait une conquête et m’a demandé de ne pas revenir à la chambre avant qu’elle me prévienne. Je lui enviais cette légèreté et cette insouciance, elle qui considère que le sexe fait partie de la vie et qu’il est ridicule de s’en priver sous des prétextes de morale. Elle m’a aussi présenté des amis qu’elle venait de se faire. Des jeunes, comme elle. Deux couples, des Belges francophones.


La solitude ne me pesait pas. Je n’avais pas le temps pour ça. Les excursions, la piscine et le spa, les spectacles, les soirées ; et que dire des repas, incessant prétexte à faire connaissance puisque chacun s’installe aux tables à sa guise. J’accepte même de suivre Myriam dans la boîte de nuit du bateau. Si mon mari savait que sa femme se dévergonde sur la piste de danse alors que lui dort ou regarde la télé… Je dis "dévergonde", mais en tout bien tout honneur. Il n’aime pas danser. Alors me retrouver entre des bras masculins autres que les siens me fait un drôle d’effet. Certains ne se privent pas de chercher à conquérir cette femme qui apprécie tant le rythme, croyant que cet enthousiasme provient de leur présence. J’apprécie tous ces hommages qui me rappellent ma jeunesse. Ainsi je peux encore séduire, même si je ne me fais pas d’illusions sur leurs intentions. Je repousse leurs propositions avec une gourmandise précieuse.


Samedi, cinquième jour de croisière. Je viens de téléphoner à mon mari grâce au wi-fi du bateau. Comme les appels Internet sont gratuits, nous avons longuement bavardé. J’ai répondu à ses questions, essayant de ne pas être trop enthousiaste et lui faire sentir combien c’est agréable alors que lui est resté à la maison.



oooOOOooo




Aujourd’hui, c’est une journée entre deux escales, et donc comme programme, piscine et farniente. Myriam et ses amis m’accueillent. Ils sont charmants. Malgré la brise du grand large, la chaleur est accablante et chacun va se rafraîchir régulièrement. De là où je suis, je remarque que Myriam et un des Belges sont étrangement complices dans l’eau. Soudain elle revient pour prendre une serviette de bain et retourne vers la piscine en disant :



Personne ne réagit. Les autres somnolent. Le "Arne" sort de l’eau avec une serviette autour des reins, mais au lieu de venir nous rejoindre, lui et Myriam partent du solarium. La compagne d’Arne entrouvre les yeux mais ne réagit pas.

Peut-être est-ce mon esprit suspicieux ; mais, connaissant ma coloc, j’entrevois un départ pour une partie de jambes en l’air. Comme personne ne bouge, je ne dis rien. Ce n’est pas mon problème. D’ailleurs, lorsque le couple revient, ils sont accueillis par l’indifférence des autres.


De retour dans notre cabine, je ne peux m’empêcher de sermonner Myriam.



Myriam éclate de rire devant ma remarque. J’insiste.



Je ne sais que dire devant tant de liberté d’esprit. Bien sûr, je sais que cela existe, mais c’est la première fois que je me trouve confrontée à cette réalité. Après tout, cela ne me concerne pas. Chacun fait comme il en a envie, du moment que c’est en privé.



La question me surprend, surtout dans ce contexte. Mais avec Myriam on peut passer du coq à l’âne en moins d’une seconde, aussi je réponds le plus simplement possible :



Je suis sidérée qu’elle ose me faire cette proposition. Elle sait que je suis mariée. En plus, elle connaît mon mari.



Son aplomb me stupéfie. Je ne crois pas un mot de ce qu’elle dit. Mais pourquoi me débiter des horreurs pareilles ? Je vais lui prouver le contraire.



Elle a raison, c’est la meilleure solution. Et comme ça elle verra qu’elle se trompe, qu’un couple peut être un vrai couple avec la fidélité et la tendresse qui vont avec. Nous composons les numéros.



J’ai l’impression de le déranger. Il est comme essoufflé. Je reprends :



Pendant ce temps, Myriam lance l’appel sur le fixe. Elle me fait entendre la sonnerie. Pourtant, dans mon portable, je n’entends rien derrière mon mari. Il s’inquiète :



J’essaie de parler alors que j’entends la sonnerie qui sonne dans le vide. Mais peut-être qu’il est au sous-sol ou à l’étage, et qu’il n’entend pas…



Le fixe est dans le salon. Je lui fais chercher un document imaginaire. La sonnerie s’arrête, elle bascule sur un répondeur. Aussitôt Myriam relance. Sonnerie… Mon mari cherche… Il n’entend pas… De toute façon, s’il était vraiment à côté du fixe, moi je l’entendrais par l’écouteur.


La preuve est faite : il n’est pas chez nous. Il ment. Je n’ose imaginer les causes de son essoufflement. Myriam me souffle de raccrocher. Elle a raison. C’est une chose qu’il faut régler face à face. Il ne pourra pas nier. Je sais que la box enregistre chaque appel manqué. Je coupe la conversation sur un « Ça ne fait rien. Je verrai en rentrant. » S’il est surpris de mon ton, il ne dit rien.

Myriam a la délicatesse de ne pas enfoncer le clou. Elle me laisse le temps de digérer. Je lui suis reconnaissante de dire :





oooOOOooo




Le reste de l’après-midi et le dîner se déroulent avec une lenteur exaspérante, et tous les efforts de ma coloc et de ses amis pour me distraire me semblent artificiels. Nul doute que Myriam m’ait présentée comme une femme trompée. C’est étonnant de voir la réaction presque épidermique de ces gens pour qui le sexe avec d’autres semble une bagatelle et qui pourtant trouvent que la coucherie d’un mari est une trahison. Je comprends que la différence est dans le partage avec l’accord ou la complicité du conjoint.


Après le repas, nous retentons l’expérience. Mais malheureusement le fixe sonne dans le vide alors que mon mari se dit devant la télé. Il s’inquiète de ces trois appels dans la même journée, mais j’arrive à donner le change. Après tout, moi aussi je suis capable de mentir avec aplomb. Le téléphone raccroché, je suis dans une rage folle. Myriam essaie de me calmer. Le mini-bar est mis à contribution. Enfin les larmes coulent, fontaines qui éliminent le fiel que ces appels ont distillé dans ma tête.



Je commence à la connaître, aussi je sais ce qu’elle veut dire : œil pour œil, dent pour dent ! Infidélité pour infidélité ! Mais je ne suis pas elle. Elle me force à me changer pour aller avec elle en boîte. D’après elle, je ne dois pas rester seule et ruminer. J’accepte. Ses amis sont déjà là et nous accueillent avec un enthousiasme un peu forcé. La carte cabine luxe est largement utilisée et, en pleine mer, l’expression noyer son chagrin dans l’alcool n’est pas une parole en l’air. Tout le monde est aux petits soins. Ils plaisantent. Je finis par sourire de leurs histoires « françaises » caricaturant nos fameuses histoires « belges ».


Jens, particulièrement prévenant, m’invite à danser. Bien sûr, même pompette, je ne suis pas dupe de son intéressement. Il doit penser que mon cocufiage est peut-être une chance pour lui. Dés le départ je lui montre les limites. Mais il ne se décourage pas et ses bras sont des havres de paix. Je faiblis, je sens que petit à petit je faiblis. Deux petites voix me parlent :


« Allez, laisse-toi aller. Blottis-toi contre lui. Regarde comme il paraît fort et prêt à te consoler. Cela n’engage à rien. Juste un peu de tendresse… »

« Mais non, tu te mens à toi-même ! Tu sais bien que si tu te découvres, cet homme va devenir entreprenant et tu ne pourras pas résister. En plus, tu as trop bu. Une femme mariée n’a pas le droit de se comporter ainsi ! »

« Femme mariée… femme fidèle… quelle blague ! Est-ce que ça ne marche que dans un sens ? Ton mari te trompe, tu es cocue. Tu ne vas rien faire ? »

« Ne fais rien d’irrémédiable. Ton mari ne te le pardonnerait pas. Lui, c’est juste une aventure, que tu peux lui pardonner. Mais si toi tu te venges de cette façon, alors ton couple va exploser. »

« Non, venge-toi ! Ce serait trop facile ! En plus tu en a envie… Depuis des mois cela ne va pas bien entre vous. Regarde ce beau garçon qui a envie de toi ! Tu devrais être fière qu’il te désire. Pourtant sa femme est belle, jeune, bien plus jeune que toi, et pourtant sens comme son désir est là… »


J’ai perdu la bataille. Je me réveille de ce dialogue enveloppée par des bras puissants, ma tête sur l’épaule de mon cavalier et nos corps collés pour ne faire qu’un. Alors que, discrètement pour ne pas déranger les autres couples qui dansent sagement, ses mains glissent sur mes hanches et effleurent le haut de mes fesses, je sens parfaitement une raideur s’appuyer sur mon ventre.

Il bande. Jens bande. Le simple fait de me sentir tout contre lui a déclenché cette érection. Quel magnifique hommage ! Ainsi moi, son aînée de dix ou quinze ans, déclenche chez lui ce désir alors qu’il a sous la main sa femme, la femme de son ami, et Myriam, des partenaires autrement plus jeunes, belles et sûrement plus expertes.


Je savoure cet instant magique et je me frotte contre ce bâton qui m’enchante. Je mouille. Oui, je crois bien que rien que par ce contact pourtant bien filtré par plusieurs épaisseurs de tissu, je coule d’envie. Envie ! Mais oui, j’ai envie ! Au diable les convenances ! Pourquoi moi je n’aurais pas le droit ?


J’entraîne mon partenaire par la main. Pas un mot aux autres. Je trouve l’ascenseur qui nous ramène au niveau de ma cabine d’une lenteur de tortue ; et que dire de ces gens qui m’empêchent de sauter sur Jens ! Et à peine la porte de la cabine refermée, nous nous précipitons l’un contre l’autre. Nos dents se choquent sous la violence de notre désir. Nous ne nous contrôlons plus. Je crois que je déchire sa chemise pour pouvoir enfin toucher sa peau et je l’aide à dégrafer mon soutif avant qu’il ne l’arrache avec les dents. La minute suivante, je suis plaquée contre cette porte, les cuisses serrées autour de la taille de mon amant alors que lui, ses mains sous mes fesses, cherche le chemin de ma chatte.


Ouiiiiii ! Son dard me transperce. Pour un peu, il pourrait me crucifier sur la porte tellement il est entré en moi avec vigueur. Ses coups doivent résonner dans tout le couloir et les passants, heureusement peu nombreux, pourraient croire au choc d’un iceberg. Je jouis presque aussitôt comme si j’attendais cet instant depuis longtemps. Je m’accroche pour ne pas tomber. Il me bourre avec vigueur. Son sexe que je n’ai même pas eu le temps de voir est un piston grassement lubrifié par ma jouissance.

Un éclair de raison traverse mon esprit. Entre deux coups j’arrive à souffler « capote… » car je ne me souviens pas l’avoir vu en mettre une. Mais une voix essoufflée répond :



Mais de toute façon, c’est trop tard, alors autant laisser faire. J’ai juste la pensée que si mon mari me trompe, j’espère qu’au moins, lui prend ses précautions et ne me refilera pas une saleté.


Mon amant fatigue dans cette position. Il m’entraîne en équilibre instable vers le lit où nous nous effondrons. Sa queue me transperce un peu plus. J’écarte les cuisses comme une pute pour lui faciliter le chemin. Il attrape mes chevilles et tire mes jambes vers le haut. Il me baise si fort que le bateau doit tanguer.

Je jouis encore sous mon infatigable baiseur. Que c’est bon de se laisser guider uniquement pas ses sens sans s’occuper du reste ! Enfin je sens les prémices de la montée de la liqueur de l’homme. Il est comme mon mari – que la peste l’emporte ! – ses va-et-vient ralentissent. C’est surtout son gland qu’il frotte sur mes petites lèvres pour contrôler son éjaculation, et alors que de tout son poids il s’enfonce en moi, la première vague arrive, préparant la seconde, puis la troisième. Les suivantes ne sont que quelques gouttes qui cherchent à sortir de la tige pour gagner l’air libre mais ne découvrent qu’un océan de foutre qui déjà se brasse à mon propre jus.

Jens s’effondre à mon côté, manifestement épuisé de son labeur. Je ne peux m’empêcher de tourner mon visage vers le sien et murmurer, autant pour moi que pour lui :



Un sourire accepte mon compliment.


Voilà, c’est fait : j’ai trompé mon mari. Mais je sais qu’en mon for intérieur, si mon cocufiage m’a choqué, je viens de réaliser un rêve que je cachais au plus profond de moi, une pensée malsaine de connaître un autre homme, de retrouver cette sensation de nouveauté que mon mariage a fait disparaître. Sans avoir été une fille facile, avant de connaître mon mari, j’ai moi aussi profité de la vie. Oh, je ne couchais pas avec la même célérité et surtout le goût affiché de Myriam, mais tout de même je ne comptais pas mes amants. On se passait les bons coups entre copines.


Jens est juste à mon côté. Sans réfléchir, je pose une main sur son torse en sueur et tresse ses poils avec mes doigts. Le nombril est un renfoncement qui annonce le pubis. Je me soulève pour mieux profiter du corps alangui de mon jeune amant. Le ventre est plat, bronzé, musclé. Le sexe repose nonchalamment, légèrement penché de mon côté, et son extrémité semble regarder dans ma direction. C’est un appel non déguisé. Il me parle : « Viens, prends-moi. Je t’ai donné du plaisir. Et toi, que peux-tu pour moi ? »


Je prends cette chose ramollie entre mes lèvres et retrouve les goûts particuliers du sperme et de la mouille… Et il ne faut pas beaucoup de temps pour que la sève afflue et que l’arbre reverdisse. Il pousse si vite et si fort que je suis obligée de reculer sous sa croissance, ne conservant que le gland entre mes lèvres. Jens glisse une main entre mes cuisses, et ce simple contact réveille une nouvelle envie.

Oh, oui, une nouvelle envie. Envie de venir chevaucher ce bel étalon. Envie de guider le tronc de ce chêne droit et élancé dans ma chatte. Envie de descendre lentement et me l’enfoncer au plus profond. Il glisse si bien dans ma grotte déjà inondée et encore grasse de sa liqueur… Je suis maintenant assise sur lui.


C’est bon, mais c’est encore meilleur de voir mon amant droit dans les yeux. Il attend ; mieux, il espère. J’aime qu’il me considère comme une maîtresse comme une autre, pas comme une femme qui se donne pour se venger.

Et la maîtresse a grande envie de se baiser et de se donner du plaisir sur le pieu qui palpite en elle. Un pieu sur lequel elle monte et descend, lentement, très lentement pour profiter au maximum de ce qui lui est offert. Mieux encore : pendant qu’elle se caresse le bouton, Jens s’est emparé de ses seins et les fait vivre dans le creux de sa main. Il a une façon particulière d’agacer le téton en l’effleurant de la paume, de le faire passer entre deux doigts qui le pressent pour l’amener au bout de ces mêmes doigts afin de le pincer et le tordre. Oh, pas assez longtemps ; le coquin recommence, ramène la paume sur le mamelon excité, l’effleure et…

Chaque fois c’est encore meilleur. Mes seins sont des plaies à vif que Jens suce aussi en se relevant, me faisant sentir par son mouvement la dureté des abdominaux et une délicieuse tension sur la queue lorsqu’il se rallonge.


Combien de temps jouons-nous à nos petits jeux ? Je ne sais pas. L’alarme pourrait sonner, le bateau couler ; les sauveteurs nous retrouveraient, morts peut-être, mais en pleine extase. Je ne suis plus qu’un orgasme continu lorsqu’enfin mon amant donne de petits coups de reins, forçant notre rythme à celui de son éjaculation. Il a la puissance d’un "Old Faithful" mais, heureusement, pas sa fréquence. Le second jet succède au premier, puis le troisième.


Je m’effondre sur lui, ivre et épuisée de tant d’émotions en si peu de temps. On dira ce qu’on veut, la nouveauté a du bon, et j’ai la pensée – vite chassée – que mon mari recherche la même chose avec sa maîtresse.


J’ai dû m’endormir et Jens, galamment, est parti sans me déranger car lorsque j’ouvre les yeux, il fait jour. Je suis totalement à poil sur mon lit avec Myriam qui dort tranquillement à côté. Je me sens étrangement bien, mais une bonne douche est fortement recommandée car je me sens poisseuse entre les cuisses.


À mon retour, ma coloc est réveillée. Je m’attends à des questions, des remarques, mais elle aussi fait preuve de tact. Juste, un « Ça va ? Bien dormi ? »

Bien sûr un petit sourire accompagne cette demande. C’est avec une joie retenue que je lui réponds :





oooOOOooo





Le reste de la journée se passe tranquillement. Le groupe s’est donné le mot pour rester discret et ne pas me mettre mal à l’aise. Je n’ai pas l’habitude qu’on commente mes aventures. D’ailleurs je n’ai pas l’habitude des aventures. Mais je ne doute pas que l’information circule.


Petite visite à terre avant que le bateau prenne le chemin du retour. Demain matin nous serons à Venise, et puis ce sera le vol pour la France. Ce soir je suis invitée à la table du commandant. Il paraît que c’est la tradition. Myriam a refusé. Les mondanités la gonflent, elle préfère profiter de sa dernière nuit à bord. Pas la peine de se creuser pour imaginer ce qu’elle appelle profiter. La coquine… En tout cas, elle aura été une charmante coloc. Sa jeunesse, sa spontanéité et sa totale liberté m’ont fait du bien.


Bien sûr je me fais belle. Il va y avoir du beau linge. Mais après tout, je n’ai pas à avoir honte. Cette nuit m’a apporté la preuve que je n’ai pas besoin d’artifices pour plaire, même à un plus jeune. Avant de monter au restaurant, j’appelle mon mari. Il est chez nous. Il est impatient de me retrouver, tard demain soir. Il me fait sentir que je lui manque et qu’il espère rattraper notre retard. Retard de sexe, bien entendu. Incroyable comme il ment bien ! Pour moi, c’est plus facile ; je ne mens pas, tout simplement j’occulte.


Le repas est agréable, très "Vieille France". Le commandant est assez bel homme. Nul doute que s’il le voulait il pourrait trouver une âme-sœur chaque soir.

Après, je rejoins le groupe à la discothèque. Je ne trouve qu’Arne et sa femme.



C’est la femme, Hanne, qui me renseigne :



Ils doivent prendre mon "Ah" comme un regret ; toujours est-il qu’ils continuent :



Je ne vois pas l’intérêt d’aller se balader de nuit dans un lieu désert.



C’est Hanne qui réagit. Elle se lève, et alors que je crois qu’elle va me dire "bonne nuit", elle me glisse à l’oreille :



Sur ce, elle me prend par la main et m’entraîne. Que faire, si ce n’est me laisser guider, même si je trouve que cette visite va être glauque ?


J’avais raison. Les salles sont désertes. Même pas de personnel de nettoyage. Les instruments de muscu se transforment en monstres mécaniques sous la blafarde lumière de sécurité. Nous errons comme des âmes en peine, mais Hanne ne lâche pas ma main. Arne suit, docile. Après quelques minutes de balade, nous voyons enfin un peu de lumière. Elle pousse la porte. C’est une salle de décontraction et de massage ; en réalité une succession de boxes où j’imagine que des masseuses relâchent les muscles de ces pauvres malheureux, littéralement épuisés et torturés par des crampes parce qu’ils ont trop forcé. Ah, je me sens bien loin de mon milieu…

Mais le silence sépulcral est violé par des bruits qui semblent provenir du fond. Hanne nous y entraîne.


Ils n’ont même pas pris soin de fermer la porte. C’est vrai que personne ne pourrait les déranger.

Il me faut un moment pour vraiment comprendre ce qui se passe. Je réalise que ils l’ont suivie prend toute sa signification. Jens et sa femme ont fait plus que suivre ; ils ont rejoint Myriam et son amant de la nuit. Deux hommes s’activent. Jens et le prof sont tranquillement en train de baiser les femmes. Mais pas chacun de son côté, avec sa partenaire. Non, ce serait trop simple pour ces libertins infatigables. Les deux femmes sont en réalité allongées, l’une sur l’autre, bien que je ne puisse dire laquelle est au-dessus, laquelle est au-dessous. Elles sont en 69 sur la table de massage, et un homme à chaque extrémité.


Hanne me pousse en avant, contrariant mon envie de partir et ne pas déranger. Notre arrivée ne semble pas perturber les hommes, si ce n’est un regard du prof vers Jens qui lui fait signe qu’il connaît. Pour ce qui est des femmes, chaque tête est littéralement soudée à sa partenaire. L’unique vision qu’elles ont doit être le mandrin d’un homme qui entre dans une chatte.


Quelqu’un m’embrasse dans le cou. Je vais, gentiment, repousser Arne, mais je m’aperçois qu’en réalité c’est Hanne qui est passée derrière moi. Arne est à côté, spectateur comme moi des deux couples. Hanne ne fait pas que m’embrasser, elle me caresse ; et comme je suis troublée par son contact, elle s’enhardit pour me tourner face à elle. Étrange situation de sentir son corps tout près du mien. Ce n’est pas un contact fugitif ou anodin comme une bousculade, ou même une femme qui en touche une autre.


Ses yeux s’emparent des miens. Que cherche-t-elle ? Un assentiment ? Une lueur ? Je serais bien incapable de lui transmettre un message clair. La seule chose qui m’étonne, c’est cette intensité. Et cette chaleur qu’à travers le fin tissu de ma robe, je ressens comme une brûlure.


Elle ne dit rien. Au contraire, elle s’éloigne mais ma main est prisonnière de la sienne et je la suis. Nous abandonnons la cabine pour entrer dans la suivante. Elle me guide vers la table et je me retrouve ne plus pouvoir reculer, avec la femme à nouveau face à moi. Toujours ces yeux qui fixent les miens. Je suis comme fascinée. Pourtant, je sens que ses mains s’activent sur moi sans que vraiment sa peau touche la mienne.


Pour le dîner, j’ai mis une robe achetée récemment en Égypte, robe simple avec une fermeture Éclair devant mais que le tailleur a faite à mes mesures. Sans être provocante, elle me moule un peu, et comme beaucoup de femmes sur le bateau qui semblent s’être donné le mot, je n’ai pas mis de soutien-gorge.


Toujours fascinée par le regard d’Hanne, je sens maintenant que le zip descend, écartant le tissu et dégageant mon corps. Il ne fait pas froid et pourtant je frissonne. C’est le moment que choisit la femme pour se pencher vers moi. Ses lèvres effleurent les miennes et je m’attends à ce qu’elle devienne plus audacieuse ; pourtant, c’est pour les laisser glisser sur ma joue, dans le pli délicat du cou où elle s’attarde un instant, le long de mon épaule où elle repousse la manche et s’engage vers le chemin que je pressens.


Il faut que je réagisse. Je ne peux pas la laisser faire. Un homme, d’accord ; mais une femme, non. Jamais je n’ai eu cette idée ou ce fantasme. C’est impossible. Impardonnable. Je n’ai rien contre, pour les autres si elles aiment, mais moi… Ohhhh ! Sa bouche frotte mon globe… Elle s’empare de mon mamelon et l’aspire. Le coquin n’a pas de crise de conscience, il aime. Il gonfle et… une main enveloppe mon autre sein… des doigts étirent le téton. Il ne réagit pas, ou plutôt il réagit comme son frère. Me voici soumise à leur volonté. Des ondes de plaisir remontent à mon cerveau et un flot d’hormones provoque un gémissement que je m’entends expulser sans mon autorisation.


Est-ce moi qui penche l’autre épaule pour que la robe tombe ? Non, c’est une inconnue. Pourtant Hanne prend tout cela comme un accord, et tout en continuant de caresser ma poitrine, sa main libre vient se glisser entre tissu et pubis.

C’en est trop. Je ne suis pas une femme qui se laisse cueillir par une gamine, même experte et agréable. Mon ventre va chasser cette main qui s’incruste. Une poussée et… Ahhhhh. C’est la rébellion. Ma chatte miaule de ce doigt qui la caresse, non pas sous le cou comme pour un félin, mais à la lisière de la fente, déjà engagée dans ces contrées humides qui s’agitent. Ma culotte n’est déjà plus qu’un chiffon ; la femme est agenouillée devant moi me force à m’asseoir sur la table.


Je rends grâce au moment où ses lèvres touchent les miennes, les autres, les petites, autrement plus fragiles et délicates même si elles transpirent aussi, mais d’autre chose que de la salive. La salive, c’est celle de Hanne, qui découvre que la femme que je suis ne sait pas ce qu’elle veut. Que ses réticences ne sont que de pure forme, sinon, pour quelle autre raison que l’envie trouverait-elle ma fente si luisante et grasse ?

En ouvrant les cuisses pour livrer le passage de mon intimité à ma maîtresse d’un soir, je comprends que tout est joué. En plus, je découvre Arne à l’entrée de la cabine, qui se régale de ce spectacle.


La bouche n’est que l’avant-garde d’une langue qui m’explore, traçant des sillons de mon petit bouton à mon anus tout étonné de cet intérêt. C’est doux, délicat, différent des léchages d’un homme. Bien sûr, je peux comprendre qu’une femme soit particulièrement informée de ce qui est bon pour une consœur. Même ses mains savent où jouer sur mon corps. On dirait que ma peau est devenue un piano où des yeux experts trouvent les touches, enchaînant des plaisirs crescendo.


Je jouis. Oui, je jouis et force la tête à de plus profondes caresses. Mes seins sont gonflés avec des tétons si sensibles que le moindre tiraillement déclenche du plaisir. Que c’est bon… J’enchaîne jouissance sur jouissance et Arne, qui s’est avancé, dévoile son épouse alors qu’elle se consacre entièrement à moi.

Voilà, elle me laisse. Petite chose vidée de sa substance. Substance que justement Hanne vient me proposer par un baiser qui cette fois est envahissant. C’est drôle de sentir sur mes lèvres et dans ma bouche ce mélange gras et onctueux de salive et de mouille.


Nous reprenons notre souffle, haleines mêlées. Je sens maintenant sa peau contre la mienne. Elle est nue face à moi et sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration. Des seins petits, des tétons à peine pointés. Je me sens tellement son obligée d’avoir amicalement forcé mes réticences et me donner tant de plaisir qu’il me paraît évident que c’est à mon tour de m’occuper d’elle. Naturellement nous changeons de place et échangeons nos rôles. C’est à elle de s’asseoir sur la table. C’est à moi de jouer avec ses sens.


Je ne tâtonne même pas. C’est une évidence de placer mes lèvres ici. De les amener là. De sucer. De lécher. D’aspirer. J’ose même introduire deux doigts dans sa fente alors que mes lèvres aspirent son clito, finalement presque plus gros qu’un téton. Quel contraste entre sa petite poitrine et son pubis bombé, ses petites lèvres épaisses et ondulées, et surtout son clito qui est si gros et si sensible. C’est une joie de le pomper pendant que Hanne gémit. Quelle satisfaction de sentir couler les ruisseaux de sa jouissance, si abondante que je ne crains un moment qu’elle urine ! Elle a la jouissance bruyante, la petite Belge. Ses cris résonnent dans le silence des cabines.


Son mari s’est avancé sans que je le remarque. Lui aussi s’est déshabillé, et sa verge montre la satisfaction de ce qu’il voit et entend. Il voit que sa femme est comblée et n’aspire qu’au repos. Moi, je suis toujours agenouillée, inconfortablement installée sur le sol de plastique. Un tabouret oublié sous la table me permet de m’installer plus à l’aise. À l’aise pour que le mandrin du mari trouve naturellement son chemin entre mes lèvres.

Myriam m’avait bien dit que ce couple, échangiste, insistait pourtant pour ne jamais être séparé. La femme lutine et se fait lutiner sous les yeux du mari. Lui vient se faire pomper sous le regard de l’épouse.


En vingt-quatre heures, c’est ma deuxième fellation. Sa queue est courte, noueuse, et je la trouve bien adaptée à la chatte de sa femme. Mais pour l’instant ce n’est pas son vagin qui l’accueille, mais ma bouche. Les fesses sont fermes, et j’aime les contrôler avec mes mains bien plaquées pour le pousser vers moi. Ce petit jeu ne lui déplaît pas. À moi aussi, d’ailleurs. J’ai conscience que comme l’a dit Hanne tout à l’heure, c’est le dernier jour. C’est d’autant plus le dernier jour que je ne vais pas continuer sur ce chemin de luxure. Mon mari me trompe, mais je vais régler ce problème dès mon retour. À moins que le règlement de comptes débouche sur une séparation, mais ce n’est pas mon intention ; je dois dire adieu à ces galipettes. La bite que je pompe est donc la dernière non maritale. Elle n’en a que plus de saveur. Le goût du fruit défendu et de l’adultère.


J’ai dû fermer les yeux pour mieux savourer la sucette car je réalise qu’Arne n’est plus seul. Jens et le prof sont de chaque côté de lui. Les trois hommes forment une muraille devant mon visage. Une muraille de jambes, de ventres et de sexes. Si celui que je suce est bien en forme, les deux autres sont au repos. Enfin, un repos qui montre des traces de leurs prouesses à côté, avec Myriam et son amie. Ils penchent, mais…


Avez-vous remarqué combien les verges des hommes peuvent être différentes ? Et même une verge change sans cesse. Un bain froid, un vent glacial, et ce que le slip libère est si rabougri qu’on a du mal à imaginer sa force. J’ai vu celle de mon mari si recroquevillée que le gland avait totalement disparu dans son fourreau de peau. Mais par contre il faut quelques secondes pour qu’elle se déploie et devienne dure. Quelques secondes de plus avec ma main ou ma bouche, et la voici transformée en pieu rigide. Je ne saurais dire combien de temps une queue qui vient de balancer sa semence met pour retrouver une taille de vrai repos. C’est vrai que l’objet nous intéresse déjà moins.


Écoutez-moi parler comme une experte, moi qui n’ai connu qu’une référence depuis des années, avec celle de mon mari. Pourtant ce que j’ai sous les yeux me permet de me lancer dans les comparaisons. Combien de femmes ont ce moyen de comparer ? Trois hommes ensemble, côte à côte… qui dit mieux ? D’accord, je ne parle pas des échangistes ou des partouzards, mais des femmes comme moi, femme fidèle, enfin presque…


La femme fidèle est bien loin. La femme infidèle aussi. Ce que j’ai devant moi est d’une autre nature. Je ne suis pas gourde au point de ne pas comprendre l’offre qui m’est faite. Tout est là… Le choix est facile… Repousser ces intrus et finir seule avec Arne. Une chose est sûre : j’ai envie de la queue que je suce depuis un moment, mandrin grossier mais qui doit faire de l’effet. Décidément je pense comme une salope.


Ou accepter les autres. Alors c’est…


Avant de replonger sur la bite un instant abandonnée, chacune de mes mains va s’emparer d’une verge ramollie. Voilà, maintenant je suis une vraie salope. Je ne pourrai même pas dire que c’est l’alcool. À la table du commandant, les vins sont raffinés mais peu nombreux.


Les verges réagissent aussitôt. Chacune maintenant emplit ma main. Je pense un instant que mon ambidextrie est un atout pour ce que je fais. Je branle aussi bien à gauche qu’à droite. Et puis ma bouche virevolte. Elle explore et compare les formes, la texture, le grain de la peau ainsi que le goût. Goûts forts pour celles qui ont déjà servi. Goût à peine marqué, si ce n’est par une légère transpiration, pour celle d’Arne.


Quelqu’un éteint la lumière. Les formes deviennent plus floues. On chuchote autour de moi, mais je n’arrive pas à saisir ce qui se dit. Ma propre succion me rend sourde aux autres. Mais les chuchotements sont manifestement des échanges entre mes partenaires. Voix d’hommes, voix de femmes. Oh, j’imagine ce qui se trame. En pompant trois dards, on s’expose à des demandes très audacieuses.


Un dard disparaît, mais déjà des mains m’invitent à faire quelques pas pour le retrouver bien vertical. L’homme, Arne, est couché sur le sol. Pas besoin de m’aider. Je le chevauche et m’empale sur sa bite de paysan sicilien. Je l’ai si bien patinée de salive qu’elle glisse dans ma grotte déjà préparée par sa femme.

J’attends. Juste les quelques mouvements du bassin que j’adore pour bien frotter mes parois. Déjà je me penche pour aider celui que je sens derrière moi. Pas la peine de me faire un dessin : le doigt qui pousse la porte de mon anus découvre ma rondelle encore réticente, mais quelques va-et-vient le renseignent sur la faisabilité de ce que l’homme envisage. Nul doute que Myriam n’ait parlé de moi avec ses amis. Je lui ai fait des confidences, de celles que les femmes se font lorsqu’elles sont complices. Et l’infidélité de mon mari a ouvert tous mes tiroirs secrets. Elle n’ignore rien de nos pratiques, de ce que j’aime, de ce qu’il me demande. La sodomie fait partie de nos jeux…


Le doigt s’éloigne et l’angoisse m’étreint. Oui, j’ai déjà été prise, en même temps, par-devant et par derrière, mais avec mon mari et un petit sextoy. Ici, on ne joue pas dans la même catégorie. Je sens aussi une touche très humide, et j’imagine que l’homme crache sur ma rondelle. Aussitôt la queue se place. Je souffle pour me relaxer.

Une gêne. Une douleur légère plus marquée par l’appréhension qu’une vraie sensation. Après, une impression que mes intestins se remplissent. Waouh, c’est autre chose qu’avec un petit sextoy, même si de ce fait je ne suis pas en territoire tout à fait inconnu ! Les hommes se gênent mutuellement aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ce ne doit pas être confortable, ni pour l’un ni pour l’autre. Alors ? Pourquoi ce fameux sandwich est porté aux nues par tous les voyeurs de vidéos ? Parce qu’ils ont vraiment l’impression de dominer ?


Mais pour moi, par contre, c’est que du bonheur. Surtout que maintenant ils semblent s’être répartis les rôles. Les deux libertins qui me prennent doivent être assez habitués. Eux, j’imagine qu’ils ont déjà joué à ce jeu sur leurs femmes.

Celui qui m’encule me bourre doucement alors que mon baiseur s’est immobilisé au plus profond que sa position lui permet. C’est délicieusement vicieux. C’est particulièrement pervers, bien au-delà de ce qu’une femme raisonnable peut espérer. Mais… comment refuser ? Il faut profiter… profiter.


Tout cela, c’est la faute de mon mari.


Diane, tu es de mauvaise foi ! L’infidélité de ton mari ne te donne pas le droit de le tromper de cette façon. Deux hommes ! Te rends-tu compte ? Deux ? Mais non, trois ! Voici que la bite du prof vient vers mon visage. Quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. Je ne suis plus qu’une traînée, une salope que les hommes utilisent à leur guise. J’ai la satisfaction de faire cracher sa purée au prof avec une vitesse qui me rend fière de mon ouvrage. Il a eu la délicatesse de sortir de ma gorge avant d’éjaculer. J’ai le visage plein de son foutre et Arne en a bien reçu aussi. Cela doit lui faire un drôle d’effet !


Mais de toute façon, chacun a ses propres occupations. Mon cul aussi est inondé et, bordel, que c’est bon ce liquide qui me rince ! Moi je ne sais plus si c’est du cul ou si c’est du con, mais je jouis. Et je jouis encore dans un orgasme gigantesque lorsque Jens, déjà familier des lieux, me jute au fond de la matrice.




oooOOOooo




Myriam m’accompagne pour rentrer. Elle doit se sentir responsable de moi. Elle ne cesse de me dire « Eh bien, ma cocotte, tu caches bien ton jeu ! » Toute la nuit je rêvasse. Les deux petites voix bataillent dans ma tête. Celle du remords et de la vertu me traite de tous les noms : catin, pute, salope, cochonne. Elle ose aussi affirmer que le cocufiage par mon mari n’a été que le prétexte pour donner cours à tous mes vices. Que mon comportement n’est pas normal. Que je dois me faire soigner. Une nymphomane qui s’ignore.

L’autre, plus pragmatique, me trouve des excuses. Bien sûr, l’infidélité de mon mari, mais surtout le désert sexuel que j’ai ressenti lorsque Myriam s’est livrée à ses débauches. Aussi le goût de la compétition. Moi aussi, je suis capable de baiser avec plusieurs hommes, de leur vider les couilles et de jouir à n’en plus finir. Mais elle me dit aussi de tout bien me rappeler et de cacher tout ceci au fond de ma mémoire pour ne le ressortir que les jours de déprime. Mais encore, que je dois tourner la page. De telles orgies ne sont pas de mise dans ma maison…


Le voyage du retour est assez silencieux bien que Myriam, manifestement impressionnée par ma prestation, ne demande qu’à échanger. Train, avion, train, bus. Toute une succession de transports. Mais c’est dans le taxi qui va nous déposer près de chez nous que Myriam me demande :



Myriam semble vraiment mal à l’aise.



J’ai crié, et le conducteur se tourne vers nous.



La garce a raison. Une vraie épouse fidèle ne se serait pas vautrée dans le sexe comme je l’ai fait. Mais la honte me submerge. Je ne pourrai plus regarder mon mari en face. Je redoute l’instant où il va m’ouvrir la porte et s’enquérir de mon voyage. Cette croisière dont il s’est privé pour que j’en profite pleinement. Comment pourrais-je me pardonner cette faute irréparable ? Je pensais me venger, et en réalité c’est moi qui cocufiais mon mari. C’est plutôt à lui maintenant de se venger de moi.


Voilà les pensées qui m’assaillent alors que je fais les derniers mètres vers la maison. Je sonne. La porte s’ouvre. Il est là, tout sourire. Comment ai-je pu croire cette garce de Myriam ? Myriam : voilà la solution ! Après tout, elle me doit bien ça. Je vais l’appeler et lui demander qu’elle se débrouille pour coucher avec mon mari. Je l’ai assez vue à l’œuvre ; le pauvre ne pourra pas résister. Alors, alors seulement nous serons quittes.


Et… et qui sait… Ça pourrait être l’occasion de bouger les choses, déplacer les marges et explorer ensemble des plaisirs que je n’ai fait qu’effleurer sur le bateau.