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05/03/15
Résumé:  En visitant le grenier du Relais-Château, elle découvre une réserve à costumes. Mais elle n'est pas la seule.
Critères:  fh ff cocus essayage hotel fellation cunnilingu pénétratio fsodo exercice
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message
Le grenier

Mon mari a une maîtresse, plusieurs peut être, et ça ne me fait ni chaud ni froid. Depuis la naissance de notre petite Zoé, presque un an maintenant – que le temps passe – j’ai perdu mon appétit pour le sexe. Pourtant avant, Damien et moi avions une vie sentimentale animée et partagée. Je sais que mon "dégoût", ou pour le moins "mon manque d’envie", est bien connu et que cela peut se soigner ; Damien m’y encourage régulièrement, mais je n’arrive pas à me décider.


Donc je pense qu’il va se satisfaire ailleurs. Qui le condamnerait ? Au début, il a fait de gros efforts pour relancer ma libido, mais maintenant il en a pris son parti. De temps en temps il fait une tentative, mais passe rapidement les préliminaires pour me prendre et cracher son jus entre mes cuisses. Je ne peux pas dire que je ne ressente rien, mais on est bien loin des orgasmes d’avant. Par contre, la tendresse et l’amour sont toujours là. Par exemple, il me fait des cadeaux, réflexe presque pavlovien du mari qui trompe sa femme. Pour les "un an" de la naissance de Zoé il nous a réservé, en amoureux, une semaine dans un hôtel de charme, un Relais&Châteaux avec tout l’attirail sportif, culinaire, spa, etc.


Ce château est un labyrinthe que j’explore et où je me perds, en particulier dans la partie non rénovée, en principe réservée au personnel, mais si étendue que je n’y rencontre jamais personne. Damien, lui, en profite pour faire du cheval. Moi, j’ai horreur de cette grosse bête, d’autant qu’il fait un temps de chien.


Le couloir à peine éclairé par des veilleuses est dans son jus : sol de carreaux, murs de plâtre, mais poutres apparentes avec toute une succession de portes sur la droite. Certainement les chambres du personnel car de la lumière suinte par les interstices, preuve de fenêtres dans les pièces. Par contre de l’autre côté, une seule double porte avec un petit carreau en hauteur. Manifestement cette pièce est éclairée et, en me mettant sur la pointe des pieds, je découvre un grand espace rempli de portants alignés comme à la parade et recouverts de vêtements. Une pancarte succincte précise :


Réserve. Ne pas fumer. Entrée interdite à toute personne étrangère au service.


Attirée par cette interdiction, j’essaie d’ouvrir la porte, mais elle résiste. Comme personne ne vient, je pense qu’ils ont oublié d’éteindre la lumière. Déçue (j’ai toujours été attirée par les déguisements), je continue mon chemin. C’est au moment de franchir la porte à l’autre extrémité du couloir que je remarque une très faible lueur qui sort du mur de plâtre, dessinant les contours d’une ouverture assez basse. Je ne suis plus à une indiscrétion près et je pousse cette cloison mobile qui, à ma grande surprise, s’ouvre facilement.


Un pas, deux pas en avant et j’entre dans un petit local, plus proche d’un couloir que d’une vraie pièce, certainement un débarras où on entrepose de vieux objets. Il me semble d’ailleurs apercevoir des chaises ou des fauteuils. J’ai un moment d’angoisse lorsque je constate que la porte s’est naturellement refermée derrière moi, mais en réalité pas totalement, pour laisser ce fameux interstice qui a attiré mon regard.


Mes yeux s’habituent à la demi-obscurité. Le peu de lumière semble venir de la gauche, du mur lui-même. Encore quelques pas et je découvre qu’une partie de ce mur est en réalité transparente, comme si une vitre étaient incrustée. Je comprends alors que la lumière provient de la "réserve" car j’y vois les portants et des vêtements. Je constate que sur une surface de deux à trois mètres carrés on voit de l’autre côté.


Je comprends. Un miroir sans tain. Cette pièce est une cachette pour surveiller ce qui se passe de l’autre côté. Pourquoi ? Idiote, pensai-je. Les chaises ! Les chaises sont pour les voyeurs. Ils devaient s’installer et regarder les femmes se changer, s’admirer devant une glace qu’elles pensaient normale alors que d’autres les espionnaient. Un coup d’œil suffit pour voir que cette installation ne date pas d’hier et que les voyeurs étaient d’une autre époque.


Je vais partir lorsque je remarque qu’un des portants bouge, laissant apparaître une femme et un homme débraillés comme peut l’être un couple au début de ses ébats. La femme s’agenouille devant l’homme pour lui faire une fellation. Elle est belle et bien faite. Pas du tout le genre de cheval que mon mari devrait être en train de monter. Car c’est bien son sexe que la femme fait raidir en le suçant avec gourmandise. Voilà donc mon chéri surpris avec une maîtresse. On est arrivés depuis deux jours et il est déjà en main avec une soubrette de l’hôtel. Sans l’excuser, je dois dire que sa tentative de cette nuit après repas arrosé, câlins et tout le tintouin, s’est soldée par un échec. Je ne me suis pas réveillée sexuellement, et cette fois j’ai pris la décision de consulter dès notre retour.



Une tête apparaît. Une femme est assise et je ne l’ai pas vue, enveloppée qu’elle est dans un fauteuil profond.



Et j’insiste :



Du tac au tac, la femme me répond :



La situation en est presque drôle. La femme se lève.



Je vais répondre, mais une vibration attire l’attention de la femme qui sort un téléphone de la poche de sa blouse, arrête la sonnerie et me dit :



Je vais pour la suivre, mais quelque chose me retient.



Comme je ne réponds pas, ne sachant pas vraiment ce que je veux, elle enchaîne :



Je ne dis toujours rien. Elle prend mon silence pour un aveu.



Elle est déjà dans le couloir, mais se ravise.



Quelques instants plus tard, j’ai pris sa place dans le confortable fauteuil et suis devenue une voyeuse. Qu’est ce qui me pousse à vouloir regarder ce couple ? Envie de souffrir ? Envie de me punir de ne plus être une bonne épouse ? La curiosité ? Une envie mal placée de regarder son mari se faire sucer par une autre ?


Je n’en sais rien, et à la limite je m’en fous. La psychanalyse, on verra plus tard. Pour l’instant je regarde. Et je suis aux premières loges. La femme, bien sûr, connaît l’existence de ce miroir, et cela ne m’étonnerait pas qu’elle sache que sa copine est derrière. En tout cas, elle fait tout pour mettre en valeur sa fellation d’enfer. Pas la peine d’entendre le son, mais au visage de Damien je vois bien qu’il apprécie.


Merde. Il m’a vue. Ses yeux ne quittent plus le miroir. Peut-être que le miroir a mal vieilli et que par endroits le regard traverse. Mais non, ce n’est pas moi qu’il regarde ; c’est en réalité le reflet de son sexe que sa maîtresse pompe. Ainsi le coquin a la vision de profil, celle où les lèvres de la femme avancent et reculent sur le mât tendu. Il a une belle queue, mon homme. Bien sûr, je la connais : longue, bien droite, tendue, et dure dès qu’on s’en occupe un peu, et même souvent déjà préparée uniquement par la pensée de la baise à venir. En plus, il a développé une technique qui m’enchantait avant. Si sa première éjaculation est assez rapide, il rebande aussitôt, et libéré de la pression il devient un amant résistant et se contrôlant parfaitement.


D’ailleurs je vois aux traits de son visage que si elle continue de le pomper il va cracher son jus dans sa gorge.


J’ai raison, il la repousse, la relève et d’elle-même la femme vient s’appuyer au miroir, mains en appui, poussant sa croupe vers le mâle. Elle porte encore sa tenue de soubrette et j’imagine que Damien est sensible au charme de l’uniforme. Manifestement, il s’est déjà occupé de libérer la poitrine qui émerge du sage chemisier. Il soulève la jupe pour extirper une culotte qui paraît bien vieillotte pour la pose provocatrice.


Maintenant il peut avancer. La jupe me cache l’intimité où tout doit se passer. Mais les visages parlent. Lui est concentré, un léger rictus aux lèvres, tout au plaisir de faire avancer son sexe dans la fente. Elle, coquine, qui regarde droit devant elle comme si elle pouvait fixer dans le débarras son amie voyeuse. Le clin d’œil complice qu’elle lui envoie fait vite place à plus de spontanéité. La bouche en cul de poule doit laisser sortir un « Oh ! » de surprise lorsque Damien, qui la saisit aux hanches, lui balance un coup de reins dont il a le secret.


La grotte est envahie. Mon homme est au plus profond. Pourquoi suis-je si fière et non pas fâchée de sa vigueur ? Sûrement parce que je sais qu’il m’aime, moi, et que la pouliche qu’il monte n’est qu’une panacée, une… oui, j’ose : une vide-couilles.


Mais en le voyant maintenant collé contre sa maîtresse, plaquant son visage à côté du sien et échangeant dans ce miroir des regards érotiques et complices alors qu’elle et lui se tortillent pour bien profiter de ce pieu enchâssé, je me dis qu’il ne faudrait tout de même pas trop tirer sur la ficelle et retrouver rapidement les joies du sexe avec celui qui est mon mari. Sinon, il va finir par se lasser ou trouver pouliche à son goût, plus entreprenante et plus sexe que sa femme actuelle.


Il lui parle à l’oreille. Que lui dit-il pour qu’elle sourie si niaisement ? J’espère que ce ne sont pas les mêmes paroles et mots osés qu’il me susurrait du temps où… Des « Tu me sens bien ? » ; « Je vais te faire jouir ! » ; « Ton cul m’excite. » ; « Coquine, tu dégoulines… » et autres phrases encore plus crues qui apportaient un peu de perversité dans nos ébats.


Mais il prend du recul et commence à bourrer sa partenaire. Elle se cambre. Il se plaque. Le coup de reins est ambitieux, la puissance énorme. Heureusement que nos anciens faisaient des choses solides, car le miroir résiste. La femme n’arrive plus à se retenir uniquement avec les mains et elle se penche un peu plus pour que la tête devienne un support. Je sais qu’il va jouir. Je reconnais les signes avant-coureurs.


Non, je ne vais pas rester. Si les préparatifs m’ont intéressée, excitée même, il me faut bien le reconnaître, assister à l’orgasme de Damien me gêne. C’est con, mais c’est comme ça ! Je pars sans silencieusement, veillant à bien refermer la cloison.




oooOOOooo




Trois heures plus tard, alors que je suis dans mon bain à rêvasser, Damien arrive. Il est crotté de la tête aux pieds. Ce que j’apprécie dans le passage difficile que je vis et que j’impose à mon mari, c’est que lui se comporte en parfait époux. Il s’arrange pour que je ne me doute de rien et qu’à aucun moment je ne puisse me sentir cocue. Aujourd’hui, je constate qu’il a bien soigné son alibi.


L’avantage de ce genre d’hôtel de luxe, c’est que douche et baignoire cohabitent. Ainsi, pendant que je patauge, Damien se douche. Il évolue devant moi, le corps encore humide. Il se rase pour le dîner. Ses fesses parfaites me tirent les yeux. Son sexe se balance au rythme de ses pas. Depuis longtemps je n’ai pas vraiment eu l’envie de le regarder avec d’autres yeux que ceux de la femme blasée. Une étrange chaleur m’envahit. Pour un peu je pourrais…


Mais le téléphone sonne. Il répond. C’est ma mère. Il me la passe après avoir pris des nouvelles de notre puce. Le charme est rompu. Damien s’habille et je sors de mon bain. Il est temps d’aller dîner.




oooOOOooo





Avoir un spa et son personnel pour moi toute seule est un rêve que je n’aurais jamais pensé possible. La femme, Claudia, m’a tout de suite proposé d’en être la cliente, disant « Ce sera plus facile de se parler. » Pendant un long moment, j’ai été une cliente privilégiée entre ses mains expertes. Étrangement, c’est alors qu’elle s’occupait de remettre de l’ordre dans la pilosité ma foufoune abandonnée et en friche depuis des mois, qu’elle m’a posé la question :



Et moi, alors qu’elle m’arrache les poils, je lui raconte mon problème et les conséquences avec mon mari.



« Drôles de mœurs… » pensai-je. Je ne juge pas. Je change de sujet pour parler du miroir. J’apprends que c’est un marquis qui l’avait fait installer pour regarder sa femme avec ses amants, en particulier les domestiques. Depuis, la pièce a été transformée en réserve de costumes récupérés de-ci de-là afin de servir lors de soirées spectacle organisées à la belle saison.



Damien n’est pas du tout perturbé lorsque je lui dis que je préfère rester faire une sieste au lieu d’aller me balader avec lui. Quelques minutes plus tard, je suis aux anges. C’est le royaume des costumes de toutes les époques, des déguisements les plus farfelus. Claudia rit de me voir virevolter comme une gamine d’une travée à une autre. Elle me dirige, m’explique la classification. Je me regarde dans le fameux miroir en faisant défiler devant moi les tissus les plus étonnants, les chapeaux de duchesse, les robes de cour. Pompadour, c’est moi.


Je flashe sur une robe d’une époque pas si lointaine – début du siècle dernier – du temps où les femmes prenaient un malin plaisir à se cacher sous des vêtements qui marquaient leur silhouette avec des coupes très près du corps. Claudia me propose de l’essayer. Je saute sur l’occasion. J’imagine déjà faire une photo ainsi costumée et la montrer à Damien, juste pour qu’il se demande comment je suis parvenue dans cette réserve, comme lui la veille.


Mais alors que je vais la passer sur moi, ma guide m’arrête en me disant :



Le corset est aussi beau que la robe. Soie et dentelle font un mariage magnifique. Il faut cependant que je quitte mon soutien-gorge, le corset en faisant office. Je n’ai pas de pudeur mal placée devant Claudia qui, quelques heures plus tôt, m’épilait la chatte. Mettre un corset n’est pas de tout repos. Je comprends qu’il fallait à l’époque une femme de chambre pour l’installer. Derrière, un lacet circule d’œillet en œillet, et à mesure que Claudia le tend, j’ai l’impression qu’on m’étouffe. Mais il faut le dire, cela donne une silhouette de charme. Les hanches sont mises en valeur, la taille étranglée, et ne parlons plus de ce petit ventre dont je n’arrive pas à me débarrasser. La poitrine est rehaussée et l’arrondi des seins donne la vision de deux collines séparées par un vallon que la queue de Damien a déjà exploré.

Ne reste plus qu’un nœud à serrer juste sous les seins pour apporter la touche définitive.


Je ne sais pas si c’est la traction de Claudia qui s’évertue à ajuster la dentelle ou une respiration trop profonde de ma part, mais comme par magie, mes deux seins jaillissent de leur carcan, soudain tout heureux de retrouver un peu d’air.


La surprise passée, nous éclatons de rire. Un regard dans le miroir me montre élégamment corseté, hanches épanouies, taille étranglée et deux seins sortis dont les tétons pointent. La tenue sérieuse s’est transformée en tenue coquine. Tout compte fait, c’est assez mignon. Le corset, galbé en haut pour contenir les seins, s’est transformé comme en un soutien-gorge demi-balconnet comme celui que Damien m’avait offert un jour d’envies coquines.


Claudia aussi regarde. Son rire s’est transformé en sourire. Je ne sais pas pourquoi, mais elle ne dit plus rien. Elle s’approche seulement pour dénouer le fameux nœud et recommencer, mais sans prévenir je sursaute. Sa main vient de toucher par mégarde un téton. Je me sens toute chose, ne comprenant pas pourquoi. C’est en regardant dans les yeux de Claudia que je comprends. En un instant, sans crier gare, sans préméditation, sans y penser, je la vois comme elle me voit actuellement. Ses yeux brillent. J’y lis le désir, l’envie. Son regard me trouble.


Je ne sais pas quoi faire. C’est elle qui agit. Elle s’approche un peu plus. Son visage est tout près du mien. Ses lèvres touchent les miennes. Je ne bouge pas. Jamais jusqu’ici je n’avais eu le moindre désir envers une autre femme. Pourquoi je me laisse faire ?


Elle s’enhardit. Comme celle d’un homme, sa langue se glisse entre mes lèvres. Elle penche légèrement la tête, pousse sa langue plus loin, découvre la mienne qui ne se cache pas. Ce qui me prend, je ne le saurai jamais ! J’enveloppe sa tête avec mes mains et transforme la délicate intrusion en bataille, en baiser ardent et goulu. Elle répond bien sûr à mon ardeur, prenant ce geste fou comme un accord.


À partir de maintenant, c’est elle qui prend le dessus. Entière, possessive, dominante, elle me fouille la bouche. Ses mains ne sont plus à la recherche du lacet ou du nœud. Elles trouvent mes seins, mes tétons dardés. En un instant je me retrouve assise sur une chaise, je soulève les fesses afin qu’elle puisse descendre ma culotte. Sa bouche découvre ma chatte lisse, ma fente humide. Sa langue est une torche qui met le feu partout où elle passe. Elle m’abandonne, mais c’est pour venir m’embrasser et me faire partager mon jus. En redescendant, elle s’arrête sur mes seins qui gonflent de désir, poussant encore un peu plus leur pointe tendue.


Ahh… Ses lèvres retrouvent ma chatte. Elle suce mon bouton, et sans prévenir je jouis. Un orgasme fort et puissant mis en réserve depuis si longtemps par ce blocage stupide et qui enfin peut se libérer.


Ahhhh… Le gémissement se transforme en cri, moi qui suis pourtant plutôt réservée dans ma jouissance. Mais qui peut entendre ce cri de plaisir ? Personne derrière ce miroir ! Personne dans la réserve ! Juste Claudia et moi.

C’est bon… Des mois de frustrations qui disparaissent méritent bien de se lâcher. Dommage que cela ne soit pas arrivé avec Damien. Hier soir, sans l’appel de ma mère, je sentais que mon corps se réveillait. La vue de mon mari avec sa maîtresse ? Qui sait ?


Claudia s’abreuve à ma source et à nouveau vient m’en faire cadeau. Goût indéfinissable. Mélange de salive et de mon jus. C’est bon. C’est bon. Petit à petit mon corps se relâche. Sans m’en rendre compte, je me suis cambrée si fort qu’en réalité seuls mon dos et mes bras touchent la chaise. Mes reins m’ont poussée en avant, au-devant de ma maîtresse. Je retrouve une position assise plus confortable. Claudia est maintenant devant moi, petit sourire aux lèvres.



Qui aurait pu penser ça ? Moi avec une femme ! Une femme qui m’a débloquée. Comment la remercier ? Oh, je sais, et je vais le faire. C’est à moi de me lever et de défaire sa blouse. Ses sous-vêtements ne sont bientôt que deux taches sur le sol. Le sol sur lequel je couche ma maîtresse. Pour la première fois de ma vie je suce une chatte, pubis renflé, petites lèvres ciselées, enveloppe de bouton délicate. Je lèche, j’aspire, je suce. Ma langue découvre la douceur de la peau, l’onctuosité de la liqueur et se révèle trop courte pour aller sonder les abîmes de la grotte.


Moi aussi je vais lui proposer son jus aux lèvres, joue avec ses seins et replonge. La tête entre ses cuisses, je suis aveugle et sourde et je sens pourtant le parquet onduler sous notre ardeur. Mais ça bouge trop et lorsque je lève les yeux il me semble que la lumière aussi ondule. Il me faut quelques secondes pour m’apercevoir que juste à côté de nous, une femme est allongée et qu’un homme la baise. Mon mari et sa maîtresse. Ils se sont invités. Mais comment ?


C’est en voyant une ombre à côté du miroir que je comprends. Une porte permet de passer de la cachette à la réserve. Et vu l’ardeur avec laquelle Damien est en train de posséder Amélie, le couple devait être depuis un moment de l’autre côté, à jouer les voyeurs et s’exciter sur le spectacle que nous leur offrions. J’ai l’impression d’être tombée dans un guet-apens. Ainsi Claudia les avait prévenus, et dès le début avait posé les bases de ce scénario. Suis-je si transparente qu’elle pensait me séduire facilement ? Et Damien, que pense-t-il de moi ?


Un regard me rassure. Il sourit, et la vigueur du membre qui va-et-vient en est aussi une preuve. Cette situation l’excite. Les hommes rêvent toujours de voir des femmes se gouiner. Alors la sienne…


J’ai du mal à détacher mes yeux de sa queue qui s’active si près de moi et glisse dans la fente de sa maîtresse. Claudia a baissé ses jambes pour que je puisse profiter du spectacle. Moi aussi je reprends mes caresses. Ainsi, mari et femme, nous travaillons de concert au plaisir des autres. Quelle étrange situation… Étrange mais agréable. Je suis toute excitée par ce que je vois et ce que je fais.


Damien jouit. Il libère sa liqueur au plus profond du vagin de l’employée, accompagnant chaque montée de jus par de petits coups de reins. Il se retire. À quelques centimètres de mes yeux, je vois la fente se refermer, mais un filet blanchâtre en suinte. Une folie ! Une envie irrépressible ! Un geste impensable ! J’abandonne Claudia pour ramper entre les cuisses d’Amélie, y plonger et venir cueillir le suc de mon mari.


Je lape, je lèche tel un caniche devant sa gamelle. Ici, la gamelle est une fente onctueuse, grasse, encore entrouverte d’où s’écoule tout doucement le mélange de leurs plaisirs.


Amélie, d’abord surprise, se laisse aller devant la voracité de la femme de son amant. Des mains, je soulève ses fesses pour accéder plus facilement aux richesses cachées. Elle m’aide en se cambrant. Je vois aussi son amie venir s’asseoir sur son visage, impatiente de prendre sa part de plaisir. Nous devons donner un spectacle particulièrement bandant à Damien. Trois femmes qui se gouinent, quel homme n’en serait pas rendu fou ?


Je ne le vois pas. Il est derrière moi. La cuisse d’Amélie me cache le miroir. Mais je l’imagine, mâle dominant, debout, se flattant une queue qui doit déjà se raffermir. Mais n’est-il pas fâché de voir sa femme se comporter en gourgandine, la découvrant dans des plaisirs qu’il ne lui connaissait pas ? Et cette femme, elle est juste devant lui, à genoux, les fesses en l’air, la tête disparaissant entre les cuisses de la fille qu’il vient d’honorer.


Au moment où j’égrène ces pensées et questions, je sens des mains puissantes se poser sur mes fesses et un dard se frotter dans mon sillon. Mon mari est de retour. Et moi je n’ai qu’une envie, que je croyais disparue pour toujours : c’est qu’il me prenne. Qu’il prenne cette chienne en chaleur accroupie devant lui et qui n’attend que ça.


D’un coup de reins, d’un seul, il est en moi. Sa queue dérape dans ma mouille déjà bien initiée par mes jouissances avec Claudia et renforcée par cette envie de possession. Comment ai-je pu oublier ce plaisir ? Ce n’est pas seulement un bâton de chair qui entre, mais un charbon ardent qui brûle tout sur son passage. Cette brûlure, c’est celle de la vie, celle de l’amour, de l’homme qui redécouvre sa femme et elle qui jouit déjà de cette possession. Je tortille du cul comme une salope qui veut faire comprendre qu’elle apprécie. J’ondule de la croupe comme une possédée qui veut sentir au plus profond d’elle la queue qui l’envahit. Même, je m’applique à contracter mon vagin sur son engin, comme on l’apprend aux jeunes mères pour raffermir ce qui a été relâché.


Damien se laisse emporter par sa puissance, une sauvagerie que la situation pardonne. Il me bourre sans retenue, comprenant que c’est ce que je veux. Oh oui, une baise bien forte ne laissant parler que les sens et l’envie de jouissance !


Le caniche que j’étais se transforme en bouledogue poussé en avant par les coups de Damien. Ma langue devient une pointe qui pénètre dans la minette d’Amélie, ramenant les dernières gouttes de leurs sucs.


Je connais mon mari. Maintenant, il est capable de durer des heures. Il pourrait satisfaire et faire jouir les trois femmes allongées. Mais je ne le veux que pour moi. Déjà j’ai joui sans retenue. Je sais comment lui faire cracher sa sauce. Dans un geste d’une obscénité totale, je lui dégage mon anus en écartant mes fesses des deux mains. Jamais je n’ai osé une telle indécence. S’il me sodomise régulièrement c’est toujours lui qui en prend l’initiative. Là il comprend tout de suite et ne se le fait pas dire deux fois. Le dard brûlant pointe sur mon petit trou. Je l’écarte si fort pour l’ouvrir que je pourrais me déchirer.


Le reste n’est que du bonheur. Je suis à lui. Il entre, pousse, et comme Amélie a baissé sa cuisse, je peux voir mon homme dans le miroir. Flash de pensée : installer un miroir dans notre chambre. Il est accroupi dans une posture instable. Sa queue pointe vers le bas et me ramone au rythme de ses flexions. Position si hard que j’en rougis de honte. Mon homme m’encule comme une pute à marins. Mais, putain, que c’est bon ! Putain est un mot magique, pas graveleux, juste une manière de dire que c’est très, très, très, très bon. Le brandon coulisse sans peine. Mon cul reconnaît son maître. Il étrangle le bâton, branle le gland, masse les couilles.

Je jouis si fort que mon souffle brûlant excite le clito que je suce et tire une nouvelle jouissance à Amélie. Mais on ne l’entend pas, son visage est toujours étouffé par l’entrejambe de son amie.


La queue de Damien se tend et gonfle plus encore. Il ne va pas tarder. Enfin il vient. Son foutre me lessive le cul et me fait du bien. Il s’appuie sur moi, m’écrasant de tout son poids. Il va me planter sur le sol. Nous allons rester soudés pour l’éternité, donnant un spectacle sans fin aux voyeurs qui passeront de l’autre côté du miroir.





oooOOOooo





Trois mois ont passé. Lorsque je me remémore cet instant, je me dis que ce n’était pas moi, cette femme dominée par ses sens. Et pourtant…


Le retour a été bien agréable. Retrouver notre petite Zoé, un enchantement. Notre sexualité a repris le cours d’avant l’accouchement, avec en plus une sorte de frénésie et de liberté propice à toutes les audaces. Pourtant quelque chose me manque. Il m’a fallu un moment pour le comprendre et l’analyser. On ne sort pas indemne de ce type d’expérience. En quelques jours nous avions fait tant de choses…


Damien et moi en avons parlé un soir, dans l’obscurité propice de notre chambre, après avoir fait l’amour. J’ai parlé de ses maîtresses, et surtout du plaisir que j’avais eu de le voir avec l’une d’elles. Lui m’a avoué bander chaque fois qu’il se rappelle le spectacle de moi avec Claudia, avec Amélie, et surtout de moi les fesses ouvertes en offrande à sa vigueur. J’ai reconnu le plaisir particulier que j’avais pris à faire l’amour avec des femmes. Il m’a avoué qu’il fantasmait sur la vision de moi avec un autre homme.


Ce soir, nous avons confié Zoé à une baby-sitter. Je me suis faite belle. Nous avons rendez-vous chez une ancienne maîtresse de Damien. Une maîtresse mariée, dont le mari assume son cocufiage. C’est un couple libre. Il est plutôt beau garçon. J’espère que je vais lui plaire. Si tout va bien, Damien va pouvoir réaliser son fantasme et voir sa femme avec un autre homme. Est-ce que je vais être à la hauteur ? J’angoisse comme avant un premier rendez-vous. Je n’ai pas connu beaucoup d’hommes avant mon mari.


Pourtant, pourquoi suis-je déjà troublée ? Avant même de sonner à leur porte, je mouille déjà. Ce soir, ma chatte va découvrir un nouveau loup, mes lèvres sucer un nouveau bâton… Plus gros ? Plus long ? Plus dur ? Peu importe… Vite, entrons, je suis si impatiente !


Ce soir, je vais redevenir la salope que mon mari a vue une fois, et c’est une autre queue que la sienne qui va se glisser dans mes trous. Oh oui, tous mes trous !