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n° 16677Fiche technique8226 caractères8226
Temps de lecture estimé : 6 mn
06/03/15
Résumé:  Une femme se fait caresser dans le métro aux heures de pointe.
Critères:  fh inconnu train nopéné -extraconj -mastf
Auteur : Borderline      Envoi mini-message
Le fantasme du métro

Ah, ça y est, Dieu soit loué, cette journée de boulot est finie. Enfin je vais pouvoir renter chez moi, me prélasser dans un bon bain moussant avec un petit verre de vin à la main, et toi qui me feras un bon massage relaxant. Le métro roule à sa vitesse de croisière, le wagon est complètement bondé, nous sommes tous serrés comme des sardines ; normal, c’est la sortie des bureaux. Je pense à la soirée romantique qui m’attend, et un sourire se dessine sur mes lèvres. Je suis agrippée à la barre en écoutant ma musique lorsqu’une main commence à caresser mes fesses, chassant sur le coup mes pensées agréables.


Puis je me souviens que tu m’avais déjà parlé de ce fantasme, celui qui consiste à me tripoter dans le métro, au nez et à la barbe des gens, et je t’avais donné mon accord ; alors je me laisse faire. Déjà, je ressens les premiers effets de l’excitation. Comme je ne bouge pas, cela t’invite à continuer. Nous sommes discrets, rien ne trahit mon état si ce n’est que ma culotte s’humidifie dangereusement et que je deviens rouge de confusion. Ta main s’aventure alors tout doucement, lentement sur mon ventre, pénètre mon pantalon de tailleur, et ma respiration commence à devenir saccadée. Tu continues ton exploration tout doucement, tu laisses la fièvre s’emparer de moi, exactement comme tu m’en as parlé ; c’est vraiment excitant, nous sommes les seuls à savoir ce qui se passe. La chaleur monte d’un cran.


Tu commences innocemment à te coller tout contre moi, et ta main est maintenant sur ma culotte. Je sens ton souffle sur ma nuque, mais je ne me retourne pas : je tiens à jouer le jeu jusqu’au bout. Ma bouche est en train de s’assécher. Tu m’effleures par-dessus ma culotte, me caresses tout doucement, délicatement. Salaud, tu aimes jouer avec moi, et ça m’excite grandement, tu le sais ! Enfin tu finis par passer sous ma culotte et ton doigt trouve mon petit bouton durci. J’écarte un peu les jambes, le plus discrètement possible, pour t’inviter à poursuivre ton exploration et tu commences à me caresser doucement, tendrement. La chaleur m’envahit ; c’est doux, lent, torride. J’adore ça ! Les gens ne s’aperçoivent de rien ; ils lisent, discutent, écoutent de la musique, racontent leur petite journée au téléphone, et toi tu me caresses divinement. Je sens que mon jus t’inonde les doigts, puisqu’ils glissent parfaitement sur mon petit fruit juteux. J’éprouve les pires difficultés à devoir rester stoïque, je dois l’avouer ; j’ai l’impression que quelqu’un va se rendre compte de quelque chose, ce qui accentue encore mon état.


Des fois, je ferme les yeux, me laissant aller au plaisir que tu m’apportes ; je n’aurais jamais cru que cela pouvait être aussi bon. Décidément mon amour, ce soir tu me gâtes, et si tu viens à conclure cette expérience – qui s’avère fantastique pour le moment – par une demande en mariage, j’accepte tout de suite. Je dois lutter de toutes mes forces pour ne pas laisser mon visage se déformer par le plaisir ; je sens que je deviens toute rouge, la chaleur dans le wagon est presque étouffante, je commence à transpirer et haleter. Vas-tu aller au bout de tes caresses ou vas-tu abandonner, en me laissant frustrée et te fondre dans la foule ?


Je laisse malgré moi échapper un petit gémissement de plaisir, et lorsque deux ou trois têtes se tournent vers moi, je fais mine de fredonner ma musique. Heureusement qu’elle est là, sinon, j’aurais eu du mal à me justifier. Je m’agrippe encore plus à la barre, j’ai les jambes qui flageolent, mes mains sont toutes moites, lorsque tout à coup je sens mon téléphone vibrer, signe que j’ai reçu un message. Je le regarde et constate que tu m’as envoyé "Je t’aime" par SMS. Du coup, je prends conscience avec horreur que la main qui me caresse et qui me donne du plaisir depuis tout à l’heure ne t’appartient pas. En effet, tu n’écris les SMS qu’avec tes deux mains, pour une meilleure stabilité ; tu as toujours été comme ça. Que faire ? Crier au viol ? Alerter quelqu’un ? J’aimerais tant, mais je suis rongée par le plaisir que cet inconnu me donne, un plaisir devenu immédiatement malsain, mais mon corps ne m’obéit plus. Il est prisonnier de la volupté, je ne peux plus m’arrêter.


Je ferme les yeux, ma tête se pose sur la barre, je tente de toutes mes forces de ne pas succomber au plaisir qui ne fait qu’accroître chaque seconde ; je me dis que non, je ne peux pas, je n’ai pas le droit. Je cherche des yeux quelqu’un qui pourrait m’aider, et vite. Je ne peux pas jouir comme ça, pas devant tout le monde, ce serait affreux s’ils s’apercevaient de quelque chose ; de quoi aurais-je l’air ? Je vais bientôt arriver à ma station, je dois tout faire pour tenir jusque là. Seulement, le plaisir est toujours plus fort. Mais c’est trop tard : plus je tente de retarder l’inévitable, plus ça devient intense. Je sens le plaisir suprême m’envahir, je tremble, je me mords la lèvre inférieure jusqu’au sang pour ne pas hurler, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque, hélas. Mes jambes manquent de se dérober, heureusement que je m’étais agrippée. La main victorieuse finit par se retirer, et nous arrivons à ma station. Je sors de cette maudite rame, rongée par la honte, sans me retourner. De toute façon, même si je le faisais, comment le reconnaîtrais-je ?


Je dois rentrer chez moi aussi vite que possible, mais c’est difficile avec une culotte tout juste bonne à essorer. J’ai l’impression que les gens s’en rendent compte ; je marche à toute vitesse, et heureusement, au bout de quelques instants, j’arrive à notre immeuble. Je me précipite chez nous, je me sens honteuse, coupable, salie, souillée. Tu viens pour m’accueillir avec notre petit baiser habituel, mais mes yeux sont remplis d’une fièvre intense. Je laisse tomber mon sac à main sans même me déshabiller et je me précipite sur toi. Je t’embrasse comme une damnée, comme si tu venais de frôler la mort. Tu ne comprends pas ce qui se passe ; je te fais vite comprendre que j’ai une envie folle de ton corps, tes mains, ton sexe, toi tout entier.


Tu réponds à mes baisers comme je le voulais et nous allons sur le canapé du salon. Les fringues volent à travers la pièce, mon chemisier m’est pour ainsi dire arraché, mon corps a besoin que tu le nettoies, que tu le purifies de ce mal, de l’agression dont il a été victime, et toi seul peut le faire, je ne veux que toi. Tes caresses me font du bien, elles sont agréables, tendres, chaudes, douces, à l’image de l’amour que tu me portes.


Je finis par jouir sous tes doigts en te serrant fort dans mes bras. Je me sens tellement coupable, mon chéri ! Si tu savais ce qu’il vient de m’arriver… Ensuite, ton sexe entre en jeu. Je le veux en moi, je t’en supplie, mon chéri, ne me fais pas attendre plus longtemps, par pitié !


Tu me pénètres aisément, je te sens parfaitement en moi. Ta présence en moi me rassure, je t’enlace. Tu commences tes mouvements lents, circulaires ; tu sais exactement ce que j’aime, il n’y a que toi pour me faire ça. L’aventure du métro me revient, mais tu m’aides en me faisant l’amour à la chasser à jamais de mon esprit.


Nous faisons l’amour longuement, tendrement, nous enchaînons plusieurs positions dans une danse amoureuse, sensuelle et complice. Tu me donnes plusieurs orgasmes qui exorcisent petit à petit ma mésaventure, et lorsqu’enfin je sens ton amour chaleureux envahir mon intimité, nous nous embrassons passionnément. Tu ressors de moi, nous sommes épuisés tous les deux, en sueur, nos visages respirent la satisfaction, et lorsque tu me demandes ce qui m’a pris, pour quelle raison je me suis jetée sur toi de cette manière, je te réponds en prenant ton visage entre mes mains et en te déposant un doux baiser avec un sourire béat, un amoureux et tendre « Parce que je t’aime. »