Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16682Fiche technique22393 caractères22393
Temps de lecture estimé : 13 mn
08/03/15
Résumé:  Nous avions le choix entre ça, Bob l'éponge ou Maya l'abeille, c'était vite décidé.
Critères:  fh ffh frousses cadeau pénétratio attache yeuxbandés fouetfesse pastiche
Auteur : Radagast      Envoi mini-message
Tout est dans la nuance



Cela ne m’emballe guère, mais que ne ferais-je point pour ma belle ! Je me suis déjà renseigné sur un site de critique de cinéma. Apparemment nous allons voir une grosse daube. Des spectateurs s’y sont endormis, d’autres ont quitté la salle avant la fin du film. Je crains le pire. D’un autre côté nous sommes un peu contraints et forcés, les autres films étant Maya l’abeille ou Bob l’éponge !


Comme attendu, nous ne sommes pas déçus. Un film peine à être plus chaud que le dernier Disney. Même pas de quoi me donner une demie-molle. Un comble pour un film de ce genre. D’autant plus que l’acteur principal semble aussi expressif qu’un poulpe neurasthénique atteint de paralysie faciale.



Sa dernière phrase ne me laisse pas indifférent. Elle voudrait bien sans le vouloir tout en le voulant. Elle toujours si prude, c’est la première fois en quinze ans de mariage que je la vois se lâcher un peu.



La nuit est courte, chaude et tendre.




oooOOOooo




Sa réflexion ne me laisse pas de marbre. Dans la semaine j’établis un plan de bataille. Tout d’abord il me faut trouver un lieu adéquat. Je dois pour cela demander de l’aide. Jean-Michel, mon vieux complice devrait me fournir une maison. Mais je dois d’abord lui expliquer mes raisons.



Je m’imagine Annabelle dans certaines positions, je ne peux m’empêcher de rire et de fantasmer. Son épouse étant une grande et belle femme distinguée, à la limite cul serré, fort peu susceptible de se soumettre à ce genre de délire.


Je me lance dans la description détaillée de mes fantasmes et projets concernant ma chère et tendre.



Jean-Michel a retapé une vieille ferme fortifiée du XIVème siècle, aux murs épais comme ceux du château d’If. Le confort moderne s’y trouve, avec en plus ce charme dû aux sols en lauzes, aux âtres profonds où l’on peut rôtir un mouton ou un sanglier entiers et aux plafonds garnis de poutres plus que centenaires. Pendant dix jours, Jean-Mimi et moi perçons, vissons, installons divers équipements dans une des pièces. Je ramène moult chaînes, poulies, mousquetons et autres équipements étranges, sangles et même un collier et des menottes. Nous entassons aussi du bois près de la cheminée. Je ne tiens pas à ce que ma douce prenne froid. Pour justifier mes absences, je prétexte porter assistance à mon vieil ami qui ne s’en sort plus. Nous souhaitons fêter le nouvel an dans cette belle demeure et il nous faut nous activer.




oooOOOooo




Vient le vendredi, le grand soir. En mari compatissant et soucieux de la laisser se reposer après sa semaine de travail, je lui propose de préparer le repas. Elle n’a qu’à mettre les pieds sous la table et à se laisser bercer par mon imagination. Elle fait confiance à mes compétences culinaires. Nombres de ses amies lui reprochent d’avoir trouvé l’homme idéal, certaines voudraient bien partager. Mais Nathalie est comme la fourmi de la fable, pas partageuse, surtout quand c’est moi l’objet du partage.


Ce soir elle va apprécier une autre facette de mes compétences.


Je prépare un repas sucré salé. Foie gras, magret de canard. Des saveurs susceptibles de cacher le goût de ce que j’ai ajouté à ma cuisine. Un cocktail de somnifères capables d’endormir un troupeau de pachydermes. Je vérifie aussi qu’elle ne risque pas d’être indisposée, comme chaque mois. Cela gênerait considérablement mes projets.


Je remplis allègrement son verre de Sauternes. Sous l’effet du médicament et de l’alcool elle ne tarde pas à piquer du nez. Je l’installe sur le canapé. J’avais en douce préparé une robe et des sous-vêtements qui ne lui plaisent plus guère. Lorsque je reviens de la chambre, elle ronfle tel un canadair chargé d’eau.


Je la déshabille rapidement, mais le plus dur est de lui passer la tenue que je lui ai choisie. Difficile d’habiller quelqu’un inerte et mou. Surtout pour lui passer un soutien-gorge et une robe.


Je la prends dans mes bras et la place sur le siège arrière de la voiture. À nous la grande aventure.


La ferme de Jean-Mimi se trouve à une demi-heure de chez nous. Bien isolée, nous ne risquons pas d’être gênés par le voisinage. Je l’installe encore endormie sur un lit, je lui pose un bandeau sur les yeux. Je lui passe aux poignets des sangles de satin et de velours, je ne veux pas la blesser. Le tout relié à des fils de pêche au gros, même très gros. Je peux paraît-il attraper des requins et barracudas avec cet attirail. Je n’ai pas osé dire au vendeur que c’est pour attacher ma femme. Il ne reste plus qu’à attendre son réveil. Je patiente en buvant un verre de vin. J’en profite pour faire aussi un petit somme.



Réveil de la belle au bois dormant. À l’aide de ma télécommande, je mets en route mes installations. Des poulies tirent les fils de pêche, tendent sur ses poignets les sangles.



Elle se retrouve suspendue, bras écartés, les pieds posant à peine sur le sol.

Elle semble affolée, secouant la tête de droite et de gauche pour tenter de se défaire de son bandeau.



Elle peut s’époumoner, la plus proche habitation doit se situer à un kilomètre. Je la laisse mariner quelques minutes. Je me place derrière elle et ne fais aucun bruit. Puis je m’approche et lui souffle dans la nuque.



Je suis content de mon petit effet. J’ai téléchargé une application étonnante sur mon mobile. Transformation de voix. J’ai enregistré des phrases basiques et les diffuse ensuite transformées. J’avais de multiples choix. Donald Duck ? Amusant mais pas sérieux. Louis de Funès non plus. De même que François Hollande, Nicolas Sarkozy, et DSK. Nous les entendons trop souvent ceux-là. J’ai porté mon choix sur Dark Vador, Saroumane et Gandalf. Plus une petite facétie. Une cerise sur le gâteau. C’est ainsi qu’elle entend la voix de Dark Vador lui intimer l’ordre de se taire.


Pour éviter qu’elle ne me reconnaisse, j’ai aussi pris soin de me doucher avec un tout nouveau gel douche, de me passer un après-rasage acheté spécifiquement pour l’occasion. J’ai disséminé dans la pièce des bâtons d’encens, pour donner encore plus d’exotisme à mon projet.



Comme c’est mignon ! Elle pense à moi, elle s’inquiète de mon sort. Histoire de la stresser d’avantage, je tends un peu plus les liens.



Cela fait plus de dix minutes qu’elle est suspendue ainsi, il semble temps de passer au choses sérieuses. Je fais descendre la glissière de sa robe et je lui caresse le dos.



Telle que je la connais, elle va me faire toutes les onomatopées possibles et imaginables. Je prends une paire de ciseaux et en pose la tranche sur son épaule. La lame froide la fait réagir.



Pour appuyer mes propos, je coupe la bretelle de sa robe. Le vêtement pendouille d’un côté. Aimant la symétrie, je fais de même de l’autre côté. La robe tombe à ses chevilles. Elle tente de me donner des coups de pieds. Elle n’abdique pas.


J’ai une petite règle plate, en bois, de cinquante centimètres de long. Je donne quelques coups de cet engin sur son postérieur rebondi. Pas très fort. Juste assez pour faire du bruit et lui faire peur. Elle crie sous les coups.


Quelques larmes coulent de sous le bandeau. La chochotte ! Je vérifie, ses fesses ne sont même pas rouges. Pour sa peine je redistribue deux ou trois coups, pour le plaisir. Je ne tiens pas à lui faire mal, mes intentions sont tout autres. Plus démoniaques. Les lèvres à quelques centimètres de sa peau, je souffle un peu d’air, sur le nombril, sous ses bras, sur le bas de son dos. À chaque fois elle sursaute, pousse de petits cris de souris effrayée. Je reviens jouer avec les ciseaux près d’elle. Je fais cliqueter les lames près de ses oreilles, je les pose sur son corps. Elle sursaute à chaque fois.


D’un geste décidé je coupe une des bretelles du sous-vêtement. Je fais durer le plaisir avant de couper l’autre. Je tire sur le vêtement qui tient encore sur son corps, uniquement retenu par sa belle poitrine.



Je m’intéresse maintenant à sa culotte. Prise d’un regain d’énergie, elle tente à nouveau de me donner des coups de pied et même de me mordre…



J’attache des sangles à ses chevilles, je les tends, lui écartant les jambes.



Elle semble un peu perdue. Deux coups de ciseaux et le dernier rempart de sa vertu vient de tomber.



J’examine avec amour son mont de Vénus, juste habillé d’un petit triangle de duvet roux. Je souffle dessus pour en agiter la toison. Elle crie comme si je venais de lui brûler la peau au fer rouge. Je me retiens de rire.



Elle avale difficilement sa salive.


Je me suis préparé un bloc de glace dans une bouteille d’eau en plastique. Je prends cet engin, le serre entre mes mains durant quelques minutes. Je viens alors placer mes mains froides sur sa peau. Je choisis mes emplacements avec soin. Un sein, une fesse, le ventre, le bas du dos. Elle hurle à chaque fois que je la touche. Heureusement que la maison est isolée.


J’ai à ma disposition tout un lot de plumes, d’autruche, de paon, de chouette, ainsi que du duvet d’oie. Je la connais par cœur. La chose qu’elle craint le plus, après les araignées, ce sont les chatouilles.



Avec une plume de paon choisie avec soin, je viens lui caresser les aisselles.



Insensible à ses supplications, je continue mon œuvre. Je passe sur le nombril, insérant dans cet orifice mon engin de supplice. Elle se tortille de plus belle pour échapper à ma torture, en vain. Je la laisse souffler quelques secondes, avant de recommencer. Je la caresse du poignet à la cheville. J’insiste sur les hanches. Chez nous elle m’engueule à chaque fois que je la frôle à cet endroit. Je me venge. Elle hulule.


Je m’intéresse maintenant à son dos. De la nuque au bas des reins. Je la sais particulièrement sensible de ce côté pile. Je chatouille aussi le creux poplité. L’arrière du genou me tente. Elle a le souffle coupé lorsque je lui caresse la raie culière, et cette petite zone que j’adore, à la peau si douce, juste à la limite des cuisses et des fesses.


De par sa position, je peux lui titiller le petit œillet. L’œil de Moscou comme dirait Vladimir.



Je la laisse respirer quelques secondes. J’en profite pour me déshabiller. Mon sceptre se sentait à l’étroit dans mon pantalon. Je me tiens devant elle. Je dois me retenir, j’ai envie de lui caresser le visage et de l’embrasser. Mon sexe tendu vient se frotter contre sa toison par inadvertance. Ou peut-être veut-il dire bonjour à sa meilleure amie ! Elle devine ce qui se caresse contre elle.



Je ne me laisse pas attendrir par ses plaintes. Mon regard est alors attiré par ses framboises roses. Elles se dressent fières et arrogantes, elles sont aussi tendues que peut l’être mon dard. Cette situation l’électrise quelque peu semble-t-il. J’adore ses petites friandises. Je n’y tiens plus, je passe un petit coup de langue rapide sur le téton gauche. Il ne faudra pas oublier de rendre la pareille à son pote, pas de jaloux.


Ma belle serait-elle excitée par mon traitement de choc ? Vérifions. D’une plume délicate, je caresse ses globes d’un blanc de nacre, en dessus, en dessous, autour du mamelon qui se tend de plus belle.



Il est temps de porter l’estocade. Je m’agenouille devant elle et toujours en me servant de mes plumes diaboliques, je lui inflige un véritable supplice chinois. D’abord l’aine, l’intérieur des cuisses, le périnée. Comme me dit souvent Jean-Michel, en amour il faut bien connaître sa géographie, savoir passer rapidement de l’Aisne au Bas-Rhin. J’ai pris la précaution de tendre au maximum ses liens, lui écartant le plus possible les jambes. Elle essaie d’échapper à mes sournoises caresses, en vain. Elle ne crie même plus, elle feule. À peine ai-je touché son joli coquillage qu’il s’ouvre, s’écarte, s’offre à moi.



Je caresse l’intérieur de sa caverne d’Ali Baba. Je choisi tel ou tel point, selon l’inspiration. À chaque caresse je suis récompensé par une gesticulation, un cri, un soupir. Son ventre s’agite seul, elle est secouée de tremblements. Je change de plume rapidement, elles sont vites trempées. J’en utilise même deux à la fois. Les grandes lèvres bien ouvertes, les petites subissent le même supplice, sans aucun répit. Par de sournoises caresses je force son petit bourgeon à sortir la tête de sa cachette. Il n’en peut plus le bougre.

Je lui fais subir le même sort qu’aux autres parties de son corps.



Satisfait, je lui prodigue encore quelques caresses de mes rémiges salaces. Je vais chercher le lit, que je place derrière elle. Je la dépose dessus, toujours attachée. Elle est offerte, allongée les jambes écartées, si belle. Je lui ai passé des menottes aux poignets, le tout attaché aux montants du lit. Je m’agenouille entre ses cuisses et je viens poser mes lèvres sur son coquillage tourmenté. Je lance en même temps ma dernière facétie. La voix de Gollum retentit dans la pièce.



Elle émet un son entre le sifflement du serpent et la roulette de dentiste. Un genre de ZZZssss.


À peine l’ai-je touchée qu’elle plaque son ventre sur mon visage et me l’inonde. Bien la peine de m’être aspergé d’après-rasage ! Satisfait du résultat, je remonte, embrassant au passage le nombril, un sein (l’autre, celui qui allait être jaloux) et alors que je pose mes lèvres sur sa bouche, je la pénètre doucement. Elle soupire.


J’enlève le bandeau et je lui embrasse les paupières. Je vais et je viens dans sa grotte miraculeuse tandis qu’elle m’abreuve d’insanités.



C’est rare de l’entendre parler de cette façon, elle toujours si délicate. Je me plie à ses désirs. Les dits désirs étant si intenses que nous jouissons très vite.

Elle hurle tandis que je me vide en elle.


Toujours planté dans son ventre, je l’embrasse et je lui détache une main. Elle me caresse le dos, me tire les cheveux, me fait un merveilleux sourire et me susurre :



Je suis toujours fiché en elle.



Je reprends vigueur et me mets à la bourrer férocement. Je détache son autre poignet, elle s’accroche à mon cou.



Serais-je en train de baiser la fille du père Fouras ? Personne ne me forcera à sortir ! Nous gémissons tous deux de nouveau ensemble.



Les liens semblent la libérer, si j’ose cette élucubration. Elle est si belle et désirable ainsi essoufflée et couverte de sueur ! Nous nous endormons enlacés.




oooOOOooo




Jean-Mimi me raconte, mort de rire, son expérience avec Annabelle.

Il ne tarit pas d’éloges sur notre installation qu’il a voulu expérimenter le plus rapidement possible. Son épouse a paraît-il hurlé à s’en faire une extinction de voix. Elle est encore plus chatouilleuse que Nathalie.




oooOOOooo




Je me réveille totalement désorienté. Hier soir nous avons bu un peu plus que de raison avec nos amis, Annabelle et Jean-Michel, pour fêter la fin des travaux, mais de là à avoir la gueule de bois !


Je suis attaché, bras et jambes écartés. Devant moi Annabelle et ma chérie se promènent, nues comme des naïades.



Annabelle prépare une batterie de plumes, de glaçons et de sextoys.

Je vois aussi de la mousse à raser, un rasoir et même de la cire à épiler.



Je suis un idiot, ce bouquin à la con a été écrit par une femme. Elles vont faire preuve d’encore plus d’imagination que moi.