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Temps de lecture estimé : 22 mn
13/03/15
Résumé:  Il entretient le jardin de son fils. À côté, un couple se dispute. Un pari stupide. Il va en profiter.
Critères:  fh fhh hplusag vengeance fellation pénétratio sandwich confession -occasion -hplusag
Auteur : Roby      
Jardinage



J’ai dû m’endormir, et cette réplique assenée par une voix forte m’a réveillé.

Comme convenu avec mon fils et sa compagne, je suis venu entretenir leur jardin pendant qu’ils sont en vacances. Et il en a bien besoin, surtout la pelouse que la chaleur de ce mois d’août dessèche à vue d’œil. Moi, je n’habite pas bien loin, mais dans un appartement, aussi aujourd’hui j’en ai profité pour pique-niquer sur leur terrasse. La chaise longue a été la prolongation naturelle de ce programme et j’ai dû m’endormir.



C’est dans le jardin d’à côté qu’une femme crie ces paroles. Un homme lui répond :



Un regard par une fente de la palissade me permet de les voir. Lui, en chemise et pantalon tenant une sacoche à la main. Elle, face à lui, en maillot de bain, manifestement en fureur.



La femme hurle en face de son mari.



Il est très net que cette réplique ébranle Léa. Elle recule.



Elle bégaie.



Silence gêné.



Silence de réflexion.



L’homme rit.



Et l’homme qui s’en va ajoute en riant :



Puis revenant sur ses pas, il s’arrête face à Léa et lui dit plus doucement :



Il tourne les talons, et riant à nouveau, il dit en s’éloignant :



Le monde a bien changé. Les relations dans le couple ont évolué encore plus vite que la technologie. Ces jeunes sont d’une liberté de paroles et d’actes surprenantes. Avec ma femme, jamais nous n’aurions tenu de tels propos ni envisagé de telles actions. Bon d’accord, nous avons bien donné quelques rares coups de canif dans le contrat. Mais discrètement et sans jamais mettre notre couple en péril. Au contraire, ces incartades ont apporté un peu de piquant et soufflé une ardeur renouvelée dans nos relations sexuelles. C’est peut-être un point qui est commun avec cet homme qui a été excité de voir sa femme faire une gâterie à un autre. Mais ma femme est morte depuis deux ans maintenant, me laissant seul après plus de quarante ans de vie commune. La retraite est un peu triste sans elle.


Mais, une idée saugrenue germe dans mon esprit. Et si…


Une demi-heure plus tard, douché et rasé de près, je sonne à la fameuse porte. Pourquoi ne pas tenter ma chance ? Ce serait une drôle d’expérience.

Elle ouvre, pensant certainement que c’est son mari qui revient et son visage exprime la plus profonde surprise en me découvrant.



C’est tout ce que j’ai trouvé comme idée en brandissant le journal municipal ramassé dans la boîte aux lettres de mon fils. Elle est scotchée. Elle était tellement persuadée de trouver son mari qu’elle est restée en maillot de bain. Et ma foi, pendant qu’elle reprend ses esprits, je ne me gêne pas pour regarder. À travers la palissade, je ne m’étais pas vraiment rendu compte de la beauté de cette jeune Léa. Cheveux longs et bouclés, d’une blondeur de soleil et un maillot deux-pièces qui laisse entrevoir des merveilles. Une poitrine que les petits triangles de tissu ont bien du mal à maîtriser et une culotte taillée de la même façon. À croire que le fabricant n’avait plus assez de tissu et une seule forme de coupe.



Et j’ajoute, pour alléger mon propos.



C’est vrai que je suis en polo et en short, n’ayant pas prévu, en partant de chez moi ce matin, que je ferais cette visite.



La porte se referme derrière moi. Quelques pas en suivant une des plus belles paires de fesses que j’ai pu admirer ces dernières années. Elle me propose un rafraîchissement. J’accepte. Nous buvons en silence, mais je sens bien qu’elle réfléchit. J’imagine que tout se bouscule. Sa provocation. Son mari qui la défie. Cet homme qui débarque…


Je me tiens bien droit, gonflant au mieux le torse, rentrant le ventre. À mon âge, je suis plutôt bien conservé, le cheveu blanc mais fourni, les épaules encore assez larges et les abdos en forme. Il est vrai que depuis la mort de ma femme, j’ai consacré beaucoup de temps au sport pour me vider l’esprit et éteindre certaines ardeurs. Mais pour la jeune femme que j’ai en face de moi, je crains de n’être qu’un « vieux ».



Privilège de l’âge de savoir où « appuyer » pour que les mots portent. Belle , mari, voilà de quoi lui rappeler son défi.



C’est sa seule réponse.



Ces rappels semblent déclencher une réaction en chaîne dans son esprit. Elle aussi bombe le torse, mais c’est une poitrine magnifique qui répond. Son maintien change. Une silhouette agréable, bien faite se transforme en formes provocantes. Sa décision est prise. Elle s’avance vers moi.



Question juste pour faire sentir à l’intrus que je suis qu’il peut oser. Son regard parle pour elle. Ses lèvres se pincent. Il me suffit de faire un pas et nous sommes à une distance que les physiciens appellent nanométrique, distance où l’état quantique permet toutes les audaces. La mienne est sans limites. Mes lèvres viennent effleurer les siennes. Nos corps ne se touchent pas encore mais, alors que mon baiser devient plus intrusif, une main vient se placer sur le galbe délicat de l’épaule alors que l’autre se plaque au creux des reins. Pas plus. Il ne faut pas plus que la simple position du cavalier avec sa cavalière, pour que la danse commence.


Je suis d’une génération où la sexualité n’est que la fin heureuse et une réussite accomplie d’une sensualité bien engagée. Loin de nous, les idées modernes de la baise organisée, sans odeur ni saveur, tel un TGV de l’amour. Moi, ma femme s’est bien chargée de me l’apprendre, je suis à l’écoute de ma partenaire. La jouissance n’est que le point final qui vient conclure une approche maîtrisée, sensuelle, érotique.


Tout naturellement, c’est Léa qui vient à mon contact, scellant un contrat tacite. Je l’embrasse, tendrement d’abord, pour lui montrer mon admiration et une retenue qu’elle s’empresse de transgresser en bataillant dans ma bouche avec une langue possessive. La bataille s’engage. Je ne veux pas être un « coup-vite-fait » ou une « vengeance salutaire », mais un amant digne de ce nom.


Je l’embrasse aussi sur les paupières, les joues, le lobe de l’oreille, la base du cou et glisse sur la piste de l’épaule. Le front, le menton, tout est prétexte à exploration. Pendant ce temps mes mains explorent, effleurent, survolent mais surtout, évitent ces zones si érogènes qu’elles en sont vulgaires et faciles. Il y a tant de lieux si anodins. La rondeur de l’épaule. Le creux des reins. Le galbe de la hanche. La nuque, si raide de crispations.


Je bénis le fabricant du maillot car il me suffit de deux tensions pour que les boucles se détachent. Ma naïade est maintenant nue et je me permets des privautés qui me ravissent. Le divan est à quelques pas et il me suffit de l’y pousser pour qu’elle s’y installe, avant de m’agenouiller devant cette beauté que Polyclète n’aurait pas reniée. Maintenant ma bouche s’aventure plus bas. Un sein galbé, un téton qui pointe, un nombril délicatement noué, un pubis glabre et enfin une fente magique presque improbable par sa beauté. Tout naturellement la belle pose ses pieds sur mes épaules, m’offrant la vision d’une chatte lisse et toute en rondeurs.


Je joue longuement avec la fente, les lèvres, sonde un anus qui ne semble pas du tout effrayé par la visite de ma langue, toujours en évitant le tout petit monticule qui est en réalité le terminus de ces caresses. Mes mains aussi jouent avec les seins pour les envelopper et tester la délicatesse de la peau tendue par une ardeur non retenue.


Léa gémit sous mes caresses. Je sens qu’elle est prête. Elle ne cesse de bouger pour m’amener là où je ne veux pas. Enfin, en synchronisation parfaite, mes doigts se tendent vers les tétons pour les pincer et les faire rouler, alors que je suce et pompe goulûment le petit sexe de chair que mes lèvres libèrent de sa gangue. Quelques secondes suffisent pour qu’elle jouisse. Un orgasme soudain mais prévisible, tant les signes avant-coureurs étaient présents. Le corps tétanise. Un long moment elle est arquée tel un pont romain sur la rivière de sa jouissance. Elle coule, mais rien n’est perdu. Je suce et lèche avec délice ce jus d’amour et de sexe, récompense parfaite pour mon labeur.


Il lui faut un long moment pour reprendre ses esprits et chaque seconde qui passe est une médaille d’or pour moi. La plus belle récompense est aussi ce regard échangé, chargé de reconnaissance et de surprise. Eh oui, nous, les « vieux », savons y faire !


Mais la jeunesse sait aussi respecter les traditions. Elle se relève et sans fioriture s’attelle au déshabillage de l’amant de passage. Elle découvre un sexe vigoureux qui respire l’envie. Il y a bien longtemps qu’il ne s’est pas senti si jeune. Ces dernières années, entre une femme vieillissante bien qu’aimée et quelques putains hygiéniques, il faisait le service minimum. Mais là, il fait plaisir à voir. Droit, gonflé, tendu tel un chêne hors d’un sous-bois mal entretenu, il pourrait avoir à peine vingt ans. Et que dire lorsque Léa s’assure de la main puis des lèvres de la réalité de l’objet !


Je comprends l’excitation que le mari a dû ressentir en voyant sa femme en sucer un autre. L’alcool est une piètre excuse. La Léa qui me goûte est à jeun, mais dieu que c’est bon ! Elle est loin de la gorge profonde que me fait la pute que je vais voir depuis le décès de ma femme. Mais c’est sa fraîcheur, son envie patente de bien faire et surtout cette impression que ma queue raide est une merveille qu’elle a une envie folle de pomper qui apportent le petit plus et amplifie le plaisir de la fellation.


Elle vient maintenant me chevaucher et ma queue guidée par deux doigts délicats se place à la porte de la fente. Elle descend lentement sur mon mât dressé, appréciant comme moi le long cheminement dans sa grotte. Voilà, elle pèse de tout son poids sur mes cuisses, écrasant mes bourses de la tendre fermeté de son fessier.


Elle est belle et chacun de ses seins est souligné d’un triangle blanc dont le téton dressé marque le centre. Les triangles bougent, suivant le lent va-et-vient du corps sur ma queue engloutie. C’est magique. Mais la belle ne se satisfait plus de son mouvement maîtrisé et rapidement sa possession prend un rythme plus soutenu et parfois désordonné, au point que ma bite découvre par moment la lumière du jour. Heureusement, telle une torpille guidée sur sa cible, elle retrouve la chaleur du con, si chaud et humide.

La belle harmonie des seins en mouvement se déchire, mais ce que les yeux perdent dans cette vision, la sensualité de leur balancement désordonné magnifie la fureur de cette femme qui se baise maintenant sans retenue.


Les chairs claquent. La peau suinte. Le floc-floc des humeurs intimes distille un érotisme torride. Je me concentre pour ne pas venir trop vite et attendre que ma cavalière jouisse. Sa respiration est de plus en plus rapide et soudain elle s’effondre sur moi en gémissant, abandonnant ses va-et-vient rapides pour des oscillations du bassin. Son souffle me brûle le cou, des mots sans suite semblent s’expulser de ses lèvres et sans prévenir, elle vient m’embrasser avec fougue, comme si elle comptait sur mes lèvres pour étouffer ses cris. Ses oscillations ralentissent. Sa jouissance passe. Je peux enfin me laisser aller et me lâcher au plus profond de sa grotte, libérant les litres de foutre que l’abstinence et ma divine maîtresse ont suscités.


Le temps du plaisir passé, nous nous sentons un peu mal à l’aise, surpris de ce déferlement de sensualité.


Je la quitte. Nous nous saluons déjà comme si rien ne s’était passé. J’hésite à repasser chez mon fils pour guetter le retour du mari. Mais je ne veux pas devenir le voyeur de ce jeune couple. D’ailleurs va-t-elle lui parler de cette aventure ? Et si elle lui dit, va-t-il la croire ? Une enquête un dimanche ? Que reste-t-il de mon passage si ce n’est un magazine de la mairie que tout le monde peut trouver dans son courrier ? À moins qu’elle ait gardé la trace de ce que j’ai abandonné dans son vagin. Ce serait une vraie preuve, mais alors il faudrait vraiment de la perversité.


Bien sûr, je n’ai pas parlé de cette aventure à mon fils et encore moins à sa compagne. D’ailleurs, lorsque je suis repassé pour le jardin, les voisins n’étaient pas là. Comme si j’avais rêvé.




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Intérieurement je me marre. Le monde à l’envers. Moi, servir de chaperon à mon fils ! J’accepte, bien sûr, autant pour aider que pour rencontrer cette belle inconnue qui risque de semer la zizanie dans le ménage de mon fils.


Deux heures plus tard, je suis confortablement installé dans le salon quand la fameuse « amie » sonne. Mon fils va ouvrir. J’entends des salutations d’usage, des excuses pour l’absence d’Agnès et :



La belle inconnue franchit le seuil de la porte et… Elle a été aussi surprise que moi, mais je dois reconnaître que son sang-froid nous a sauvés. Peut-être l’habitude des situations embarrassantes.



Habillée, elle était encore plus belle. Sa robe la moulait délicieusement. Pour toute femme, Léa devait être une concurrente potentielle. Quand je pense que cette magnifique beauté m’avait accordé le bonheur de ses bras !


La soirée a été délicieuse. Je sais que je vais choquer, mais j’ai découvert une femme intelligente avec une très bonne éducation. Ces histoires idiotes et caricaturales sur les « blondes » finissent par vous déformer le jugement.

Comme tout bon chaperon, j’ai attendu que Léa parte pour saluer mon fils et partir aussi. Ainsi il aura un alibi en béton. Dans la rue, alors que je saluais une dernière fois la charmante voisine, elle me dit :



On ne refuse pas ce genre d’invitation. Une demi-heure et deux verres d’un armagnac vieux de vingt ans, plus tard, Léa sait tout de ma supercherie. Elle rit à en pleurer. J’ose juste la question qui me taraude depuis ce jour.



D’un seul coup, elle redevient sérieuse.



Mais, elle réagit aussitôt.



Quel homme ne rêve pas d’entendre un si doux aveu ? Avoir apporté tant de plaisir à une femme qu’elle se sent coupable ! Que répondre ? Rien, bien sûr. Mais Léa semble se reprendre.



Je suis un salaud. Je ne pense qu’à profiter de la faiblesse des autres. Une main sur le genou de Léa, l’autre qui caresse sa joue, je ne peux que dire :



La réponse est sans paroles. Juste la tête qui se penche un peu pour mieux se caler contre ma paume et un genou qui se détache de son jumeau suggérant une opportunité. Mais le regard n’est pas celui d’une femme trompée ou délaissée, c’est plus celui d’une maîtresse qui se lève et sans un mot retire la robe qui lui allait si bien.


Je découvre alors qu’elle ne portait rien dessous, corps nu, disponible à la moindre sollicitation. Je comprends la prudence de mon fils pour m’avoir fait venir et être le paratonnerre de la colère jalouse de sa copine qui aurait pu être méritée. Mais moi, personne ne peut plus me faire de reproches. Mieux, j’ai privé Léa de sa proie et suis volontaire pour en subir les conséquences.


La punition est bien douce : me laisser dévêtir par cette femme qu’une ardeur retenue pendant trop longtemps rend maladroite. Qui va recoudre les boutons de chemise que son impatience fait rouler sur la moquette ? Oh, je trouverai bien une âme charitable parmi les amies de mon épouse regrettée.

Elle m’entraîne à l’étage par un :



Elle me pousse sur le lit et vient aussitôt saluer ma verge avec ses lèvres. Elle découvre ma queue déjà en pleine forme, alimentée et durcie un peu plus à chaque marche de l’escalier, alors que mes yeux s’enivraient du spectacle de la croupe de Léa. Le syndrome de la montée de l’escalier n’est pas une légende. La gourmande me pompe. Espérons que sa salive va refroidir ma bite et éviter que les vapeurs d’alcool viennent s’enflammer spontanément au contact du pieu rougeoyant.


Une musique.


Nous sursautons. Pour un peu, sous la surprise, ma suceuse aurait pu me mordre ! Décidément je vis dangereusement. Léa attrape son portable. Les jeunes m’étonneront toujours. Nous avons monté l’escalier, nus comme au premier jour et pourtant la jeune femme a eu la présence d’esprit de prendre son smartphone avec elle.



J’entends, une voix déformée, alors que Léa se lève et s’éloigne de quelques pas.



Le correspondant parle longuement et Léa ne répond que par des petits rires et des « oui » de relance. Enfin, elle semble prendre une décision.



Je commence à m’inquiéter. Qui peut l’appeler si tard ? Pourquoi parle-t-elle de ma présence ? Léa doit voir sur mon visage que je m’interroge. Elle s’approche.



Et plaquant le téléphone contre elle pour cacher le micro.



Vraiment, quel couple surprenant où le mari fait part de ses disputes avec sa maîtresse ! Mais, elle reprend sa conversation avec son mari.



Et cette fois, sans cacher le téléphone, elle me demande.



Mais de quoi elle parle ?



Et sans même attendre ma réponse, elle reprend avec son mari.



Et elle raccroche.



Et pendant que je reste assis sur le lit, elle va fermer les volets, tirer les rideaux, éteindre la lumière. L’obscurité est totale, ne reste qu’un filet de lumière venant du rez-de-chaussée. Porte fermée, je sens qu’elle vient s’asseoir à côté de moi. Ma décision est prise, je vais partir. Ce n’est pas à mon âge que je vais commencer une vie de libertin. Une partie à trois ! Comme dans les films pornos !



Sa main se pose sur ma cuisse et glisse pour découvrir la petite chose molle que ma verge est devenue. Mais au même moment on sonne à la porte. Déjà ! Son mari est déjà là ! Trop tard pour partir ! Léa doit sentir ma surprise.



Et elle me laisse dans le noir. Quelques minutes passent. J’entends un bruit lointain de conversation. Puis le silence. La porte s’ouvre sur un noir total, même pas la lueur d’une diode oubliée ou d’un témoin lumineux d’appareil électronique.


Le lit bouge à côté de moi. Quelqu’un doit s’asseoir. Lui ? Elle ? Je n’ose bouger. Un bruissement devant. Des mains qui écartent mes cuisses et le doux contact d’une chevelure sur la peau. Pas de doute, Léa s’est placée pour me sucer. D’ailleurs mon sexe est littéralement gobé jusqu’aux couilles. La caresse produit son effet et les lèvres doivent vite reculer devant la bête qui se réveille. Quelques va-et-vient plus tard, c’est sa main qui s’empare de ma queue dressée.


Le bruissement reprend. Je sens un contact contre ma cuisse. Une autre cuisse sûrement. La coquine a dû aller s’occuper de son mari alors qu’elle m’entretient doucement. Je ne peux que deviner, imaginer, mais ce n’est pas si difficile de reconnaître le bruit glissant des lèvres qui coulissent sur le sexe du mari.


Elle revient vers moi. J’imagine que maintenant sa main branle son homme pendant qu’elle me suce. D’ailleurs son autre main avance dans le noir, me touche, tâtonne et trouve la mienne. Elle me guide, je tends le bras et stupeur, découvre la dureté d’un sexe d’homme. La coquine me guide sur le braquemart tendu à côté de moi et m’invite à le caresser en accompagnant mon mouvement.


Un instant plus tard son mari et moi nous branlons respectivement alors que Léa nous accompagne de ses mains ou de ses lèvres pour apporter la salive indispensable à une bonne branlette. Il est gros, plus gros que moi, plus long aussi, mais pas vraiment plus dur.


Pour la première fois de ma vie je touche une autre queue que la mienne et si je n’ai jamais cessé de me branler de temps en temps, même pendant mon mariage, je découvre que son mari sait bien sûr ce qui est bon pour moi, pour nous les hommes. Les femmes ont tendance à ne s’occuper que du haut, de notre gland, pensant sans doute se débarrasser de notre envie au plus vite et au plus sensible. Mais un homme sait qu’il faut aussi s’activer autour de la hampe, même jusqu’à la base, en ne serrant pas trop. Plus un effleurement qu’une pression. Voilà ce qui est bon et fait bander encore plus surtout si la queue est bien humide, grasse même d’un flot de salive et Léa y veille. La coquine. Si jeune et déjà experte…


Tout bouge mais Léa revient vers moi pour me sucer goulûment. Des mains me poussent pour que je m’allonge et j’abandonne presque à regret la queue du mari. Mais Léa me branle, me suce, caresse mes couilles. Je ne suis qu’une chose qu’elle prépare pour son plaisir.


Le lit bouge mais heureusement, la bouche me garde bien au chaud. On dirait que quelqu’un rampe sur moi. Ce n’est tout de même pas le mari qui…

Non. C’est elle. C’est sa chatte qui vient se poser sur mon visage et qui cherche mes lèvres.


Voilà… voilà… dit ma langue qui guide la fente dans la bonne direction. Un dernier mouvement et la minette est à portée. Je pousse et découvre les contours soyeux de son intimité. Les petites lèvres à peine plissées, la fente qui suinte déjà et le balancement des hanches me propose son bouton que je m’efforce d’aspirer pour le libérer de sa gangue.


Que c’est bon ! Sucer et se faire sucer ! 69, position magique qui fournit à chacun le plaisir donné et le plaisir reçu. Léa bouge pour me proposer son petit trou, anus ourlé que je soupçonnais déjà la dernière fois, de ne plus être vierge, tant il semble se décontracter et même s’entrouvrir sous la poussée de ma langue. Son anus ! Mais ! Impossible ! Pas comme cela ! Si elle est sur moi et me pompe, il ne peut pas être là !

Alors ?

Qui ?

C’est son mari qui me pompe ?

Mais oui !

Il n’y a pas d’autre possibilité. Léa n’est pas une contorsionniste qui pourrait, et encore, effectuer ce genre de figures. Donc son mari me suce et moi je suce sa femme.


Après tout, ce n’est pas désagréable et l’obscurité rend possible ce que je n’aurais jamais accepté au grand jour. Il se débrouille plus que bien et ma queue vibre sous ses caresses. Il a une façon de caresser mes couilles qui me ravit. Je me laisse faire. Je me laisse aller, oubliant dans le noir l’étrangeté de la situation pour ne garder que les plaisirs.


Léa m’écrase et frotte son intimité sur mon visage, utilisant mon nez comme une pointe qui excite son clito. Maintenant ma langue souligne son petit trou entrouvert et assoupli. Pour un peu je prendrais la tête de son mari entre mes mains pour qu’il me pompe profond et jouir dans sa gorge. Mais elle bouge et rampe vers mon ventre. Ma queue est abandonnée par le mari, chassé par les fesses de sa femme qui progresse.


Le sexe humide m’engloutit si facilement que je n’en prends conscience que lorsque je bute au fond. Quelques mouvements de hanches et la position est parfaite. Je sens maintenant le poids de Léa qui vient sur moi, son souffle sur mon visage, ses seins qui s’écrasent sur ma poitrine.


Elle reste immobile, semblant attendre quelque chose et puis elle se crispe avant de souffler comme une femme qui accouche. Je comprends lorsqu’une pression formidable s’applique sur mon sexe, un pieu qui avance, rampe se frotte, cherche à me chasser pour prendre ma place. Mais je suis bien enchâssé et Léa ne semble pas vouloir quitter la proie pour l’ombre. Manifestement son mari est en train de la pendre par derrière et le rêve de Léa est en plein accomplissement. Nos deux queues rivalisent mais c’est une compétition pour le plaisir.


Une poussée brutale achève la possession et je ne sais pas lequel de nous deux, Léa ou moi avons été le plus surpris par l’avancée. Léa, tout de même, car le cri qu’elle a poussé s’est éteint entre mes lèvres et un instant j’ai eu peur que son baiser sauvage se transforme en morsure. Mais non, petit à petit tout redevient plus calme. Enfin, si ce n’est que la belle est prise et bien prise par le con et par le cul, par deux queues bien en forme qui se parlent au travers cette fine paroi qui les sépare.


C’est elle qui se tortille un instant, cherchant peut-être à minimiser la pression. Impossible, chaque mouvement ne peut que lui faire sentir combien elle est pleine de nous. Après tout, si elle regrette, c’est de sa faute et par son initiative. Moi, en tout cas, je trouve cette expérience stimulante et alors que je pensais que les deux hommes qui prennent en sandwich une femme, cherchent à rivaliser, ce n’est pas vrai.


Son mari ne doit pas être bien loin, car je sens sa respiration sur mon visage. Le noir est total et je le regrette maintenant. J’aurais aimé voir leur visage, aussi bien elle que lui. On apprend beaucoup de choses par le regard, un sourire, un rictus. Mais Léa en a décidé autrement. Pourquoi nous cacher les uns aux autres ? La honte ? Me cacher à son mari, moi l’amant qui pourrait être son père ? Par vice ou par la perversité de pouvoir imaginer d’autres amants qui s’activent ?


Qui s’activent ! À propos de bouger, c’est lui qui s’y colle. Léa, plaquée contre moi, bloquée par mes bras autour de sa taille, est secouée par l’ardeur de son mari. Il l’encule tel un forcené qui doit aller prendre un train. Mais on sait bien que c’est l’envie, la bestialité sous-jacente à l’acte d’amour, qui le propulse si fort. Moi aussi, bien sûr, je suis aux premières loges. À chaque retrait, ma queue retrouve un peu d’espace, mais c’est pour être encore plus étouffée lorsqu’il l’encule à fond. C’est bon, un peu comme si on me branlait dans un fourreau soyeux, tendre et humide.


Dix fois, vingt fois, cent fois, il la bourre. Léa ne cesse de gémir. Chaque avancée est un petit cri, chaque reculade, un regret. Sa bouche toujours collée à la mienne est un réceptacle de son plaisir. Je ne sais si elle a un orgasme mais en tout cas elle a un plaisir fort.


La jouissance est une libération. Son sperme facilite ses dernières poussées. Maintenant il glisse dans sa liqueur et petit à petit son sexe fond. La pression est plus faible. Enfin, il se retire. Léa devient plus légère sur moi. Elle peut se redresser et aussitôt me chevauche. Il lui faut conclure, aller chercher cet orgasme que son mari a mis en branle. Il ne lui faut pas bien longtemps pour se baiser et couler. Il était temps, je ne peux plus me retenir et moi aussi je balance ma purée.


Ah que j’aimerais pouvoir regarder mon jus couler hors du vagin et aller se mêler à celui du mari pour former un torrent et inonder notre maîtresse ! Mais tout a une fin. Aux mouvements du lit, je pense que mari et femme sont maintenant allongés à côté de moi.


Au loin une horloge sonne quatre heures. Il faut que je rentre. Je me lève. Dans le noir je tâtonne. Derrière moi une présence. Au bas de l’escalier une lampe s’éclaire. Léa est avec moi. Elle m’aide à retrouver mes vêtements. Sans un mot elle me regarde m’habiller. Arrivés à la porte elle vient m’embrasser. Un long baiser. J’ai le temps de remarquer une pile d’habits soigneusement pliés. Ceux de son mari j’imagine.


Dans ma voiture, alors que je viens juste de démarrer mon moteur, un véhicule se gare un peu plus haut, pas bien loin de la maison que je viens de quitter. Un homme en sort. Je le reconnais. C’est le mari. Il était bien avec Béatrice, dont l’époux, Pierre, était ailleurs…


Je crois savoir où.