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Temps de lecture estimé : 9 mn
24/03/15
Résumé:  La rencontre avec la femme qui changea ma vie.
Critères:  fh fplusag noculotte cunnilingu -hsoumisaf
Auteur : Inlay            Envoi mini-message
Une onde

Je ne sais si vous me croirez ou non, et peu importe ; mais cette histoire est rigoureusement vraie. Elle a eu lieu il y a presque 20 ans.



Je m’appelle François, j’ai 26 ans, je suis avocat.

Je me destinais à la magistrature mais je n’ai pas réussi le prestigieux concours d’entrée à l’école de Bordeaux.

Venant de la bourgeoisie nantaise et m’étant donc exilé à Bordeaux pour ce fichu concours, j’avais décidé d’intégrer un cabinet d’avocats le plus éloigné de ma famille et qui pourrait avoir autant de prestige que Bordeaux. Je me suis donc installé à Paris.


Pendant trois mois j’ai tenté de trouver un poste par mes propres moyens, mais ce fut un échec. Je ne connaissais personne. Mon frère, en revanche, connaissait du monde. Notamment une de ses ex, Amélie D., qui avait ouvert son cabinet. Je postulai et obtins le poste ; il s’agissait d’un petit cabinet spécialisé en droit pénal. Nous n’étions que deux avocats, avec deux secrétaires, dont une à mi-temps pour limiter les frais.


Amélie avait dix ans de plus que moi ; elle était fine, les cheveux bouclés blonds et le regard azur. Des lunettes rondes terminaient d’habiller sa peau dorée couverte de taches de rousseur. C’était une femme gaie, gentille, sportive et célibataire ; elle adorait la couleur jaune et prenait soin de toujours en mettre une touche sur elle, y compris sur son téléphone d’un jaune étincelant, qui faisait un peu trop à mon goût et dont je me moquais.

Entre son travail et le sport, elle n’était pas disponible pour un homme, selon elle. Pire, le sport était tellement dans sa vie que le moindre kilo de trop la faisait disparaître et augmenter ses séances en salle de musculation.


Nous avions chacun nos clients et nous nous retrouvions sur les dossiers les plus gros. Je n’avais pas encore une clientèle étoffée mais j’y travaillais. À cela et à rencontrer une femme.

Je m’étais pour cela inscrit sur un site de rencontres mais je ne parvenais pas à savoir la femme qu’il me fallait. De fait, je papillonnais pour mon plaisir et avais un carnet d’adresses toujours disponible à tout moment.


Amélie et moi passions beaucoup de temps dans le cabinet, et de fait je commençais à l’apprécier ; cependant, elle était plus âgée, et de surcroît elle avait eu une histoire avec mon frère. Je ne me voyais pas la courtiser, d’autant que je préférais les femmes ayant de fortes poitrines et qu’elle en était quasi dépourvue.


Au bout de quelques mois, Amélie est devenue distante alors qu’elle se rapprochait de moi ; nous ne nous voyions plus qu’à de rares occasions et entre deux rendez-vous. Seules les secrétaires me donnaient de ses nouvelles, et même des instructions sur les dossiers que nous avions en commun.


Je partageais donc plus de moments avec Martine, secrétaire titulaire de son état, la cinquantaine, assez pulpeuse. Elle était assez grande et portait donc bien ses rondeurs ; sa chevelure, blonde elle aussi, couvrait ses épaules. Toujours apprêtée en tailleur, elle n’utilisait que peu de maquillage.

Je m’aventurais souvent à regarder ses décolletés fort généreux et ses mollets selon qu’elle entrait dans mon bureau ou qu’elle en sortait. En revanche, je m’abstenais durant nos têtes-à-têtes lorsqu’elle me donnait les instructions d’Amélie, d’une part par respect, et surtout parce que j’avais même du mal à la regarder dans les yeux, que je baissais toujours inconsciemment malgré mon statut de patron.


Un soir, au bout de presque 6 mois, Martine entra dans mon bureau et déposa un dossier puis attendit en me fixant. Je la remarquai mais n’osai pas lever les yeux vers elle et l’interroger. Cela dura quelques minutes. J’étais pétrifié. Je ne savais pas quoi faire.

Elle fit cesser le silence.



Je constatai la présence d’un rendez-vous à 19 h 30 avec réservation dans un restaurant. Tout en me disant que j’étais son patron et qu’elle ne devrait pas me parler de la sorte. Mais ce rendez-vous m’interpella.



Elle sortit du bureau. Sans un regard. J’étais pourpre ; je ne savais pas quoi faire ni pourquoi j’avais accepté. En fait, j’avais des bouffées de chaleur ; jamais une femme ne m’avait parlé ainsi, j’étais dérouté et excité. Mon cœur faisait un solo de batterie à double pédale sur la grosse caisse… Je ne parvenais pas à réfléchir. Que faire ?


Vers 19 h 20 je descendis dans le parking et m’installai dans ma voiture. Rester, ou fuir et faire comme si de rien n’était ? Avant de prendre une décision, je la vis sortir de l’ascenseur et se diriger vers la voiture dont je descendis pour aller à sa rencontre et discuter de cette situation.



J’ai souri malgré moi, heureux qu’elle me félicite. Je ne comprenais rien.



Je me précipitai pour l’ouvrir. Elle entra sans me regarder et sans rien dire.

Je démarrai et me dirigeai vers l’adresse du restaurant que je connaissais de nom.



Je conduisais sans me presser, ne voulant pas recevoir de réprimande ; je voulais être parfait et qu’elle me complimente sur ma manière une nouvelle fois.

Son parfum était partout dans l’habitacle et me tournait la tête. Je savais que le restaurant avait un service de voiturier, et l’espace d’un instant j’ai pensé ne pas l’utiliser et nous faire marcher un peu ; mais comme un amoureux transi, je voulais faire bonne impression.


Arrivés devant le restaurant, le voiturier ouvrit la portière de Martine, dont lui non plus ne put supporter le regard. Je lui confiai les clés et nous entrâmes. Elle me regarda, comme un examinateur cherchant la faute, aussi je pris la parole :



Il nous installa, Martine en premier et enfin moi comme il se doit. Il nous remit les cartes.



Puis plus doucement vers moi :



Durant le repas elle me parla de gastronomie et des voyages qu’elle avait faits pour découvrir et goûter les plats les plus intéressants. Elle ne posait aucune question et ne me demandait pas mon avis.


Quand nous eûmes fini, elle me dit qu’elle allait remettre du fond de teint et qu’elle souhaitait partir rapidement. Je m’empressai d’aller régler la note, qui était lourde. Et une fois revenue près de moi, nous regagnâmes l’entrée pour récupérer nos manteaux et mon véhicule.

Je démarrai.


« Comment cela devait-il se finir ? Allait-on chez moi ? Devais-je le lui demander ? Que voulait-elle ? Qu’est-ce qui m’arrivait ? Qu’est-ce que je voulais ? »



Un fois dans nos locaux, elle prit ses clés qui étaient effectivement sur son fauteuil. Puis elle entra dans mon bureau, retira ses chaussures et s’appuya sur la table de réunion.



J’avançai lentement ; je ne savais pas ce qui allait se passer. J’imaginais toutes sortes de possibilités. Toutes sexuelles.

Arrivé devant elle, elle plaça sa main dans mes cheveux qu’elle caressa. J’adorais cette sensation, j’aimais que mes copines me le fassent. Et au moment où je fermais les yeux de contentement, elle agrippa mes cheveux avec force au niveau de la nuque et appuya, de sorte que je posai un genou au sol, puis deux. Mon visage se trouvait au niveau de ses cuisses, qu’elle écarta tandis que sa jupe se plissait en remontant.



Elle ne portait pas de culotte. Elle n’était pas mouillée, mais cela vint assez vite. C’était le premier sexe de femme ayant des poils longs mais taillés que je voyais d’aussi près. Elle me maintenait fermement et je prenais plaisir à sentir ses odeurs intimes, sentir apparaître l’humidité et la moiteur de son intimité. J’aimais son goût, j’appréciais cette féminité et cette force.


Elle ne me forçait pas : j’avais sans y penser accepté qu’elle dirige tout. Je n’avais pas envie de me rebeller, je me sentais libre comme jamais. Tout était sous contrôle, et si je me posais des questions, désormais à genoux, mon visage enfoui dans son sexe, j’avais mes réponses. Elle. Quelle que soit la question, la réponse était « elle ». Elle serait le début et la fin. Je n’aurais plus de doutes grâce à elle.


Ma langue s’enfonçait, léchant les parois internes de ses lèvres ; j’excitais son clitoris que j’essayais de sucer comme un petit pénis, mais il était trop petit.



Elle me repoussa de son pied, rabaissa sa jupe et remit ses chaussures. Puis elle mit la main dans la poche de sa veste et en sortit une pièce de dentelle bleue qu’elle jeta sur moi.



Elle partit sans attendre ni réponse, ni question.


Je n’ai pas dormi cette nuit-là. J’étais comme amoureux. Mais l’était-elle ? Quelles seraient nos relations désormais ? Elle était partie, et les questions revenaient. Il fallait qu’elle revienne avec ses réponses.


Je nettoyai son string qu’elle avait dû ôter après le repas dans les toilettes du restaurant. Je le fis sécher sur un radiateur, et au matin je le pliai.

J’arrivai avec une demi-heure d’avance, sachant que je serais le premier. Je plaçai le string à l’endroit indiqué. Puis j’accédai à mon bureau et commençai à travailler en espérant ne pas penser à la soirée, à elle et à ce qui allait advenir de moi.

Amélie arriva la première ; nous nous saluâmes, puis vint Martine.



Elle se retourna et reprit son travail. Je ne la vis plus de la journée.

Je ne savais plus où j’étais ; jamais une femme n’avait occupé mon esprit de la sorte. J’espérais qu’elle viendrait dans mon bureau, ce qu’elle fit à 16 heures.



Elle fronça les sourcils et tourna les talons pour sortir.



Elle alla fermer la porte puis revint.



Elle me tendit le téléphone.



Je suspendis mon abonnement, puis je lui représentai le téléphone une nouvelle fois. Elle le prit et chercha quelques chose : qui étaient mes contacts.



J’allais demander ce que je devais lui écrire, mais je le sus immédiatement : « Bonjour Aurore, je voulais te dire que j’ai rencontré quelqu’un et qu’il me semble plus sain de cesser notre relation. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop. »

Je lui tendis une nouvelle fois le téléphone.



Elle partit en direction de la porte puis se tourna vers moi.



Je rentrai chez moi où j’écrivis à Sabine, Flo et Elsa que je cessais nos relations, vu que j’avais rencontré quelqu’un.


Au matin, j’arrivai et déposai mon téléphone sur le bureau de Martine, où se trouvait déjà un téléphone jaune étincelant que je ne connaissais que trop pour m’en être moqué à de nombreuses reprises…







A suivre…