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Temps de lecture estimé : 14 mn
26/03/15
Résumé:  L'infidélité dans le couple se révèle un jour ; d'abord la femme, puis le mari, dans une situation particulière dans un hôtel...
Critères:  fh extracon inconnu hotel telnet voir jeu yeuxbandés journal
Auteur : Atropine            Envoi mini-message

Série : L'infidèle

Chapitre 01 / 04
Masques à l'hôtel

Cinq ans après notre mariage, huit ans après notre rencontre, la vie n’est plus aussi rose qu’au début. Notre couple s’étire, la tendresse, les jolis mots, les câlins se font plus rares. Et un jour, je sens ma femme changer de comportement. Elle qui est toujours assez distante de son téléphone portable, depuis quelques jours, elle pianote très souvent sur son clavier, même un samedi soir où nous sommes à une fête du village, avec attractions diverses pour les enfants et petit concert de chanteurs amateurs, je la vois, assise à deux mètres de moi, en train d’écrire un message à 23 heures.



Le lendemain matin, je me lève plus tôt qu’elle et j’ai une énorme envie de regarder sur son portable pour découvrir quelle est cette personne à qui elle écrit frénétiquement. Je sais pertinemment que ce n’est pas une chose à faire, fouiller dans les affaires de son conjoint n’est jamais bon. Mais depuis quelque temps, elle ne se cache même plus, peut-être inconsciemment, pour agiter ses doigts sur cet écran qui m’horripile, accaparant une grande partie de son temps, nous empêchant de discuter. Malgré mes réticences, je prends son écran et je cherche dans ses messages, aucun code n’est heureusement nécessaire pour y accéder.


Mes doutes se confirment. Je lis des échanges très explicites, sur les fantasmes de son interlocuteur. Je m’aperçois que c’est un prénom de fille. Je suis alors persuadé qu’elle a une liaison saphique. Je ne lis que les messages de sa maîtresse supposée. Elle raconte son désir de la caresser les yeux bandés, toucher sa poitrine, lui arracher sa culotte avec les dents. Stop. Je ne peux pas lire plus loin.


En même temps, je ressens un gros malaise, une boule amère dans le ventre et une curiosité excitante de les imaginer ensemble se caressant, s’embrassant. Je repose le portable sur le bureau. Elle se réveille environ une heure après. Toute la journée du dimanche, je ronge mon frein, je ne peux pas parler de ma découverte devant les enfants.



Le soir après le repas, elle regarde le programme de la télévision et une émission sur les relations homosexuelles est justement programmée. Elle m’en parle et je profite de l’occasion pour lui demander ce qu’elle pense des relations lesbiennes. Elle est surprise par cette question, n’ayant pas l’habitude d’aborder ce sujet. Je lui avoue rapidement que j’ai lu les textos sur son portable ce matin et que j’ai compris qu’elle avait une liaison, avec une femme. Je la supplie alors de me dire quelle est cette femme, si elle la voit depuis longtemps :



Là mon sang se glace, je comprends, gros naïf que je suis, que c’est en fait un amant et non une maîtresse qui correspond avec elle. C’est juste une astuce pour faire croire que c’est une copine qui écrit ou qui appelle si jamais je venais à apercevoir le prénom sur l’écran. Mais elle ne se doutait pas que j’irais lire les messages en détail.

La glace dans mes veines se transforme vite en lave bouillonnante et le ton monte.



Là, je reste sans voix, tout me revient. Depuis des semaines, effectivement elle me parle de ce type, qu’elle avait connu dans son pays natal, la Slovaquie. Elle me racontait qu’elle l’avait beaucoup aimé mais qu’il avait voulu rompre sans raison bien précise, qu’il lui avait fait très mal en lui envoyant une lettre après sa rupture, dans laquelle il expliquait qu’il était heureux avec une autre fille. Elle a beaucoup souffert de ce coup de poignard et avait mis un an pour s’en remettre. Juste avant de me connaître.


À ce moment, ma tête est en pleine ébullition, les mains sur le visage, les yeux fermés, tout s’évapore dans mon esprit, le brouillard se glisse entre mes rétines et mes paupières. Mes jambes ne me portent plus. Je ne peux pas réagir. Rien ne sort de ma bouche, mes muscles sont figés. Puis je la regarde, hagard. Quelques minutes plus tard, je parviens enfin à retrouver un peu ma lucidité. Je suis partagé entre la colère et la tristesse.



Je suis effondré. Elle m’explique que pendant la construction de notre maison, je n’étais pas assez présent. Nous avons emménagé chez mes parents, dans une dépendance collée à leur demeure, pendant un an et demi. J’étais souvent sur le chantier pour surveiller les travaux et le soir, souvent devant la télé avec mes parents mais sans elle.

Nos enfants étaient très jeunes et elle restait avec eux toute la journée, avec mes parents pas loin.

Même s’ils n’étaient pas embêtants, la cohabitation était parfois pesante, elle ne se sentait pas à l’aise dans cette situation. C’est pendant cette période qu’elle a commencé à déprimer.



Ensuite, nous avons déménagé dans notre maison et la situation s’est améliorée. Mais la dépression était toujours présente chez elle. Ses appels envers moi étaient présents, peu appuyés mais j’aurais dû les entendre, les voir pendant les trois années avant sa relation extraconjugale.


Moi je lui disais que j’étais très heureux et ça lui faisait encore plus mal. Je sentais bien que notre relation se délitait, que la tendresse et les mots doux entre nous avaient disparu lentement mais sûrement.

Les relations intimes aussi. La sexualité avait quasiment disparu. Pourtant, je ne l’ai jamais trompée. Elle, de son côté, a recherché son ex-copain sur Internet. Ils se sont échangé des messages et il l’a beaucoup soutenue pendant sa période difficile.


Elle me parlait de sa dépression, mais était incapable de savoir quoi dire, quoi faire. Elle m’en a voulu de ne pas l’écouter assez, de ne pas chercher à comprendre pourquoi elle était dans cet état. Elle m’a avoué que si nous n’avions pas eu d’enfants, elle serait partie avec lui, qu’elle avait toujours des sentiments forts pour lui.




Pendant plusieurs mois après la découverte de sa relation extraconjugale, elle a continué à dialoguer avec lui mais sans le rencontrer à nouveau, bien sûr. Elle disait qu’elle ne pouvait pas se passer de ces échanges avec lui, que ça lui apportait beaucoup. Je lui ai dit de choisir entre lui et moi, même s’il était à distance. Notre conseillère conjugale lui a aussi conseillé la même chose. Finalement, elle a coupé tout lien avec lui et a choisi de rester avec moi.


Quatre années passent, la situation de notre couple n’est pas satisfaisante mais pas invivable non plus. Nous sommes d’accord sur beaucoup de sujets, l’éducation des enfants, la gestion de la maison, la décoration et les travaux. Mais tout ce qui touche aux sentiments, au couple, est quasiment mort. Les mots tendres sont inexistants, les caresses aussi, juste un bisou le matin et le soir, de très rares relations sexuelles, deux à trois fois par an sans réel plaisir.



Pendant tout ce temps, je me pose des questions sur ma sexualité si pauvre et je me décide à chercher sur Internet un site de rencontres extraconjugales. J’entre en contact avec plusieurs femmes de mon âge.


Avec l’une d’elle, on se retrouve dans une situation proche et nous discutons beaucoup sans pour autant vouloir s’échanger nos photos. Un jour, elle me confie un fantasme qu’elle veut réaliser : rejoindre un homme dans un hôtel, les yeux bandés. On s’envoie les photos de nos corps en sous-vêtements pour savoir s’il y a quand même une attirance physique.



Finalement, on se plaît bien et je lui propose de me rejoindre dans un hôtel. Elle est d’accord et choisit un lieu qu’elle connaît bien. Je réserve une chambre et lui donne rendez-vous un après-midi d’été.



Dans ce bel hôtel en Provence, je prends une bonne douche chaude, avec un gel douche légèrement parfumé, à la fois doux et masculin. Après une toilette minutieuse et relaxante du corps, des cheveux et des dents, j’enfile un boxer moulant, un pantalon et une chemise. J’enroule un foulard autour de la tête, recouvrant les yeux ainsi que le nez et la bouche. Je m’allonge sur le dos, mon côté gauche vers le bord du grand lit recouvert de draps blancs au parfum léger de lavande. L’inconnue tape à la porte à peine entrouverte et je lui dis d’entrer. Elle accroche la petite pancarte Ne pas déranger sur la poignée extérieure et referme la porte à clef.


Elle place alors un masque vénitien, prolongé sur sa base inférieure d’un tissu fin qui cache le bas de son visage. Le masque laisse entrevoir ses yeux pour qu’elle puisse tout voir mais ne permet pas de la reconnaître si jamais j’avais l’envie de la regarder.

Elle s’approche du lit, me chuchote un bonjour et nous décidons de ne parler qu’en chuchotant, nos voix resteront donc elles aussi inconnues.



Elle s’agenouille à côté du lit. Je sens sa main gauche se poser sur la mienne, paume contre paume. Sa peau douce glisse en spirales lentes et me procure déjà un frisson qui ondule des doigts jusqu’au cou. Ses doigts commencent à masser le muscle du pouce, puis tous ceux des autres et la paume. Ils déboutonnent ensuite la manche de la chemise, la font remonter au coude tout en glissant légèrement sur l’intérieur lisse de mon avant-bras, très sensible.


Sa main continue alors son chemin sur le tissu vers l’épaule, sur le haut des pectoraux pour finir sur le premier bouton supérieur. Elle défait les deux premiers, glisse sa main gauche sur la peau juste au-dessus du cœur, revient entre les deux muscles larges du torse seulement avec la pulpe du majeur et de l’annulaire. Ces deux extrémités se dressent sur les ongles aux bords bien ronds, qui tracent une ligne fine et la dessinent jusqu’au bord de ma lèvre inférieure, toujours recouverte du foulard.



Elle positionne ses quatre plus longs pinceaux sur mon menton et ils peignent ma peau pour finir leur œuvre sur la pointe du V de l’ouverture de ma chemise, détricotent tous les autres boutons et ouvrent les deux pages déliées pour laisser apparaître le caractère des abdominaux et pectoraux de mon corps qui commence à s’échauffer.


Ses deux mains tièdes appuient tendrement sur ma surface glabre ainsi découverte et reprennent la danse ébauchée juste avant par sa première peinture légère. Après quelques valses digitales, elle me demande de m’asseoir, retire les deux manches et enlève la chemise pour la déposer sur la chaise à côté du lit.


Elle défait ma ceinture, les boutons du pantalon qui, de ce fait, tomberait à mes pieds si j’étais debout. Elle prend mes épaules, une dans chaque main et amorce un mouvement qui me fait comprendre de m’allonger sur le ventre. Je l’entends se déchausser et venir s’asseoir sur moi, au niveau de mes fesses. À ce moment-là, ses ongles se posent sur le haut de mes trapèzes, et griffent doucement, lentement toute la longueur du dos, plusieurs fois de haut en bas.


Un deuxième frisson, plus fort celui-ci, me parcourt tout le corps, comme une vague qui s’échoue sur le sable chaud d’une plage en été, à la même lenteur, à la même douceur, à la même fraîcheur.


Ses fesses se soulèvent, ses mains agrippent la ceinture et le haut du pantalon. En restant ainsi accrochée, ses genoux glissent l’un après l’autre vers mes chevilles, elle tire ses bras vers elle et découvre alors mes deux collines rebondies sous le tissu noir de mon boxer puis les cuisses.


Elle lâche le pantalon, continue sa marche sur rotules vers le bas du lit, attrape le tissu entourant les chevilles, et retire entièrement le pantalon. Je suis presque nu, elle encore habillée. Étrangement bon. Ses phalanges chaudes ondulent sur mes chevilles, mes mollets, volutent dans le creux des genoux ; c’est si doux, délicat à cet endroit. Elles remontent sur les cuisses, commencent à disparaître sous le seul vêtement qu’il reste sur ma peau.


Elle s’arrête à cet instant et me dit de m’asseoir en tailleur, se place dans la même position, dos contre dos. On échange nos parures masquantes sans se retourner. Mes yeux enfin dans la lumière peuvent découvrir partiellement cette inconnue quand je me retourne.


Toujours de dos, elle reste immobile. Assis à côté, je tire ses épaules pour la faire basculer en arrière puis s’allonger sur le dos, la tête sur le coussin. Je découvre alors son chemisier blanc, dont le décolleté laisse apparaître une partie de la vallée étroite entre ses deux dômes.

Le tissu léger et fin permet de distinguer l’absence de sous-vêtement à cet endroit et les sommets qui pointent vers le haut. Je résiste pour ne pas tenter ma langue de grimper tout de suite à l’assaut de ces formations généreuses et bien proportionnées.


Les manches courtes du chemisier attirent mon regard sur ses jolis bras, mes deux mains se posent sur chacun d’eux, juste sous la manche et aussi léger qu’une plume, frôlent sa peau jusqu’aux poignets. Elle se pare de milliers de petites érections des muscles invisibles de ses poils blonds. La chair ainsi étoilée de ses bras trahit un début de bien-être qui l’incite à pousser un soupir à peine audible.


Paumes sur paumes, nos mains se caressent, puis les miennes remontent ses bras, sur le tissu au niveau des épaules, rejoignent la vallée et commencent à déboutonner son haut blanc toujours dressé comme une tente entre ses deux tétons durcis. Après déboutonnage complet, je déploie le chemisier sur ses bras, découvrant ainsi son buste et son ventre.


Ma langue cette fois ne résiste pas et dessine des ellipses autour du nombril, surfe vers le haut pour débuter l’ascension du premier dôme. Elle glisse lentement vers le sommet, tourne plusieurs fois sur l’aréole perlée et mes dents mordillent prudemment la pointe très tendue au centre de ce disque chaud. Elle voyage ensuite vers l’autre en faisant de même, retourne vers le nombril et arrive sur le bord supérieur de sa jupe, que je découvre alors.


Je me redresse et me place à ses pieds, avec une vue de tout son corps. Je découvre ses bas noirs fins qui s’enfuient sous sa jupe juste au-dessus des genoux. Les rayures délicates tissées sur ses jambes dirigent mes mains, des pieds à la naissance des cuisses. Je parcours ces chemins soyeux plusieurs fois, puis dans le tunnel de sa jupe, je saisis le haut de ses bas bloqués à mi-cuisses.


De là, je les enroule entièrement pour dénuder ses deux jambes et ses pieds. Maintenant nues, ses jambes m’indiquent la route à suivre sous sa jupe, impatient de savoir s’il ne reste que ce vêtement sur elle. Mes doigts sur ses chevilles rampent pour attraper le bord inférieur de sa jupe que je plisse pour voir sa dentelle blanche recouvrir son intimité.


De chaque côté, bien à plats, mes doigts s’immiscent sous son triangle blanc, les majeurs se rejoignent au milieu du mont de Vénus, sentent une toison fine et étroite qui se termine juste avant le sillon. Je retire alors mes mains, dégrafe sa jupe. Elle se cambre pour me permettre de la faire glisser vers ses pieds. Je coince entre mes dents le haut du seul tissu qui lui reste, mes pinces pouce-index de chaque côté de ses hanches le crochètent et le tirent à ses mollets, sa cambrure me délivre une vue imprenable entre ses cuisses.


Ses fesses retrouvent les draps, j’ôte entièrement la jupe et elle écarte légèrement ses jambes. J’aperçois les ailes brunes d’un papillon qui semblent vouloir s’échapper de cette cachette pourtant si confortable.

Je souffle sur ces deux petites voiles qui frémissent, provocant une légère contraction de son périnée, qui se propage jusqu’au bourgeon coiffé. De part et d’autre de l’étroite cachette, sa peau brillante de sueur laisse s’envoler un doux parfum de fleurs, sans doute de son savon préféré.


Je prends ces deux ailes entre mes lèvres, je les aspire doucement entre les dents et touche le bout de ma langue. Ses cuisses s’ouvrent plus encore et libèrent le papillon en entier. Ma bouche coulisse de haut en bas de ce nid douillet, les petites ailes glissant toujours entre mes lèvres. Le bout de ma langue arrive sur le capuchon de son bourgeon sensible, le frôle, le balade en douceur de droite à gauche. Il ressemble à une petite cerise, à peine plus grosse que son noyau et d’un joli rose soyeux. Je le sens grossir et chauffer.


Mes lèvres le coincent, je l’aspire avec précaution à l’entrée de ma bouche et ma langue reprend sa danse à sa surface. Un premier orgasme contracte ses muscles fessiers et m’oblige à lâcher ma proie.


Elle me chuchote alors de m’allonger sur le dos. Tout en gardant son bandeau, elle découvre juste le bas du visage, s’agenouille à côté et me caresse le torse à tâtons avec sa bouche.

Elle suit le creux entre les pectoraux, descend entres les abdominaux et arrive sur la bosse encore cachée sous le boxer.


Ses joues appuient tendrement dessus pour la faire grandir, grossir. Elle découvre aussi une cerise, plus grosse et plus rouge au bout de ce manche maintenant raidi, qui sort sous l’élastique souple du sous-vêtement. Sa langue la titille par petites touches puis elle enlève brusquement tout ce tissu pour me mettre à nu.

La sensation de se retrouver nus tous les deux, visages cachés, est délicieuse. Je me sens bien nu mais sans aucune retenue ni gêne, prêt à me libérer totalement à ses désirs et aux miens.


Elle revient sur ce fruit rouge, tendu et d’une douceur infinie. Au contact retrouvé de sa langue, je soupire de plaisir à mon tour. Elle serpente de haut en bas, en passant sur la peau rasée de près de tous mes instruments masculins, empoigne le manche à sa base l’immobilise bien droit et le gobe, ses lèvres frappant son index et son pouce qui l’enserrent.


Ma cerise ressent la chaleur du fond de son palais et de sa langue. Cette dernière fait plusieurs cercles autour de la sucette fruitée. Lâchant prise, ses mains prennent appui de chaque côté de mes hanches et elle s’allonge de tout son corps brûlant sur le mien ardent.


Nos visages si proches mais invisibles susurrent de petits souffles rapides. Elle soulève son bandeau pour dégager ses lèvres. Ses dents attrapent ma lèvre inférieure, la pincent doucement, la relâchent plusieurs fois alternativement pour enfin l’attirer en partie à l’entrée de sa bouche. Sa langue inspecte en détail cette douceur étrangère.


Nos corps humides commencent à glisser l’un sur l’autre, provocant un massage exquis. Elle glisse sur le côté et se met sur le ventre, me demande de la couvrir de mon corps, mon ventre sur sa chute de reins, après avoir déposé du lubrifiant dans le sillon séparant ses deux magnifiques dunes.


J’écarte délicatement la cascade de ses cheveux pour dénuder son dos et son cou. Ainsi superposés, ma baguette, ornée de cette cerise qui pleure à présent son propre lubrifiant transparent, visite en plusieurs allers-retours cette dépression glissante en contact permanent avec ses fesses.


Elle se cambre, écarte ses cuisses avec lenteur et me demande d’entrer dans la cachette du papillon, bien luisante maintenant. Je pousse délicatement la cerise seule à l’entrée, la ressors, plusieurs fois de suite, tant qu’elle ne me supplie pas d’engager toute la sucette. Elle le chuchote enfin et je pousse la cerise vers le fond jusqu’au col.


D’abord grâce à quelques va-et-vient lents, son souffle et son cœur s’accélèrent. Puis j’augmente le rythme, le ralentis à nouveau. Ses mains attrapent mes poignets et enfoncent ses ongles dans ma peau, annonçant un grand plaisir se libérant lentement du fond de son ventre.


Quelques minutes après ces mouvements alternatifs, son bassin tressaille, elle explose de son plus bel orgasme, expulse un cri qu’elle ne peut contenir et ma cerise produit soudainement son confit blanc et chaud, qu’elle ressent en elle. Le plaisir qui explose en moi est aussi vaste que le Laniakea. La Voie Lactée plongeant dans le sillon perdu, Grand Attracteur, comme toutes les galaxies de cet amas immense dans l’horizon céleste, paradis incommensurable de la Vierge, que n’est plus ma partenaire depuis longtemps !



Toujours superposés, nous restons allongés, trempés, rougis, brûlants, baignés d’un plaisir flottant dans chacun de nos organes. Après que nos cœurs se calment et que nos corps s’apaisent, je me retire, bascule sur le côté.


Ainsi libérée, elle se lève, me demande de me tourner le dos pour lui rendre son masque et me remettre le foulard sur mes yeux. Elle prend une douche, se rhabille, dépose un dernier baiser sur mes lèvres encore rouges de plaisir et sort de la chambre.


Immobile, nu sur le lit, il me semble qu’une fée m’a traversé le corps de la tête aux pieds, mon esprit ivre du bien-être encore imprégné dans chaque cellule.


Je quitte l’hôtel le corps léger encore sous l’effet magique de ce moment presque irréel.


Le soir même, je lui envoie un message pour lui exprimer le bonheur que j’ai ressenti.

Sans me livrer ses impressions, elle me dit qu’elle voudrait me proposer un autre scénario…