Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16722Fiche technique53092 caractères53092
Temps de lecture estimé : 31 mn
26/03/15
Résumé:  Vincent est immobilisé par une blessure. Pour passer le temps, il décide de se frotter aux meilleurs : les auteurs de Revebebe. Le plus dur, c'est d'abord le scénario. Il s'inspire de familiers pour créer ses personnages.
Critères:  fh extracon cocus inconnu vengeance fellation pénétratio fsodo exercice
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message
Un récit qui dérange

Il aura fallu que je me pète une jambe pour me bloquer si longtemps à la maison. Rester devant la télé ou devant un ordi, ce n’est pas mon truc. Mais il faut reconnaître qu’il y a plein de choses à découvrir, à commencer par tous les sites de cul. Mais si les vidéos c’est bien, j’apprécie mieux les histoires. Ce n’est pas à ceux qui lisent mon texte que je vais apprendre combien Revebebe est le meilleur, le plus varié et le plus fourni. Il y en a pour tous les goûts ! Et des goûts, il y en a !


Moi, finalement, je ne sais pas ce qui m’attire le plus. Il faut dire que je n’imaginais pas tout ce que les gens peuvent écrire. Bien sûr, j’ai conscience que la grande majorité des écrits relève du fantasme ou ne contient qu’une fraction de la vérité vécue.

Par contre, je suis sidéré par l’imagination dans les scénarios. La plupart semblent si réels ou crédibles, enfin jusqu’à ce que les scènes de sexe éclatent. J’ai du mal à croire la découverte spontanée de désirs si divers et variés qui se réalisent avec des positions et des partenaires sans limites. Les plus élaborés, je trouve, sont ceux des couples. Infidélité, libertinage, cocus contents, cocus pas contents, échangisme, candaulisme.

En écrivant ces phrases, je me rends compte que, finalement, ce sont ces scénarios qui m’attirent. Après tout, je me sens concerné car je suis marié.


Mais que mon couple est loin de toutes ces situations ! Lise et moi – je m’appelle Vincent – sommes bien ensemble. Nous avons une vie sexuelle que je dirais normale. Bien sûr, pas de celles que l’on peut lire ici. Non, plutôt sage. Je regrette quelquefois que ma femme ne soit pas plus audacieuse. Mes copains de rugby ne se privent pas pour relater leurs exploits. La plupart sont encore célibataires. Fellation et sodomie semblent des pratiques si courantes ! Moi, Sylvie me suce, mais pas plus. La sodomie, j’ai essayé une fois ; mais comme elle s’est plainte que cela avait été douloureux, je n’ai jamais recommencé.


Pourtant, je ne me plains pas. Je l’aime et je sais qu’elle aussi. En ce moment, alors que je vous parle, elle bosse, et je sais qu’à son retour elle sera aux petits soins pour le handicapé que je suis. Ces temps-là, du fait de ma jambe, je suis plutôt statique dans la baise, alors c’est elle qui me chevauche. Elle adore, et moi aussi.


Zut, j’avais oublié. Ce soir, elle va rentrer plus tard. Elle m’a même préparé un dîner au frigo. Elle sort avec des copines. Malgré notre mariage, nous avons conservé chacun de notre côté nos habitudes et nos amis. Moi, bien sûr, c’est le rugby. Elle, ce sont des sorties avec ses amies et parfois des amis.

Des amis ! Justement, je viens encore de lire une histoire où l’homme découvre que sa femme, qu’il croyait sage, retrouvait…

Et moi, si je découvrais ! Non, c’est ridicule. Toutes ces histoires me montent à la tête. Jamais Lise… Et pourquoi pas ? Moi, une fois j’ai bien merdé avec la sœur d’un copain ! On avait attendu le départ de l’équipe et on s’est fait une partie de baise dans les vestiaires.

Je ne vais tout de même pas tomber parano. « Calme-toi ! Si tu commence à ne plus avoir confiance ! »


Je suis un con. Je décide de faire ce que je n’ai jamais fait. Aller regarder dans les affaires de ma femme.

Fouiller ses petites culottes me ramène à la réalité. C’est mignon et délicat, mais qu’est ce que je cherche ? Je pense trouver quoi ? Une capote usagée ? « Allons, si tu n’as pas confiance dans ta femme, au moins, ne la prends pas pour une idiote. »

Dans le tiroir de sa table de nuit, sa boîte à bijoux. En réalité, quelques babioles. Mais au fond, il me semble reconnaître une petite boîte en plastique transparent. C’est une boîte de mémoire SD. Sûrement des photos de notre mariage. Mais alors, pourquoi ne pas les avoir ajoutées aux autres ?


Je regarde sur le PC. C’est une vidéo.

Les premières secondes sont une succession de plans qui donnent le tournis. On dirait que quelqu’un cherche à placer une caméra. Une chambre. Ils n’auraient tout de même pas filmé notre nuit de noces ? Non, ce n’est pas notre suite. C’est une chambre plus simple, presque miteuse, en tout cas il doit faire nuit dehors car il fait assez sombre.

Paf. Noir complet. Paf, l’image revient.

Toujours la chambre, mais je vois ma belle-sœur en train d’en sortir alors que son mari vise avec la télécommande. L’écran devient noir. Cela a été très fugitif. Pourtant je suis presque certain que ce sont bien eux. Elle avait ses lunettes qui lui donnent cet air si sévère.


Ma chère belle-sœur, exemple parfait, enfant modèle, adolescente sage, étudiante brillante, femme mariée, mère, etc. C’est ce que m’a raconté ma femme qui souffrait de ce que ses parents lui aient toujours donné Martine comme exemple.

Martine et Éric, le couple parfait. Lui toujours en costard, elle toujours propre sur elle. Juste pour vous donner une idée, sur la plage elle est toujours avec un maillot une pièce. Pourtant c’est une belle fille, grande, blonde. Son mari est du même genre. Ils forment un beau couple. Mais si sévère ! Des fois, je me demande comment ils ont fait pour baiser afin de nous pondre la petite merveille qu’est Zoé, leur fille.


Je n’ai pas le temps de réfléchir que la même scène revient. En réalité, pas vraiment. On dirait un truc en marche arrière. Mais non, c’est juste qu’Éric tient la porte à Martine qui entre alors qu’il vise avec la télécommande ; mais en réalité, ils reviennent. Et plus surprenant encore, quelqu’un suit la femme. La porte refermée, je comprends qu’ils ont rencontré un ami car Martine, d’un geste, invite le gars à s’asseoir dans l’unique fauteuil de la pièce.


L’éclairage est à chier, le cadrage nul. Mais les lunettes qui lui mangent le visage ainsi que l’éternel chignon me permettraient de reconnaître entre mille celle que j’appelle "belle-sœur", même si c’est seulement par alliance.

Pendant ce temps Éric ouvre le mini-bar.



Suit la liste des mignonnettes et des canettes disponibles. Même le son est nul. J’ai bien du mal à reconnaître la voix d’Éric. L’homme donne son choix. Tiens, Martine prend un cognac. Elle, avec de l’alcool ! Les gobelets de plastique sont vite éclusés. L’homme se lève.



Commencer ? L’homme obéit. Au début je ne comprends pas bien pourquoi Éric se place derrière sa femme. Ils sont juste en face du visiteur. Cette putain de caméra ne me montre que le dos. J’arrive à voir que Martine défait son chignon, libérant ses cheveux qui tombent en arrière.


Mais les mains du mari qui enveloppent l’épouse ne restent pas inactives. Les boutons du chemisier sautent de leur prison, mais lentement, avec une mise en scène évidente. C’est dingue ! Éric déshabille sa femme devant un homme. Le chemisier est au sol alors que je ne cesse de me pincer, croyant rêver. Mais non ! En plus elle ne porte pas de soutif et la voici dépoitraillée. Moi qui n’avais jamais vu ma belle-sœur négligée, je rage de ne pas découvrir, comme le voyeur, les deux seins que la maternité n’a pas dû marquer. Deux belles masses que le mari caresse comme pour en souligner la beauté et que le maillot une pièce de la plage me laissait deviner.


La jupe descend aussi lentement que le chemisier, et là aussi elle ne porte rien dessous. La main d’Éric fait un instant office de cache sexe, mais c’est pour mieux révéler au voyeur le rosé de la vulve, le renflement des lèvres totalement épilées et faire imaginer ce qui se cache dans l’ombre.

Ma belle-sœur est à poil, totalement offerte par son mari, aux regards de ce voyeur qui se caresse le sexe par-dessus son pantalon.



Et la femme, ma belle-sœur, qui paraît si aguicheuse qu’elle ferait rougir un satyre, avance vers l’homme jusque là simple spectateur.

C’est possible, cette touche de perversité alors que Martine aide l’homme à se déshabiller ? C’est possible de la voir pousser le gars sur le lit et s’emparer de la queue dressée par tant d’érotisme ?


Mais pourquoi avoir laissé allumée la lampe de la salle de bain qui sature le capteur de la caméra et me prive du spectacle, ne laissant qu’un jeu d’ombres qui s’active sur le lit ? Éric, je le vois assez bien, mais Martine est une tache parfois blanche parfois noire avec ses lunettes qu’elle n’a pas quittées qui brillent par moments. C’est presque une paire de lunettes que je vois à genoux en train de pomper un bâton qui n’est pas celui de son mari ! Oui ! Malgré le son dégueu, le bruit si caractéristique d’une bouche qui salive et lèche une queue dressée ajoute à la sexualité de la scène.

Mon monde s’effondre. Jusqu’à maintenant il y avait les femmes d’un côté, et ma belle-sœur de l’autre. Tout se mélange.


Qui suce et enveloppe le mandrin avec une capote ? Martine la sage ! Martine l’exemple. Mais oui, pas de doute : c’est bien réel. En douter serait douter du regard que son mari, qui est venu s’asseoir dans le fauteuil abandonné par l’homme, lui jette.

Qui monte maintenant sur l’homme pour le chevaucher ? Qui se baise sur la queue préparée ? Qui gémit d’une voix que je ne connais pas ? Une actrice ? Un sosie de ma belle-sœur ? Bien sûr que non. Mais une Martine transformée.

Il existait le Docteur Jekill et Mister Hyde. Je découvre la Martine de jour et la Martine de nuit. Martine raide comme un piquet, chignon parfait, patronnesse de jour. Martine cavalière qui chevauche son amant, cheveux au vent.


Les amants s’activent. L’homme caresse les seins de la femme. Elle, alors qu’elle s’active sur le pieu, a glissé une main qui manifestement joue avec son clito.

Et Éric regarde. Lui a de la chance : l’éclairage de la salle de bain lui est favorable. Mari voyeur. Je découvre sur son visage plus qu’une simple attention. Il aime, c’est évident. Pourtant il ne bouge pas. Ses mains sont placées sur les accoudoirs du fauteuil. Il ne se caresse même pas. J’avais entendu parler de cette pratique, le candaulisme ; mais autant deux couples qui s’échangent, je peux comprendre, autant un homme qui ne fait que regarder m’étonne.


Pourtant, moi aussi, je voudrais pouvoir mieux voir et ne pas perdre une miette de cette femme alors que je ne vois qu’une silhouette et des cheveux qui s’agitent. Les amants sont sur le point de conclure. Manifestement, Martine a eu son plaisir. L’homme ne va pas tarder. Au lieu de le garder en elle, elle sort le mandrin, lui enlève sa protection de latex et branle la bite jusqu’à ce qu’elle crache sa sauce. Ces traînées sont bien vite étalées sur le ventre et même jusqu’aux seins, comme si Martine l’utilisait en crème de peau.

Elle s’effondre à côté de l’homme. Celui-ci hésite, mais comme Éric se lève, il comprend que sa place n’est plus ici. Il a eu son plaisir.


Je la vois un peu mieux maintenant. Elle respire fort. Elle n’a pas quitté ses lunettes, on les dirait greffées. Ses cheveux lui font comme un voile flou sur le visage et le haut du corps.

Rapidement, l’homme s’habille et puis après un salut, cherchant à arracher un nouveau rendez-vous vite refusé par un « Merci, nous verrons » qui sonne comme une fin de non-recevoir, la porte se referme sur lui.

Mari et femme restent seuls. Martine est allongée, nonchalante, sur le lit. Sa main ne cesse de courir sur son ventre et sur ses seins comme s’il restait encore du foutre à étaler.

Éric ne la quitte pas du regard et se met nu. Son sexe est tendu, horizontal, montrant que la gravité peut être vaincue par la seule force de l’envie.



L’ordre claque dans la pièce. Martine se dresse, rampe sur le lit. À genoux au bord du lit, Éric pousse son sexe vers les lèvres déjà entrouvertes. La tête de sa femme entre ses mains, il la force à gober son dard au plus profond. Il se baise sans retenue.



Martine ne peut répondre. Pourtant elle pleure, tousse, des flots de salive coulent de ses lèvres. Elle arrive pourtant à se libérer, mais c’est pour mieux replonger juste après avoir éructé :



Éric semble satisfait. Il laisse maintenant sa femme le pomper à son rythme, appréciant la science de Martine. Où a-t-elle appris à pomper comme cela ? On dirait une pro. Pour un peu, elle serait capable de faire disparaître l’engin tout entier dans sa gorge.

Mais son mari a d’autres plans.



Waouh ! Le langage est vraiment trash. Je ne doute pas que cela fasse partie de leur jeu mais, tout de même, c’est sidérant de l’entendre, surtout de la part d’une bouche que je n’ai jamais entendue dire plus que "zut".

La femme se place en levrette.



Martine obéit. Ses mains écartent ses fesses, montrant son petit trou comme centre de la cible. La queue d’Éric n’en fait qu’une bouchée. Il l’encule dans un mouvement continu et puissant. Bientôt son ventre se heurte aux fesses de sa femme. Alors il la bourre, tout en lui donnant des claques sur les fesses.



La suite n’est qu’une succession de gémissements, de claques acceptées et de jouissance. Ils jouissent. Chacun se repose. Et puis, d’un clic la télécommande éteint la caméra.

Je reste un moment stupéfait de cette découverte.


La surprise est si extraordinaire que je ne résiste pas de parler de ce film à Lise lorsqu’elle rentre le soir.

Heureusement, elle ne fait pas de remarques sur la façon dont je l’ai découvert. Par contre, elle m’explique comment elle l’a obtenu. C’est une histoire tellement abracadabrantesque qu’on ne peut pas l’inventer. Elle m’explique :



Récit de Lise




  • — Tu te souviens la fois où ma voiture est tombée en panne et qu’Éric m’a prêté la sienne ? Eh bien, c’est là que j’ai trouvé la caméra dans la boîte à gants. Moi, je croyais que j’allais découvrir, comme d’habitude, une vidéo de ma filleule ; mais j’ai découvert ce que tu as vu. Je te passe les détails, mais Éric a compris que j’avais regardé ; alors il m’a fait promettre : « Lise, il faut que tu me jures, sur… sur la tête de ta filleule de ne jamais parler de ce que tu as vu. À personne. Surtout pas à ta sœur. Elle me tuerait. Pire, elle refuserait de continuer nos petites escapades. »

Je ne peux m’empêcher de souligner le côté "ringard" du terme escapade.


  • — Moi, je n’appellerais pas cela "escapades" ; moi, je dirais "baise" ou "partie à trois".
  • — Le terme exact est candaulisme, si tu veux savoir. C’est assez répandu en réalité. Dans un couple, un des partenaires regarde l’autre qui… Le nom vient du roi Candaule…
  • — Stop. Épargne-moi le cours d’histoire. Explique-moi plutôt comment vous en êtes arrivés là.
  • — Si tu jures de ne rien révéler.
  • — Promis ! Craché ! Juré !
  • — Bon. Après la naissance de Zoé, ta sœur est devenue difficile. Déjà avant, ce n’était pas la fête tous les jours ; mais après, c’était vraiment quasi impossible de la convaincre de… "baiser", comme tu dis. Je l’ai convaincue de voir un médecin. Résultat : rien. Un autre : rien. On nous indique une sexologue. Elle accepte. Mais après plusieurs séances, comme manifestement Martine n’arrive pas à se confier, la toubib nous propose une hypnose. Hypnose légère pour nous libérer. On accepte car cela se fera chacun de son côté.

Lorsque nous avons quitté la toubib, elle nous a remis à chacun la vidéo de l’hypnose. Bien sûr, séparément ; elle nous a expliqué, détaillé et commenté ce que nous avions dit.


  • — Et alors ?
  • — Moi, je n’avais pas de problème, mais pour Martine non plus. Enfin, c’est que ta sœur m’a dit. Pourtant en la quittant, la toubib avait dit textuellement « Voilà, vous avez tous les éléments pour trouver une sexualité assumée. Il suffit juste d’oser. Ne vous arrêtez pas aux conventions de votre éducation. Osez ! »
  • — Donc, retour à la case départ.
  • — Pas tout à fait car, sans lui dire, j’ai été regarder le DVD de ta sœur.
  • — Alors, alors ! dis-je, plongée dans ce feuilleton de famille.
  • — J’ai découvert que Martine avait des regrets.
  • — Ah !
  • — Oui, en particulier le regret de ne connaître qu’un seul homme. Ta sœur était vierge lorsque nous nous sommes rencontrés.
  • — Cela ne m’étonne pas.
  • — Pourtant, elle a bien dit que sexuellement je la satisfaisais. Sauf, comme elle n’avait pas de comparaison, elle ne savait plus vraiment. Ce qui s’est passé, c’est qu’à la maternité elle partageait sa chambre avec une femme qui avait eu plusieurs maris et qui n’avait pas été avare de confidences "salaces".
  • — Je vois très bien ma chère sœur ! Déjà, lorsque j’étais ado et que je me confiais à elle, je voyais bien que si j’abordais les problèmes de sexe elle devenait toute rouge. C’était devenu un jeu pour moi.
  • — De ce côté-là elle a fait des progrès, ajoute en confidence son mari.
  • — J’en suis heureuse pour toi. Alors comment tu as fait ?
  • — Sans vraiment avouer que j’avais regardé sa vidéo, je lui ai proposé de prendre un amant. Au moins, elle verrait. Enfin je résume. En réalité, cela m’a pris des jours et des jours pour distiller l’idée.
  • — C’est très gentil de ta part.
  • — Mais très égoïste. J’espérais qu’elle me reviendrait après.

Il ajoute, un peu hâbleur :


  • — Moi, j’ai eu des expériences avant ta sœur.

Je souris et lui reverse un verre de vin. Il reprend :


  • — Mais elle a refusé. Elle ne voulait pas me tromper… Patati patata… Retour à la case départ. Alors j’ai trouvé la solution : j’ai cherché un gars sur le net.
  • — Tu as fait quoi ?
  • — J’ai passé une annonce. Le problème n’a pas été de trouver quelqu’un, mais de sélectionner. Ta sœur, même en maillot une pièce, a du succès.
  • — J’y crois pas. Mais elle était au courant ?
  • — Non. Bien sûr que non. J’ai invité le gars à la maison sous le prétexte d’une ancienne connaissance. J’ai fait boire Martine. Elle est tout de suite pompette et cela la désinhibe un peu. Le gars était très sympa et il a su la séduire. C’est seulement une fois la soirée bien avancée que je lui ai avoué le subterfuge. Cela n’a pas été du gâteau. Ni pour elle, ni pour moi, mais heureusement le gars a su ce qu’il fallait faire. Pourtant au début, j’ai bien cru que Martine allait renoncer. Moi, je me faisais tout petit dans un fauteuil, pour ne pas déranger. Et puis, je ne sais pas pourquoi, un déclic. Elle s’est laissé aller et le mec en a profité. Le plus dur a été qu’il la déshabille. Après, à partir du moment où il a pu lui caresser la peau, elle est devenue toute docile. J’en ai encore la chair de poule. Il y avait une éternité que je n’avais pas entendu Martine jouir comme cela.
  • — J’imagine… Je dis totalement scotchée pour ce que j’aurais pris pour un mauvais roman si je ne connaissais pas Éric. Et toi, pas trop dur ?
  • — Un peu. Mais le bonheur de ta sœur est la priorité.
  • — Donc, vous avez continué avec ce gars-là.
  • — Pas du tout, cela aurait été trop simple. Tu connais ta sœur ? Non : on a renouvelé, mais avec d’autres. Surtout pas d’attaches possibles.
  • — Et cela fait combien de temps ?
  • — Un an maintenant. Mais en réalité on a abandonné les gars du web. Trop difficile à gérer et à organiser à l’avance.
  • — Ah bon ! Alors ce que j’ai vu, c’est quoi ?
  • — On drague. Enfin, je veux dire, ta sœur drague.
  • — Tu plaisantes. Martine, draguer ?
  • — Oh, elle a beaucoup changé. Et moi aussi. C’est une part non négligeable du plaisir. Nous sortons ensemble, dans la rue, mais surtout au café, au restaurant, au bar de certains hôtels. Ta sœur s’habille un peu sexy.
  • — Et cela suffit ?
  • — Pas vraiment. Lorsqu’elle a repéré un homme seul qui lui plaît, elle l’aguiche. Comme elle ne met pas de culotte, il suffit qu’elle s’ouvre un peu et le gars comprend.
  • — Et l’homme vient tranquillement.
  • — Non : moi, je vais lui parler et je lui explique que c’est ma femme et que, s’il est d’accord, il peut la "baiser" à condition que je puisse regarder. En principe, cela marche à tous les coups.
  • — Et vous faites cela souvent ?
  • — Pas vraiment, on n’a pas le temps. C’est aussi pour cela que l’on filme. Ainsi on peut se le repasser.

Éric est parti avec sa caméra et ma promesse renouvelée de mourir avec son secret.

J’ai pourtant eu les plus grandes difficultés pour ne pas réagir alors que je revois ma sœur. Quand je pense que sous ses habits de "dame patronnesse" se cache une fieffée coquine… Mais un secret est un secret. Sauf que j’avais fait une copie de la vidéo. Et c’est ce que tu as découvert.



Fin du récit de Lise



Que dire à cet aveu ? Je comprends que ma femme ait gardé ce secret si étonnant. D’ailleurs, sans la vidéo, je ne l’aurais pas crue. Bien sûr, je ne juge pas ma belle-sœur et son mari. Nous convenons de ne jamais en reparler afin que rien ne puisse nous trahir devant ce couple si surprenant. D’ailleurs, nous convenons aussi que je vais formater la carte SD pour détruire le document.


Le lendemain, pourtant, je décide de revoir le film en le mettant sur l’écran de la télé. Ce n’est pas mieux pour la qualité, mais je me dis que peut-être avec un bon logiciel, je…



Une voix que je connais bien, mais que je n’attendais pas du tout. D’ailleurs, je n’attendais personne. Lise est partie depuis deux heures et son retour n’est prévu que vers 13 h avec des courses.

C’est ma belle-sœur. La fameuse Martine. Martine avec ses lunettes et son chignon qui regarde l’autre Martine en train de chevaucher son amant.

« Merde, ma femme a dû lui dire de passer pour me porter les courses et comme elle a la clef, je ne l’ai pas entendue entrer. »



Et elle montre son mari du doigt, alors qu’il est assis dans le fauteuil à regarder.



C’est qui ? Elle ne va tout de même pas me faire prendre des vessies pour des lanternes.



Elle se tourne vers moi, furieuse ; déjà des larmes qui coulent de ses yeux. Elle hurle :



Un flash. Un influx qui reconnecte mes neurones. Je vois clair. Tout paraît bien plus simple, plus évident. Je comprends.

Martine continue de parler mais je ne l’entends plus. Pourtant, au bout d’un moment le silence se fait. L’écran est noir. Martine est effondrée sur une chaise. Elle aussi vient de comprendre.


J’arrive à lui expliquer tous les mensonges que ma femme m’a fait gober. Si nous n’étions tant blessés, on pourrait en rire.

Une sœur qui couche avec son beau-frère, j’imagine que cela arrive.

Une sœur qui se déguise ? Pourquoi pas ! Tous les fantasmes sont dans la nature.

Mais qui pourrait imaginer une sœur, qui non seulement se déguise mais aussi joue le rôle de la femme soumise à un mari candauliste ?

Femme. Mari. Amant. Maîtresse. Cocu. Cocue.

Martine et moi faisons une belle brochette de crétins.

Nous essayons de comprendre. Comprendre comment ils ont pu nous faire cela ! Comprendre comment et où ils ont pu le faire.

Comprendre. Analyser. Crier. Demander vengeance.

Il faut…



—ooo0000ooo—



J’ai dû m’endormir sur mon texte. Lorsque je me réveille, j’ai la surprise de voir Lise assise un peu plus loin, mon ordi sur les genoux. Elle lève la tête, constate que je suis réveillé et aussitôt demande :



Je comprends qu’elle est en train de lire mon récit. Tout en répondant, je réalise que beaucoup de choses dans mon texte peuvent la heurter. Il est trop tard pour récupérer mon ordi.



Pendant de longues minutes elle lit, soulevant par moment ses yeux de l’écran et me regardant avant de replonger. Je pourrais presque suivre son chemin de lecture dans ses yeux et l’expression de son visage. J’essaie de parler mais à "Ennui… Distraction… Histoire… Imaginaire… etc." elle me stoppe par un "chut".

Enfin elle ferme l’ordi. Le claquement de charnière me semble le bruit de la lame de l’échafaud qui tombe sur ma tête. Je m’attends à passer un sale quart d’heure. À aucun moment je pensais que Lise lirait mon récit ; enfin, plus exactement, le scénario que j’essaie de construire au fil des jours et qui me prend tout mon temps. Cette fiction où je la mets comme héroïne ne va pas lui plaire du tout. Et je ne parle pas du vocabulaire !



Je ne m’attendais pas du tout à cette remarque. J’essaie de profiter du calme de l’échange pour tenter une diversion et minimiser.



Je respire. Lise ne semble pas attacher trop d’importance à mon délire.



Je sens l’ironie dans sa remarque. Mais elle reprend :



« Merde. Merde. Je suis dans la merde. Comment est-elle au courant pour Anaïs ? »



Et elle ajoute, menaçante :



J’essaie de réagir. J’ai l’impression que je suis sur un toboggan qui m’entraîne et que je n’ai rien pour me raccrocher.



« Et vlan. Plein la poire. C’est ma fête. » Dans un premier temps je me sens vexé par les remarques désobligeantes de Lise, mais réflexion faite, elle ne pense pas ce qu’elle dit. Pour ce qui est de son beau-frère, je ne sais pas. Mais pour moi, pour notre couple, je sais qu’elle cherche à me rabaisser. Elle est vraiment en colère. Parce que je l’ai trompée ? Probablement. À cause de mon texte ? Aussi. Mais que faire ?



« Surtout ne rien dire pour ne pas envenimer les choses… »



Elle se lève et quitte le salon. J’entends la porte claquer. « Où va-t-elle ? Merde, pourvu qu’elle ne fasse pas une bêtise ! » Déjà je l’imagine déambulant dans les rues. Ses pas la mènent vers la Loire. Et si ? Non, tout de même un cocufiage et un récit scabreux ne méritent pas une telle peine. À moins… à moins que ? J’ai encore dans les oreilles ses paroles « Nous en reparlerons. » ; « D’ailleurs je vais… » Et si elle décidait de se venger ? D’aller retrouver un copain, une connaissance ; pire, d’accoster un inconnu et lui demander de lui faire l’amour ? Qui refuserait une telle offre ? Elle est si belle !


Pendant des heures, je me ronge les ongles. Je l’ai perdue. Je suis trop con. Mais qui aurait pu penser qu’elle lirait mon texte ? Et même ces quelques pages méritent-elles tant d’honneur, que ma femme, mon amour me quitte, se tue, me cocufie, que sais je ?

Heureusement elle revient. Je suis toujours dans le salon. Aussitôt elle se dirige vers moi.



Je crois que j’ai fait la pire remarque de ma vie. On devrait toujours tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de répondre.



Il ne faut jamais défier une femme meurtrie, et je l’ai fait. Je n’ai pas pu m’empêcher de me vanter comme si je parlais avec un gars.



Et elle part dans la chambre.


Dès le lendemain, Lise commence à faire ses valises. Je ne pensais pas que nous en serions arrivés là en si peu de temps, surtout pour juste une escapade sans lendemain et quelques lignes même pas publiées. Je ne souhaite à aucun auteur, de ceux que je voulais rejoindre par mes écrits, de vivre ces instants.



Je m’énerve.



Mais je vois tout de même que ses déplacements dans la chambre ralentissent. Elle hésite sur les vêtements. Elle va. Elle vient. Peut-être qu’elle aussi se sent glisser sur ce putain de toboggan, et qu’avant de glisser inexorablement elle aperçoit ma main tendue.



Ouf ! Maintenant on peut discuter. Mais Lise ne me laisse pas quitter la voie du "un pour un". Déjà elle commence à poser ses conditions. Pire, elle se demande déjà qui pourrait être le candidat parfait. J’accepte tout, pensant que maintenant la raison va revenir.


Elle part au travail. Elle revient.


Chaque parole qu’elle prononce ne concerne que ma proposition. Malgré tous mes efforts, je n’arrive pas à la faire dévier du chemin que je lui ai proposé. Il faut bien que je me résolve à cette concession si je veux la garder. Vous imaginez la conversation d’un couple qui cherche un amant de passage pour la femme ?

Des amis à elle ? Je refuse, de peur que cela nous entraîne trop loin.

Des amis à moi ? C’est pire. Comment conserver un ami qui a couché avec sa femme ?

Un inconnu ? Mais qui ? Lise n’est pas du genre à draguer.


C’est un appel de mes coéquipiers de rugby qui me donne l’idée. John, stagiaire anglais, qui a rejoint l’équipe pour quelques mois : voilà le candidat parfait. Célibataire, plutôt beau gosse, en tout cas athlète accompli. Je ne parle pas à Lise de ce que les douches laissaient voir de son anatomie intime. Bien monté, le mec ! Mais comme je sais qu’il doit partir dans quelques semaines, ce ne sera pas un concurrent pour plus tard.

Dans toute cette histoire, je n’ai posé qu’une condition : que cela se passe chez nous. Comme la tension est un peu retombée entre Lise et moi, elle ne me rate pas en disant, presque taquine :



Et elle ajoute :



Une photo de l’équipe répond à sa demande.


Faire venir John pour me visiter : facile. J’ai une jambe dans le plâtre à cause du rugby.

Lancer la conversation sur ma femme : facile, avec un string qui gît comme par hasard sur le sol de la chambre.

Aborder le sujet délicat : pas trop difficile, avec ma jambe dans le plâtre qui me gêne et ne me permet pas de satisfaire une épouse qui est "demandeuse".

Lui faire comprendre qu’il pourrait m’aider : facile. Il suffit de lui dire de venir dîner après avoir parlé des envies de Lise et lui montrer une photo de la belle sur la plage, cet été, seins à l’air.


Cela fait un drôle d’effet de voir sa femme se préparer pour un rendez-vous galant, même si c’est vous qui l’organisez. En plus, Lise en fait un max. La veille, elle va chez le coiffeur, la manucure et l’esthéticienne. Sa première vengeance, c’est de me demander de payer les soins.

La seconde, c’est de se pavaner devant moi, toute en beauté, avec le minou qui comme par hasard croise mon regard. La vache ! Elle ne se gêne pas pour me vanter les nouvelles crèmes et pommades intimes. Plus d’une fois j’ai failli dire que je renonçais, mais mon orgueil de mâle m’a fait renoncer. Mais où est l’orgueil d’un mâle lorsqu’il laisse sa femme le provoquer à ce point ? Car bien sûr, moi, depuis le fameux soir, je me fais ceinture. Il me reste la journée et certains récits pour me branler.

La troisième, c’est la facture du traiteur pour ce tête-à-tête dont je ne serai pas. Elle ne s’est pas privée, avec les petits fours et le champagne de luxe !


John s’est mis sur son trente-et-un mais est tout de même étonné d’entendre Lise dire que je ne suis pas à la maison pour le recevoir.

Au dernier moment, j’ai réussi à arracher à Lise l’autorisation de pouvoir "surveiller par sécurité" par une porte entrouverte. J’ai compris aussi que cette permission faisait partie de sa vengeance. Si j’avais été assez fort, j’aurais dû aller dans la chambre, mettre la télé et oublier ce qui allait se passer dans le salon. Mais je voulais voir. Je comprends maintenant ce besoin des cocus de se repaître de leur disgrâce.


Ils éclusent le champagne de prix. Grignotent les petits fours en échangeant des banalités. C’est John qui ose le premier contact. Contact bien anodin : juste une main sur le genou de Lise. Mais elle place sa propre main sur celle de l’homme et le guide vers le haut de sa cuisse. C’est le signal. Chacun sait maintenant à quoi s’attendre de l’autre.

Ils s’embrassent. Déjà John tire sur la fermeture Éclair de la robe. La garce… Elle ne porte rien dessous. Inutile de dire qu’elle l’a fait exprès pour me rappeler ma prose. Elle est belle. Presque provocante, nue devant son futur amant. Elle lui enlève son polo pendant que lui enlève son pantalon et le slip.


Voilà, ils sont peau contre peau, enlacés, bouche contre bouche. John bande déjà. Ma femme semble découvrir de la main ce que l’homme lui propose. Au moins, elle ne pourra pas m’accuser d’avoir pipé les dés. La queue que je ne connais qu’au repos, même rabougrie par l’eau des douches, fait honneur au rugby !

Mais elle le pousse contre le canapé où il tombe. Maintenant, elle s’agenouille devant le dieu du stade. Le muscle qui l’intéresse se dresse tel une colonne grecque. Je vois venir sa vengeance lorsqu’elle se penche vers lui alors qu’elle jette un regard dans ma direction. Elle ne peut me voir, mais comme la porte est entrouverte elle sait que je suis là à les regarder.


C’est le moment. Il suffirait que j’avance d’un pas. Non, ce n’est même pas nécessaire. Il suffirait que je dise non. Même si Lise ne m’écoute pas, John, lui, obéirait. Mais ce serait reculer pour mieux sauter. Lise est trop avancée dans sa vengeance pour reculer. Alors, John ou un autre…

Elle s’arrange pour que je puisse bien la voir. Garce, et pourtant si belle !

Belle, la bouche déformée pour accueillir la bite imposante, au moins le gland.

Perverse dans sa façon de lécher la hampe et même les couilles, abandonnant des litres de salive. Jamais elle ne m’a parue si audacieuse. Mais oui, cela aussi elle veut me le faire payer. Elle va sucer le mandrin, même si elle n’aime pas, et me montrer que je me trompe. Merde, alors pourquoi ne le faisait-elle pas avec moi ?


La salope veut m’en mettre plein les yeux. Maintenant elle joue la parfaite cochonne en croisant le regard avec son amant qui sourit de ce traitement. Elle suce. Elle pompe. Elle lèche. Pire, elle s’efforce de gober le plus possible de la queue jusqu’à ce qu’elle tousse et pleure de ce traitement qu’elle s’inflige. Où va donc se nicher l’amour-propre et se forcer uniquement pour se venger de moi…


Si je ne la connaissais pas, je pourrais penser qu’elle y trouve du plaisir. Longtemps, elle continue. Pourtant il faudra bien qu’elle s’arrête si elle veut profiter autrement de son amant. Mais elle continue. Les gémissements de John doivent l’encourager. Elle s’est un peu calmée dans sa compétition, et maintenant elle joue avec le gland pendant qu’une main branle la hampe et que l’autre flatte les grosses couilles.

Son amant apprécie et le lui dit. Moi aussi j’aurais bien aimé pouvoir lui dire qu’elle suce divinement bien. Soudain, John la prévient :



C’est drôle comme dans ces moments-là la langue maternelle revient.

Lise tarde à comprendre. Elle ne se retire pas. Pourtant John répète avec un ton qui, en lui-même, suffirait.



C’est dingue qu’elle ne comprenne pas. Pourtant, elle parle bien anglais.

La garce… Je comprends : elle va me le faire payer jusqu’au bout ! Elle qui ne comprenait pas ses copines qui acceptaient le jus de leur amant.

Ses lèvres sont juste posées sur le gland et, aux contractions de John, il n’est pas difficile de deviner qu’il éjacule et balance son foutre dans la bouche de Lise. Ma salope de femme accepte le sperme de son amant. Sans grimace. Sans dégoût au moins affiché. Elle attend patiemment que John ait terminé. La main qui branlait la queue semble traire les dernières gouttes. On dirait une professionnelle de la bite, une pompeuse expérimentée.


Je m’attends à ce qu’elle libère la crème et la laisser couler sur la queue qui l’a fournie. Mais non. Elle libère le gland. Ses lèvres se referment sur sa cueillette. Elle se redresse. John croit sûrement que c’est lui qu’elle regarde au moment où elle avale son foutre, mais en réalité, au-delà de sa tête, c’est vers l’ombre d’une porte. C’est moi qu’elle défie du regard par ce geste obscène. Mais je n’ai plus qu’une pensée : « Petite, je vais t’en donner des litres qu’il te faudra boire ! »


John est un gars qui sait vivre, et pas égoïste pour un sou. Il attrape ma femme et la couche sur le canapé. C’est maintenant à lui de s’occuper d’elle. C’est lui dont la tête disparaît entre les cuisses de Lise. Il s’active un long moment avant qu’elle se laisse vraiment aller. Les cuisses s’ouvrent un peu plus. Elle n’hésite plus à le guider en poussant sa tête au bon endroit. Je crois que les petits cris qu’elle pousse me remuent les tripes encore plus que de la voir jouir sous les caresses de son amant.


L’amant rebande déjà, et en se redressant attrape une capote sortie de nulle part pour se la dérouler sur la verge, montrant tour après tour combien sa queue est imposante. Il est devant Lise qui doit regarder la chose. Les cuisses ouvertes laissent assez de place pour que John s’installe et se positionne. En deux poussées, la queue envahit la grotte dégoulinante. Lise n’a pas le temps de respirer que déjà John commence à la baratter.

C’est à cet instant que je réalise vraiment que je suis cocu. Avant, ce n’étaient que des caresses, même si la fellation peut être reconnue comme un acte sexuel. Mais maintenant Lise est prise, possédée, enfilée ; et il y a tant d’autres mots pour décrire cet acte…


Et petit à petit, comme s’il lui fallait un moment pour vraiment réaliser ce qui se passe, elle devient la partenaire active de ce grand gaillard qui se défonce en elle.

Je pense qu’elle a oublié que je suis présent, cocu et voyeur dans l’entrebâillement de la porte. Non seulement elle se laisse emporter par son amant et sa fougue, mais aussi elle le désarçonne pour venir le chevaucher et se baiser sur la queue tendue. C’est un combat des corps. Même les odeurs se joignent à leurs gémissements pour arriver jusqu’à moi. Ces odeurs si fortes, exhalées par des peaux pourtant parfumées. Odeurs de sexe et de transpiration. Bruit des peaux qui claquent. Chuintements des liquides intimes que la queue brasse avec force.


La bataille continue. C’est à celui qui prendra la commande, guidera l’autre à son rythme vers la jouissance qui pointe. D’une ruade et par des bras puissants, Lise se retrouve à genoux sur le canapé, en appui sur le dossier alors que John la baise maintenant en levrette.


C’est une position qui va bien à mon état. La vengeance est totale. Ma "salope" de femme me fait payer bien lourdement un instant de faiblesse. C’est une "chienne" qui se fait prendre par son amant. Un amant que j’ai fourni. Je ne serais même pas surpris qu’elle lui cède son petit trou, ajoutant l’injure suprême.

Non. Finalement, ils jouissent.


Ma jambe me fait mal de tout ce temps de surveillance. Il ne manquerait plus que la cicatrisation se fasse mal et que je reste invalide. C’est mon état d’esprit alors que je retourne dans la chambre pour m’allonger.


Quelques minutes plus tard, Lise entre dans la chambre. À mon visage, elle comprend que je ne suis pas bien.



Et elle vient s’asseoir à côté de moi, pour pencher sa tête contre ma poitrine.



J’ajoute « On est quitte » comme pour me persuader que tout est terminé. Mais Lise bondit du lit.



« Merde, qu’est ce qu’elle va avoir inventé ? Peut-être que John attend dans le salon pour une suite… »


À peine une minute plus tard, elle revient. En entrant elle coupe la lampe du plafond. Ne reste plus que la faible chambre de chevet. C’est juste à quelques pas que je découvre vraiment ce qu’elle a fait. Des lunettes qui lui mangent le visage. Une chevelure de blonde qui descend sur ses épaules et plus bas.



À quoi bon m’expliquer ? À quoi bon expliquer à ma femme que pour mon texte j’ai utilisé ce qui m’entourait et que sa sœur ne me fait pas bander ? C’était juste un prétexte pour créer une histoire qui sorte un peu de l’ordinaire.



Elle s’approche plus près. Sa main se tend vers le short qui me sert de pantalon pendant toutes ces journées où je tourne en rond.



Elle tire sur le tissu. Par réflexe, je soulève les fesses et je me retrouve le sexe à l’air. Elle se penche vers moi, ses lèvres tout contre mon oreille, et pendant que sa main me caresse la queue elle dit :



Et alors qu’elle descend pour aller emboucher ma queue qui s’est dressée en un éclair, elle ajoute :



« Tu as raison : je vais te la mettre bien profond, et tu vas la sentir passer ! » pensé-je en mon for intérieur.

Lise découvre que ma queue est bien humide et que des filets de sperme suintent de mon méat, preuve que ce qu’elle m’a montré ne m’a pas laissé indifférent.

Oh, non, pas indifférent…

Et si elle tient ses promesses, je pourrais bien reprendre la plume pour imaginer une partie à trois. Si tout va assez vite, avant que John ne retourne dans son pays, on pourrait…