n° 16732 | Fiche technique | 29772 caractères | 29772Temps de lecture estimé : 18 mn | 31/03/15 |
Résumé: En voyage en Égypte, je suis fascinée par le dieu Min. | ||||
Critères: fh fplusag couleurs extracon vacances voyage bateau fmast hmast fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo hdanus confession | ||||
Auteur : Tito40 Envoi mini-message |
Il nous avait tardé de revenir sur ces terres chargées d’Histoire, de nous plonger à nouveau dans l’exploration de ces tombeaux pharaoniques, de voguer sur le Nil, de nous retrouver aussi. Ce périple, nous l’avions déjà fait il y a 15 ans. À l’époque, il y avait beaucoup de touristes, on faisait la queue partout. Les évènements récents ont dissuadé les agences d’envoyer là leurs clients par peur des attentats.
Nous étions restés en contact avec Mustapha, notre guide. D’une érudition impressionnante, il nous avait conquis, Jacques et moi. Son fils de 12 ans, Omar, l’accompagnait partout. C’était un peu la mascotte des passagers de notre petit bateau. Le soir, pendant que nous voguions d’un point à un autre, nous restions tard à table avec Mustapha qui nous abreuvait de sa culture de l’Antiquité. Son fils luttait pour ne pas dormir, buvant les paroles de son père comme s’il fût lui-même un dieu. Puis il finissait par sombrer.
Après notre voyage, nous avions continué à échanger par mail et parfois au téléphone. Mustapha nous parlait de son pays, des heurts délétères pour le tourisme, de son fils, de sa vie de plus en plus difficile. Il n’avait jamais réussi à obtenir un visa pour la France où nous l’aurions pourtant accueilli avec plaisir.
Et puis il y a eu ce délire de Jacques. Une croisière sur le Nil avec Mustapha. J’avais cru à une plaisanterie. Mais il ne plaisantait pas. Une de ses relations de travail lui avait dit qu’il en revenait, que tout s’était bien passé, que tout le monde sur place est tellement en attente de clients que l’accueil est encore plus chaleureux, qu’il n’y a de queue nulle part. Jacques a fini par me convaincre. Les statistiques de la police locale sont formelles : il n’y a aucun problème. Les tensions politiques ou religieuses sont importantes dans les grandes villes, mais entre le lac et Le Caire, la vie s’écoule paisiblement. Nous n’avions que l’embarras du choix pour ce qui est des bateaux. Nous avons retenu sur celui qui accepterait que Mustapha soit notre guide. Une petite embarcation avec seulement 12 cabines et autant de membres d’équipage. Un mini palace flottant, en somme.
À notre arrivée, Mustapha et Omar nous attendaient les bras grands ouverts. Mustapha n’avait pas changé. Toujours aussi affable et souriant, le visage buriné par le soleil que cachait un peu une barbe de trois jours. Quelques cheveux blancs étaient toutefois venus l’éclaircir. Omar, lui, j’aurais eu de la peine à le reconnaître. C’était devenu un très beau jeune homme, grand et racé, le teint clair, au sourire éclatant. Une gueule d’aventurier. Il se souvenait visiblement bien de nous, ou en tout cas de moi. Je me sentais toute petite lorsqu’il a fermé ses bras sur moi, me serrant comme une peluche. Ils nous ont accompagnés jusqu’au port, et nous avons pris possession de notre cabine pour nous doucher. Mustapha et son fils nous attendaient au bar du bateau, situé sur le pont supérieur, face à la petite piscine. Le soleil d’hiver est moins mordant, mais nous avons tout de même ressenti une chaleur intense, très humide, tempérée par une brise légère et bienvenue.
Le soleil se couche tôt. Nous avons rapidement ressenti le frais s’installer à mesure que nous descendions le Nil, sans croiser ou dépasser d’autre embarcation. C’était en effet un peu déprimant de ne rencontrer personne. Ce pays souffrait terriblement de l’absence de tout.
Au petit déjeuner le lendemain matin, Mustapha nous a annoncé le programme des visites. Les retraités étaient relativement silencieux. Assis à ma droite, c’est Omar que nous avons le plus entendu. Enthousiaste à l’idée de nous guider, il se montrait enjoué, souriant, affable. Son père le regardait de temps en temps, les yeux pleins d’admiration et d’amour. Il devait se retrouver dans ce fils qu’il choyait depuis la disparition de son épouse. Omar est très tactile. Il touchait le bras de la mamie à sa droite lorsqu’il lui parlait. Je ne sais pas quel effet ça lui faisait à cette brave dame, mais quand c’est sur ma main que se posait la sienne, ça me mettait des frissons. Sa main était chaude et douce, d’un toucher ferme et précis, et il terminait par une forme de caresse très douce. Nous étions tous deux en short façon explorateur, et je ressentais les mêmes frissons quand sa jambe venait au contact de la mienne. À tel point que je recherchais machinalement son contact sans même m’en rendre compte. Il n’y avait rien de mal à cela. J’aurais pu être sa mère, et c’était peut-être un contact maternel qu’il recherchait.
Le bateau a accosté pour nos premières visites. La dernière fois que nous étions venus, les bateaux se collaient les uns aux autres et il fallait en traverser plusieurs pour rejoindre la terre ferme. Cette fois nous étions seuls. Quelques gamins nous proposaient des produits locaux à notre descente. Nous leur avons promis de leur en acheter à notre retour. Nous étions il est vrai déjà chargés avec nos sacs, nos bouteilles d’eau, nos appareils photo…
Nous avons débuté par la visite de plusieurs tombeaux dans la vallée des Rois. Aucune attente. Autrefois, nous avions dû choisir nos visites. Cette fois nous pouvions tout voir. Alors nous les avons tous vus. La descente dans le caveau de Thoutmôsis III a été particulièrement éprouvante. À mesure qu’on descend entre les roches, on sent l’humidité qui monte, et la sueur vous couvre tout le corps. Je sentais des perles rouler le long de mes cuisses, d’autres descendre dans mon décolleté. Mustapha marchait en tête, répétant ses consignes de sécurité régulièrement. Le couple d’anciens le suivait, attentif. Jacques était juste devant moi, et Omar fermait la marche. À chaque fois que je m’arrêtais pour respirer, il s’arrêtait lui aussi, mais pas avant d’être venu contre moi ou presque. Il me tendait une bouteille d’eau, toujours tout sourire.
Nous descendions depuis de bonnes minutes. Nous devions marcher sur un pont fait de bois et de cordes, et je dois dire que je n’étais pas rassurée. Omar m’a soutenue tout le long, une main sur la mienne qui tenait la corde, l’autre sur ma hanche. Une fois le pont franchi il m’a tendu sa bouteille, et pendant que je buvais, a sorti un mouchoir en papier pour m’éponger le front. Quelle délicatesse, me suis-je dit. Ça m’a fait un bien fou. Il a rangé son mouchoir dans une poche et en a sorti un autre pour m’éponger le cou. J’ai senti sa main descendre dans mon décolleté. Il ne m’avait pas quittée des yeux. J’étais comme tétanisée. Il n’a rien fait d’inconvenant, n’a pas cherché à aller sous le tissu de mon tee-shirt, mais son contact et son regard m’ont plongée dans une espèce de transe. À moins que ce ne fussent l’ambiance moite et l’éclairage minimal qui m’aient perturbée.
La visite du minuscule tombeau que nous étions allés chercher si profondément sous la surface étant terminée, il a fallu remonter. C’était encore plus difficile que la descente, plus fatiguant aussi. Les efforts dans cette humidité insoutenable devenaient pénibles. Omar m’a bien aidée, me poussant sur les fesses à chaque fois que la pente devenait difficile. Il faisait chaud dehors, mais l’impression de frais était saisissante.
Nous avons ensuite enchaîné avec le même plaisir les visites de temples des environs. Les retraités reposaient plusieurs fois les mêmes questions, perdus dans la chronologie des dynasties et les symboles pour représenter les dieux. Mustapha était toujours aussi patient et compétent, lisant à haute voix les hiéroglyphes. Je pouffais à chaque fois que Mustapha s’étendait sur la signification des représentations ithyphalliques que la mamie ne comprenait pas. Omar riait aussi, discrètement. Mustapha en était à sa troisième explication de la même inscription. Les anciens semblaient décidés à passer la journée là. Omar nous a proposé, à Jacques et à moi, de poursuivre la visite avec lui, ce que nous avons vivement apprécié. Le lieu était désert, sans bruit. On ressent dans ces endroits une tension émotionnelle assez forte quand il y a du monde. C’est encore plus pesant quand on s’y sent seul avec les dieux. Nous nous sommes éloignés, parcourant les méandres du temple, admirant les fresques, profitant des explications avisées d’Omar. Il ne ratait pas une occasion de me toucher. Il devait avoir remarqué que Jacques ne s’en offusquait pas, et du coup ne me lâchait plus d’un pouce.
Arrivés dans une petite coursive peu éclairée, je suis tombée en admiration. Un mur très haut et couvert d’inscriptions et de dessins se dressait devait nous. On n’en voyait même pas le haut. Omar nous a confié que cet endroit était d’habitude interdit aux touristes car trop étroit. Ça avait dû être l’entrée d’un dispensaire. On pouvait y voir des dessins d’opérations chirurgicales, de forceps, de trépanations. Les Égyptiens anciens avaient des pratiques qui n’ont été connues de l’Occident que plusieurs siècles plus tard. Ça impose le respect. Plus nous avancions dans cet étroit couloir, plus la lumière se faisait rare. Omar nous a expliqué qu’à l’origine il n’y avait pas de toit. Ce sont les conservateurs qui ont posé une chape au-dessus pour éviter l’ensablement. Et comme les touristes ne viennent pas ici, on n’éclaire pas.
Nous étions devant des scènes d’accouchement, particulièrement explicites même si les dessins sont toujours en 2D, à plat. Des mères avec les jambes écartées, des têtes qui sortent, des cordons à couper, de drôles de ciseaux. Les hymnes à la fertilité sont représentés par Amon, tout puissant, ou Sobek, sur le Nil. Le plus impressionnant, c’est le dieu Min. La façon dont il est représenté se passerait presque de commentaires. Il est debout, tenant dans la main droite un fléau. Son pénis disproportionné est en érection. Min le géniteur qui féconde la déesse Ciel pour faire naître le soleil chaque jour. Min est toujours en érection. Et plus on avance dans le couloir, plus Min est présent, et plus il est grand.
Jacques s’est arrêté pour admirer une fresque. Omar continuait d’avancer ; je le suivais, admirative de ses connaissances sans limites. Il savait dater chaque fresque, en décrire l’essentiel, et entrer dans le détail quand je l’interrogeais. Je faisais face à une gravure immense au centre de laquelle se trouvait Min. Son sexe était juste devant mes yeux. La gravure ne représente aucun détail, juste une longue verge érigée. C’était tellement beau, tellement émouvant… Omar se tenait juste derrière moi et m’expliquait la composition du tableau. Je n’ai pas résisté à l’envie de toucher la gravure, à suivre les lignes autour de Ra, puis de caresser Amon. Omar ne m’en a pas empêchée. Mais c’est Min que je voulais toucher en réalité. Je n’osais pas faire ça devant lui. Je l’ai senti se coller derrière moi. Il a pris ma main pour la guider. Je sentais son souffle dans mon cou, son torse contre mon dos, ses épaules contre les miennes. Il a guidé ma main autour du soleil, tout en m’expliquant que ce matin, le soleil était né de la déesse Ciel, qu’il me faisait toucher tout en parlant lentement, et la déesse Ciel avait été fécondée par Min, vers lequel il a guidé mon doigt. D’abord sur le fléau, puis le long de son bras. Il s’est arrêté un instant avant de guider mon doigt vers ses fesses, à m’en faire suivre la courbe, pour descendre jusqu’aux pieds, en faire le tour, puis remonter le long de la cuisse, sans quitter le trait.
Tout en me disant que les Égyptiens anciens ne représentaient jamais les testicules, il a fait monter mon doigt jusqu’au phallus, puis l’a guidé le long pour en faire le tour. Il m’a fait faire lentement le tour du gland. Le contact de cette pierre froide au bout de mon doigt, de la main chaude d’Omar qui me guidait, de son corps tout contre moi ; la relative pénombre de l’endroit, les symboles que j’avais sous les yeux, le souffle chaud dans ma nuque, la moiteur de nos peaux, il n’en fallait pas plus pour me provoquer une intense émotion. Je sentais des picotements agréables dans mon ventre, mes mamelons s’étaient durcis, j’étais excitée. Omar a dû le sentir et s’est collé davantage encore à moi, plaquant son bassin contre mes fesses. Je caressais une verge symbolique datant de plusieurs milliers d’années ; une autre, bien plus jeune et vivante, me comprimait les fesses.
J’ai ôté mon doigt de la fresque. J’étais chaude comme la braise et il fallait que je me ressaisisse. Omar s’est écarté et nous avons avancé encore dans le couloir étroit. Jacques ne nous avait pas suivis. Nous étions presque dans le noir. Je voulais faire demi-tour, mais Omar m’a prise par la main pour avancer encore. Il y avait encore de belles choses à découvrir. Nous avons tourné dans un couloir encore plus étroit, obligés de nous baisser un peu, pour entrer dans une petite pièce carrée où des peintures réservées aux archéologues étaient à peine visibles. Le plafond, à peine à 1, 80 m, représentait un ciel et ses zodiaques. Ça aussi, les Égyptiens l’avaient compris. Et sur les murs, qu’Omar éclairait à la torche, des représentations d’accouchements en couleur. Il ne s’agissait plus de gravures mais de peintures. Les couleurs étaient un peu passées mais toujours présentes. De l’ocre, du bleu, des roses, du noir. Quel privilège de me retrouver devant une telle beauté !
Sur le mur de gauche, Min, encore lui, et son sexe gigantesque. Son phallus était juste à hauteur de mes yeux, la torche d’Omar dirigée dessus. Un sexe au milieu d’un cercle lumineux, et le noir autour. J’ai senti Omar se coller à moi. Il a pris la torche entre les dents et a posé sa tête sur mon épaule. J’ai senti ses mains sur mes hanches. Il me tirait vers lui pour me coller plus encore. Ses mains sont remontées sur mes seins qu’il a cette fois couverts avec délicatesse. Je l’ai laissé défaire ma ceinture et ouvrir mon short. J’avais les yeux fixés sur Min, subjuguée. Il a saisi ma main droite pour la guider vers la bouche. J’ai sorti ma langue pour humecter mon propre doigt qu’il a ensuite dirigé vers mon sexe. Il a adroitement écarté ma culotte pour faire pénétrer ma main couverte par la sienne, puis a guidé mon doigt vers mon sexe. Son doigt posé sur le mien, il a guidé ma caresse entre mes lèvres humides pour tout doucement me suggérer de me masturber. J’ai continué de me caresser quand il a ôté sa main pour reprendre mes seins sous mon tee-shirt. Et c’est ainsi, un sexe tendu contre mes fesses, l’image d’un sexe immense sous les yeux, les mains d’Omar qui me titillaient les seins, que je me suis fait jouir en me masturbant. J’ai cru tomber dans les pommes quand un orgasme inouï m’a submergée. J’ai eu froid tout à coup.
Omar a coupé sa lampe et m’a prise dans ses bras. Il m’a retournée pour m’embrasser à pleine bouche. J’aurais voulu lui rendre la politesse, sortir son sexe et le soulager. Mais il a écarté la main qui lui cherchait la braguette et m’a guidée pour sortir et rejoindre la troupe. Jacques était avec Mustapha et les anciens, en pleine lumière, admirant une salle de réception.
Le reste de la journée, je n’ai cessé de penser à ce moment d’extase avec Omar, ressentant à la fois une certaine honte et une grande frustration. Jacques avait bien remarqué qu’il se passait quelque chose mais avait soigneusement évité de m’en parler ou de me déranger. Pas une fois cette journée nous ne nous sommes retrouvés seuls avec Omar. J’ai quand même profité de chaque effleurement, de chaque moment fugace où j’ai senti sa peau contre la mienne ou son odeur flatter mes narines. Je ne savais pas si les vieux avaient remarqué quoi que ce soit, et je m’en foutais…
Nous remontions le Nil en direction du barrage le lendemain matin quand nous sommes arrivés au petit déjeuner. C’est marrant comme les gens prennent leurs habitudes. Chacun avait pris la même place que la veille. Je me suis donc naturellement assise à côté d’Omar, tout sourire. Le commandant est venu nous recommander de monter sur le pont. Nous allions passer à proximité d’une entrée de rivière dans le Nil. L’eau de ce fleuve est sale et souvent nauséabonde. Mais à cet endroit, on a l’impression que le désert rentre dans l’eau en y apportant sa clarté. C’était irréel, incroyable. C’est peut-être le seul endroit où l’on peut se baigner. Mais il faut aimer l’eau froide. La source qui se jette dans le Nil à cet endroit est glaciale. Omar a insisté. Le bateau s’est immobilisé et nous sommes descendus passer nos maillots de bain.
L’air devait être déjà à 28/30 degrés ce matin-là. L’eau, je ne sais pas, mais on aurait dit qu’elle était chargée de glaçons. Y entrer était vraiment difficile. Omar, lui, s’est jeté directement, m’invitant à ne pas trop hésiter et à le suivre. J’ai fini par sauter en me bouchant le nez, provoquant sans doute un gros plouf. Effectivement, j’ai été saisie par le froid, et je me suis mise à nager vers la plage le plus vite possible pour me réchauffer. Omar nageait à l’indienne à côté de moi. Deux chameaux nous regardaient nous approcher. Nous avions le soleil dans le dos, le sable devant nous, le désert à l’infini. Je me sentais bien, heureuse.
Assis sur le sable, nous regardions les autres passagers continuer à progresser pour entrer dans l’eau. Jacques était assis sur le ponton, les jambes dans l’eau. La mamie se passait de l’eau sur la nuque, encore et encore. Son mari discutait avec Mustapha, qui lui ne voulait visiblement pas quitter le bateau. Avec Omar, nous nous sommes regardés. Je ne sais pas à ce moment-là s’il pensait la même chose que moi, et je ne le lui ai pas demandé. Ce que je pensais, moi, c’est que j’aurais adoré qu’il me prenne par la main, qu’il m’emmène derrière la petite dune et qu’il me baise.
Nous avons rapidement compris que personne ne nous rejoindrait, et qu’il nous fallait repartir vers le bateau. J’ai voulu parler à Omar de ce qui s’était passé dans le temple, mais je ne savais pas comment commencer. Je me suis allongée sur le sable. Une fois allongée, j’ai fait glisser le haut du maillot pour découvrir mes seins. J’ai regardé Omar pour lui dire qu’il les avait touchés sans les voir, qu’il pouvait maintenant les voir sans les toucher. Il ne s’en est pas privé, le salaud. Il avait presque la bave aux lèvres. Il s’est tourné sur lui-même pour se retrouver le dos au bateau et s’est mis à genoux. Puis il a écarté son maillot de bain pour extraire son sexe tendu. Circoncis, raide, assez gros, veiné de bleu sombre, il bandait. Il a commencé à se masturber en me regardant, par de lents mouvements, me disant que moi aussi je pouvais le regarder se faire du bien.
Je ne pouvais pas rester là à le regarder s’astiquer. J’ai rampé sur le dos pour m’approcher de lui, jusqu’à placer ma tête entre ses jambes. Je lui ai sucé les bourses pendant qu’il se masturbait de plus en plus vite. J’aurais voulu me lever et venir sur lui, mais les autres auraient pu nous voir ; alors je suis restée frustrée. Quand j’ai vu ses bourses se contracter, j’ai compris qu’il allait jouir. Sans réfléchir, j’ai attrapé sa queue pour la diriger vers le bas. Elle était trop raide, et j’arrivais trop tard. Son sperme jaillissait déjà. Je me suis vite mise à genoux devant lui pour le sucer et recueillir ce qui restait de semence. Min ne devait pas jouir dans la bouche de la déesse si elle voulait accoucher du soleil le lendemain. Omar n’était pas Min, mais il était bien monté lui aussi.
Nous avons regagné le bateau en nous marrant. Plusieurs fois il m’a passé sa main entre les cuisses et j’ai adoré ça. L’envie qu’il me prenne ne me quitterait plus de la journée, jusqu’à tourner à l’obsession.
Le bateau avait pris la direction du prochain barrage qu’il franchirait de nuit quand nous dormirions. C’est ce qu’est venu nous expliquer le commandant alors que nous étions sur le pont, à la fraîche, à déguster des cocktails en discutant. Les anciens sont partis de coucher dès la première fraîcheur. Mustapha s’est dit fatigué et les a suivis de peu. Jacques m’a proposé de rester si je voulais, mais que lui allait se coucher pour être en forme le lendemain. En partant, il est venu me faire un bisou dans le cou, puis m’a glissé un « Bonne nuit » à l’oreille qui signifiait qu’il avait compris que je souhaitais m’éterniser sur le pont.
Omar m’a posé sa veste sur les épaules, voyant que je grelottais un peu. Le barman est venu nous dire qu’il allait fermer et nous a proposé un dernier verre que nous avons accepté. Omar m’a prise dans ses bras dès que nous avons été seuls. Il avait envie de ma bouche autant que moi de la sienne. Son odeur un peu sauvage m’enivrait. Sa façon de me lécher la bouche était d’un érotisme infini. Il a commencé à promener ses mains partout sur mon corps, m’emmenant vers un état d’excitation terrible. J’avais envie de lui, c’était évident. Et tout de suite. S’il m’avait prise là, sur le pont, j’aurais accepté. Alors quand il m’a demandé « Est-ce que la déesse Ciel accepterait de me suivre dans ma cabine ? », j’étais aux anges, et j’ai répondu « Mais bien sûr, Min, il faut bien que j’accouche du soleil demain matin… »
Sa cabine était en tout point identique à la nôtre. Aussi étroite, aussi optimisée. Deux lits étroits, peu de passage. Mais je m’en foutais. Je n’étais pas là pour le confort. Ni pour faire du chichi. Je me suis retrouvée nue assez vite en disant « Prem’s ! » les bras levés. Omar a fini d’ôter ce qui lui restait avant de se jeter sur moi. Oui, on peut dire qu’il s’est jeté sur moi. Je n’ai plus touché le sol, me trouvant soulevée, retournée, secouée. Merveilleuse fougue de la jeunesse…
Il savait bien qu’il ne baisait pas une jeune fille. Les stigmates du temps qui passe sont assez visibles sur mon corps de maman, mais il n’arrêtait pas de louer ma beauté, mon parfum, la chaleur de ma chatte. J’ai fait comme si je le croyais, et peut-être était-il sincère ; je me suis laissée aller. Même à quatre pattes avec Omar qui me chevauchait, j’avais l’impression de ne rien peser. Il me maintenait en apesanteur, me pénétrant profondément, m’arrachant des soupirs et des râles de plaisir. J’ai senti chaque millimètre de son sexe en moi ; un ravissement que de ressentir une pénétration aussi profonde, aussi entière, aussi dure. J’avais l’impression qu’il était partout en même temps. Il me tirait les tétons, me léchait dans le cou, me caressait les fesses, et de temps à autre faisait le tour de mon anus, me malaxait l’intérieur des cuisses, et je sentais ses doigts me branler le clito. Sa queue allait et venait sans relâche, me conduisant tout doucement vers l’extase. Et j’ai joui. Alors là, oui, j’ai joui. Une fois, puis une fois encore, puis je ne sais pas combien de fois. J’en hurlais sans retenue, lui demandais de me baiser plus fort, me crispais sous ses assauts, et je jouissais encore.
Il a fini par me plaquer sur le lit de tout son poids et il a ralenti la cadence. Un instant même il s’est arrêté, fiché au plus profond de moi. Je sentais son poids sur mes fesses, ses mains sur mes hanches. Il m’a demandé si je voulais vraiment accoucher du soleil. J’ai hurlé que oui, et j’ai remué mes fesses autant que je pouvais pour qu’il reprenne ses mouvements. Il les a repris lentement mais fermement, tapant dans mes fesses à chaque fois qu’il poussait, puis ses mouvements sont devenus plus rapides, plus aériens. J’ai entendu des « Je…je… » ; ça ne voulait pas sortir. Il déversait en moi, abondamment, son sperme chaud et visqueux. Symboliquement, il m’engrossait. La déesse du Ciel faisait le plein de foutre. Cette idée folle a décuplé mon plaisir quand j’ai passé péniblement une main sous mon corps pour me masturber le clitoris, et j’ai joui avec lui.
Nous avons dormi un peu je crois, nus et enlacés dans cette petite couche. Puis j’ai senti ses mains, il a senti les miennes. Je suis venue sur lui, et rapidement j’ai compris qu’il était en forme. Sa queue a repris sa place en moi, et j’y ai pris un énorme plaisir. Il a compris que j’aimais qu’on me bouffe les seins, et je dois dire qu’il le faisait très bien. Cette fois c’était plus tendre, plus sensuel, et ça a duré plus longtemps. Plusieurs fois il s’est arrêté de bouger, au bord de l’explosion ; je me suis arrêtée aussi, soucieuse de prolonger notre plaisir. Et puis il s’est arrêté au mauvais moment, alors que j’allais jouir. Alors j’ai forcé le mouvement, tant pis. Je suis allée et venue pour prolonger mon extase et j’ai senti ses jets m’arroser le vagin. On en avait foutu partout, mais qu’est-ce que c’était bon ! Passés les effets apaisants d’un orgasme qui m’avait assommée, j’ai imaginé qu’il était maintenant repu et que la soirée était probablement terminée. J’en étais presque déçue. J’étais prête à m’endormir, la tête sur son torse, quand j’ai senti sa main me pousser vers le bas. En ouvrant les yeux, j’ai vu qu’il se caressait le sexe. Il ne bandait pas vraiment mais avait repris un peu d’ampleur. Il voulait que je le lèche. Je me suis jetée dessus comme une morte de faim. Assez rapidement cette queue flasque que j’avais attaquée est devenue plus imposante, plus dure, mais pas encore assez. Mes ardeurs se sont renforcées quand j’ai senti sa main fouiller entre mes fesses. Je me suis mise à le pomper avec ardeur pendant qu’il me titillait le petit trou.
Il avait sans doute une idée derrière la tête, celle de m’enculer. L’idée n’était pas pour me déplaire. Au point où nous en étions… Je l’ai laissé jouer avec mon cul ; il a compris qu’il pouvait prolonger l’aventure. Quand j’ai senti sa langue entre mes fesses, j’ai su que je ne me trompais pas. Il n’avait probablement aucun tabou, et délicatement il s’assurait que je n’en avais pas moi non plus. Je me suis bien cambrée pour qu’il comprenne qu’il pouvait y aller. Il ne s’est pas fait prier. J’ai senti sa langue me forcer un peu, puis ses doigts préparer le passage.
C’est de faire l’amour dont j’avais envie. Et c’est sur lui que je suis venue, parce que dans cette position il a les mains libres, qu’on peut s’embrasser, s’aimer librement. Je suis venue coller mes seins contre son torse pour le bichonner un peu, puis je me suis redressée, j’ai attrapé son membre raide et je l’ai dirigé entre mes fesses en lui demandant de me laisser faire. Les yeux dans les yeux, je me suis frotté son gland à l’entrée, puis j’ai poussé progressivement sur son gros engin. Ça avait quand même du mal à franchir le premier passage, mais je n’étais pas pressée et il restait patient. Une fois le gland entré, je me suis allongée sur lui pour le laisser pousser. Une douleur terrible a failli me faire renoncer quand il est entré, mais elle a été de courte durée. Dans cette position, il ne pouvait pas me pénétrer complètement, mais je sentais déjà une masse importante, et le plaisir qui va avec.
Nous sommes restés ainsi un long moment. Il allait et venait dans mon cul qui, tout doucement, renonçait à toute résistance. Quand j’ai senti le bon moment, je me suis enfin redressée pour qu’il puisse entrer complètement. Quel moment magique ! Appuyée en arrière sur mes bras tendus, il avait une vue imprenable sur ma chatte alors que sa queue était bien au chaud au fond de mes entrailles. J’aurais voulu qu’il puisse me lécher, ou que quelqu’un d’autre me lèche. Mon clito était en ébullition comme le reste de mon corps. Il a compris mon attente et s’est magnifiquement bien servi de ses doigts pour me stimuler le clitoris et me faire jouir comme une dingue. Cette fois, il savait quand il a éjaculé qu’il n’était pas en train de m’engrosser.
Je ne suis rentrée dans ma cabine que quand j’ai été sûre qu’il ne banderait plus. C’est-à-dire fort tard. Et au petit-déjeuner qui a suivi, quand Omar m’a fait remarquer que le soleil était radieux, je me suis dit qu’on y était peut-être pour quelque chose.
Jacques a compris assez vite qu’il devrait se contenter d’une pipe de temps en temps pendant ce voyage, et je savais que ça ne lui posait aucun problème. Chaque soir nous attendions que les vieux partent, puis il prenait congé en sachant que j’allais rentrer tard et sentir le sperme.
Il fallait bien que le soleil brille chaque matin.