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Temps de lecture estimé : 6 mn
31/03/15
Résumé:  Première expérience entre hommes : découverte du sexe d'un homme.
Critères:  hh hagé collègues magasin fellation init
Auteur : Jean Latude  (Jean)      
Première expérience gay

Je viens d’avoir 50 ans et je suis sans travail. Une vie classique : une épouse, deux enfants, un boulot et puis un divorce et la chute. Rapide ! Un long moment pour réagir, pour se remettre debout et essayer d’avancer. Les enfants sont là, ils ne m’ont pas laissé tomber.


Mais la vie sociale passe aussi par le travail. Et c’est, en cette période, plus compliqué. Alors quand je vois une annonce offrant un poste de Père Noël pour un grand magasin, eh bien on y saute dessus. Je me présente au chef du personnel – on doit certainement dire DRH de nos jours.

Mais le bonhomme est sympa, humain. L’entretien est court et se conclut par une poignée de mains et un contrat pour trois semaines. Les horaires me conviennent assez bien : de 13 h à 20 h, mais tous 6 jours sur 7. Le SMIC horaire pour salaire. Ce n’est pas la fortune, mais cela va me permettre de reprendre pied dans le monde du travail : je vais me lever, prendre soin de moi et faire rentrer un peu d’argent. Et puis, Père Noël, c’est un travail de contact avec les enfants. Il y a pire comme métier. J’aime les mômes. Je les trouve spontanés, directs, et ils te boostent. Pas question de faire semblant avec eux. Je me dois d’être un Père Noël à la hauteur.


Premier jour d’embauche, j’ai rendez-vous à 10 heures pour une première prise de contact avec le travail. C’est le chef du personnel qui m’accueille. Dans son bureau, une autre personne est déjà présente. Un homme d’une trentaine d’années, élancé, musclé : un beau mec. Le patron fait les présentations. Le gars s’appelle José. On se serre la main. Poignée de main ferme, virile. Nous travaillerons ensemble.


Quelques recommandations après, émises par le patron sur ce que le magasin attend de nous, nous nous dirigeons vers un minuscule bureau. C’est là que se trouvent nos habits. Ce bureau nous servira de vestiaire. Le patron nous demande d’essayer nos costumes pour un éventuel ajustement. Les habits de Père Noël sont de taille unique et ne sont pas des costumes de défilés de mode. Ils devraient nous convenir.


Nous nous déshabillons. Le bureau minuscule ne nous permet pas des mouvements amples. Nous sommes vraiment à l’étroit. Je regarde du coin de l’œil José enlever son pull. Le mec est baraqué. Il doit faire de la musculation car ses pectoraux sont développés. Malgré mes 50 ans, j’ai tenté de conserver un corps assez harmonieux. Je ne suis pas un Apollon ni un culturiste, mais je n’ai pas beaucoup de ventre, le problème numéro un des hommes. José m’en fait la remarque :



Nous enlevons nos pantalons et nous enfilons l’habit. La barbe, la moustache, les sourcils, la capuche, tout contribue à faire de nous de véritables Pères Noël. Le patron est content et nous donne rendez-vous le lendemain.


Les jours s’enchaînent. Le boulot est sympa, malgré quelques petits désagréments causés par quelques mamans fusionnelles avec leur gosse et qui ont une fâcheuse tendance à nous prendre pour des esclaves. Nous nous entendons super bien avec José. L’entente est parfaite et nous nous sentons solidaires dans le boulot. Petit à petit, une certaine amitié se fait jour. J’aime nos discussions dans notre minuscule vestiaire : il pousse à l’intimité et aux confidences. Maintenant, je me rends compte que je regarde différemment José quand il se déshabille. Aujourd’hui, le voir en caleçon me trouble. Mes yeux se portent sur la bosse de son sexe. J’ai l’impression que son caleçon est parfois trop étroit pour sa nature, me semble-t-il généreuse.


Le fait d’imaginer son sexe provoque chez moi une excitation que je n’avais pas connue depuis longtemps. Mon sexe est en érection. Je m’accroupis pour défaire ma chaussure. José fait glisser son caleçon. Il est nu, et son sexe se retrouve à quelques centimètres de mon visage. Il me semble en demi-érection. Décalotté, son gland m’apparaît massif, épais. Je n’avais jamais observé le sexe d’un autre homme d’aussi près. Mes yeux balaient de haut en bas sa verge. J’essaie d’en retenir le moindre détail. Je suis troublé. J’ai envie de prendre ce sexe dans ma main, de le mettre dans ma bouche. Cette image tourne dans ma tête, et mon corps réagit. Le problème c’est que moi aussi je suis en boxer, et que cela se voit. Heureusement que je suis accroupi. Je lève les yeux et… je surprends le regard de José. Il me regarde. Un sourire naît sur ses lèvres. Il a dû surprendre mon regard qui s’attardait sur son membre.



Je me mets à bafouiller, tel un collégien pris en flagrant délit de bêtises.



En disant cela, je continue d’observer son sexe. Il me semble vivant, vu d’aussi près. Je ne sais ce qui s’est exactement passé, mais son gland est venu buter contre mes lèvres. Je ne sais ce qui m’a pris : j’ai ouvert ma bouche et je l’ai pris entre mes lèvres. Une de mes mains est venue naturellement entourer sa hampe, et l’autre se poser sur ses bourses. Je le fais glisser entre mes lèvres, ma langue tournant autour du gland. Il ne tarde pas à réagir. Son sexe devient plus dur, plus fort, plus gros. José a posé ses mains sur ma tête et m’encourage à continuer ma caresse buccale. C’est lui qui imprime le mouvement. Par un mouvement du bassin, il entre dans ma bouche comme dans un sexe féminin, mais avec beaucoup de douceur, retenant son geste. La sensation est agréable.


Quelques crispations de son bas-ventre m’avertissent de la venue de son plaisir. Il éjacule dans ma bouche en poussant de légers grognements de satisfaction. Je ne suis pas dégoûté par la texture ou la saveur que j’aurais pu imaginer de son sperme. La difficulté étant pour moi de déglutir tout en continuant ma caresse. Je le garde quelques instants dans ma bouche. Il se retire, et bizarrement me dit « Merci ». Je me redresse. Un moment de gêne s’installe entre nous. Nous nous changeons sans dire un mot. Nous partons chacun de notre côté, comme d’habitude.


Le lendemain, je me fais une joie de le revoir, mais le patron m’apprend que José a abandonné le job.

Je n’ai jamais revu José.