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01/04/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Impossible de résumer dans si peu d'espace ; ça part dans tous les sens !
Critères:  fh hagé grossexe bizarre portrait délire humour policier fantastiqu -humour -revebebe
Auteur : Brodsky      Envoi mini-message

Série : Brodsky contre les Vieux de l'Olympe

Chapitre 07
Olaf de Sinope 6

Chapitre 7 : Olaf de Sinope 6




Résumé des épisodes précédents :


Convaincu par les arguments de Jakin, le Grand Maître à vie de la Loge Olympienne et surtout par les beaux yeux verts de Lilas, ses lèvres gourmandes, ses nichons sublimes, plus un tas de petits trucs dont elle a le secret, j’ai accepté de rejoindre leur confrérie, accompagné par mon ange gardien revenu du purgatoire pour veiller sur votre héros vénéré, j’ai nommé, Hank, alias le Vieux, alias Chinasky, alias… Henry Charles Bukowski en personne.


À peine arrivé, j’apprends qu’Athanagor s’est fait dessouder, et qu’il n’était pas le premier. Comme j’écris des polars, on décide que je mènerai l’enquête, accompagné en outre de Lilas, Démonia et Cyrielle… Pendant que Hank se rend en enfer pour essayer de retrouver Athanagor sans succès, je me fais empapaouter par la redoutable Daphné Pink qui a dans l’idée de remplacer son clébard par ma pomme. Elle confie à deux têtes pleines d’eau le soin de s’occuper de mon dressage, sauf qu’au dernier moment Hank et les filles débarquent et me sortent de là.


Après un brainstorming vitaminé à la turlute, nous décidons que Hank se lancera à la poursuite de la Pink Panthère tandis que Radagast m’ouvrira les portes des enfers olympiens, où normalement devrait se trouver Athanagor… Et les filles dans tout ça ? Ben je dois vous dire, mes zamours, qu’on les a perdues de vue quelque temps… Alors, au moment où débute cet épisode, vous apprenez, ô lecteurs de mon cœur, que Cyrielle fricote avec Olaf de Sinope 6, et vous en savez plus que Hank et moi, parce que nous, sur ce coup… ben on est totalement aux fraises, comme disait Grouchy, qui selon la légende bouffait des fraises au lieu de marcher au canon pendant la bataille de Waterloo ; collation innocente s’il en est, mais qui a changé la face du monde. Petite cause, grands effets comme disait ma grand-mère…



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De mémoire de satyre, on avait rarement vu autant de belles gonzesses réunies en un seul lieu. Des brunes, des blondes, des rousses, des chauves, des petites, des grandes, des rondes, des longilignes, et surtout toutes étaient à poil, enfin presque. Juste vêtues d’un pagne en feuilles de vigne… Et toutes allaient et venaient à leurs occupations au milieu d’un champ, perdu au beau milieu de nulle part.


Quelles occupations ?


Toutes celles qui incombaient à une petite communauté organisée ayant décidé de vivre à l’écart du monde et de la civilisation. Aucune trace du monde moderne dans cet environnement, si ce n’était l’épave d’une vieille voiture de laquelle s’échappaient des cris et des gémissements. Une forte buée déposée sur les vitres empêchait tout regard inquisiteur d’y pénétrer. Et pourtant, les trois pucelles qui se trouvaient à quelques mètres de là la regardaient avec une sorte de fascination à laquelle se mêlait une forme subtile de jalousie.




Un cri plus proche du rugissement du tigre que de celui d’un mortel atteignant l’orgasme retentit soudain, stipulant à l’assemblée que le Maître allait bientôt réapparaître. Toutes les naïades se rassemblèrent alors devant la voiture, comme les fidèles des églises devant l’autel, ces dernières dans l’attente du curé, les premières dans l’attente de leur Guide.


La portière arrière s’ouvrit, et IL descendit, le visage fermé comme toujours, titubant un peu à cause de l’effort titanesque qu’il venait d’accomplir. Il était pour sa part totalement nu, une bedaine impressionnante surplombant un sexe d’âne également impressionnant, les cheveux blancs, hirsutes, la barbe mal (ou pas du tout, d’ailleurs) taillée… Le chœur des fidèles se mit alors à psalmodier :


GLOIRE À TOI, Ô OLAF DE SINOPE, SIXIÈME DU NOM !

GLOIRE À TOI, Ô NOTRE MAÎTRE

GLOIRE À TOI, Ô PHARE DE LA PENSÉE, GUIDE SUPRÊME DE NOS ÂMES

NOUS TE LOUONS, NOUS TE GLORIFIONS, NOUS T’ADORONS

ENSEIGNE-NOUS LA VOIE, Ô OLAF DE SINOPE 6


D’un geste de la main, le Guide réclama alors le silence. Son regard pénétrant se posa sur chacune des nanas du premier rang, et il commença à parler d’une voix de tonnerre :



La seconde portière arrière de la voiture déglinguée s’ouvrit enfin, et une superbe blonde d’environs un mètre quatre-vingts perchée sur de sublimes échasses en descendit en titubant. Olaf se tourna vers elle et déclara :



Cyrielle s’avança sous les applaudissements, les jambes écartées et titubant encore un peu. D’un geste brusque elle ôta ses cheveux blonds qui cachaient une tignasse d’un roux flamboyant…




***



Eh oui, mes zamours, je suis bien conscient que cette entrée en matière peut surprendre un peu ; mais bon, avouez quand même que ce genre de mise en bouche, avec la môme Cyrielle aux commandes, c’est quand même assez excitant… Mais, me direz-vous, qu’est-ce que Cyrielle vient foutre ici, en reine des Amazones, aux côtés d’un avatar de Diogène ? Et puis surtout, pourquoi Olaf dans le rôle, dans la mesure où chacun sait que ses tonneaux, à Olaf, sont remplis de picrates de toutes sortes et sont planqués dans sa cave ? Mais voilà, nous sommes au début de la saison 2, et il convient d’apporter un nouveau souffle à votre série préférée. Bon, pour les rares lecteurs qui seraient passés à côté de la saison 1 et pour ceux qui auraient eu la flemme de lire le résumé des épisodes précédents, nous allons faire un bref résumé de la situation.


Convaincu par les arguments de Jakin, le Grand Maître à vie de la Loge Olympienne et surtout par les beaux yeux verts de Lilas, ses lèvres gourmandes, ses nichons sublimes, plus un tas de petits trucs dont elle a le secret, j’ai accepté de rejoindre leur confrérie, accompagné par mon ange gardien revenu du purgatoire pour veiller sur votre héros vénéré, j’ai nommé, Hank, alias le Vieux, alias Chinasky, alias… Henry Charles Bukowski en personne.


À peine arrivé, j’apprends qu’Athanagor s’est fait dessouder, et qu’il n’était pas le premier. Comme j’écris des polars, on décide que je mènerai l’enquête, accompagné en outre de Lilas, Démonia et Cyrielle… Pendant que Hank se rend en enfer pour essayer de retrouver Athanagor sans succès, je me fais empapaouter par la redoutable Daphné Pink qui a dans l’idée de remplacer son clébard par ma pomme. Elle confie à deux têtes pleine d’eau le soin de s’occuper de mon dressage, sauf qu’au dernier moment Hank et les filles débarquent et me sortent de là.


Après un brainstorming vitaminé à la turlute, nous décidons que Hank se lancera à la poursuite de la Pink Panthère tandis que Radagast m’ouvrira les portes des enfers olympiens, où normalement devrait se trouver Athanagor… Et les filles dans tout ça ? Ben je dois vous dire, mes zamours, qu’on les a perdues de vue quelque temps… Alors, au moment où débute cet épisode, vous apprenez, ô lecteurs de mon cœur, que Cyrielle fricote avec Olaf de Sinope 6, et vous en savez plus que Hank et moi, parce que nous, sur ce coup… ben on est totalement aux fraises, comme disait Grouchy, qui selon la légende bouffait des fraises au lieu de marcher au canon pendant la bataille de Waterloo ; collation innocente s’il en est, mais qui a changé la face du monde. « Petites causes, grands effets ! » comme disait ma grand-mère…



***



Ma descente aux enfers, donc…


Radagast m’avait conduit dans les sous-sols de la Loge, devant une petite porte en bois qui ne payait pas de mine. Il l’avait ouverte avec une petite clef en forme d’étoile et m’avait accompagné dans un souterrain jusque devant un escalier de pierre en colimaçon totalement plongé dans le noir. Il alluma une torche…



Radagast revint avec une lampe, une boîte de Frolic et un os en buffle.




***



Comme prévu, Cerbère et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde. Il remuait la queue quand je l’ai quitté, et j’ai eu droit à une léchouille à trois langues. Il puait grave de la gueule, le pauvre, et je me dis que la prochaine fois il faudrait que je descende avec un truc pour l’haleine des chiens.


Charon a pris le billet sans dire un mot, l’a retourné dans tous les sens en pensant à une arnaque, puis son visage s’est illuminé d’un sourire sans dents. Il m’a fait monter dans sa barque pourrie et on est parti.



Je le regardai de sa tête hirsute à ses pieds dégueus : c’était sûr, il ne dépensait rien. Même moi, j’étais mieux sapé. « Faudrait que tu penses à ta garde-robe » m’avait dit Lilas avant que je parte… J’avais répondu que c’était pas la peine, dans la mesure où je portais pas de robes… Elle m’avait traité de macho, puis elle avait boudé… Alors, j’avais promis. Là, je me disais que j’aurais dû l’emmener avec moi. Elle aurait vu ce que c’était que des « fringues d’enfer ».



Il me regarda d’un œil torve.



Je laissai tomber.


Pour la description des enfers, je vous laisse vous démerder avec Dante qui l’a fait de façon magistrale. Pas envie de répéter… Disons que c’est moche, sordide, que ça suinte l’angoisse, la tristesse et le désespoir… Et que chez les Grecs, y a que ça. Pas de paradis, ni de purgatoire… Pas étonnant que les clients aient fini par émigrer ailleurs en fin de compte. Dans le genre religion sans espoir, là, on était dans le top du top. Et puis surtout, il faisait froid… Bref, c’est avec une satisfaction certaine que j’arrivais à la fin de la traversée.


Une silhouette nous attendait sur la rive, qui nous fit de grands signes de la main. Je n’en crus pas mes yeux, mes zamours ! Athanagor en personne nous attendait…



Je récupérai mon flouze et nous repartîmes dans l’autre sens.



On est descendu sans un mot, Athanagor et moi, hautains et méprisants, et on l’a laissé dans les affres du doute… Je sais, lecteurs de mon cœur, c’est pas bien, c’est pas gentil, c’est cruel… Mais qu’est-ce que c’était bon !