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n° 16735Fiche technique25406 caractères25406
Temps de lecture estimé : 16 mn
01/04/15
Résumé:  Une représentation théâtrale et une comédienne accorte font basculer un couple plutôt tranquille vers une sexualité plurielle...
Critères:  ff ffh fbi cocus hmast
Auteur : UnLoup            Envoi mini-message
Théâtre

Au théâtre



Ma femme et moi aimons le théâtre : j’ai longtemps fait partie d’une troupe dans ma jeunesse et bon an mal an, nous nous abonnons pour une saison ici ou là en fonction des programmations. Nous avons même, une année, intégré ensemble un atelier et joué sur scène. Aussi quand Maud, une amie qui travaille au théâtre de notre petite ville de province nous a proposé deux places pour un spectacle dont elle vantait les mérites, nous lui avons fait confiance et réservé notre soirée.


Mon épouse Anne, grande brune aux cheveux longs, la belle quarantaine avec juste quelques kilos en trop sur le popotin, s’est habillée avec goût, comme à son habitude. Moi, j’ai terminé le travail, disons… un peu tard par rapport à un horaire idéal, j’ai juste eu le temps de la récupérer et nous filons. Il faut dire que le théâtre – à l’italienne, délicieusement rétro – possède un petit bar cosy, où il est possible de manger sur le pouce avant ou après les représentations. C’est là que nous retrouvons Maud, petite blonde toute fine mais avec toutes les bonnes rondeurs où il faut, pour un en-cas et quelques verres de blanc, qui ont le mérite de mettre de la couleur aux joues et des éclats dans les yeux de mon épouse, très sensible à l’alcool. Le service de Maud ne nous permet de profiter de sa présence qu’en pointillés…

Le temps passe vite cependant et c’est dans les derniers que nous rejoignons nos places, heureusement numérotées et avantageusement disposées au second rang, au pied de la scène : merci Maud ! La représentation commence rapidement.



Effectivement, la jeune comédienne porte une sorte de robe légère croisée sur le devant, qui semble trop petite pour son opulente poitrine, et dont on pourrait imaginer qu’elle puisse s’échapper au gré d’un mouvement trop brusque. En plus elle pousse de temps en temps la chansonnette, ce qui l’amène vraiment au bord de la scène : façon chanteuse de film noir américain des années cinquante, ce qui accentue encore son côté vamp !



Mon épouse radote ! Bon, c’est vrai que grâce à la mise en scène assez dynamique, on commence à apercevoir les aréoles, un petit effort et c’est le téton qui sera visible.



J’ai une vision des deux globes blancs jaillissant soudain en pleine lumière devant l’ensemble de l’auditoire médusé, et l’idée me met en semi-érection. J’ai du coup du mal à me concentrer sur le déroulé de l’action, et ma femme aussi d’ailleurs puisqu’elle multiplie tout bas les remarques sur les seins de la comédienne… Je finirai la représentation une main entre ses cuisses – pas trop haut quand même, ce n’est pas le genre de la maison – et pas trop fort, pour pas filer ses collants ! Et une érection presque établie… Au passage, l’actrice nous aura gratifiés d’un sein quasi complètement sorti, avant de rectifier sa tenue à l’occasion d’un changement de scène. Quand nous nous levons, heureusement dans les derniers comme à notre habitude, j’ai même droit à des reproches :



Nous rejoignons le bar à l’étage : il est bondé. Nous croisons quelques connaissances, buvons encore quelques verres debout au comptoir… Maud, très occupée, nous conseille de rester jusqu’à ce que la presse se calme, et d’attendre que les comédiens fassent leur tour traditionnel, pour prendre les retours du public. Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour la poitrine de la jeune femme, et mon épouse ne parle pas de rentrer…


La foule s’éclaircit, nous en profitons pour prendre possession du petit coin salon et de ses vieux fauteuils de cuir rouge : les comédiens commencent à apparaître, certains se sont changés, d’autres pas. J’ai l’impression qu’il y a de l’attente dans l’air : du côté de mon épouse, ce qui m’interpelle, et du mien bien sûr, pour jauger au plus près des avantages de la jolie comédienne (je ne suis qu’un homme !). Et aussi pour voir quel sera effectivement le comportement d’Anne.


Nous échangeons avec le metteur en scène, puis le personnage principal, il faut dire que le canapé est accueillant et que nous ne sommes pas avares de tournées. La troupe est petite, locale, c’est une création originale d’un auteur qui a su rassembler quelques comédiens avec lesquels il entretient une vraie relation d’échange. Miss Gros Seins nous rejoint, Julia, nous le savons maintenant, et elle ne s’est pas changée : vus de près, ses seins sont moins impressionnants que lors de la représentation, ce n’est pas qu’ils soient gros, mais surtout la robe qui donne un effet push-up !


J’essaie de suivre notre conversation très intellectuelle sur le théâtre, les auteurs, les jeux d’acteurs… en évitant de descendre mes yeux sur le décolleté de notre amie : pas facile ! Anne a moins d’états d’âme et semble fascinée par les deux globes prêts à jaillir et je ne suis pas sûr que cela échappe à nos interlocuteurs, surtout à Julia, qui nous envoûte de sa voix rauque et sensuelle… Cahin-caha, la discussion se poursuit, alors que les spectateurs quittent peu à peu la salle. Maud essaie de battre le rappel des acteurs : elle leur a préparé une collation dans une salle attenante, metteur en scène et premier rôle nous quittent alors que Julia s’attarde.


Nous ne tardons pas à rester trois, alors que la conversation retombe, que mon épouse ne donne plus du tout le change, fascinée par les seins qui tressautent sous ses yeux. Je me sens assez gêné. Ça n’a pas l’air d’être le cas de Julia : elle s’empare de la main de mon épouse et la pose sur le galbe de sa poitrine, celle-ci reste sans réaction, comme hypnotisée. Je suis soufflé et me fais le plus discret possible. Privée de volonté, Anne ne réagit pas plus quand Julia se caresse les seins par l’intermédiaire de sa main ! Situation surréaliste de ma femme en marionnette, les mains sur les seins d’une inconnue au bar du théâtre ! Mais qui me donne une gaule pas possible !


De sa main libre, Julia défait sa ceinture, ce qui libère les pans de sa robe, sa poitrine s’affiche orgueilleuse, superbe et finalement d’une taille idéale, elle accentue les mouvements de la main de ma femme, et bientôt, cette main semble acquérir une vie propre, comme déconnectée de toute volonté consciente, et se met à pétrir les seins offerts, la seconde la rejoint sans que la moindre expression ait varié sur le visage d’Anne.


Le souffle de la comédienne s’accélère, elle renverse la tête, les yeux mi-clos. Mon sexe me fait mal tant mon érection est forte. Anne vient au contact, et sa bouche aspire les mamelons dressés, les mains s’activent, les lèvres embrassent, caressent, mordent, sucent. Julia gémit, sa main se glisse entre ses cuisses, dans la petite culotte de dentelle blanche maintenant visible.


J’oublie mes dernières réticences : je défais ma ceinture, ouvre mon pantalon et libère mon sexe qui rarement aura été aussi dur, je me branle doucement au spectacle des deux femmes. Un mouvement à la périphérie de mon champ visuel, c’est Maud dans l’encadrement de la porte, d’abord interdite. Tant pis, je continue ! Les amantes ne se sont aperçues de rien. Finalement appuyée au chambranle, notre amie glisse sa main dans sa jupe et commence elle aussi une douce manipulation. Anne s’acharne sur les globes laiteux, elle gémit elle aussi, comme possédée, le rythme de la main de Julia devient frénétique, et tout à coup elle s’arque dans un dernier soupir libérateur. Mon sperme fuse sur la petite table et le parquet et c’est si fort que j’ai l’impression de perdre connaissance.


Quand je rouvre les yeux, ma femme est renversée contre le canapé, collant et culotte en boule sur ses bottes, une main sur sa poitrine, de l’autre, elle plaque le visage de Julia entre ses cuisses, qui s’applique à lui bouffer la chatte avec un plaisir non dissimulé. Maud n’a pas quitté la porte et continue à se caresser. Mon érection revient aussi sec, aussi raide qu’auparavant. On entend le clapotis de la bouche de la comédienne sur le sexe d’Anne, le souffle court et les râles de ma femme, synchros avec les soupirs de Maud. Je reprends ma masturbation au rythme des deux femmes. En amante accomplie, Julia roule le clitoris entre deux doigts, alors qu’elle aspire et suce les grandes lèvres, et au hasard de ses mouvements il me semble même qu’elle lui agace la rondelle de ses ongles. Anne se tortille maintenant sous ses caresses, puis jouit en silence les dents serrées ! Maud la suit avec un petit cri discret et à nouveau je disperse ma semence au sol.


Nous restons tous prostrés quelques instants, mais la raison reprend ses droits : Maud est la première à réagir, elle s’approche de moi, pose sa main sur ma verge maintenant inerte et me glisse à l’oreille :



Elle pose un baiser au coin de mes lèvres puis disparaît par le couloir. La robe de Julia est vite recroisée, et elle s’évapore à la suite de Maud. Je me réajuste et éponge mes dégâts d’une serviette en papier, alors qu’Anne n’a pas encore ouvert les yeux. Quel bol que personne ne soit venu ! Quel bol d’avoir vécu une histoire pareille, que connaissant ma prude épouse, je n’aurais jamais osé imaginer ! Je m’approche d’elle, la ramène doucement à la réalité et l’aide à se rhabiller. Elle semble abasourdie, assommée. Je ramasse nos affaires et la guide au travers des couloirs et des escaliers.


Nous rentrerons sans un mot. En arrivant chez nous, ses seules paroles seront « ne dis rien… » avant de me pousser vers la chambre et, déchaînée, de me faire l’amour.




Après théâtre



Nous n’avons pas ré-évoqué cette histoire : chaque fois que – après avoir tourné ma langue au moins 70 fois dans ma bouche – j’ai très prudemment essayé d’aborder le sujet, mon épouse a coupé court à toute discussion. J’en étais par moments presque à me demander si tout ça avait vraiment eu lieu, si le corps sublime de Julia offert aux caresses d’Anne ou si ma femme se tordant sous la langue de l’actrice n’avait pas été qu’un rêve ou un fantasme ! Il planait entre Anne et moi quelque chose de non résolu qui alourdissait l’atmosphère et perturbait notre relation. J’avoue que – en plus – la dernière phrase de Maud me trottait dans la tête, ce qui n’aidait pas beaucoup à retrouver ma tranquillité d’esprit. Le bon côté des choses, c’est que nos rapports sexuels avaient gagné en fréquence et en intensité, même si la fête était un peu gâchée (pour moi en tout cas) par le fait que c’était pas forcément grâce à moi.


C’est dans ce climat un peu étrange que Maud a fini par appeler pour nous inviter un samedi soir. Ça n’a pas perturbé Anne outre mesure, car je pense qu’elle n’avait pas conscience que Maud avait assisté à son grand show lesbien, moi par contre je redoutais assez ce moment. Les pendules ont été remises à l’heure quand au dernier moment Maud nous a annoncé avoir croisé Julia et du coup en avoir profité pour l’inviter aussi, mais même si je voyais bien que des tas de choses se bousculaient dans sa tête, Anne n’a jamais évoqué la possibilité d’annuler. Du coup, je nous voyais bien aller à la catastrophe…


Le grand soir est arrivé, Anne – joyeuse – s’est pomponnée comme pour un rendez-vous amoureux, ce qui m’a pas mal pincé le cœur. Elle a mis des bas, chose que d’habitude elle réserve à nos grands soirs, tout pour le grand jeu ! La catastrophe n’allait donc pas forcément être celle que j’avais imaginée au départ. Je me sentais comme un con avec nos fleurs et notre bouteille de vin en sonnant à la porte. Maud a ouvert, très très sexy et c’est vrai qu’elle sait faire la garce ! Et en plus elle a tout pour ça… Elle m’a déposé un baiser tellement au coin des lèvres qu’on aurait pu le croire sur la bouche, ça n’a pas calmé mes mauvais pressentiments, et ça n’a pas non plus échappé à Anne qui nous a lancé le regard noir qui promet beaucoup de vilaines choses…


On s’est installés et on a enchaîné les banalités autour d’un verre, ou plutôt de plusieurs, histoire d’essayer de détendre l’atmosphère, ça a marché avec Maud et Anne, perso je suis resté plus prudent histoire de garder le contrôle au cas où…


Quand la sonnette a retenti, elles étaient redevenues les meilleures amies du monde, même si Anne s’est tendue tout à coup. Quand Julia est parue, j’ai eu le souffle coupé : elle était moulée dans un fourreau noir dont la partie supérieure en dentelle ne laissait rien ignorer de sa poitrine libre, le reste était à l’avenant, bottes, bas à la lisière de la robe, bijoux… une vraie star, sûre d’elle, de sa jeunesse et de sa beauté. Anne a eu la même réaction que moi et j’ai eu ma deuxième bouffée de jalousie de la journée. Quand Julia s’est assise, sa robe était tellement serrée qu’elle est remontée en haut de ses cuisses, elle n’a rien fait pour la redescendre, et j’avoue avoir essayé de glisser un regard furtif ou deux (voire trois) pour essayer de voir sa culotte, mais je n’étais pas placé idéalement. Et j’ai l’impression que les filles ont fait comme moi…


Maud a fait le service, ça a redonné une contenance à tout le monde. On a bu plus que de coutume, Anne et Julia ne se quittaient pas des yeux, se frôlaient les mains dès qu’elles pouvaient, minaudaient à qui mieux mieux en se racontant leur vie, ça m’a un peu agacé, du coup j’ai fait pareil avec Maud, avec laquelle ça marchait presque trop bien, mais je dois dire que ça laissait Anne de marbre. L’idée m’a effleuré que le piège était pour moi, et qu’en jetant Anne dans les bras de Julia, Maud allait arriver à me baiser, ce dont visiblement elle avait envie depuis un moment. Bref c’était Dallas et j’avais ripé dans la cinquième dimension ! Le vin commençant à faire effet, je me suis dit qu’il y avait pire destin que de finir entre les cuisses de Maud, et que voir Anne se faire bouffer par une lesbienne superbe n’était pas forcément désagréable non plus… Et en sale macho, j’ai même imaginé que si les choses tournaient bien, je pourrais peut être me taper aussi la belle Julia… Je me suis resservi un verre, décidé à prendre les choses comme elles viendraient.


Et les choses étaient justement en train de venir : les mains qui au fil de la conversation se posaient sur les cuisses ont fini par y rester, puis par s’y mouvoir discrètement, puis moins discrètement… Je me suis demandé par quel sortilège puissant Julia avait pu transformer ma douce et timide épouse en lesbienne prête à s’exhiber devant Maud et moi. Le rouge est monté aux joues, les filles se sont rapprochées et les mains ont filé sous la lisière des robes et des jupes, et au passage, j’ai vu que Julia ne portait pas de culotte… Anne a jeté un dernier regard un peu égaré vers moi, puis les bouches se sont jointes et elles ont commencé à échanger des baisers.


Maud m’a embrassé dans le cou, en posant la main sur mon sexe, par-dessus le pantalon, et a commencé de lents mouvements circulaires, je me suis tourné et lui ai roulé une gamelle. Ça m’a fait drôle, au bout de tant d’années ces autres lèvres que celles de ma femme… Du coup je n’y ai pas forcément pris du plaisir tout de suite, et ça a même fait retomber mon début d’érection : Maud s’est reculée, interrogative.


Ma femme et Julia se posaient moins de questions sur leur canapé, et étaient maintenant vautrées l’une sur l’autre, indifférentes à nous, se mangeant le visage, se caressant de manière désordonnée, empêtrées dans leurs vêtements chiffonnés. Très vite, Anne a fait passer la robe de Julia par-dessus tête : nue en bottes et bas, superbe dans ses 30 ans, je ne pouvais qu’admirer. Vêtements et dessous de ma femme ont suivi… Encore pas mal elle aussi, et un petit triangle taillé de frais !


Je me contorsionne pour aider Maud à tirer mon pantalon, le slip part avec et je jette chemise et chaussettes pour pas avoir l’air trop nul. Pendant ce temps, elle a fait glisser robe et sous-vêtements (très sexy, dommage !) en un tour de main, ne conservant que ses bas. Elle s’agenouille entre mes jambes et entreprend de me redonner de la vigueur. Je mate son corps svelte et dessiné malgré son âge, ses seins au léger abandon charmant, son petit abricot tout lisse qui appelle la langue… Elle s’applique de sa bouche sur mon sexe qui a retrouvé toute sa superbe, en me fixant droit dans les yeux, en chienne confirmée.


Je profite de ses talents, totalement passif. Et ils sont réels ! Que ce soit de la bouche le long de ma tige, alternant léchages, succions et même morsures délicates ou des mains sur mes boules ou le périnée, son art consommé me fait rapidement monter en pression et il faut que je l’arrête si je ne veux pas déjà tout lâcher : je l’attire vers moi, lui mordille les oreilles, les lèvres, m’attarde dans son cou, avant de descendre vers sa poitrine aux tétons érigés : j’enfouis mon visage entre les globes généreux et essaie moi aussi de déployer toute mon habileté. Ma main caresse son ventre et se glisse entre ses jambes, j’effleure d’abord les sillons tout doux qui séparent les grandes lèvres du dodu des cuisses, je la sens se tendre en attente de la suite, je joue avec ses lèvres, promenant mes doigts sur les faces internes et externes, sans insister pour mêler plaisir et frustration, tandis que ma bouche ne reste pas inactive sur sa gorge. Je me fais plus intrusif, et mon majeur pénètre par instants son vagin, en cajole les parois, ressort, hésite autour de son petit bouton, je sens l’attente de l’instant où je m’en saisirai. Mais je ne fais que l’effleurer, provoquant une onde dans tout son corps à chaque passage, elle retient sa respiration pour repartir en longs soupirs…


Enfin je sens le moment venu, et avant de l’agacer, entreprends un lent massage du clito, alterné de caresses de sa vulve. Je pince, je roule, je pénètre. Ses gémissements suivent mon rythme, en un lent crescendo, dont on ne sait lequel accélère l’autre. À la limite de la conscience, répondent d’autres râles qu’échangent les filles sur leur canapé. Très vite, Maud s’arcboute et exhale son plaisir dans un feulement rauque, puis fébrile, se retourne, se saisit de ma queue et s’y embroche : elle donne le rythme, urgent et saccadé, se baise seule avec violence, monte, descend, échappe parfois, je lui mords les épaules, malaxe ses seins. Il faut peu de ce traitement pour que j’expulse de larges rasades dans ses entrailles, qui la font venir elle aussi à nouveau. Et les corps se relâchent…


La conscience revient vite… eh merde, le préso ! Tant pis… Maud est alanguie contre ma poitrine, toujours empalée sur ma verge qui se ramollit peu à peu, je sens le poisseux de mon sperme, que j’ai l’impression d’avoir éjaculé par litres, se répandre doucement sur mon ventre. Anne et Julia, plus endurantes que nous, indifférentes au monde, sont maintenant en tête-à-queue, les corps soudés et se dévorent leur entrecuisse, clapotis, soupirs, gémissements…


Je tends le bras vers la bouteille de vin, sans trop bouger pour conserver Maud contre mon torse, je m’en saisis du bout des doigts et bois de longues gorgées directement au goulot. Sans vraiment émerger, Maud me la réclame et nous asperge en essayant de faire pareil, elle retrouve toute sa vitalité et son rire éclaire la pièce. Mon sexe toujours en elle se tend légèrement, elle démarre alors une lente rotation sur ce pivot qui durcit, referme les yeux et miaule comme une chatte : c’est reparti, mais à un rythme apaisé, tout en douceur.


Je suis venu une deuxième fois. Pas Maud, mais je pense qu’elle a tout de même apprécié ce moment câlin. Mes autres femmes en ont profité pour disparaître, je n’ai pas encore le courage de partir à leur recherche et peut-être n’est-ce pas une bonne idée. Maud se désolidarise, elle me mange de baisers avec un sourire craquant, presque amoureux (et ça faut oublier !) puis file vers la salle de bain. Je reprends quelques goulées de vin pour me donner du cœur au ventre, et bouteille et verres en mains, je fais un tour du propriétaire : Anne et Julia ne sont pas allées bien loin, elles sont allongées sur le lit de Maud, sans même l’avoir défait et les yeux clos échangent de lentes caresses.


Je dépose la boisson sur la table de nuit et m’assois au bord de la couche, du côté d’Anne, un peu inquiet de sa possible réaction, je lui passe ma main dans les cheveux, lui masse le crâne, ainsi que j’en ai l’habitude… Ouf, elle reçoit favorablement ma manifestation de tendresse, et ronronne tout bas, comme de coutume. Julia ouvre les yeux et me sourit : j’ai presque l’impression d’exister pour elle pour la première fois depuis l’étreinte du théâtre. Sans un mot, elle désigne la bouteille.


Je la sers de la main gauche sans interrompre mes caresses. Demi assise, elle boit des deux mains, à petites gorgées, sans me quitter des yeux, ni cesser de me sourire. Enfin, elle se débarrasse du verre, m’attrape la main et m’attire sur le lit, et au prix d’une manœuvre un peu acrobatique, je me retrouve allongé entre elles.


Sans se concerter, mais d’un commun accord, elles se serrent contre moi : j’ai Anne derrière et Julia face à moi. Mon épouse me couvre le dos de petits baisers, alors qu’elle m’agace la raie de sa main, Julia attrape les épaules de ma femme et propulse son pubis à la rencontre de mon sexe, tout en m’embrassant langoureusement, je sens ses seins contre mon torse, et merveille de la physiologie humaine, mon sexe se déploie pour être au rendez-vous de cet instant magique que même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé vivre. Alors que ma verge a retrouvé toute son amplitude, Anne s’en saisit et la guide vers le vagin de la jeune femme, celle-ci se positionne pour aider à la pénétration.


Sa grotte est accueillante, idéalement étroite, bouillante des agaceries lesbiennes qui ont précédé. Nous ondulons tous les trois sur un rythme lent, Anne m’insinue délicatement un doigt humide dans l’anus, je m’enfonce plus profondément en Julia, gémissante. Ma queue me chauffe un peu, mais sur l’instant, je n’en ai rien à faire, je hausse le rythme et Julia part dans un orgasme foudroyant que je n’ai pas senti venir, je fais encore quelques va-et-vient avant qu’Anne ne m’attire vers elle, réclamant sa part de plaisir : elle s’enfile sur ma verge et se baise comme si j’étais un sextoy. Julia s’appuie de tout son poids dans mon dos, comme assoupie, et ses tétons frôlent mes épaules au gré des ruades de ma femme, me donnant la chair de poule. Je pars dans une éjaculation brûlante qui déclenche une jouissance bruyante pour mon épouse. Encore quelques coups de bassin, et tout s’arrête…


Nous sommes nus tous les quatre, nous grignotons du bout des dents autour d’une bonne bouteille, quasi pas de paroles échangées depuis l’arrêt de notre frénésie sexuelle, mais de tendres sourires, Julia et Anne s’effleurent les doigts et là je n’en suis pas jaloux. Sous la table, Maud me caresse l’intérieur des cuisses, mais ma queue ne réagit plus, et je n’ai pas le courage de lui rendre la politesse.


Enfin, nous sentons qu’il est temps, un peu d’exploration à la recherche des vêtements, et nous nous quittons en échangeant – tous – de longs baisers humides…


Plus tard, Anne dans la voiture :