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Temps de lecture estimé : 8 mn
15/04/15
Résumé:  Un homme demande à un séducteur de séduire sa femme.
Critères:  fh hplusag fellation cunnilingu pénétratio -extraconj -cocucont
Auteur : Arthus      Envoi mini-message
Le coup de folie de mon ami Jeff

Jeff, c’est mon ami depuis bien longtemps. Une rencontre tout d’abord professionnelle : nous étions commerciaux dans une grosse entreprise ; la complicité – et surtout l’amitié – se sont liées entre nous, et nous nous fréquentions en dehors du travail. Il m’avait présenté Caroline, son épouse. À l’époque, elle avait 30 ans environ ; petite femme douce, très discrète. Ils attendaient leur premier enfant.


Jeff m’avait raconté leur rencontre au lycée ; un coup de foudre réciproque. Il m’avait même fait des confidences très personnelles en m’avouant qu’ils avaient découvert les plaisirs de la chair ensemble : ils s’étaient offert leur virginité. J’avoue avoir été touché de la confiance qu’il m’accordait ; notre amitié s’en est trouvée encore plus affirmée, et j’ai osé moi aussi lui raconter mes petits secrets.


Après de nombreuses années à travailler ensemble, la direction lui a proposé un poste important et il a dû quitter la région. Bien sûr, on communique le plus souvent possible car nous sommes restés très complices.

Un après-midi, il m’appelle au téléphone :



Je reste stupéfait de la révélation de mon ami. Caroline, un amant ? Il divague : il n’y a pas plus fidèle qu’elle. Elle rougissait à la moindre blague un peu coquine qu’on s’amusait à se raconter pour la taquiner, lors de nos soirées ; je ne l’imagine même pas avec un autre homme !



Et là, il m’avoue que depuis qu’ils sont ensemble, sexuellement, c’est d’une monotonie affligeante, sans saveur ; pas la moindre fantaisie. Il me dit qu’il en est en partie responsable, qu’il l’a trop respectée, qu’il n’a pas su en faire sa maîtresse. Elle aussi avait sa part de responsabilité, probablement due à une éducation trop stricte, où la sexualité était un sujet trop tabou. Quand ils faisaient l’amour, c’était un simple devoir conjugal, et avec l’âge leurs rapports se sont de plus en plus espacés. On sentait dans sa voix beaucoup d’émotion.


Un jour il était sur un tchat, discutant avec un homme de sa région. Tout de suite le courant était passé ; il était très sympathique, le dialogue était franc. Cet homme lui a raconté qu’il aime séduire, et que lui-même est surpris du succès qu’il a auprès de ces dames, malgré ses 55 ans. Sans fausse modestie, il lui annonça qu’il avait encore un physique très respectable.


Jeff, en blaguant, un peu moqueur, lui demanda s’il serait capable de séduire sa douce ; il lui répondit du tac au tac que si c’était un défi, il le tenterait volontiers. Jeff a été surpris par sa réaction ; sur le moment, il n’a pas su répondre et il a changé de sujet.


Après cette conversation, mon ami était très perturbé, jusqu’à ne penser qu’à ça, fantasmer même, imaginer Caroline dans les bras d’un autre se donner sans retenue… Et si c’était ça, la solution ? Lancer ce défi à cet homme, qu’il tente sa chance, que Caroline se dévergonde, qu’elle se transforme d’épouse sage en maîtresse sans tabou ? Il a tenté de résister à ce coup de folie, pas moral du tout, mais la tentation était trop forte : il a recontacté le séducteur.


Ils se sont rencontrés dans un café. Jeff a été impressionné par la prestance de cet homme quand il l’a vu arriver, très BCBG, grand, la soixantaine, en costume, visage souriant, cheveux poivre et sel, yeux bleus, ventre plat : il n’avait pas menti quand il avait dit qu’il avait du succès auprès des femmes. Mon ami a tout de suite remarqué le regard discret mais admiratif de deux femmes qui buvaient leur thé à des tables voisines.


Les présentations faites, ils ont dialogué un long moment. Mon ami lui a parlé de son intimité et de ses espérances. Robert (c’est le prénom du séducteur) l’a questionné sur les habitudes de Caroline et lui a demandé une photo d’elle. Jeff lui a répondu qu’elle allait faire ses courses seule tous les mardis ; le magasin était peut-être le meilleur endroit pour l’aborder. Robert a rétorqué qu’il prendrait son temps pour la séduire ; il ne fallait surtout pas la brusquer : comme elle n’avait jamais connu d’autres hommes que son mari, la difficulté était plus importante, elle pouvait se braquer à tout moment.


Il lui a dit que c’était lui qui le contacterait pour lui faire part de ses avancements dans ses tentatives. Ils se sont mis d’accord sur un point important : si, par remords, mon ami désirait stopper l’expérience, il devrait le lui faire savoir ; dans ce cas, il arrêterait immédiatement ses tentatives de séduction.


Jeff, malgré son impatience, n’a pas eu de nouvelles pendant trois semaines ; il pensait que le fameux Robert avait laissé tomber, mais le lundi suivant il l’a contacté, en lui expliquant qu’il avait réussi à l’aborder dans le magasin en l’aidant à récupérer un article un peu trop haut placé. Certes, Caroline lui semblait un peu timide, mais il avait réussi à la faire sourire avec son humour et sa bonne humeur. Plusieurs fois ils se sont croisés à nouveau par hasard dans les différents rayons, en blaguant même sur le fait qu’ils étaient faits pour se rencontrer.


Mon ami avait un double sentiment à ce moment-là : d’abord une pointe de jalousie, mais tout de suite effacée par l’envie de voir jusqu’où pourrait aller cette expérience qui risquait de bouleverser sa vie. Il surveillait le comportement de sa femme, si dans son maquillage, ses tenues vestimentaires, jusqu’à ses dessous quelque chose changeait.


Deux nouvelles semaines se sont écoulées sans nouvelles de Robert ; ça le minait, d’autant plus que Caroline devenait plus coquette : les prémices d’une situation nouvelle se précisaient, et mon ami essayait de rester naturel, faisant semblant de ne rien s’apercevoir.


Robert lui annonça dans les jours suivants qu’il l’avait rencontrée de nouveau dans la grande surface et qu’ils avaient discuté cordialement. Il avait trouvé Caroline plus attentive ; son regard était plus appuyé, et il avait été agréablement surpris. Ce jour-là, il était hélas pressé, mais avant de la quitter il lui avait demandé si elle accepterait de venir prendre un verre avec lui le mardi suivant. Il s’attendait au mieux à une hésitation, ou bien carrément à un refus ; à sa grande surprise, Caroline a accepté l’invitation.


La semaine suivante, le hasard a voulu qu’en arrivant sur le parking du magasin ils se sont garés en même temps, et côte à côte. Il faisait un temps épouvantable, avec des trombes d’eau. Le sourire de Caroline a été radieux quand elle l’a reconnu dans le véhicule voisin ; leurs regards se sont croisés, et Robert lui a demandé d’un signe s’il pouvait la rejoindre. Sans hésiter, elle a accepté. Il a profité de la situation pour la complimenter ; il la trouvait charmante, attirante. Caroline semblait très troublée par les paroles de Robert, perturbée, incapable de dire un mot. Il a avancé son visage et a déposé un tendre baiser sur ses lèvres.


Par réflexe, elle a eu un petit mouvement de recul, mais il a insisté et cette fois ses lèvres s’entrouvrirent, les langues se sont mélangées, et la main de Robert s’est posée délicatement sur un genou. Le baiser, jusque là timide, devint plus passionné. Délicatement, la main remonta doucement sur le haut de la cuisse jusqu’à toucher la petite culotte de Caroline, qui avait écarté légèrement les jambes ; mais elle eut une réaction de rejet. Les larmes aux yeux, elle expliqua que c’était la première fois qu’un autre homme l’embrassait, qu’elle n’avait connu que son mari ; elle avait honte, ça allait trop vite.


Robert, qui s’attendait à cette situation, la consola. Il comprenait son désarroi. Il lui demanda de simplement réfléchir, que leur petite aventure lui servirait à pallier son envie de changement, ni plus, ni moins, et que cela ne nuirait pas à l’amour qu’elle porte à son mari. Il lui demanda simplement de réfléchir à sa proposition toute la semaine jusqu’à leur prochaine rencontre, et en plaisantant il lui proposa d’être son professeur d’amour. Pour elle qui trouvait que son mari la délaissait, par son manque d’originalité au lit, il était temps de prendre des cours. Ils rirent de bon cœur. Robert était conscient qu’il venait d’abattre sa dernière carte ; il se rassura, car au moment de quitter la voiture, Caroline l’embrassa tendrement.


Jeff me dit que son épouse était ailleurs, perturbée durant toute la semaine ; lui aussi, d’ailleurs. Il n’osait pas intervenir, complice de son séducteur qui lui avait demandé de garder ses distances. Il avait atteint le point de non-retour : ce qu’il avait fantasmé allait peut-être se réaliser.


Robert et Caroline se sont retrouvés sur le parking. Quand il l’a rejointe dans sa voiture, il pensait que l’aventure s’arrêterait là : elle était crispée. Mais à son grand étonnement, elle s’est penchée et l’a embrassé passionnément en lui disant dans le creux de l’oreille quelle était prête à prendre des cours pour gagner le cœur de son mari.


Robert l’a emmenée dans un petit hôtel coquet, dans la campagne. Une fois dans la chambre, il l’a prise tendrement dans ses bras ; elle tremblait. Il l’a dévêtue vêtement par vêtement en embrassant chaque partie de son corps ; des frissons parcouraient sa peau. Quand il a joué avec les tétons de ses seins, Caroline a commencé à gémir ; sa main est descendue sur son ventre, passée sur son pubis fourni, a titillé son clitoris. Caroline a écarté les jambes, offerte complètement.


Robert s’est déshabillé. Son sexe était tendu à l’extrême, décalotté. Caroline n’osait pas le regarder, elle fermait les yeux… Robert lui a pris la main, lui a fait parcourir son corps, toucher sa verge et ses bourses ; et quand il a lâché sa main, elle a continué de le masturber. Il est venu sucer son clitoris, ce qui a déclenché un premier orgasme. La leçon d’amour a continué sans aucune retenue : Caroline a pris le sexe de Robert en bouche, alors qu’elle refusait ce plaisir à son mari. Il l’a pénétrée dans différentes positions ; elle en pleurait de plaisir… Il a joué avec ses fesses, sa raie, son petit trou, glissé un doigt dans la rosette : elle ne lui refusait rien, mais Robert a eu la délicatesse de ne pas tenter de la sodomiser. Le bouquet final est arrivé alors qu’il était allongé sur le dos, Caroline empalée sur sa verge, remuant son corps dans tous les sens. Il s’était retenu trop longtemps ; il s’est répandu en elle. Le gémissement de Caroline, doublé de soubresauts, en disait long sur le plaisir qu’elle venait de prendre.


Ils sont restés un moment inertes, apaisés, quand Robert a regardé Caroline : des larmes coulaient sur son visage. Elle lui expliqua qu’elle avait énormément aimé, mais que la honte et les remords l’envahissaient. Il lui dit que ce n’était pas nécessaire de se culpabiliser, qu’il était une simple parenthèse éphémère dans sa vie, et qu’en tant que professeur d’amour il lui ordonnait, avec un grand sourire, de devenir une grande coquine avec son mari, d’envoyer paître aux quatre vents tous ses tabous, que le devoir conjugal devait se transformer en devoir de plaisir.