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Temps de lecture estimé : 17 mn
16/04/15
Résumé:  Après une rencontre forcée, nos protagonistes trouvent ensemble un terrain d'entente pour la suite de leur collaboration.
Critères:  fh hplusag uniforme fellation pénétratio fdanus aventure
Auteur : Nooz            Envoi mini-message

Série : La Compagnie dorée

Chapitre 02 / 07
30 janvier 2048

Résumé du premier épisode : un journaliste spécialisé se fait aborder par une société secrète dirigée par un homme charismatique.



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Jeudi 30 janvier - 7 h 30



Elle ouvre la portière arrière de la seconde berline et m’invite à monter. Du premier véhicule s’extrait un homme aux cheveux grisonnants.



Je suis mélangé entre une violente fureur – me faire piéger si facilement – et la curiosité de rencontrer ce fameux personnage digne d’un Howard Hughes ; je m’installe à l’arrière de la berline.

Je me retrouve à côté d’une petite personne, sèche, à la peau burinée et légèrement tavelée, totalement chauve, mais aux yeux d’un bleu translucide d’une mobilité stupéfiante. Difficile de lui donner un âge ; tout dans son être respire l’intelligence et la vivacité d’esprit. Le véhicule roule à vive allure sur la rocade et nous n’avons pas engagé la conversation, à part les salutations d’usage.



Devant mon mutisme et ma mine renfrognée, il continue :



Son ton jusque-là doux et mesuré devient cassant, et ses yeux limpides d’un bleu profond.



Cet accès de colère – s’il n’est pas feint – me connecte à la réalité : je suis en face d’un homme puissant à qui on ne refuse rien.

Les véhicules s’engagent direction Blagnac ; l’aéroport se découpe dans la brume matinale. Sur le tarmac, côté privé, un Learjet nous attend. Mes bagages sont transférés dans la soute et nous sommes invités par le commandant à monter à bord. L’intérieur est spartiate ; quelques sièges et un coin bureau. Nous nous installons face à face ; je remarque un dossier volumineux posé entre nous.



Je n’ai pas le temps de réagir ; il reprend :



Il continue à passer, page après page, mon dossier barré d’un « confidentiel défense ».

Il est pourtant classé niveau 4 ; les personnes qui ont accès à ce dossier peuvent se compter sur les doigts d’une main ! Et en comptant le président de la République.



Il a vraiment tout le dossier !



Il poursuit :



Une multitude d’images me submergent ; de bons et de mauvais moments s’entrechoquent dans mon esprit. Il a passé en revue toute ma vie en moins de 20 minutes.

On nous apporte un petit déjeuner copieux ; je me sers un café noir et grignote un croissant.



Je reste collé sur mon siège, totalement abasourdi par la révélation.



L’avion est en approche de Villacoublay. Un kiss landing plus tard, je me retrouve sur le tarmac, encadré de deux militaires qui me raccompagnent directement chez moi.




Dimanche 9 février - 10 h 09 - 20 km sud-est de Tarbes



De la verrière de l’hélicoptère battue par une petite pluie fine, j’aperçois au loin une bâtisse perchée sur un promontoire. C’est un bâtiment rectangulaire haut de trois étages avec deux tours rondes aux extrémités de la façade. Nous nous posons sur une aire bétonnée juste dans l’axe de l’entrée principale ; Selma nous attend sous un parapluie, toujours en tailleur et toujours stricte.



Nous prenons l’escalier double du hall ; l’entrée est meublée avec goût, sans ostentation.



Elle sort de sa poche un petit terminal ; je débloque mon transpondeur biologique, elle me scanne, et la porte se déverrouille.



Je passe la porte, pose mon sac et scrute ma chambre.



Elle s’éloigne, laissant derrière elle un parfum de sous-bois agréable.



Je viens de prendre une grande claque dans la figure : il va me falloir un brise-glace nucléaire pour fendre la carapace de cette jeune femme. Si tant est que ce soit possible !


Ce n’est pas à proprement parler une chambre ; plutôt une suite. Elle est composée dans l’entrée d’un bureau, d’une bibliothèque, moitié papier, moitié vidéo. Mon terminal à peine posé dessus se connecte au réseau, et toutes les commodités inhérentes au bâtiment sont accessibles. La chambre se trouve dans l’enfilade, séparée par une cloison pouvant devenir totalement transparente, le cas échéant. Tous les meubles sont de qualité, et le bar dans le bureau est bien achalandé.


11 h 30 ; Selma vient me chercher. Nous montons au troisième étage. Il y a une multitude de bureaux vitrés ; c’est une sorte de ruche, et personne ne fait attention à nous. Elle frappe à une porte au bout d’un couloir tortueux. Assis derrière un bureau, le « Vieux de la Montagne » m’attend. Il se lève et vient à ma rencontre ; sa poignée de main est d’une force surprenante.



Je décline poliment et lui tends mon cube mémoriel qui comporte le contrat d’édition.

Pendant de longues minutes, je le vois parcourir le document.



Il hésite.



On continue dans la manipulation… Oh, et puis après tout !



Situé à l’arrière du bâtiment, le réfectoire a tout un côté en baie vitrée qui s’ouvre sur une esplanade. On aperçoit, plus loin, une forêt équipée d’un départ de parcours de santé. Nous faisons la queue au snack-bar ; une trentaine de personnes sont attablées dans un léger brouhaha de conversations. La cuisine est équilibrée et de bonne qualité. Assis face à face, nous engageons une discussion sur les modalités de travail.



À la fin du repas une femme, la cinquantaine, replète, nous rejoint.




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Déjà une semaine où, tous les matins, je passe quelques heures avec Jean-Joseph ; les révélations qu’il me fait sont époustouflantes, il me réécrit l’histoire du XXe siècle. J’ai vraiment une liberté totale, autant dans la rédaction que dans le château. Tout a été fait pour que je sois à l’aise. Je passe mes après-midis entre les recherches et le sport. Pour cela, le château est bien pourvu.


Je n’ai pas vu Selma depuis mon arrivée, mais j’ai revu Claire ; elle était ravie de me revoir. Nous avons beaucoup discuté un soir dans l’une des salles de repos, autour de plusieurs verres. Nous avons fait l’amour cette nuit, mais la magie de la première rencontre n’était plus au rendez-vous.

Ce matin, nous discutons de l’affaire de Dallas quand un appel holographique interrompt la conversation. Sur le bureau, entre nous, l’image enjouée d’Hélène apparaît.



Je suis embarrassé par l’intrusion dans sa vie privée. Jean-joseph coupe court à mon malaise :



L’objectif se détourne et je la discerne au fond de la salle.



La caméra retourne sur Hélène.



La communication se coupe et nous reprenons notre conversation. Pendant un court instant, j’ai l’impression que ses yeux pétillent de plaisir après la communication. Nous reparlons de l’assassinat de Kennedy, et bien des mystères du dossier s’éclairent.



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Il est 6 heures du matin, et je suis réveillé. Je descends à la salle d’entraînement ; un couple s’active sur des tapis de course, un autre fait des longueurs de bassin. La piscine me tente ; l’eau est fraîche. Cette semaine de vie m’a redonné le goût de l’effort physique, et les résultats commencent à se discerner : la bouée qui commençait à se former a nettement diminué, et j’affiche sur la balance une perte de poids significative. Encore trempé, je me dirige vers le spa. Le jeune homme qui nageait tout à l’heure est couché sur la banquette supérieure. Nous nous saluons. Je remarque de suite le tatouage sur l’avant-bras : un poignard entouré de deux serpents entourés, version mortelle du caducée, avec un texte en cyrillique « Vaincre ou mourir ». Un ancien Spetsnaz.


La fille aux cheveux auburn et aux pommettes saillantes qui nageait avec lui vient de pénétrer dans la fournaise. Elle me sourit et verse une louche d’eau sur les pierres brûlantes, accroche son peignoir à la patère et s’assoit en face. Sa nudité ne la gêne aucunement.

Le jeune homme se redresse et vient la rejoindre ; ils discutent en russe. Savent-ils que je le comprends très bien ? Le fait est que la conversation est aussi chaude que la pièce, et les gestes suivent les paroles. Les doigts du jeune homme caressent l’entrejambe largement ouvert pendant que leurs langues se mêlent. Elle a dégagé la virilité naissante de son compagnon et le branle avec douceur. Elle se lève, me sourit, glisse un doigt dans son ventre, le sort humide. Elle se place devant lui, l’avale, et positionne ses fesses dans ma direction, me laissant découvrir des lèvres roses ouvertes. Je suis dans un état indescriptible ; la seule solution qu’il me reste, c’est la fuite. Je me lève avec précaution pour ne pas les déranger et sors du sauna.

Une trentaine de personnes en demi-cercle se trouvent devant ; ils applaudissent, hilares. Je suis honteux, cachant maladroitement mon érection sous les sifflets.



La personne qui parle a sensiblement le même âge que le mien, mais il est en meilleure forme physique.



Sa poigne est franche, et le sourire qui illumine sa face n’a rien de goguenard.



Les deux protagonistes sortent à leur tour du spa ; en passant à côté de moi, la jeune fille a un sourire plein de sous-entendus.



Une table unique a été installée dans la salle de restaurant. Nous nous installons dans une ambiance plus tranquille. Je me retrouve en face d’Agnete et de Dimitri.



La voix d’Agnete n’est pas en adéquation avec son physique : elle est rocailleuse avec un accent indéfinissable.



Elle me regarde, et je sens soudain un pied nu qui glisse entre mes jambes, écarte mon peignoir et réveille mon sexe.

Je la regarde : elle bavarde en russe avec Dimitri, lui expliquant ce qu’elle effectue. Il pose un baiser sur sa joue et chuchote ; les yeux d’Agnete brillent.

Son orteil passe sur mes bourses et me force à écarter les jambes. Une fois ma virilité libérée de toute entrave vestimentaire, le deuxième pied rejoint le premier, encadre mon sexe et le caresse. Je n’ose la regarder ; je me concentre sur mon café. Elle accélère le mouvement. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux résister et ma semence se répand sur les pieds de mon bourreau.



Tous s’égaillent et rapportent leur vaisselle sur le chariot de lavage. Je remets un semblant d’ordre dans ma tenue et suis le mouvement. Dans le couloir qui mène aux chambres, Agnete se place à côté de moi et me chuchote en russe :



Elle me dépasse, pose un index sur sa bouche et me lance un baiser.

Arrivé dans ma chambre, je me jette sous la douche la plus froide possible pour me calmer. Assis à mon bureau, je mets de l’ordre dans mes notes quand le carillon de l’entrée sonne. La porte s’ouvre et Agnete jette son paquetage au sol.



Joignant la parole aux actes, elle déboucle son ceinturon et déboutonne sa vareuse en se dirigeant vers la chambre. Elle sème sur son chemin ses vêtements. Assise sur le bord du lit, torse nu, elle délace ses Rangers. Je suis éberlué par le culot de cette femme, mais après l’instant déstabilisant et délicieux que j’ai passé tout à l’heure, je me dois de lui rendre la monnaie de sa pièce. Je retire mes vêtements.


Elle s’est couchée, nue, les jambes écartées, impudique. Ses lèvres rosées, ouvertes, sont luisantes de désir. J’insère ma langue au plus profond de son ventre ; elle se tord et gémit fortement. Elle est déjà prête à me recevoir, son imagination a supplanté les préliminaires. Peut-être à cause de l’âge, je ne suis pas tout à fait en mesure de l’honorer ; elle se rend compte de mon état et, de façon impérieuse, elle pivote. Je me couche sur le dos et je m’abandonne à son bon vouloir. Elle est d’une douceur stupéfiante ; le fourreau de sa bouche coulisse sur ma hampe jusqu’à toucher les testicules. Il ne lui faut pas longtemps pour me redonner force et dureté. Elle contemple son œuvre.



D’un geste rapide, elle m’enfourche et s’empale dans un long soupir. C’est une véritable fournaise qui me reçoit. Elle frotte, bien enfoncée en moi, son clitoris sur mon pubis. Elle a fermé les yeux. Je la laisse conduire son plaisir ; je ne pose que ma main sur ses seins. Ses muscles intimes me procurent un massage qui m’amène aux limites du plaisir. Elle ne semble pas éloignée, elle aussi, du plaisir : sa respiration est hachée, et les mouvements de son bassin saccadés. Ses yeux se révulsent soudain ; un cri puissant sort de sa poitrine et un liquide abondant nous inonde.


Elle revient dans le monde des vivants, essoufflée. Elle s’est couchée sur mon corps, la joue sur ma poitrine.



Ce n’est pas moi qui affirmerais le contraire.



Sa main touche ma cicatrice.



Mon sexe vient de sortir de son ventre dans un bruit de succion. Elle s’est dégagée de ma poitrine et sa main ravive doucement mon érection, nos langues s’agacent et mes doigts jouent avec son clitoris.

Elle se positionne à quatre pattes ; je saisis ses hanches. J’aperçois alors un petit bijou qui orne son anus. Je commence un lent va-et-vient sur toute la longueur de mon membre et, saisissant le bijou, je lui fais subir le même mouvement. L’anus se dilate et se rétracte sous l’assaut du plug. Le jeu lancinant de double pénétration arrive à ses fins : Agnete me supplie d’accélérer, mais je continue sur le même rythme, insensible à ses supplications.


Je ne suis pas indemne de l’érotisme de la situation, et je finis par accéder à sa requête. Mes mains prennent possession de ses hanches et j’accélère le mouvement. Un cri discontinu et le resserrement de son vagin m’indiquent sa jouissance proche ; un dernier coup de reins profond la délivre et déclenche aussi mon plaisir. Je me retire ; elle se retourne et ma jouissance éclabousse ses seins et son visage.


Les endorphines font effet : nous sommes enlacés dans un état comateux, nos respirations à l’unisson. Elle me regarde de ses yeux verts en amande, me dépose un baiser léger. Ma main suit ses courbes harmonieuses, passe sur le ventre ; elle écarte légèrement ses jambes et laisse mes doigts effleurer sa fente et le bourgeon calmé de son clitoris.

Le tintement du terminal nous sort de la torpeur. Elle se lève précipitamment et se précipite sous la douche. Quelques minutes plus tard, elle sort encore humide, les pointes des seins érigées par la différence de température. Elle jette le plug sur le lit.



Elle installe son sac à dos, porte son paquetage et sort de la chambre.


Mes cheveux sont encore humides quand je me présente pour mon entretien hebdomadaire. Jean-Joseph sourit en me voyant.



J’espère, au moins, qu’il n’a pas été informé de ce qui s’est déroulé par la suite.