Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16772Fiche technique40756 caractères40756
Temps de lecture estimé : 25 mn
23/04/15
Résumé:  Sophie va découvrir avec celui qui deviendra son mari les joies des plaisirs de l'amour, ils vont explorer ensemble ceux plus mystérieux des fantasmes.
Critères:  fh amour noculotte entreseins fellation anulingus pénétratio init
Auteur : Vibescu      Envoi mini-message
Même le fils des voisins

Je me prénomme Sophie, je viens juste d’avoir quarante-cinq ans, et comme l’indique l’étymologie de mon prénom je suis plutôt sage. Je n’ai jamais trompé Gaby avec lequel je suis mariée depuis bientôt vingt-deux ans, ni eu envie de le faire.


Je l’ai rencontré à une soirée étudiante, il y avait peu de garçons intéressants, beaucoup déjà saouls et très lourds. Quand il est arrivé, je l’ai trouvé attirant tout de suite, mes copines aussi. Grand, une carrure de rugbyman, des cheveux abondants très courts, les yeux noirs, un prototype de virilité, et en plus beau gosse. Il a un peu tourné dans la salle, puis est venu vers nous, un verre d’eau gazeuse à la main, nous on buvait mojitos ou vodka-pomme.


Il s’est présenté, « Gabriel, tout le monde m’appelle Gaby », il nous a demandé nos prénoms, il avait un sourire craquant, il a montré son verre, a dit qu’il buvait de l’eau parce qu’il jouait au rugby, et qu’il y avait un match le lendemain, les championnats universitaires, mais qu’on se rassure, ils se rattrapaient à la troisième mi-temps. Il nous a demandé ce qu’on faisait, nous fac d’anglais, lui était en train de finir une école d’ingénieurs assez prestigieuse. Très vite il n’a plus parlé qu’en me regardant, nous a dit qu’il devait partir tôt et m’a tendu une petite carte de visite. Il m’a expliqué qu’ils avaient tous des cartes dans son école, ils se faisaient des réseaux pour plus tard. Il m’a demandé mon numéro et j’ai dit non, bien sûr. Il a répliqué calmement qu’il attendrait que je l’appelle, mais que si je n’osais pas il le ferait lui, donc il devait l’avoir. Mon amie Isa s’en est mêlée : si je ne le donnais pas, elle donnerait le sien avec plaisir. Ça m’a décidée, il nous a fait la bise et est reparti avec mon numéro. Isa était presque aussi excitée que moi : ce type était carrément canon, beau, sportif en plus, ça devait être un super coup, et puis que c’était injuste, les mecs préféraient les nanas à gros nichons, elle n’avait plus qu’à se suicider à la vodka-pomme. On s’est bidonné, mais moi j’étais toute remuée.


Il m’a appelée au bout d’une semaine pour m’inviter au resto, et un an plus tard on se mariait.


J’avais eu peu d’expériences avant lui, des flirts à l’adolescence, un « flirt poussé » à dix-huit ans à qui j’avais fait ma première fellation les seins nus, je n’étais pas allée jusqu’au bout bien sûr, il me caressait avec sa main dans ma culotte que je refusais d’ôter. J’ai couché pour la première fois à l’âge de dix-neuf. J’étais contente de l’avoir fait comme toutes mes copines, mais ça n’a pas été inoubliable, la relation n’a pas duré, je ne ressentais pas grand plaisir.


J’étais restée plus d’un an avec le deuxième, un copain de fac et ce malgré un gros problème de sa part qui était une éjaculation précoce. Il avait, sans doute pour compenser son « infirmité » développé un incontestable talent pour me donner du plaisir avec sa bouche tout en caressant mes seins dont il était fou. Isa, ma meilleure amie à qui je disais tout l’avait surnommé « ton super lécheur ». Il me donnait du plaisir avec sa langue, puis enfilait un préservatif et éjaculait dès qu’il m’avait pénétrée, sans pouvoir se retenir. Il ne voulait pas en parler, partait honteux tout de suite après. J’avais mis fin à notre relation d’une façon brutale en raison d’un incident qui me fait rire maintenant, mais pas du tout à l’époque. Au cours d’une soirée entre copines, bien arrosée au mojito, la plus saoule d’entre nous avait lancé un pari : « une pipe à ton copain au ciné et tu dois le raconter aux copines, tout, avec les détails ». On avait toutes levé la main pour jurer. Je revois encore aujourd’hui l’une d’entre nous se lever un peu titubante et aller prendre dans le frigo une saucisse de Strasbourg pour faire avec le plus grand sérieux une démonstration pour nous, les supposées débutantes, de comment il fallait s’y prendre avec force mimiques et bruits de succion. J’ai bien cru que j’allais me faire pipi dessus de rire.


Un pari avec les copines, même bien allumées au mojito, ça reste sacré, j’ai proposé le lendemain un ciné à mon copain, à un horaire où il n’y aurait pas trop de monde, j’ai choisi la rangée du fond et j’ai attendu que la salle soit plongée dans le noir pour ôter mon imper et lui tendre mes lèvres. Il m’a embrassée, je n’avais pas mis de soutien-gorge (conseil d’Isa), il a saisi mes seins à travers le tee-shirt que j’ai soulevé pour mieux le sentir me les caresser, il était très excité, moi aussi à cause de la situation, j’ai entrepris de défaire sa ceinture, de déboutonner son jeans, j’ai sorti son truc tout raide de son caleçon et je me suis penchée, je l’ai pris dans la bouche. Il a posé une main sur mes cheveux. Je n’ai pas compris immédiatement le pourquoi de ses soubresauts ni le goût fade et gluant que je sentais sur ma langue. Le goujat éjaculait dans ma bouche, sans me prévenir ! Tout de suite, et en plus cet idiot me maintenait la tête ! Il avait ramolli très vite et quand il m’avait lâchée, j’étais au bord de la nausée, j’ai failli cracher tout de suite, là, sur son jeans ou sur sa chemise pour lui mettre la honte après, dehors, mais la colère froide qui commençait à me gagner m’a soufflé une meilleure idée. J’ai saisi son visage à deux mains et tout recraché dans sa propre bouche, jusqu’à la moindre goutte de salive. Je lui ai murmuré à l’oreille d’avaler et quand j’ai vu sa pomme d’Adam monter et descendre, j’ai baissé mon tee-shirt, récupéré mon imper et je suis sortie en le traitant de porc assez fort pour que les autres spectateurs se retournent.


À la soirée de « débriefing » avec les filles, j’avais laissé les autres raconter leur histoire d’abord. L’une s’était dégonflée, trop de monde dans la salle… (Huée et à la fin condamnée à payer la tournée) Les autres un peu mieux, l’une l’avait même fait sous les yeux d’un couple en espérant qu’ils feraient pareil et quand mon tour était venu, elles avaient été d’abord incrédules, m’avaient fait répéter l’histoire, et elles m’avaient décerné à l’unanimité (moins une voix, la mienne) le premier prix en hurlant de rire. Mon éjaculateur précoce m’avait évitée le reste de l’année, mon histoire avait épaté le groupe des copines qui m’avaient hissée au rang d’héroïne.


Pour la première invitation, Gabriel (je l’ai toujours appelé Gaby depuis) était venu me chercher en voiture, un cabriolet anglais de collection dont le volant en bois et l’odeur des sièges en cuir évoquait un luxe suranné. Il m’avait demandé si elle me plaisait, j’avais murmuré un oui intimidé, il s’était marré et m’avait expliqué qu’il ne l’avait empruntée à son père que pour m’épater. Lui, il circulait le plus souvent en métro, et je découvris au cours du dîner qu’il était le garçon le plus simple que j’avais jamais rencontré. Drôle, intelligent, cultivé, on avait plein de lectures et de passions communes, et quand après m’avoir raccompagnée il m’avait embrassée dans la voiture en me caressant les seins en bas de chez moi, j’étais déjà amoureuse.


On avait en principe rendez-vous le week-end suivant mais j’ai craqué deux jours après. Je l’ai appelé, il est venu me rejoindre le soir dans ma minuscule chambre d’étudiante. Une bougie pour seule lumière, il m’a embrassée, déshabillée, caressé le moindre centimètre carré de ma peau, s’est mis nu aussi, m’a dit que j’étais belle, encore embrassée, il a soupesé, palpé, mordillé mes seins que je ne savais pas si sensibles, puis il m’a caressée entre les cuisses, une anfractuosité que j’ai sentie ruisselante sous ses doigts. Il a guidé ma main vers son sexe dressé, je l’ai senti dur, gros sous mes doigts, je me suis sentie maladroite. Quand j’ai été au bord du plaisir, il s’est arrêté pour prendre le relais avec sa langue et j’ai joui comme ça ne m’était jamais arrivé aussi fort avant.

J’ai eu à peine le temps de reprendre conscience qu’il m’avait pénétrée, m’avait envahie, j’ai découvert que le vagin des femmes était extensible, je n’ai plus eu d’appréhension. Moi j’avais déjà eu un bel orgasme, mais je me suis sentie heureuse de lui donner son plaisir, de me sentir femelle, si j’avais dit ça à mes copines féministes, je les aurais entendues… Il m’a sucé les tétons, m’a fait l’amour avec vigueur, il a joui enfin avec des gémissements qui m’ont transportée de bonheur.


Un long moment après, il s’était retiré, j’avais senti que du liquide coulait de mon sexe, c’était la première fois qu’un homme avait joui en moi, il m’embrassait toujours partout, le cou, les oreilles, la bouche, j’ai murmuré à son oreille qu’heureusement que je prenais la pilule mais qu’on n’avait pas été très prudent il m’a répondu :



J’avais rêvé ? Le Prince Charmant avait été avec moi, dans mon lit ? Je ne savais pas quand je m’étais endormie, ni quand il était parti. Le lendemain, j’avais juste un message laissé sur mon bureau :


« Ce week-end ça sera chez moi, je t’embrasse. G. »


Il était venu me chercher avec une voiture plus modeste, la sienne, j’ai découvert son grand appartement, dans un immeuble plutôt luxueux pour un étudiant. Il s’était excusé :



Il m’a amenée dans sa chambre, très lumineuse, m’a embrassée et commencé à se déshabiller, attendant que je l’imite. J’ai ôté ma jupe et mon pull, intimidée qu’il me voie nue en plein jour, gênée par mes dessous bon marché, avec une bourse d’étudiante on ne se paie pas de lingerie de luxe. Je le lui ai dit, il a ri et répondu qu’il m’en achèterait, on irait la choisir ensemble, qu’il n’avait jamais fait ça et qu’avec moi ça allait lui plaire.


Nu, je l’ai trouvé superbe, des épaules larges, un torse musclé recouvert d’un fin duvet de poils sombres, et des cuisses incroyablement massives, des jambes faites pour courir sur une pelouse, pour pousser dans une mêlée. Il ne me regardait pas, il me badait, j’ai vu son sexe gonfler doucement, se soulever par saccades et venir se plaquer sur son ventre. Malgré ma modeste expérience je me suis dit qu’il était plus gros que ceux que j’avais vus jusqu’alors. Il s’est approché, m’a caressée debout pendant qu’on s’embrassait, le dos, le creux des reins, les fesses, il m’a retournée pour me caresser longuement les seins, et ses mains ont glissé le long de mon ventre. Ça n’est qu’un long moment après qu’il a dû juger que j’étais assez excitée pour me porter sur son lit où il allait me faire l’amour, doucement, tendrement, puis plus fort, en variant les positions et il avait fini par jouir. J’avais eu la même impression de plénitude que la première fois, sauf que je n’avais pas eu mon orgasme libérateur.

J’étais bien installée au creux de son épaule, appréciant son odeur et l’ample respiration qui soulevait doucement son torse quand j’ai senti qu’il posait un doigt entre mes seins.



Ce n’était ni une question, ni un reproche, juste une évidence. Je n’ai pas pu répondre, je me suis sentie misérable, il allait me virer, que méritait de mieux une nana frigide ? J’ai voulu me lever pour aller me laver, il m’en a empêchée, a recommencé à m’embrasser, me caresser, me faire rouler pour me mettre à plat-ventre, me dire que j’étais belle, que j’avais de belles fesses, qu’il aimait mes fesses. J’ai pouffé de rire, il m’a fallu m’expliquer : j’avais pensé au film de Godard, Le Mépris, la scène culte au lit entre Michel Piccoli et Brigitte Bardot.



Ce mec se moquait de moi ? Ou bien il me menait en bateau, j’avais dû tomber sur un Don-Juan qui me larguerait une fois lassé de moi. Sauf que sur l’instant je n’arrivais plus à penser à autre chose qu’à la façon dont il me touchait, guidait ma main vers mon propre entrejambe et me poussait à me caresser moi-même. Je ne voulais pas, il a insisté, j’ai cédé, et à nouveau tout raide il a plongé en moi. J’ai fini par l’avoir mon orgasme, en caressant mon clitoris, pendant qu’il allait et venait lentement en moi en me regardant, attentif à la montée de mon plaisir. On a fini dans la douche à se savonner l’un l’autre, je ne m’étais jamais sentie ni aussi proche ni aussi intime avec un homme. J’ai caressé avec de la mousse dans les mains son fessier musclé et il m’a dit en parodiant le film dont j’avais parlé :



Il s’est pris un coup de poing dans le ventre qui a rebondi sur ses abdos.


Restaurant de coquillages, c’était délicieusement iodé, le vin blanc était frais, j’étais bien, j’ai presque commencé à penser que tout cela était vrai, que c’était l’homme de ma vie.



Là, il allait trop loin, j’ai fait oui et j’ai attendu qu’on soit dans la rue pour le prendre à parti.



Je l’ai vu se mettre en colère, il m’a prise par la main, mise dans sa voiture et s’est mis à rouler sans desserrer les dents. La circulation heureusement était très fluide, direction le centre de Paris. On est arrivé devant une sorte d’hôtel particulier aux fenêtres éclairées, un policier en tenue à l’entrée, une barrière baissée. Gaby a tendu sa carte d’identité à la sentinelle qui a relevé la barrière. On est descendu de voiture dans une cour pavée, ça ressemblait à un ministère. Il m’a expliqué :



Puis il a frappé à la porte-fenêtre et est entré sans attendre à pas décidés. Je l’ai suivi dans le grand hall jusqu’à un petit salon très richement meublé où se trouvait une très belle femme, la cinquantaine élégante qui lui a fait un grand sourire. Gaby a effleuré sa joue.



J’ai dû faire une telle tête, bouche ouverte et larmes aux yeux que sa mère s’est approchée :



Puis elle m’a embrassée, proposé de prendre quelque chose, « Une tisane peut-être ? » J’ai décliné, Gaby m’a pris la main, il a encore frôlé la joue de sa mère des lèvres, murmuré un vague « Au-revoir Maman », je l’ai suivi et je crois que j’ai pleuré dès que la voiture a démarré, sans pouvoir me retenir, appuyée sur son épaule.

Dans son lit, il m’a refait l’amour très tendrement, j’ai encore joui avec lui, je mourais d’envie de croire que c’était vrai.


Quand je revois les photos de cette époque, je comprends pourquoi j’ai tant plu à celui qui est devenu mon mari : brune avec des cheveux longs, un joli minois, des yeux bleus, la peau blanche et des seins dont les garçons me parlaient depuis qu’ils avaient commencé à pousser. La liste est longue : « gros obus », « du monde au balcon », on va se limiter à ça. Il y a plus de vingt ans Gaby m’a prise en photo seins nus sur une plage, et c’est vrai que mes seins se tenaient très bien malgré leur volume, j’avais dans les vingt-quatre ans je souris et j’ai l’air heureux sur le cliché. Des fesses bien hautes et rebondies, des cuisses et des jambes minces et longues, joli brin de fille, toute modestie mise à part.


Il avait pris très vite en main notre vie sexuelle en me disant qu’on s’aimait beaucoup, qu’on s’aimait tout court même, mais que si on voulait que ça dure il fallait qu’on s’éclate au lit, qu’il n’avait jamais pris autant de plaisir à faire l’amour (et moi donc !) et qu’il était certain qu’on pouvait aller beaucoup plus loin. J’étais d’accord sur tout, d’autant plus qu’il m’avait suggéré de dormir chez lui-même en semaine, mais seulement quand j’en aurais envie (ça a été très vite vu !) J’adorais dormir dans ses bras, même quand on ne faisait pas l’amour parce qu’il avait passé la journée à son école et qu’il travaillait encore sur son ordinateur (le dernier de la marque à la pomme, avec un nom d’imperméable) jusque tard dans la nuit.


Ça se passait de mieux en mieux au lit, je dis « au lit » parce que c’était là le plus souvent, mais ça avait été aussi sur son bureau, sous son bureau, dans la cuisine, sur une chaise dans la salle de bain, sous la douche et même sur le palier de son appartement : on rentrait d’un repas au resto au cours duquel il m’avait demandé de lui donner ma culotte. Après quelques protestations de ma part (mais qu’est-ce qu’on peut refuser à un homme dont on est follement amoureuse ?) j’étais allée aux toilettes ôter la petite culotte en dentelles qu’on avait achetée ensemble, il l’avait glissée dans sa poche. La suite du repas s’était déroulée comme si de rien n’était, on avait continué de parler de littérature, de musique classique (il y en avait tout le temps en sourdine chez lui) et de vin rouge qu’on aimait tous les deux. Pas un mot ni un geste déplacé avant qu’on ne soit arrivé chez lui, devant la porte et qu’il ne se mette à chercher ses clés, pas de chance, introuvables dans aucune de ses poches.


Je n’avais compris que quand il avait commencé à les chercher sur le paillasson, non elles n’étaient pas là non plus, puis à remonter le long de mes jambes, entre mes cuisses. Arrivé jusqu’à son but, il avait murmuré que c’était inadmissible, une telle humidité dans un immeuble de ce standing ! Toujours accroupi il m’avait plaquée sur la porte, avait troussé ma jupe, troussé il n’y a pas d’autre mot, et après avoir soulevé une de mes cuisses, il m’avait léchée, mangée, avec des bruits de succion exagérés dont j’avais l’impression qu’ils étaient amplifiés par la cage d’escalier. Accrochée à ses cheveux, je regardais affolée vers le haut et vers le bas, terrorisée à l’idée que des voisins nous surprennent. Puis la minuterie nous avait plongés dans le noir au moment où je commençais à jouir, et là, je me moquais bien des voisins, j’aurais même souhaité qu’ils soient tous là, même la concierge pour assister toutes lumières allumées à l’orgasme que me faisait avoir mon homme.


Avant que je n’aie eu le temps de méditer sur ce fantasme d’exhibition nouveau pour moi, il m’avait fait me retourner, debout, les mains plaquées sur la porte et, en me tenant par les hanches il m’avait prise puissamment avec des allers et retours qui m’avaient ravie, comblée, et comme j’avais déjà joui, plus besoin de m’attendre, il m’avait emplie de la sienne de jouissance. Tellement abondante que j’avais piétiné sur le paillasson pendant qu’il ouvrait la porte avec la clé miraculeusement retrouvée : « Ça alors, elle était dans ma poche, sous ta culotte ! » La main entre les cuisses, j’avais filé en direction de la salle de bain, pendant qu’il me suivait en hurlant de rire. C’est vrai que je devais avoir une sacrée allure, le cul nu, la jupe retroussée jusqu’à la taille (merde Gaby, je voudrais t’y voir, en talons et jupe remontée sur les hanches, la main plaquée sur le sexe pour que ça ne coule pas sur le tapis du couloir) et je m’étais ruée vers le bidet car dans ces appartements haussmanniens il y en avait encore. Il m’avait suivie et quand j’ai enfin pu m’y installer, l’eau idéalement tiède, j’ai senti sa main prendre de l’eau, la faire couler sur mon sexe, recommencer, puis ses doigts étaient venus pénétrer mon intimité et la rincer d’une façon beaucoup plus délicate que je ne l’aurais fait moi-même.



Bien sûr que j’adorais ! Mais je n’aimais pas ce mot vulgaire utilisé par mes copines. Il a dit :



Au fil des mois, sans rien précipiter, Gaby a continué à faire s’épanouir de plus en plus notre amour et notre complicité. On avait choisi ensemble mon épilation sur une revue féminine : j’étais jusque-là très classique pour l’époque. La totale non, il aimait mes poils, brésilien, ou bien bikini, ticket de métro, oui ça lui plaisait bien, mais pas trop petit, hein le ticket ! Une fois « mon bijou sorti de son écrin de poils » (poète mon mec, quand il s’agit de son bijou préféré !) il était devenu intarissable sur mon minou : comment il était finement ciselé, combien il était changeant, parfois fermé, une fente interdite mais qui s’ouvrait rien qu’en la regardant, d’autres fois à peine entrouvert, laissant suinter une humidité de sous-bois, enfin quelquefois bivalve ouvert, le clitoris comme une perle dans un coquillage ruisselant. Je crois que j’aurais pu jouir sous la caresse de ses mots, mangée par ses yeux, dévorée par son regard, mais au plus fort de l’excitation je l’arrêtais par un « Viens ! » impatient pour que sa bouche vienne à son tour me manger et me dévorer.

D’autres fois mes cuisses encore plus largement ouvertes et mon bassin tendu l’invitaient à plonger sa queue prête à exploser dans mon minou affamé qui voulait être nourri de son lait tiède et quelques effleurements des doigts sur mon clitoris devenu énorme, douloureux à force de tension d’amour suffisaient pour que je crie ma jouissance.


J’ai très vite adoré sucer son sexe, pardon sa queue, autant qu’il aimait lécher le mien de sexe, non, de minou. Je commençais souvent par le caresser entre mes seins, il en raffolait. Au début je n’arrivais pas à avaler son sperme, ce qui ne le gênait pas du tout. Moi, je voulais arriver à vaincre ma répulsion, j’y étais vite parvenue, le goût qu’il laissait sur ma langue était devenu familier. Il s’est étranglé de rire quand le soir même je lui ai déclaré très sérieusement que je ne voulais pas qu’il me trompe avec une pétasse juste parce qu’elle avalait, et que s’il m’épousait, je voulais être l’épouse la plus coquine au monde.


Assez rapidement sa langue s’était égarée entre mes fesses, ce qui me plaisait beaucoup, vite suivie par un doigt, on savait l’un comme l’autre comment ça allait finir. La première tentative de sodomie avait tourné court, je me pensais prête parce qu’il avait un peu fait aller et venir un doigt humecté de salive dans mon petit trou étroit et très serré. Le gland avait réussi à franchir l’obstacle mais j’avais hurlé de douleur quand il s’était un peu plus enfoncé et il avait dû renoncer.


C’est moi qui avais insisté pour qu’on recommence, je ne voulais pas « mourir idiote ». Un après-midi où on se caressait sur son lit devenu notre lit, j’ai placé un coussin sous mon ventre et je lui ai dit que c’était maintenant. Il est revenu avec un gros flacon de lubrifiant. Un doigt, puis deux, même pas mal, bien que j’aie préféré la sensation d’un seul doigt. Il s’est enduit aussi le sexe et a voulu me lubrifier un peu plus en plaçant le flacon entre mes fesses, sauf qu’il a appuyé un peu fort et que j’ai poussé un cri de surprise quand j’ai senti l’intégralité du liquide gicler en moi. Sans attendre, Gaby a envahi la place, j’étais aussi excitée qu’inquiète. Il m’a dit de pousser, comme pour l’expulser, ce que j’ai fait et à ma grand surprise il a glissé très progressivement jusqu’au bout, sans douleur. Un ou deux allers et retours à peine, il m’a murmuré que j’étais serrée, qu’il allait jouir, je me caressais, j’y étais déjà, il est retombé sur moi, pesant de tout son poids.


J’ai repris conscience un peu plus tard, plutôt fière de moi, mais en ressentant l’urgence d’aller faire un tour aux toilettes, et de virer le rugbyman qui pesait de tout son poids avec de plus son gros machin planté dans mon derrière ! Il s’était retiré doucement pour ne pas me faire mal, et j’avais pu courir m’enfermer dans les toilettes. J’avais eu la bonne idée de pousser le verrou, car j’avais à peine commencé à me vider que Gaby essayait d’ouvrir.



Je n’ai pas vu passer le temps ni les années avec lui. On n’a eu pas d’enfant d’un commun accord, Gaby étant prêt à m’en faire si j’y avais tenu, comme moi pour lui. Nos diplômes en poche, j’ai commencé à faire des traductions pour des maisons d’édition, Gaby a opté pour ce qui l’intéressait le plus, le département recherche d’un constructeur européen d’hélicoptères.


C’est ainsi qu’on est venu vivre en Provence où nous avons acheté une maison que j’adore, un peu à l’écart d’un joli village, à une demi-heure de voiture de son boulot. Au bout de deux ans, il a eu une proposition d’embauche à l’Agence Spatiale Européenne, un poste basé à Paris, mais je me sentais tellement revivre au soleil qu’il a insisté pour que je reste, avec le rythme de travail qu’il avait il rentrait tard, partait tôt et on faisait surtout l’amour le week-end et ses jours de congé, moi je travaillais à la maison.


Il a pris l’avion au début, puis le train quand il y a eu une gare TGV à cinq minutes de chez nous. Je trouve que Gaby n’a pas changé, il s’entretient pour ne pas grossir, quelques cheveux blancs sur les tempes le rendent encore plus charmant, je fais aussi du sport, mais sans s’affaisser ma poitrine n’a plus tout à fait la même tenue, et j’ai quelques centimètres en plus de tour de hanches. Il me gronde parce que je ne dépense pas assez d’argent, il gagne très bien sa vie, moi ça va avec les traductions, on n’a même pas eu de crédit sur la maison, il en avait assez avec les donations de sa famille quand on l’a achetée. Je tonds moi-même la pelouse, ça me détend, la femme de ménage une fois par semaine suffit, je n’ai que peu de besoins. Expos et musées quand je vais le rejoindre une semaine à Paris, avec le soir des petits restos ou bars à vin avec mon chéri suffisent à me combler.


On a continué a toujours aimer faire l’amour, à y prendre encore plus de plaisir, je pense même que nos orgasmes sont devenus plus intenses au fil du temps. Il a toujours envie de moi, et je me suis habituée au fait que je n’avais toujours pas eu le fameux orgasme vaginal dont on parle tant, jusqu’à l’événement qui est à l’origine de ce récit.


Mon chéri avait très vite compris que le fait d’être surprise nue tenait une place importante dans le monde de mes fantasmes. Pas l’exhibition, je n’ai jamais mis de décolleté plongeant et je n’avais jamais aimé les filles qui montraient leur culotte, pas d’être vue nue non plus, je ne rêvais pas de plages naturistes. Il avait commencé par un voyeur imaginaire qui nous regardait par la fenêtre, m’avait décrit ce que le type voyait, mes gros seins qui ballottaient, mes fesses claquées par son ventre. J’avais joui plus vite que d’habitude. Par la suite, il m’avait demandé de suggérer moi-même des scènes, des personnages qui lui permettaient de broder un scénario qui allait m’exciter, et lui aussi, il avait depuis le début aimé me caresser autant avec sa voix qu’avec sa bouche ou ses mains. Étaient venus le jardinier à l’improviste, les livreurs de colis, de courses, de surgelés (j’ai évité le trop classique plombier ou facteur). En revanche l’électricien qui avait rétabli la lumière, et ça alors, j’étais nue ! Ma serviette glissait, l’esthéticienne souffrante était remplacée par son mari, l’épilation avait duré deux heures, je glissais un mot et l’imagination de mon chéri enchaînait. Le vendeur de chaussures qui m’en avait fait essayer douze paires, agenouillé entre mes jambes : c’est Gaby qui poursuivait, je ne m’étais rendu compte qu’en sortant que j’avais oublié de mettre une culotte. Le pauvre vendeur devait être dans un drôle d’état après avoir maté pendant une heure mon entrecuisse sans doute trempé ! Et il s’était certainement masturbé en reniflant la trace humide laissée sur la banquette ! Tout le voisinage m’avait vue, entraperçue, espionnée, matée à demi ou toute nue. Et rituellement, je concluais, oui, tous, sauf le fils des voisins ! (Un gamin tout blond trop jeune pour ce genre de chose.)


Ce fameux week-end, mon homme avait réussi à rentrer pas trop tard le vendredi soir, ce qui nous avait permis de faire longuement l’amour avant de nous endormir, on adorait se retrouver après plusieurs jours de sevrage. Je l’avais laissé dormir le matin, il avait besoin de récupérer de sa semaine, j’étais partie à vélo au village acheter du pain frais et de quoi nous préparer un brunch. En revenant j’avais aperçu le fils des voisins, cheveux blonds, look de surfer, y compris un bermuda orange fluo devant leur maison, en train de rincer une planche de kite-surf.

Après avoir mangé, mon homme rassasié m’avait dit qu’il aimerait regarder le match de rugby à la télé, j’ai décidé de me dorer un peu au soleil. Je suis allée me placer à mon endroit habituel derrière notre maison, elle tourne le dos à celle des voisins qui est assez loin, les jardins sont grands, une haie assez dense d’arbustes marque la limite. C’était en principe à l’abri des regards, je pouvais y bronzer nue, je n’aime pas les marques de maillot.


Gaby est venu me voir avant le début du match. Une main a glissé le long de mon dos, est venue caresser légèrement mes fesses avant de s’immiscer entre elles. Un doigt indiscret est venu chatouiller le petit trou, puis son voisin plus bas, Gaby a murmuré qu’il hésitait, j’ai feint de minauder : il n’aimait plus ma bouche ? Il y a glissé aussi un doigt, puis m’a laissée en me promettant une troisième mi-temps très chaude, j’étais dans l’état d’excitation où il arrive toujours à me mettre. Je me suis mise sur le dos parce que mes tétons durcis étaient trop stimulés par le tissu un peu rêche de la serviette. Au moment même où je me retournais, mon œil a été accroché par un éclat inhabituel au milieu des arbustes. Il y avait une silhouette derrière les buissons et le tissu orange fluo près du sol ne laissait aucun doute : le fils des voisins était en train de m’espionner. Sans le fluo, je ne l’aurais sans doute pas remarqué. Un gamin qui matait une voisine de l’âge de sa mère !


J’ai eu le réflexe de serrer les cuisses en essayant de calculer son âge. Dans les seize ans ? Au fil des années, on l’avait vu en tricycle, puis en vélo avant le scooter. Non, ça me revenait, je l’avais vu récemment dans une petite voiture avec un grand A rouge à l’arrière. Ouf, même si c’était un gamin pour moi, je ne m’exhibais pas devant un mineur ! Ça m’enlevait de la culpabilité, et ça a même suscité la curiosité de savoir ce que ça provoquerait chez moi de m’exhiber. J’ai ouvert largement les jambes, puis les ai refermées, ça plusieurs fois. Je sentais mon sexe gonflé (minou est réservé à l’intimité de notre couple). Je me suis retournée pour me mettre à genoux, une position que mon chéri adore, pour chercher mes lunettes de soleil. Je me suis retournée à nouveau, assise face à la haie les jambes ouvertes en train de faire partir des brins d’herbe imaginaires de mes seins, effleurant au passage mes mamelons toujours durcis depuis les caresses de mon homme, puis j’ai trouvé aussi de l’herbe sur la face interne de mes cuisses.


J’ai vu le feuillage bouger, plus haut que le tissu fluo, il devait être en train de se faire plaisir, le bermuda sur les genoux. Je n’avais pas envie de me masturber devant lui, pas plus que je n’avais envie de le voir faire, ni même envie d’imaginer son sexe. C’est la situation que je trouvais érotique, et je savais que je ne recommencerais pas, aucune envie qu’une prochaine fois il ne soit équipé pour faire une vidéo et exhiber son trophée à ses copains, ou pire, sur le net. J’ai vu le tissu orange remonter, il devait avoir joui. Je me suis relevée, je me suis enveloppée dans ma serviette et suis remontée à la maison.

J’ai demandé à mon chéri si c’était un beau match, non, la France menait au score mais n’était pas assez offensive à ses yeux. Ma serviette a glissé, dévoilant largement mes seins, et comme je suis très maladroite je l’ai laissé échapper en voulant la remettre en place, ce qui m’a obligée à m’accroupir pour la ramasser, les cuisses largement ouvertes. Il ne regardait plus la télé. Je me suis dirigée vers notre chambre en laissant tomber la serviette.



Il m’a suivie en enlevant son tee-shirt, j’ai noué mes bras autour de son cou, on s’est embrassé. Il pétrissait mes fesses pendant que sur la pointe des pieds je frottais mes mamelons hypersensibles sur sa poitrine. J’ai fait glisser son caleçon, et je me suis assise au bord du lit pour prendre sa queue entre mes seins rapprochés par mes mains. Je voyais son gland gonflé de désir, d’un beau mauve luisant entre mes deux globes d’un blanc laiteux. J’ai baissé la tête pour le gober, le faire aller et venir dans ma bouche, ses mains ont remplacé les miennes, il pouvait en profiter pour titiller mes tétons, j’ai pu glisser ma main entre ses cuisses pour griffer légèrement la peau de ses bourses. Il m’a fait arrêter assez vite, on savait l’un et l’autre que je pouvais le faire jouir rapidement comme ça. Je me suis placée à quatre pattes au bord du lit, subissant les affres de la délicieuse attente qu’il m’imposait, j’ai senti son regard, puis son souffle et enfin sa langue est venue sur mon minou qu’il a dû trouver humide au point de me laper d’une façon qui n’allait pas tarder à me rendre folle. Je l’ai supplié de venir, son gland a pris la place de sa langue, ses mains sont revenues titiller mes mamelons, il aimait me faire sentir à quel point il me désirait toujours, et qu’il n’avait nul besoin de l’aide d’une main, la sienne ou la mienne pour me pénétrer. Je me suis entendue pousser des gémissements qui se sont transformés en feulements quand ses mains ont lâché mes seins et saisi mes hanches pour mieux me besogner.


J’avais failli par réflexe glisser les doigts en haut de ma fente avant de renoncer à cause de sensations nouvelles qui me gagnaient, d’abord des vaguelettes, puis des vagues de plaisir qui me submergeaient. Mes mains ont croché le tissu du drap, Gaby me parlait comme souvent, mais je n’entendais plus rien, mes oreilles bourdonnaient, je sentais venir LA vague qui allait m’engloutir, me faire crier de plaisir puis me laisser pantelante, reconnaissante de bonheur. Mon homme avait compris qu’il se passait quelque chose d’inhabituel, il avait changé de rythme au fur et à mesure de la montée de mon plaisir et avait joui juste après moi en gémissant pendant tout le temps où il prenait le sien, de plaisir.


Il s’était allongé sur le lit, la queue encore très grosse et raide, j’y ai déposé un baiser comme pour lui dire merci et je suis venue me blottir dans ses bras. Je me sentais heureuse, je savais que ça allait apporter un plus à notre couple, que ça se reproduirait, même si ça n’était pas à chaque fois. Des petits frissons me secouaient encore, il m’a demandé si ça allait :



Il m’a embrassé en riant, il aimait quand je me lâchais avec lui, il m’a serrée dans ses bras, m’a dit qu’il était content pour moi, pour nous, puis il m’a demandé pourquoi j’étais dans un tel état d’excitation. Le soleil, si j’avais pensé aux voyeurs, ils étaient tous là ? J’ai répondu :