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n° 16775Fiche technique39050 caractères39050
Temps de lecture estimé : 22 mn
24/04/15
Résumé:  Sophie est une jolie jeune femme aux yeux vert émeraude, deux joyaux dans l'écrin d'un visage lui aussi ravissant, au petit nez mutin et aux lèvres fines.
Critères:  fh hplusag amour pénétratio -couple
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Femme d'un homme riche

Avec l’accord de Catherine, j’ai emprunté le thème général de son histoire éponyme (15899).

Sa version est sombre, la mienne est plutôt différente…

Bonne lecture.




Sophie est une jolie jeune femme aux yeux vert émeraude, deux joyaux dans l’écrin d’un visage lui aussi ravissant, au petit nez mutin et aux lèvres fines. Cette mignonne frimousse à l’ovale parfait est entourée de longs cheveux blonds soyeux qui tombent en cascade très bas dans le dos. Bref, un rêve vivant pour bien des hommes…

De plus, la mode plutôt mini de ces années 60 révèle au grand jour de longues jambes bien galbées qui donnent envie à la plupart des hommes de les suivre du regard – et surtout des mains – et d’aller découvrir un peu plus haut ce qui s’y niche…


Après une jeunesse peu enjouée dans la ferme familiale, elle s’épanouit à présent dans la ville la plus animée de ce coin de Normandie. Et elle n’y passe pas inaperçue…


Comme Sophie a vite compris qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien, son emploi du temps est assez surchargé. Il y a à peine quelques années, elle a fait la grosse bêtise de s’amouracher d’Eddy, un beau voyou qui lui a laissé comme souvenir deux jumeaux assez turbulents ; mais depuis, elle a aussi compris qu’il faut prendre la vie comme elle vient et de ne pas en demander trop.

Et aussi faire attention : le plaisir obtenu ne justifie pas un cadeau empoisonné quelques mois plus tard… D’où certaines pratiques peu recommandées par l’Église et les bonnes gens, mais néanmoins fort appréciées par tous les autres…


Un homme ayant un vernis un peu plus cultivé que les autres (mais néanmoins pas moins cochon) lui a expliqué un beau jour que les Anciens avaient une expression latine pour résumer la chose : Carpe diem (cueille le jour). Aussitôt apprise, aussitôt adoptée !




—oOo—




Dans le salon cossu d’une demeure de maître bien en évidence en plein centre-ville, deux hommes mûrs discutent, assis dans des fauteuils classieux et très confortables.



Un sourire coincé aux lèvres, Joseph a un petit geste nerveux.



Sans se presser, Joseph se ressert à boire :



Poing sous le menton, Serge interroge son ami :



Joseph ne répond pas. Amusé, Serge se penche vers son ami :



Regardant le plafond, Joseph préfère ne pas relever. Il soupire :



Narquois, Serge s’enfonce dans le fauteuil et assène :



Acquiesçant, Serge sourit :



Un sourire nostalgique sur les lèvres, Serge se lève pour prendre congé :



Joseph soupire :



Amusé, son ami lui donne une tape dans le dos :





—oOo—




Une chambre plutôt spacieuse, un lit aux draps défaits, un couple allongé et enlacé dessus…



Puis il l’embrasse, promenant sensuellement et avidement ses mains sur son beau corps laiteux. Tout est si simple avec Sophie… Ça le change énormément de ses ex-femmes qui chipotaient, qui minaudaient, qui s’offusquaient. Avec Sophie, le sexe, c’est naturel, ça coule de source. Et comme l’appétit vient en mangeant, quelque chose plus bas se remet au garde-à-vous, bien décidé à resservir, brave et fier !



Il ne répond pas et se vautre sur elle, plongeant son regard dans ses magnifiques yeux verts, puis il capture ses lèvres sans ménagement. Un long baiser les unit. Oui, tout est si simple avec elle ! Leurs deux corps roulent sur le lit, bras et jambes emmêlés, collés l’un à l’autre. Soudain il se détache d’elle, la laissant allongée sur le dos, puis, posément, il s’agenouille, la tête de son amante entre ses jambes. Le regardant d’en haut entre ses jambes, il déclame :



Et il s’abaisse en s’accroupissant, présentant son sexe à portée de sa bouche. D’un geste affirmé, il capture sa tige entre ses doigts et pose son gland sur les lèvres entrouvertes de Sophie qui se fait un plaisir de l’accueillir dans son antre chaud et humide. Il soupire d’aise quand il sent sa langue le choyer. Alors se penchant plus en avant, accoudé, il enfouit son nez dans le bosquet blond, à la recherche d’une fente humide. Il trouve très vite ce qu’il est venu chercher, et ils commencent un splendide 69, tout en douceur afin de faire durer le plaisir, leurs langues agiles alternant agaceries et câlineries.

C’est elle qui cède la première, poussant un long soupir de jouissance tandis qu’il lape avec délice sa cyprine. Puis, une fois apaisée, elle s’active autour de la sucette de chair qu’elle a en bouche ; elle est vite récompensée par un supplément de crème qu’elle déguste sans-façon, pour la plus grande satisfaction de son amant.


Repus, ils s’affalent dans le lit ravagé, les longs cheveux blonds de Sophie s’étalant sur le torse sombre de Joseph. Puis ils s’endorment pour reprendre des forces.

Le temps passe…


Toujours en sueur, allongée, fesses en l’air, Sophie se tourne vers son amant et demande :



Joseph lui prodigue une petite caresse sur les fesses ; elle se laisse faire, il rit :



Théâtralement, il s’empare de sa main et la baise :



Elle se relève aussitôt en battant des mains :



C’est au tour de Joseph de se relever :



Elle se jette sur lui pour l’embrasser. Tandis qu’il capture ses lèvres sucrées avec délice, il songe qu’il n’a pas trop envie qu’on les voie ensemble par ici ; les gens sont tellement médisants, et puis il y a la réputation à maintenir. Mais qu’il serait totalement stupide de se passer des doux services de Sophie.




—oOo—




Après avoir confié les jumeaux à la jeune fille, Sophie part vers le petit parc. À peine est-elle arrivée qu’elle voit venir vers elle une voiture de sport décapotée. Elle écarquille les yeux :



Ravie, elle monte prestement dans la belle voiture, puis fougueusement elle embrasse son Joseph. Celui-ci songe que la journée sera propice.


La balade vers Caen se passe très bien ; Sophie est ravie d’être dans un cabriolet, on dirait une grande enfant. « C’est une grande enfant, songe Joseph, attendri. C’est ma grande enfant ! » Ils arrivent juste à l’heure pour la séance de ciné. Accrochée à son bras, elle est totalement fascinée par l’écran scintillant, par cette belle actrice sensuelle, par ces décors somptueux, par cette histoire ultra-romantique tandis qu’il lui caresse le genou sans chercher à pousser son avantage, simplement heureux d’être avec elle.


Le repas au restaurant est l’occasion de parler d’un tas de choses. Joseph réalise que, finalement, il ne connaissait pas bien sa Sophie, trop occupé à vouloir la posséder quand ils se rencontraient. Ce qu’il découvre d’elle lui plaît beaucoup ; il entrevoit plein de points communs, plein de compatibilités. « Dommage qu’elle ne soit pas du même monde que moi… » songe-t-il.


Après avoir visité divers magasins et fait quelques emplettes, ils se baladent dans la ville, main dans la main. À présent, Joseph se contre-fiche d’être vu avec Sophie, sa Sophie. Peu importe ce que diront les mauvaises langues, du moment qu’il est avec elle. Il réalise petit à petit qu’il tient beaucoup à elle, peut-être trop… Leurs vingt ans d’écart n’existent plus, il se sent redevenir un jeune homme auprès d’elle. Ah, s’il n’y avait pas ces deux fichus gamins intenables, ce serait idyllique !


De son côté, Sophie se sent très bien aussi. Elle profite d’être avec son Joseph sans avoir à se cacher, et ça fait du bien. Elle devine bien vite que son amant n’a plus d’appréhension à s’afficher avec elle. Elle tente alors de passer à l’étape suivante : avisant une vitrine, elle en profite pour prendre son bras et se coller plus encore à lui. Elle attend la suite des événements, un peu anxieuse. Elle est bien vite rassurée : non seulement Joseph ne fait rien pour se décoller d’elle, mais de plus il lui adresse un beau sourire. Elle pose alors sa tête contre son épaule, et c’est ainsi qu’ils finissent de remonter le rue jusqu’à la voiture.


C’est avec regret qu’ils reviennent chez eux. Sophie regarde la route, le paysage qui défile, un grand sourire aux lèvres. Parfois, elle sent sur elle le regard du conducteur. Alors elle tourne la tête pour le dévisager à son tour… Joseph répond par un grand sourire. Soudain, la voiture quitte la route et prend un petit chemin vers la mer. Sophie est intriguée, mais ne dit rien. Le coupé sport s’immobilise peu après. D’un bond, Joseph sort, fait le tour et vient lui ouvrir la portière, lui tendant la main qu’elle capture.



Puis il l’entraîne vers le bord de la falaise et s’arrête à au moins dix mètres du gouffre.



Elle le regarde, étonnée. D’autorité, il la place devant lui, face à la mer qui scintille, puis se plaquant contre son dos il l’enlace, déposant un doux baiser dans son cou.



Il se racle la gorge :



Elle étouffe un petit cri :



Émue, elle ne répond rien, comprenant à demi-mots. Il l’enlace plus fort ; elle se laisse couler contre lui. Elle se sent si bien… Elle entrevoit même comme une faible lumière au fond du tunnel de sa vie étriquée.

Pour l’instant, c’est plutôt quelque chose de dur qu’elle sent distinctement sur ses fesses. Ah, ces hommes ! Taquine, elle remue ostensiblement du postérieur. Joseph plonge dans son cou afin de le dévorer de baisers de plus en plus brûlants tandis qu’il capture deux seins qui n’attendaient que ses mains.


Elle se laisse faire ; elle adore être désirée. Et Joseph le lui démontre souvent, qu’elle ne le laisse pas indifférent. Si seulement il pouvait s’engager un peu plus ! Mais on dirait qu’il est sur la bonne voie, comme en témoigne la journée d’aujourd’hui, et surtout ce qu’il vient de lui avouer. Mais pour l’instant, elle préfère profiter de l’instant présent et de ces deux mains qui caressent ses seins, et de ces lèvres dans son cou…

Ne voyant aucune résistance, Joseph s’enhardit et déboutonne franchement son pantalon pour en sortir un sexe bien raide qu’il se fait un plaisir de plaquer sous la robe, contre une culotte bien fine.



Sans vergogne, il glisse son sexe sous la fine culotte pour venir se loger entre les fesses accueillantes de sa maîtresse.



Il ne répond pas ; il cherche plus bas une certaine entrée qui, visiblement, n’attend que lui. Peu après, elle pousse des petits cris quand il commence à la pistonner, sa verge bien calée dans une chatte humide et accueillante tandis qu’il met du remue-ménage dans son corsage, bien décidé à capturer deux seins frémissants. Elle tend ses fesses afin de mieux le sentir en elle, se laissant aller, ses doigts aux ongles vernis plongés dans sa touffe, câlinant éhontément son bouton rose.



Lorsqu’elle l’entend gémir, elle accélère sa masturbation. C’est quasi en même temps qu’ils jouissent, lui explosant en elle, se répandant, se vidant ; elle agitée de mille soubresauts et d’ondes de plaisir, réjouie d’être comblée, remplie par son homme.


Elle s’adosse contre son amant, se laissant aller, heureuse. Il se retire délicatement, laissant un souvenir chaud au plus profond d’elle. Elle aime cette sensation d’avoir une part masculine en elle, même si ça ruine souvent ses petites culottes… Il lui caresse amoureusement les seins, tout en laissant courir ses lèvres sur la ligne de son cou. Elle adore quand on continue à s’occuper tendrement d’elle après l’amour. Elle est bien, très bien !

Elle pivote doucement, puis elle capture voluptueusement les lèvres de son amant. Le long baiser qu’ils échangent les fait tressaillir, elle comme lui. La petite lumière devient éblouissante…




—oOo—




Au pied de la falaise, le commissaire soutient Sophie qui chancelle presque à chaque pas ; elle tremble comme une feuille tandis qu’ils s’approchent de la voiture. Des policiers sont debout, formant un cercle autour de trois civières alignées sur le sol. Le véhicule n’est plus qu’une épave à moitié calcinée.

Intrigués par la fumée, des gens du coin avaient reconnu sans problème la voiture rouge d’Eddy Montpalet, un modèle peu commun dans cette petite ville paisible, d’autant que le jeune voyou, bien connu de tous, paradait avec dès qu’il le pouvait. Découvrant trois corps dont deux enfants, ils avaient tout de suite donné l’alerte.


C’est le commissaire lui-même qui avait sonné chez Sophie, lui demandant de venir avec lui. Sur la route, avec ménagement, il lui avait expliquée la situation. Les voyant arriver, le médecin fait signe au commissaire de s’approcher :



Laissant Sophie au bras d’un inspecteur, intrigué, il s’approche du docteur qui le prend immédiatement à part :



Le médecin ôte ses lunettes et s’essuie le front :



Le commissaire déglutit :



Le commissaire revient vers Sophie :



Sophie manque de s’évanouir sur place. C’est à ce moment précis que Joseph déboule sur la plage, au pied de la haute falaise. Sans souci du qu’en dira-t-on, il se jette sur Sophie pour la soutenir :



Et elle s’évanouit pour de bon.

Ravi de cette intervention qui lui facilite la tâche, le commissaire s’adresse à Joseph :



Peu après, Sophie reprend ses esprits. Au même moment, le médecin fait signe que c’est OK pour lui. Alors, soutenue par Joseph, elle s’approche à pas mal assurés du petit corps qui l’attend, emmailloté comme un nourrisson, la face seule visible. Dans son dos, le commissaire fait signe à ses hommes. Le docteur glisse à l’oreille du commissaire :



Tremblante, Sophie s’approche ; soudain elle se fige sur place puis pousse un hurlement. Elle veut se précipiter vers son enfant, mais le commissaire et ses hommes interviennent. Joseph tente de protester, mais le double regard du commissaire et du docteur l’en dissuade ; c’est alors qu’il comprend à demi-mots. Protecteur, il plaque Sophie, visage contre lui, et la serre dans ses bras puissants. Elle crie, elle hurle, elle se débat, puis vaincue, elle s’effondre en pleurs contre la vaste poitrine de son amant.

Elle pleure longuement ainsi, puis soudainement elle s’évanouit.



La soulevant sans effort, son léger et précieux fardeau dans les bras, Joseph quitte silencieusement la plage.




—oOo—




Dix jours plus tard, dans le bureau du commissaire, fin d’après-midi…



Le docteur Rossi prend la liasse de papiers dactylographiés. Il la lit rapidement, hausse un sourcil, puis rend le tout au commissaire :



Le docteur avise une chaise et s’assied dessus avec lenteur :



Le commissaire s’assied à son tour :



Par petits sauts, le médecin approche sa chaise de celle du commissaire :



Hochant la tête, le médecin pose sa main sur le bras du commissaire :



Le commissaire se lève :



La bouche tordue, le docteur se lève à son tour et grogne :



Le docteur se rapproche, l’air peu avenant :



Le médecin récupère son chapeau et, avant de quitter le bureau, lance :



Surpris, le commissaire interroge :



Le docteur tourne le dos au commissaire :





—oOo—




La petite voiture file vers la plage de Saint-Cyprien, avec Sophie au volant et deux enfants joyeux sur la banquette arrière. Juste après leur mariage, Joseph a décidé de mettre beaucoup de kilomètres entre son ancienne vie et sa nouvelle. Ils ont donc déménagé en ligne droite, tout en bas de la France, au soleil.

La voiture se gare, et sans demander la permission, les enfants s’évadent vers la mer. Sophie sourit ; un peu turbulents parfois, mais nettement plus agréables et polis que…

Une bonne année s’est écoulée depuis les événements. Comme c’est loin… si loin…

Leur nouvelle vie dans le Sud se déroule très bien ; ils forment un couple idéal, lui, l’homme mature et viril, elle, la femme charmante et sexy, souvent invités par les différents notables de la ville, leur nouvelle ville. De plus, Joseph est aux petits soins pour elle ; et elle, elle adore son mari et ses enfants. De plus, ils n’ont plus à se cacher. Sans parler de leurs nuits torrides, de toutes ces choses honteuses mais qui sont si bonnes ! Bientôt, l’année prochaine sans doute, un heureux événement surviendra.


Il y deux mois de cela, au grand étonnement de son mari, elle a eu son permis de conduire du premier coup. Il a joué les jaloux :



La conversation s’était aussitôt close sur un langoureux baiser. Inutile que son mari sache qu’elle savait déjà conduire une voiture, et même en voler une. Eddy lui avait quand même enseigné deux-trois petites choses, pas très racontables lors des dîners en ville.


Paix à son âme, et à celles de ses jumeaux…