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n° 16799Fiche technique16408 caractères16408
Temps de lecture estimé : 10 mn
04/05/15
Résumé:  Une femme choisit de se rendre à son travail en covoiturage et fait la connaissance d'un motard très agréable.
Critères:  fh inconnu fépilée bain fellation init
Auteur : Une Coquine  (Jeune à l'imagination débordante, j'aime attiser les esprits)      
Un aller pas si simple...

Rendez-vous était pris : ils se retrouveraient à la sortie de l’autoroute, le jeudi vers 9 heures.

Il n’avait jamais pensé à profiter de ses trajets hebdomadaires vers Nantes pour emmener quelqu’un et ainsi réduire son coût de transport ; mais depuis qu’un ami lui en avait parlé, il s’était inscrit sur un site de covoiturage. L’affaire était conclue ; il n’aurait même pas à discuter, ce qui lui convenait parfaitement, c’était au moins l’avantage de la moto.

C’était une habituée du site, mais elle n’avait jamais tenté l’expérience à moto ; après tout, pourquoi pas ? La météo était belle en ce début septembre, et le trajet assez court. Elle ne partait que pour quelques heures, sans bagage. Cela donnerait un goût de liberté à la journée ennuyeuse qu’elle s’apprêtait à passer.


Le jeudi suivant, elle descendit de sa voiture, prenant soin de vérifier son maquillage une dernière fois et saisit son casque. Elle l’avait acheté quelques années auparavant, alors que son amoureux de l’époque, motard, l’avait emmenée en week-end romantique à moto. Elle avait finalement été rapidement vaccinée de ce genre de sortie par un week-end chaotique et pluvieux, qui donna suite à une rupture douloureuse… Depuis, elle papillonnait, se laissant porter par le flux des rencontres, sans jamais croire en l’histoire qui débutait.


Elle avait cherché une tenue de circonstance et avait fini par opter pour un pantalon de cuir noir du plus bel effet sur ses longues jambes fuselées. Elle avait troqué ses habituels escarpins à talons hauts pour des bottes plus appropriées et plus chaudes, mais néanmoins pourvues de talons vertigineux. Une petite veste bien chaude et parfaitement cintrée marquait sa taille et sa poitrine, pour la touche féminine. Un dernier coup d’œil à son reflet dans la carrosserie rouge et brillante de sa voiture et elle avança d’un pas rythmé, faisant chanter ses talons, vers le point de rendez-vous.


Il arriva une minute à peine après et la reconnut aisément grâce au casque qu’elle tenait à la main. Il ne fut pas déçu de découvrir cette première passagère. Quelle silhouette ! Elle se retourna, entendant le moteur rutilant à ses côtés et découvrit un magnifique engin, noir et sportif, racé, dessiné pour la vitesse. Elle frissonna une seconde à l’idée de l’enfourcher, puis se ressaisit. Il croisa alors le regard vert émeraude de la jeune femme. Avec ces cheveux bruns et son teint de porcelaine, elle semblait sortir d’une bande dessinée. Il resta un instant sans voix puis se présenta :



Elle acquiesça, gênée par le regard troublé de son conducteur. Ils convinrent d’un lieu d’arrivée pour la jeune femme. Elle s’installa derrière Nicolas, n’osant pas trop se coller à lui, cet inconnu, dont elle n’avait aperçu que la silhouette sportive et les yeux sous son casque. Elle s’en voulut de n’avoir anticipé la promiscuité qu’engendrait un trajet à moto. Il lui demanda si elle avait déjà fait de la moto et si elle n’avait pas peur, s’assura qu’elle était prête et démarra.


La moto s’élança à pleine vitesse sur l’autoroute, ne ralentissant qu’aux barrières de péage. Au bout de quelques kilomètres elle se détendit et commença à profiter de ce moment agréable. Elle sentait la pression du vent sur elle ; quelques mèches de cheveux s’échappaient du casque et volaient au vent. Elle se sentait libre ; c’était un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps. Les vibrations du moteur traversaient tout son corps et éveillaient en elle des envies qui la surprirent. Le contact de ses cuisses contre l’homme devant elle, l’excitation de la vitesse, le côté inhabituel de la situation permettaient à son esprit de vagabonder. Petit à petit elle resserra ses bras autour de la taille de l’homme, qui ne se plaignit pas la situation.


Ils atteignirent rapidement Nantes ; elle fut presque frustrée que cela ne dure pas plus longtemps. Nicolas, galant et courtois, aida Emma à descendre de sa machine et retira son casque pour la saluer. Elle découvrit alors ce qui se cachait sous la carapace noire et luisante : un homme d’une bonne trentaine d’années, une barbe de trois jours, un sourire charmeur et des grands yeux noisette rieurs et coquins.



Après un bref regard à sa montre elle accepta. Cette escapade l’avait enivrée et elle était encore chancelante quand elle le suivit de l’autre côté de la rue, à la terrasse d’un café. Ils s’assirent face à face dans un petit coin tranquille, en retrait du bruit ambiant de circulation. Après avoir commandé deux cafés, ils firent connaissance et apprirent qu’ils travaillaient pour le même groupe pharmaceutique. Le ton se fit plus familier et les sourires plus détendus. Emma remarqua les fossettes qui se formaient à chaque fois que Nicolas souriait et ne put s’empêcher de trouver ça très sexy.

Ils ne virent pas le temps passer, et pourtant l’heure était venue pour chacun de reprendre le chemin du travail.



Sans prendre le temps de réfléchir, elle répondit par la positive. Au même moment, dans sa tête, sa conscience la ramena à la réalité, mais trop tard : elle ne pouvait plus faire machine arrière, Nicolas s’éloignant déjà, heureux de cette rencontre.


La journée fut aussi longue et ennuyeuse que prévu, laissant tout le loisir à Emma de rêver en silence à la soirée qui s’annonçait. Pourquoi avait-elle accepté ? Pourquoi avait-elle été si troublé par cet inconnu ? Était-il célibataire ? Il n’avait pas mentionné de femme dans sa vie et ne portait pas d’alliance… Mais pourquoi pensait-elle à lui ? « Gggrrrr… Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Stop, je verrai bien. Pour une fois que je fais quelque chose à l’intuition… » se dit-elle intérieurement.


Elle sortit de l’immeuble dans lequel elle était entrée le matin ; il l’attendait, assis contre sa moto, lui souriant. Elle n’avait pas remarqué le matin qu’il était si grand et large d’épaules. Il semblait bienveillant et protecteur, ce qui la mettait en confiance.



Quelques minutes après il se garait dans une petite rue étroite où il avait connaissance d’un restaurant italien qu’il affectionnait particulièrement. Ils retirèrent leurs casques et s’apprêtaient à traverser la ruelle sombre quand une voiture arriva à vive allure. Surpris, il attira la jeune femme à lui pour ne pas que le véhicule la percute. Sans comprendre comment elle était tombée dans les bras de son cavalier d’un jour, elle se laissa aller et l’embrassa langoureusement. Son cœur entreprit une course folle, faisant battre ses tempes et accélérant son souffle à la limite du supportable. Elle se retira de l’étreinte de Nicolas haletante et déboussolée. Conquis par une telle frénésie, il lui prit la main et l’entraîna dans son sillage, serrant fort ses doigts dans les siens comme s’il craignait que ce ne soit qu’un rêve qui s’évapore et disparaisse en fumée.


Encore sous le choc de ce qui venait de se passer, ils s’assirent dans la trattoria. Tout ici invitait au voyage de l’esprit : dès les premières minutes on oubliait tout, pour se croire au cœur de Rome, Milan ou Vérone. Grisée par ce dépaysement, elle commanda un Martini, ne pensant plus qu’au goût sucré des lèvres de Nicolas qu’elle sentait encore sur les siennes. Ils choisirent tous deux un plat de lasagnes et eurent plaisir à se découvrir l’un l’autre, se trouvant des intérêts communs, une philosophie de vie qui les réunissait. Durant toute la soirée les regards se croisaient, se noyaient dans ceux de l’autre. Les doigts s’effleuraient, les sourires en disaient long, et sous la table la cheville fine d’Emma caressait le mollet musclé de Nicolas qui feignait de ne rien sentir. Le chianti faisant son effet, Nicolas prit les choses en main. Lui, d’ordinaire si peu sûr de lui, se sentait pousser des ailes.



Sans hésiter elle enfourcha le bolide, se serrant contre Nicolas. Ils prirent la route qui bordait le fleuve endormi, admirant le soleil couchant sur l’eau et profitant de ce moment magique. Il sentait les longues jambes cuirassées de la belle l’enserrer. Elle fermait ses bras autour de la taille de son motard quand elle se risqua finalement à desserrer son étreinte pour aventurer une main baladeuse, bien décidée à troubler Nicolas. Elle descendit de la taille vers la cuisse puis se dirigea vers l’entrejambe où elle ne tarda pas à découvrir la virilité de cet homme encore inconnu la veille. Nicolas se laissa faire sans sourciller mais n’en pensant pas moins… Quelle femme, sensuelle et câline… Il ne pouvait pas la laisser partir ainsi. Il songeait à un moyen de prolonger leur escapade. Il ralentit et s’arrêta à hauteur d’un belvédère offrant une vue splendide sur le fleuve aux eaux noires. Il faisait bon et le calme régnait ; seuls quelques limicoles chassaient encore à fleur d’eau. Un banc à la peinture écaillée les attendait en contre-bas à la lisière du sable. Ils décidèrent de descendre se poser un peu avant de reprendre la route ; rien ne les pressait.


À peine étaient-ils assis que les lèvres de l’Apollon se posèrent dans le cou de sa belle, électrisant tout son corps dans les moindres recoins. Elle sentit ses seins se durcir, ses tétons s’ériger, et ses doigts n’y tenant plus tentaient de découvrir chaque parcelle de ce nouvel amant. Bientôt des vêtements jonchèrent le sol. Les corps s’entrelaçaient, les peaux brûlantes et sensibles se frôlaient, les caresses se firent plus intenses et les baisers plus fougueux. La panthère, de cuir vêtue, prit place face à Nicolas ; envoûtée par tant de frénésie, elle commença à lui déboutonner son pantalon. Lentement mais sûrement elle parvint à ses fins, mettant à jour l’objet de ses convoitises. À la vue du membre raide, elle sentit une vague de chaleur l’envahir, partant de son entrecuisse et irradiant tout son être. Tout en la regardant droit dans les yeux, Nicolas lui prit la main, l’incitant à le caresser. Elle ne se fit pas prier et s’exécuta. Les doigts fins et agiles d’Emma enveloppaient toute la queue devenue dure et chaude.

Pendant ce temps, Nicolas avait libéré de ses entraves la magnifique poitrine d’Emma qui s’agitait à chaque mouvement de va-et-vient de sa main sur le chibre tendu. Sa peau était douce, son odeur enivrante, et ses tétons durs ne demandaient qu’à être sucés, tétés, caressés. Nicolas passait d’un sein à l’autre, ne s’interrompant que pour émettre un souffle de plaisir.


Sans tarder, Emma se mit à genoux devant Nicolas, l’obligeant à se lever, et commença à approcher sa bouche de son sexe. Sa langue entama de petits mouvements circulaires de plus en plus rapides pour finir par avaler tout son bout dans sa bouche. La tenant fermement par les cheveux, il accompagnait ses mouvements comme pour l’encourager dans son œuvre. Ses lèvres pulpeuses prodiguaient une délicieuse fellation qu’il ne serait pas près d’oublier. De temps en temps elle cessait de caresser ses fesses pour palper ses couilles qui étaient résolument remontées et prêtes à se vider en elle. À bout de souffle, elle se releva et embrassa son amant qui, excité comme jamais, ne mit que peu de temps pour ouvrir le pantalon de la coquine. Il glissa ses doigts contre sa chatte glabre et humide. À peine eut-il débuté ses agissements que ses doigts glissèrent dans la chatte chaude et mouillée de la belle, qui visiblement appréciait.


À présent elle était nue, assise sur le banc, les jambes écartées en appui sur les épaules de Nicolas qui s’appliquait à lui rendre la monnaie de sa pièce. Des soubresauts de plaisir animaient Emma qui gémissait de plus en plus fort. La cyprine coulait à flots, et Nicolas s’en délectait, jouant tantôt de sa langue sur son clitoris, tantôt de ses doigts dans son vagin profond et serré, où il rêvait d’engouffrer sa queue. De sa main gauche il palpait fermement les seins lourds et ronds qui n’attendaient que ça. L’excitation arrivait à son paroxysme, et ni l’un ni l’autre ne voulait que ça s’arrête. Avec la nuit, la fraîcheur était tombée ; mais curieusement, aucun d’eux n’avaient remarqué ce détail.


Essoufflé et surexcité, Nicolas fit se lever Emma et l’agenouilla sur le banc, lui offrant ainsi une vue splendide sur sa croupe de rêve. De belles fesses rondes et musclées dominaient une chatte trempée et offerte ; il n’en fallut pas plus à Nicolas pour engouffrer son sexe dans la chaleur brûlante d’Emma. Elle sentit sa queue la pénétrer vigoureusement, la caresser de l’intérieur, recevant chaque mouvement avec plus de plaisir que le précédent. Elle se sentait prise et soumise, ne pouvant se soustraire aux coups de bite toujours plus vigoureux de son assaillant. Ses seins se balançaient au rythme des coups de reins plus ou moins rapides, plus ou moins profonds. Elle aimait sentir le gland entrer et sortir doucement de sa chatte et finalement s’enfoncer sans qu’elle ne s’y attende. De son index elle titillait son clitoris, contractant ainsi encore plus son périnée sur le sexe de son homme. Dans une ultime série de mouvements ils exultèrent ensemble, gémissant de concert, jouissant fort et longtemps.


Réalisant finalement que le froid leur piquait la peau, ils se rhabillèrent et reprirent leurs esprits en se réchauffant l’un contre l’autre sur le banc. Ils ne dirent mot ; leurs doigts qui se cherchaient en disaient suffisamment.


Ils reprirent la route tranquillement, l’esprit apaisé mais ailleurs. Arrivés au lieu de rendez-vous où le matin même leurs regards s’étaient croisés pour la première fois, ils se quittèrent, non sans avoir échangé un dernier long baiser. Ils se reverraient, c’est sûr ; mais dans quelles circonstances ?


Emma regagna son véhicule et se dit que cette escapade inattendue aurait au moins eu le mérite de la réconcilier avec les motards !


Lui partit de son côté, se promettant de la revoir très vite pour en découvrir davantage sur cette féline coquine, si sensuelle et mystérieuse.