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Temps de lecture estimé : 20 mn
06/05/15
Résumé:  Ses enfants viennent de partir. Son compagnon n'est pas encore arrivé. En ce weekend du 1er août, elle accepte de dépanner un jeune couple dont la location a merdé.
Critères:  fh fplusag couplus vacances fellation cunnilingu préservati pénétratio confession
Auteur : Viona  (Ah, mes souvenirs dans les Cévennes.)      
Entre deux

Il fait une chaleur accablante. J’aurais mieux fait de rester au mas, au moins les arbres auraient apporté un peu d’ombre, mais je ne me sentais pas le courage de rester seule.

En ville, je ne risque pas de me sentir seule, un premier août qui tombe en plus un samedi, jour de changement des locations. La serveuse du resto m’avait prévenue qu’elle serait certainement amenée à mettre d’autres personnes à ma table. Ah, le problème des célibataires !


J’avais passé les trois dernières semaines avec mes deux enfants, mais mon ex-mari est venu les prendre pour les emmener en vacances. Cela me déchire le cœur de les voir partir, même si ce sont des ados.

Mon nouveau compagnon doit venir me rejoindre dans quelques jours. En attendant, je suis seule dans cette grande maison que j’ai héritée de mes parents et qui me sert de maison de vacances, ce qui me dépanne bien car je suis enseignante.


Ça y est, on installe des clients en face de moi. Ils me saluent. Un couple. Elle a un visage d’enfant pourtant des signes montrent qu’elle n’est plus une gamine. Lui fait plus mûr mais pas de beaucoup. Ils sont simplement habillés mais avec une certaine classe. En tout cas bien élevés car ils s’excusent de venir m’importuner mais les places se font rares.


Ils bavardent à mi-voix dans le brouhaha de la salle bondée. Un téléphone sonne. C’est celui du garçon. J’ai horreur de cela, mais en décrochant il se lève pour aller parler plus librement. Sa copine me prie de l’excuser, mais ils attendent un appel très important. Un problème avec leur réservation d’hôtel. Décidément, pour des jeunes ils savent se tenir.


Mais lui revient avec manifestement une mauvaise nouvelle. Je comprends, par bribe, que leur réservation est décalée de quelques jours pour un problème de dégât des eaux dans leur chambre, mais surtout qu’aucune autre chambre n’est disponible dans la ville. Il me semble entendre Cap d’Agde. Pas étonnant à cette époque de l’année.


Tout en mangeant ils consultent leurs smartphones, envoient des messages. La fille me sourit par moment du genre "excusez-nous", auquel je réponds par un autre sourire de convenance.


Ils mangent si vite que nous quittons le restaurant ensemble. Lui en profite pour me demander le Syndicat d’Initiative. Dans ma tête je leur souhaite bonne chance mais d’après moi il n’y a plus une chambre, un gîte, un bungalow ou même une toile de tente de libre ce weekend, le plus chargé de l’année.


C’est deux heures plus tard, alors que je vais récupérer ma voiture, que je les retrouve. La fille semble effondrée et son copain essaye de la consoler.



C’est le garçon qui répond.



Cette détresse me touche. Ils ne demandent rien. Mais moi je sais que je pourrais… Après tout cela me ferait un peu de compagnie jusqu’à l’arrivée de mon ami…



Zoé semble revivre.



Sa joie fait plaisir à voir. Ils sont touchants ces jeunes.



Le temps de réfléchir pour les quelques produits, de leur noter, d’échanger nos 06 et de leur indiquer la route et le petit chemin pour atteindre la maison et nous nous séparons.




Ils arrivent deux heures plus tard, les bras chargés de victuailles et de boissons. Le "Comme nous ne connaissions pas vos préférences, alors on a pris un peu de tout" est désarmant alors qu’ils me montrent du vin, des alcools et même de l’eau gazeuse.

Le bouquet est magnifique agrémenté d’un bijou de pacotille mais délicieusement coloré.

Je les remercie par un "Il ne fallait pas" ajoutant "le collier est très beau" m’adressant à la femme, mais elle m’étonne en répondant.



Et se tournant vers son ami.



Tout naturellement je leur fais la bise.

Les heures qui suivent confirment que mes invités sont de bonne compagnie. Malgré la différence d’âge nous nous découvrons des points communs. La soirée est plus qu’agréable.

Ils montent se coucher pendant que je finis de ranger. Lorsque j’ai terminé, j’essaie de faire le moins de bruit possible, mais dans les vieilles maisons les sons se propagent et l’insonorisation est déficiente.


En réalité, ce n’est pas moi qui fais du bruit mais dès que j’ai refermé la porte de ma chambre je remarque qu’à côté, le lit grince. On a changé sommier et matelas mais les structures en bois restent d’époque. Pas de doute sur l’origine. Ils baisent. D’ailleurs, par le balcon c’est encore plus évident. Ils ont écouté mes recommandations : surtout pas de lumière pour les moustiques, si on laisse la fenêtre ouverte.


Ils baisent et, un instant, je regrette qu’ils aient tout éteint. C’est délicieusement érotique de les entendre. Elle surtout, qui ne cesse de pousser de petits cris qui rythment les avancées de son ami.

Comme j’aimerais être à sa place, moi que personne n’a visitée depuis le début Juillet. Un instant j’envisage de me caresser mais je décide d’aller prendre une douche.


À mon retour, le silence est revenu.



Le lendemain ils partent la journée pour profiter des curiosités de la région. Ils m’ont invitée mais je préfère les laisser seuls. Par contre, le soir ils insistent pour m’emmener danser dans une boîte du coin.


La soirée avance. Je commence à me fatiguer de me trémousser, mais surtout les invitations sont de plus en plus suggestives. Si, au début, j’ai apprécié d’avoir toujours un homme, jeune ou moins jeune, qui tente une approche par la danse, maintenant je les trouve lourds. Mais c’est peut-être moi qui suis mal à l’aise, de moins en moins protégée par mes principes devant des désirs qui me troublent.

Heureusement, Luis revient à la table. Peu de temps après, c’est au tour de Zoé qui lui parle dans l’oreille avant de repartir.


La musique est toujours aussi forte. C’est maintenant une danse brésilienne où les couples se frottent, mimant l’amour. Tiens, Zoé est juste à quelques pas avec un cavalier. Ils s’en donnent à cœur joie. Les mouvements sont plus que suggestifs.


Un regard à Luis assis à côté de moi. Il regarde. Et puis le couple se rapproche. Maintenant l’homme a carrément posé ses mains sur les fesses de la femme. Il est évident qu’elles ne sont pas inactives.

Luis regarde toujours. Il ne semble pas dérangé du spectacle de son amie avec cet inconnu.


Et puis, je vois nettement la main de Zoé se glisser entre eux, paume tournée vers le ventre de l’homme. Elle descend. À ce niveau, elle doit s’appuyer sur le sexe, d’ailleurs imperceptiblement les corps s’éloignent pour laisser le passage.

Luis regarde toujours, mais il tourne la tête au moment où je l’examine. Il sourit. Se penche vers mon oreille. La musique est trop forte pour parler autrement.



Je tourne mon visage vers lui, interrogateur.



Je ne peux me retenir de le regarder à nouveau pour vérifier s’il est sérieux.



Il rit de ma boutade. Mais reprend :



Que répondre ? Que je connais de nom "le candaulisme", mais que mes prouesses sexuelles s’arrêtent à celles qu’un couple peut pratiquer. Encore que, avec mon nouveau compagnon, nous soyons bien plus audacieux qu’avec mon ex-mari. En fait, c’est moi qui lui accorde des choses que je refusais avant.

Que voulez-vous, dans le monde où nous vivons, refuser la sodomie et la fellation complète est presque une faute de goût. D’ailleurs, avec le recul, je trouve que j’avais tort. Ce ne sont pas seulement les actes qui changent votre sexualité, en réalité ils apportent une liberté et vous désinhibent sexuellement.

Mais Luis reprend, après que j’ai fait un signe de négation de la tête.



Après ! Tout un programme. Comme je semble hésiter…



Il est drôle. Comment ne pas être dérangée alors que l’on sait ce qui se passe dans la chambre à côté de la sienne. Merde, je ne suis pas de bois. Moi, cela fait plus de trois semaines que je n’ai pas fait l’amour. Me caresser, c’est pas mon truc. Mon truc, ce qui me manque, c’est la belle bite bien raide de mon mec. Voilà ce que j’ai envie de lui crier à ce jeune. Mais le vernis ne craque pas.



Luis articule un merci, tout en se levant pour aller vers le couple. Un couple qu’il dérange dans son intimité. Mais au son de sa voix, Zoé et l’homme se séparent. Le regard de Zoé dans ma direction est un remerciement muet.


Quelques minutes plus tard nous sommes sur le chemin du retour. Zoé et son dragueur sont à l’arrière.



C’est ce que dit Zoé alors que nous roulons sur les routes étroites et sinueuses qui nous rapprochent de la maison. Inutile de dire ce qui se passe sur la banquette arrière !


Arrivés à la maison, je vais m’éclipser mais Luis me retient.



Comment refuser cette délicate invitation me faisant comprendre que je ne dois pas me sentir exclue de ma propre maison. Zoé est partie aussi, me laissant seule avec cet inconnu qui essaye de meubler la conversation. Il doit se demander qui est cette Laure pour le couple. Quelqu’un de la famille ? Une complice ? Une maîtresse ?

Heureusement ils reviennent. Vodka congelée pour tout le monde. Dans des verres que je ne me connaissais pas. Ça fouette le sang !


Luis est assis à côté de moi. Sa copine et sa conquête, en face. Il fait délicieusement doux même si l’alcool pousse la température interne. Quoi de plus beau que ce ciel non pollué par les lumières de la ville. En plus, la lune ce soir est en repos. La voie lactée me fait sentir si petite… Je cherche à reconstituer mes repères de jeunesse, de ces nuits passées à la belle étoile pour aller voir un lever de soleil sur les Cévennes, servant bien souvent d’excuses pour des plaisirs plus physiques…


Lorsque je redescends sur terre, le monde a changé. En face, Zoé est quasiment sur le gars échangeant un baiser qui n’a rien de chaste.

Je crois que je suis de trop. Je cherche à me lever mais une main appuie sur ma cuisse. C’est Luis qui attire mon attention. Nous nous regardons.



Il enlève sa main de ma cuisse et continue.



Son regard ne s’attarde plus. Déjà il s’est retourné vers le couple. Sa main n’est plus sur ma cuisse, mais juste à côté. Pas de contact mais une présence.

J’hésite. Je suis un peu pompette de cet alcool fort.

Et pourquoi pas ? Cela ne m’engage à rien ! Juste regarder ! Un peu comme une voyeuse de vidéos, sauf que cela se passe juste en face !


J’ai toujours trouvé le peu de vidéos que j’ai regardées, totalement artificielles, avec ces seins gonflés, ces bites que je n’ai jamais vues chez mes amants, mon ex ou mon compagnon. Et que dire de cette résistance, de ces positions extravagantes ? Tout est fait pour exciter les hommes ! Encore que, je me demande bien où peut être leur plaisir de voir des "hardeurs" réaliser des exploits dont ils ne peuvent que rêver. L’âme masculine est insondable.


C’est décidé, je reste. De toute façon, personne ne s’intéresse à moi. Les vedettes sont juste en face. Luis n’a d’yeux que pour le couple. Déjà la robe de Zoé se chiffonne sous les mains de l’homme qui cherche à passer au contact de la peau. Il ne lui faut pas longtemps pour que la belle se retrouve nue. Ce ne sont pas ses dessous, oubliés dans la valise, qui la protègent. Mais de toute façon, le danseur devait déjà imaginer que Zoé était nue sous sa robe.


Il doit s’éloigner un instant des seins que sa bouche dévore déjà, pour favoriser le passage de son polo. Le torse se presse contre la poitrine. Les peaux se découvrent. Texture, granulosité apportée par la découverte, transpiration d’impatience, tout contribue à l’alchimie des corps.

Mais déjà Zoé s’intéresse à plus bas. Je crois entendre le crissement du zip et la boucle de ceinture qui se relâche. Elle tire sur le pantalon, puis le slip. Ils sont maintenant tous les deux nus, face à face, agenouillés sur le petit canapé de jardin. Chacun explore l’autre sans autres caresses que celles de leurs mains. Les visages se font face, guettant sans doute la réaction à ce que les mains découvrent.


Celles de l’homme y trouvent : un sein, petit mais ferme avec un téton qui en jaillit. Une hanche de femme, femme encore enfant, mais tout de même. Un ventre plat, promesse de secrets. Une fente délicate qu’un doigt ne peut s’empêcher de vérifier, humide.


Celles de Zoé ne sont pas en reste. Elles apprécient d’abord la rondeur de l’épaule associée à des pectoraux puissants. Le ventre est à l’avenant, plat mais musclé. Elles tournent sur les hanches étroites pour aller flatter les fesses. L’endroit semble agréable car elles s’y perdent un instant. Et puis de part et d’autre elles reviennent. Elles convergent vers ce qui n’est déjà plus un sexe mou, mais une barre à l’horizontale. La symétrie se rompt. Une main va s’emparer de la tige, la jauge, la caresse. L’autre devient un réceptacle des bourses, nid improvisé et vivant pour les deux œufs qui se cachent encore un peu.

L’homme ne peut s’empêcher de gémir sous les caresses.


Peut-être son doigt devient-il plus envahissant pour que Zoé l’accompagne dans un soupir.

Ils sont beaux, face à face, à genoux et reliés uniquement par leurs caresses.


Et puis Zoé se penche. Elle s’incline devant son amant pour aller découvrir des yeux et de la bouche ce que ses mains lui ont préparé. Sa tête disparaît entre les cuisses de l’homme, qu’il a spontanément écartées pour faciliter le passage. Un long moment, on ne voit qu’une tête qui monte et descend, ne laissant entrevoir la queue que lorsqu’elle l’abandonne pour reprendre sa respiration. L’homme l’aide en appuyant ses mains sur la chevelure et encourager la gorge à en accepter encore un peu plus.


Il est difficile d’imaginer que la bouche de cette femme enfant puisse sucer la queue avec tant de gourmandise. De temps en temps ses yeux se dirigent vers son ami, voyeur juste assis à côté de moi, qui ne bouge pas mais que l’on sent concentré sur le spectacle.

Et puis la fille se relève, abandonnant une bite brillante et si tendue que c’est une fusée posée sur son pas de tir. Zoé se couche sur le canapé. La position est sans équivoque. Une jambe pend vers le sol alors que l’autre s’appuie sur le dossier, ouvrant ainsi largement ses cuisses pour l’assaut. L’homme extrait une capote d’un sachet et s’en recouvre, tout en rampant vers elle. Il est tout près. Il continue d’avancer en glissant ses genoux sous les cuisses de Zoé. Le bassin de la femme fait une partie du chemin. L’autre partie est faite par le sexe que l’homme dirige de ses doigts pour l’amener en face.


L’introduction est rapide. Bien vite, les deux pubis se touchent. Les derniers centimètres sont gagnés alors que l’homme se sert des cuisses de Zoé pour l’attirer encore plus vers lui. Elle ne repose plus que par ses épaules sur le canapé. Le reste de son corps est en suspension. Même les cuisses ont quitté le tissu et se dressent verticales, maintenues par les mains puissantes de l’amant.


Rapidement, les claquements des pubis sont accompagnés par le souffle de l’amant qui avance d’un coup de reins et des gémissements de la femme qui en reçoit l’ardeur au plus profond d’elle. Et puis d’autres bruits viennent s’y ajouter. Le délicat clapotis de la queue qui glisse maintenant dans un vagin inondé de sucs et sécrétions. Aussi, le souffle court de Luis qui semble subjugué par le spectacle. Je dois y ajouter le bruit personnel de ma salive que je ne cesse d’avaler comme si je salivais de plaisir.


Les amants s’activent. L’homme donne des signes de fébrilité. Il va jouir. Mais Zoé, d’un coup de reins le renverse. C’est elle maintenant qui va le chevaucher. La queue disparaît à nouveau dans la grotte avide. Maintenant c’est la femme qui mène son plaisir. Elle se caresse les seins mais une main disparaît et s’active très vite entre ses cuisses. Il ne lui faut pas longtemps pour que son clito lui apporte une première jouissance. Mais l’orgasme ne suffit plus. Elle se baise, acharnée et endiablée sur la queue, à grands coups de reins. Elle se laboure. Elle se tord les tétons. Elle tapote à nouveau son petit bouton. La deuxième jouissance est là. Étrangement les cris et gémissements deviennent une longue plainte qui troue le silence de la nuit. Une louve jouit…


Quelques secondes de répit et elle se libère de la queue toujours virile. Elle arrache la capote et branle maintenant le mandrin libéré. Le visage de l’homme se crispe. La sève monte. Elle va venir. On la devine se ruant vers la sortie, heureuse de ne pas être confinée entre peau et latex.


Mais en une flexion, Zoé a amené ses lèvres autour du gland. Je devine que le sperme jaillit aux mouvements de succion des joues. La bouche gourmande se charge de contrôler les flots. J’imagine la langue les diriger et regrouper le foutre de l’amant.

La queue se calme. Zoé libère alors le jus rassemblé qui s’écoule maintenant le long du bâton qu’elle retient encore un instant puis le libère pour le laisser s’alanguir contre le ventre de son amant.


Elle sourit. Elle regarde vers Luis, fière de son plaisir. Quel étrange partage entre ces deux-là. Qui a le plus de plaisir ? Celle qui jouit physiquement par l’hommage d’un amant ? L’autre dont la jouissance est purement intellectuelle du charmant spectacle de son amie baisée par un autre ?

Je ne saurais le dire. Une alchimie particulière, c’est certain. Mais actuellement le visage poupin est celui de la luxure, sinon comment comprendre cette langue qui court sur les lèvres pour les nettoyer des restes de foutre et les entraîner dans la bouche.

Luxure et perversité, mais dans un bien joli minois.


Elle se lève, fait le tour de la table basse qui sépare les deux canapés et se penche sur son ami. Je suis tout à côté et voit parfaitement le baiser qu’elle lui donne. Luis doit découvrir sur les lèvres de Zoé un avant-goût de l’odeur que la langue confirme. Il ne refuse pas, au contraire sa bouche est ouverte et c’est elle qui pousse sa langue.

C’est comme une signature en bas d’un contrat, la preuve vivante de l’accord passé. Le foutre de l’amant est partagé. Un instant je me demande s’il aurait accepté la totalité de ce qu’elle a laissé sur la queue du gars en face.


Mon compagnon me le demande. Au début je prenais cela pour de la perversité mais en réalité c’est une preuve d’amour. Tout ce que je fais avec toi, toi tu peux le faire sur moi ! C’est comme cela que nos jeux sont devenus sans tabous. Il veut que je l’encule avec un gode à main ou à ceinture. Un jour nous nous sommes même promenés en ville avec chacun un plug dans les fesses. Que de fous-rires qui ont bien faillit faire expulser l’objet sans prévenir !


Mais à côté, Zoé ne fait pas qu’embrasser son homme. Déjà les boutons de la chemise laissent le torse nu et elle va lui embrasser les tétons perdus dans un léger duvet blond. Comme avec l’amant, la ceinture ne résiste pas et Luis a juste à soulever son bassin pour se retrouver à poil.


En baissant les yeux je comprends la difficulté de ma position. Jusqu’à maintenant tout se passait à quelques pas et l’homme à côté de moi était habillé. Maintenant il est nu et son érection est flagrante. La tige s’est plaquée contre son ventre, le gland rose totalement libéré de sa carapace de peau et je devine les bourses encore cachées entre les cuisses entrouvertes.


Zoé suit mon regard et me sourit lorsque nos yeux se croisent. J’ai le geste de me soulever pour laisser le trio finir sa nuit, mais elle appuie sa main sur ma cuisse comme Luis tout à l’heure. Mais là, j’insiste. Alors, elle s’empare de ma main et la guide vers Luis pour me donner le mandrin à saisir. Sans réfléchir je m’en empare. J’ai presque du mal à en faire le tour. C’est chaud. Cela palpite. Déjà ma paume trouve sa place et je commence une lente caresse.


Sans penser, je me suis rassise, mais Zoé a gardé sa main sur ma cuisse, comme pour bien me conforter.

Alors que je branle doucement son ami, elle vient emboucher le gland. Je sens sa langue qui touche mes doigts lorsqu’elle se pousse un peu plus. Je fais glisser ma main vers le bas et la bouche rampe à ma poursuite. C’est une course délicieusement perverse. Luis n’a pas l’air de se plaindre de notre traitement. Il se tourne vers moi et je sens son souffle sur mon visage.


Mais je découvre que la main de Zoé n’est plus sur ma cuisse. Elle rampe sous le tissu de ma robe, caressant au passage la peau soyeuse et délicate de l’intérieur de la cuisse. Très vite, elle rencontre ma petite culotte, mais un doigt se glisse sous l’élastique pour jouer avec ma toison négligée depuis plusieurs semaines.


Je ne sais pas quoi faire. Bouger, c’est rompre la magie de cet instant où le couple m’a entraînée. Ne rien faire, c’est laisser libre cours à leur imagination.

Je n’ai pas besoin de prendre une décision que déjà, Zoé abandonnant son ami, est en face de moi avec l’autre main qui suit le chemin symétrique. Les doigts agrippent ma culotte et la tirent vers le bas. À mon corps défendant, pour éviter qu’ils ne déchirent ma couteuse dentelle, je soulève les fesses du canapé pour que le fin tissu puisse tomber au sol.


Mais les mains n’en ont pas fini avec moi. Alors que je m’attendais, pire je souhaitais qu’elle revienne vers ma chatte libérée, elle remonte le long des cuisses mais c’est pour repousser la robe qui prend le chemin inverse de la culotte. Là encore, je me soulève pour qu’elle vienne se froisser autour de ma taille.

C’est Luis agenouillé sur le canapé qui se charge de me faire passer la robe par la tête et les bras. Le soutien-gorge est une formalité.


Des bras puissants me tirent pour m’amener au bord du siège, laissant maintenant l’accès libre de mon minou. Aussitôt, Zoé y plonge et je sursaute au premier baiser sur ma fente. Luis joue un instant avec ma poitrine mais il a d’autres projets et il me laisse pour aller s’installer derrière Zoé. La bite envahit la grotte de sa copine déjà dilatée de l’amant et la force est telle que la bouche qui me lutine se plaque et glisse grassement entre mes lèvres intimes.


Je sursaute de ce labourage qui se termine avec mon clito littéralement happé par les lèvres. Commence alors un plaisir que je connaissais bien sûr, par mes amants, mais étrangement plus délicat et sensuel. Le touché est différent. La bouche aspire et la langue me lèche. Des doigts s’insinuent dans ma fente qui est restée si sage pendant toutes ces semaines.


Mais c’est une bouche, des lèvres, une langue et des doigts de femme. Jamais je n’ai connu ce contact si intime avec une autre. Mes seuls amants, autant que je m’en souvienne, même au temps de mon adolescence, ont toujours été des hommes. Ma chatte n’a jamais connu ces caresses si féminines.

C’est bon. C’est différent. Plus délicat. Plus tactile. Zoé est la douceur incarnée alors que son copain la bourre maintenant sans retenue. On sent qu’il a accumulé des envies pendant le spectacle. Il a bien du mal à retenir sa copine par les hanches alors qu’il s’active.


C’est non seulement bon, mais en plus c’est beau. Voir ce couple en levrette devant moi alors que la femme me lèche est une scène que je n’aurais jamais imaginée. Quelle étrange perversité qui amplifie mon plaisir. Me voici une femme lubrique. Une amante libertine. Mais moi, mon ami n’est pas là. Il travaille encore. Il ne viendra me rejoindre que dans deux jours. Mais il n’en saura rien. Après tout, j’ai juste voulu rendre service et me voici entraînée, contre mon gré, dans une entreprise qui me dépasse.


Entraînée ? Menteuse ! Il suffisait de partir… Il suffisait de dire "Non"…


Ahhh ! Le plaisir monte… Je sens parfaitement mon jus se répandre. Zoé doit le sentir couler de ce con vicieux qui est devenu le mien. Même mes seins sentent les caresses… Des mains s’en sont emparées… Ce sont les mains de l’homme, qui a quitté sa banquette et qui est maintenant derrière la mienne.


En tournant mon visage, je le découvre. Un peu penché pour atteindre ma poitrine qu’il caresse avec dextérité.

C’est bon. C’est bon.

Son sexe pend si près que je pourrais m’en saisir. Il suffirait que je m’avance un peu, que j’entrouvre mes lèvres et…

Il a pensé la même chose. Je sens son odeur. Une odeur de foutre. Le foutre que Zoé a laissé couler sur lui. Une odeur bien reconnaissable…


Une odeur qui se transforme en goût lorsque le gland entre sans prévenir.


Je suis une salope. Une salope qui se cache derrière les circonstances. Mais une salope qui n’a pas peur d’aspirer le bout de chair afin qu’il entre et que je lèche avec gourmandise. Un goût ! Une odeur ! C’est différent de mon compagnon ! Plus fort, plus "fermenté" par le traitement de Zoé. Mais putain que c’est bon après des semaines d’abstinence !


À propos d’abstinence, je jure devant dieu et tous ses saints que lorsque mon compagnon va arriver je vais le faire grimper au rideau. Ce sera ma façon de me faire pardonner même s’il ne se doute de rien.

La queue grossit dans ma bouche. Zoé me suce et moi je pompe la queue qui l’a faite reluire tout à l’heure.



C’est tout ce que j’ai trouvé à dire alors que je m’arrache aux caresses de la femme pour m’allonger. L’homme ne met pas longtemps pour enfiler une capote, faire le tour du canapé et venir se placer entre des cuisses si ouvertes qu’une femme qui accouche en serait jalouse.

Le bâton de chair est une délivrance et la promesse de jouissance. L’homme s’active et je l’enferme entre mes cuisses pour le garder au plus profond.


Il y a des moments dans la vie où l’esprit se dégage du corps. Il regarde ce qui se passe comme dans un film au ralenti alors qu’il survole et analyse les humains frénétiques qui s’activent.

Je vois une femme allongée, que je connais bien, mais que je ne reconnais pas vraiment, se faire baiser par un inconnu. L’inconnu avance et recule alors que la femme essaye de ne pas perdre un millimètre de la queue monstrueuse qui la laboure. Cette femme on dirait moi, mais sur son visage j’y vois des traits que je ne me connais pas.

Mais ce n’est pas tout. Tout près d’elle un autre couple s’active. Un homme prend en levrette une gamine dont le visage est si proche de moi que je sens son haleine.



Ce cri me réveille. Ce n’est pas moi qui l’ai poussé mais Zoé dont la jouissance se déclare. Mes oreilles en reçoivent l’augure et alors qu’elle se trémousse, je sens venir mon propre plaisir.

Nous jouissons comme deux complices. Les hommes qui nous baisent continuent encore de nous honorer. Pourtant Luis vient enfin et jute dans la chatte dilatée de son amie.

L’homme, plus résistant de sa deuxième jouissance, a encore le temps de me faire couler à nouveau alors que lui me balance son sperme sur le ventre.



Cette voix sensuelle me fait oublier les remords qui commençaient déjà à arriver. La jouissance passée je me demandais déjà comment j’en étais arrivée là.

Comment répondre ? Aucun son ne peut encore sortir de mes lèvres. Un oui de la tête suffit à la rassurer.



Elle n’a pas besoin de préciser, de quoi ?

Bien sûr que c’est la première fois. La première fois pour tout. La première fois de voyeuse. La première fois que je caresse le sexe d’un quasi inconnu. La première fois qu’une femme me lèche. La première fois que je suce un autre inconnu. La première fois que je me fais prendre par un inconnu. La première fois où un autre couple s’active et me regarde.

Je suis tout étonnée d’entendre le son de ma voix.



C’est bien moi qui réponds.



Silence. Elle reprend.



Quelqu’un que je ne reconnais plus dit :