n° 16806 | Fiche technique | 38924 caractères | 38924Temps de lecture estimé : 23 mn | 10/05/15 |
Résumé: Arnaud se retrouve au chômage à 55 ans. Il a vécu loin de chez lui pendant ces dernières années en ne rentrant que les week-ends. Il imaginait bien que sa femme s'était créé son univers sans lui, mais là... | ||||
Critères: fh couplus cadeau fsoumise hsoumis fellation préservati pénétratio fsodo hsodo confession | ||||
Auteur : Roby |
C’est une conversation téléphonique de sa femme qu’Arnaud surprend, à son corps défendant. Ce qu’elle dit est vrai. Lui aussi se pose des questions. Mais ni lui ni elle n’étaient préparés à cette situation.
Arnaud travaillait à 200 km de sa maison. Il avait dû suivre sa société, surtout qu’on lui proposait une poste de direction. Alors il ne rentrait que les week-ends. Cela durait depuis six ans, mais Chantal n’avait pas voulu déménager. Sa maison, ses amies, etc. Finalement, avec le temps, Arnaud y avait trouvé son bonheur. Il avait mené deux vies en parallèle. Une maîtresse pour la semaine, sa femme le reste du temps. Et puis le choc. Le licenciement. Remercié à son âge, c’est la quasi certitude de rester chômeur. Financièrement, cela pouvait aller. L’indemnité et la préretraite doivent lui permettre de conserver le même train de vie. Peut-être moins de voyages. Peut-être moins d’heures de femme de ménage et de jardinier.
Non, le plus dur, c’est l’inaction. Il ne s’est pas du tout préparé. L’inaction et se retrouver en tête-à-tête avec Chantal. Chantal qui continue de parler au téléphone.
Arnaud en a assez entendu. Il a mal de ce qu’il entend. Il a mal parce qu’au fond de lui il sait que sa femme a raison. Il a bien vu qu’elle faisait des efforts pour attirer son attention au lit, mais il ne se sentait pas prêt. Pourquoi ?
Mais il y a une partie de la conversation qu’il ne comprend pas. Des mots, un nom, un jour de la semaine… Que vient faire "Gani", le jardinier, le mercredi après-midi ? Est-ce l’amant de Chantal ? Mais alors, pourquoi "les clients" et "à la maison" ? Chantal aurait-elle repris son activité dans la décoration d’intérieur ? Mais en quoi la présence de son mari serait-elle dérangeante ?
Arnaud est "piqué" par cette énigme. C’est plus la résolution qui l’intéresse que la réalité de ce qu’il pressent. Il y a longtemps qu’il s’est fait à l’idée que Chantal avait des amants. Il aurait été bien mal placé pour le lui reprocher. Mais il veut savoir.
Il prétexte un appel de son ancien boulot pour annoncer à sa femme que mercredi prochain il passera la journée là-bas. Un problème que lui seul est capable de régler.
Voilà ce qu’il dit à sa femme.
Chantal ne réagit pas. Elle doit penser qu’il veut retourner voir sa maîtresse.
Le mercredi matin, il quitte la maison de bonne heure. Il passe la journée en ville sans se faire remarquer, et vers les 13 heures rentre chez lui sans sonner pour se glisser dans le grand salon. En réfléchissant bien, c’est là que ça doit se passer. Si Chantal ne reçoit que son amant, cela pourrait se passer dans la chambre. Mais la présence de "clients" nécessite plus de place.
Tout en priant pour ne pas s’être trompé – ce qui l’obligerait à recommencer son manège – il s’installe sur le tabouret qu’il a abandonné dans le débarras attenant à la pièce.
Chantal n’a rien entendu. Il attend. Il a même pensé à l’eau et avait nettoyé la petite vitre qui devrait lui permettre de bien voir sans se faire remarquer à la condition de rester en retrait, dans l’ombre.
C’est seulement vers 16 heures que Chantal fait entrer un couple dans la pièce.
« Ouf, mon intuition était bonne ! »
Ils sont étrangement silencieux. La femme est sobrement habillée. Chemisier et jupe. Rien de racoleur. On lui donnerait le bon dieu sans confession. Son ami est comme elle. Un couple comme on en croise tous les jours. La trentaine tout au plus. La femme se promène dans la pièce. Chantal tend une paire de menottes à l’homme qui s’avance vers son amie. Elle le voit s’avancer avec cet objet inhabituel.
La femme regarde son ami et ce qu’il tient entre ses mains.
Il est maintenant face à elle, mais étrangement l’homme garde les yeux baissés.
Mais si la femme questionne, visiblement inquiète, par contre elle ne fait rien pour se soustraire alors que Yann referme les menottes sur ses poignets. Enfin il lève les yeux, et pendant qu’il tire les menottes vers le haut, entraînant les bras de la femme :
Un mousqueton qui pend du plafond sert de point d’ancrage à la chaîne des menottes, et Chantal – jusque-là restée en arrière – se charge de tirer sur la corde pour faire remonter le crochet. La femme se débat, mais sans enthousiasme. Sa courte jupe est remontée avec elle et laisse voir sa culotte.
L’homme qui s’est reculé, laissant la femme seule, articule avec une honte affichée :
Pendant cet échange, Chantal fait quelques pas, ouvre le couvercle d’un coffre d’osier posé à même le sol et en sort un martinet qu’elle montre ostensiblement à celle que l’on peut maintenant qualifier de "prisonnière".
Laetitia est une très bonne comédienne. On devine la peur sur son visage.
Mais l’homme ne dit rien. C’est Chantal qui questionne :
Cette fois-ci, le coup est vraiment porté sur les fesses de la prisonnière. Elle sursaute.
Tous deux font face à Laetitia qui les regarde. Chantal reprend :
Et, s’adressant à la prisonnière :
Mais elle comprend et continue :
La voix de l’homme retentit vraiment pour la première fois dans la pièce :
Et, se tournant vers Chantal :
Retour vers la prisonnière :
Puis, plus bas :
Laetitia, piquée par les révélations de son ami, se redresse et lui lance :
Le silence ne dure qu’un instant. Chantal fait un geste à Yann. Il s’avance vers son amie.
Ils sont l’un en face de l’autre. Des deux, il n’est pas certain que la femme soit la plus faible. Maintenant qu’elle a avoué ses amants et que son ami a abattu ses cartes, elle paraît presque soulagée.
Lui, presque timidement – c’est tout juste si on n’attend pas des excuses de sa part – commence à détacher le chemisier. Mais les bras attachés l’empêchent de le faire tomber. Il continue pourtant en allant dégrafer le soutien-gorge. Son approche est maladroite. Au lieu de faire le tour de la prisonnière, il passe ses mains autour d’elle, ce qui le fait approcher presque au contact de la femme. Là encore, les bretelles restent bloquées sur les épaules mais la tension relâchée sur la poitrine laisse les deux seins se libérer du tissu. Yann a alors son visage si près de la poitrine qu’il ne peut s’empêcher de respirer la légère humidité.
Je ne vois pas s’il touche effectivement son amie, mais elle a une réaction qui en dit long sur la sensibilité de son corps. Nul doute que toute cette préparation participe à l’excitation de ces amants.
L’homme a plus de succès avec la jupe et la culotte qui glissent vers le bas ; Laetitia se prête volontiers à l’effeuillage. Encore une fois Yann, à genoux pour faire passer le string sous les pieds, se retrouve face à la féminité de son amie. Est-ce elle qui avance son ventre ou lui qui ne résiste pas à la tentation ? Toujours est-il que déjà sa bouche semble partir à l’aventure.
Mais Chantal veille : d’un claquement de doigts elle réveille l’homme qui se relève, presque honteux de s’être laissé emporter. D’un geste, ma femme lui indique le canapé. Il va s’y réfugier.
La corde est descendue. La chaîne des menottes est libérée du crochet. Les poignets sont détachés. Laetitia termine d’enlever le chemisier et son soutien-gorge. Elle est nue. Chantal va s’asseoir dans un fauteuil. Le silence n’est rompu que par la respiration de la prisonnière. Elle ne sait quelle contenance prendre. Que c’est difficile de rester naturel, nue sous les regards de son amant et de sa complice… Mais la porte s’ouvre.
C’est notre jardinier, le fameux Gani dont ma femme parlait avec tant d’émotion et qu’elle considère comme indispensable à ses parties. Ainsi, c’est lui qui va servir de partenaire. Il s’avance pour s’arrêter face à Laetitia. Je ne sais pas si c’est la première fois qu’elle le rencontre, mais en tout cas elle ne le quitte des yeux que pour questionner silencieusement Chantal.
C’est étonnant comme un partenaire noir déclenche plus de réaction qu’un blanc. Beaucoup parlent du fantasme de l’homme de couleur, bien pourvu par la nature. Nous, les hommes, y voyons un concurrent très sérieux qui pourrait rabaisser nos performances. Les femmes y voient un amant plus fort et vigoureux que leur partenaire blanc ? On le dit, mais j’ai bien l’impression que c’est un fantasme plus masculin que féminin. Aussi on nous rabâche que ce n’est pas la taille qui compte mais la façon de s’en servir. Qui a raison ?
Moi, je pense que le fantasme n’est pas vraiment lié à la taille présumée du sexe. Non, c’est toute notre histoire, notre éducation, notre mode de vie qui en sont la cause. Est-ce l’homme qui fantasme, ou sa compagne ?
Dans cette pièce, l’homme qui entre n’est pas le garde-chasse de Lady Chatterley ; c’est mieux : c’est notre jardinier.
Moi, ce Gani je ne l’ai découvert que depuis mon licenciement. Bien sûr, je savais que ma femme avait embauché un jardinier, mais en réalité je ne l’avais jamais rencontré car toujours absent en semaine. Il est venu se présenter la première fois, et j’ai découvert un homme, jeune, étudiant en droit, qui fait ce métier pour arrondir ses fins de mois.
Mais à l’instant, c’est un représentant du peuple noir opprimé qui vient demander sa part.
En réalité, il n’a pas à demander : le cadeau est déjà là. Mieux, le cadeau se charge de tout, conscient de l’importance de son rôle et encouragé par un geste de Chantal.
Laetitia se charge de faire sauter la chemise sans même en détacher les boutons, forçant l’homme à lever les bras en l’air. Elle semble découvrir le torse sombre et laisse ses mains courir pour en prendre la mesure. Mais bien vite elle s’intéresse au short qui n’offre aucune résistance. Pas de slip. Le sexe est sous ses yeux. Tige qui pend sagement sur les bourses.
Rien d’extraordinaire, si ce n’est que tout est sombre. Elle veut s’en emparer mais il refuse. D’une main, il la dirige vers la table. D’une main, il balaie tout ce qui s’y trouve. Laetitia s’y allonge sur le ventre, puis l’homme utilise les menottes abandonnées juste à côté pour lui fixer chaque poignet à une cheville. La femme est ainsi cambrée, presque en équilibre instable. La position n’est pas confortable mais elle ne se plaint pas. Elle ne proteste pas plus lorsque Gani la frappe avec le fouet à lanières. Les coups ne sont pas bien forts, mais ils sont le symbole de la soumission exigée.
L’homme se place face au visage de sa soumise, et d’une main lui propose son sexe alangui. Elle ne refuse pas plus d’entrouvrir ses lèvres pour le recevoir. Commence alors la lente érection de la queue noire qui se frotte aux lèvres, d’abord avec douceur, puis à mesure que la raideur devient évidente, de plus en plus fort.
Gani s’est saisit de la tête de Laetitia pour la maintenir en position alors qu’il se baise dans sa gorge sans tenir compte des gestes de refus. La queue ne quitte ses lèvres que pour lui laisser le temps de reprendre sa respiration, laissant couler alors des flots de salive que la queue déclenche par ses mouvements. Chaque avancée est une marée dont le clapotis des vagues résonne dans le silence de la pièce.
Les deux spectateurs apprécient sans toutefois bouger, si ce n’est que l’homme se flatte la braguette. Arnaud est surpris par leur inaction. Il s’attendait – mais ne doit-il pas dire "aurait aimé" – que Chantal ne reste pas une simple organisatrice sagement moulée dans cette robe noire, presque stricte, et qui dénote dans l’ambiance de la pièce. Lui, à sa place, aurait profité du jeune homme sous les yeux des autres. Mais non.
Pourtant, Yann se lève et fait les quelques pas qui le séparent de son amie. Il tient un sachet, un sachet de préservatif. Gani se retire de la gorge de la femme, et sous les yeux de celle-ci, c’est Yann qui enroule le latex sur le sexe gluant. L’image, devenue banale par toutes ces années de pratique, prend un sens et une charge érotique magnifique. Cela se passe à quelques centimètres du visage dégoulinant de salive, et c’est son ami qui se charge de revêtir la queue de l’enveloppe protectrice.
C’est fait. Gani fait le tour de la table, se place entre les cuisses, vérifie d’un doigt que la chatte l’attend et s’empale, sans violence, mais d’une poussée lente, au plus profond de la fente.
Ce n’est que le début d’une série de longues plaintes. La queue fait son office et baise la soumise.
Pour qui sont ces gémissements ? Ils ne sont pas seulement l’expression du plaisir ressenti, mais aussi le désir de le faire partager au compagnon. Yann suit du regard la régulière action de piston de la queue que Gani ressort entièrement à chaque fois avant de la faire replonger. Il peut voir sur le visage de Laetitia, toujours souillé de sa propre salive, les marques de la pénétration. Et en plus sa cochonne de compagne se charge de l’exciter par ses gémissements.
Yann n’en peut plus, ou plus exactement son sexe doit être littéralement étouffé dans son pantalon. C’est un mandrin totalement érigé qui jaillit de la braguette ouverte. On peut presque l’entendre respirer l’air frais et pouvoir se déployer enfin. Il n’a pas à rougir de la comparaison avec Gani.
Il se branle lentement, et certainement sans en avoir conscience, adapte son rythme à celui du baiseur. Le baiseur, qui maintenant joue aussi avec l’anus de la belle. La position d’une main semble bien indiquer qu’un doigt au moins est en place et s’active. Mieux, Gani laisse tomber de la salive dans la raie et la dirige vers le cul.
Laetitia est-elle vraiment étonnée ou joue-t-elle un rôle ? Toujours est-il que lorsque le gland de Gani vient pointer à la porte de son anus, elle s’écrie :
Et, parlant à l’homme :
Arnaud se demande si le scénario est totalement écrit à l’avance. Qui en est l’auteur ? Chantal ? Yann ? Pourquoi pas Laetitia ? Mais quelqu’un qui arriverait à l’instant pourrait croire que c’est un viol orchestré par un mari et non pas une mise en scène destinée à satisfaire des fantasmes. La preuve, c’est que contrairement à l’ordre de Yann, la queue avance doucement dans le cul de la femme, qui manifestement n’est plus vierge de ce chemin.
Et la baise reprend, mais très vite les deux hommes accélèrent. Manifestement, Gani n’est pas surhumain et a aussi des limites. D’ailleurs, Arnaud peut voir sur son visage que le plaisir est bien là. Le cul étroit doit délicieusement lui masser la queue.
Yann accélère aussi. Son mandrin n’est plus qu’à quelque millimètres des lèvres de sa copine, qui maintenant ne cherche plus à donner le change. Il faut dire que la délicate enculade se transforme en véritable bourre, et que la demande de Yann est réalisée. En un coup de reins, Yann propulse sa queue entre les lèvres gémissantes de son amie pour manifestement y cracher son foutre.
Laetitia est prise entre deux feux. Ses cris de plaisir sont étouffés, mais les sursauts n’en sont que plus forts. Enfin, Gani se retire et a juste le temps d’arracher sa capote pour juter sur les fesses et les reins de la femme.
Si un spectateur ne devait conserver que deux images, Arnaud sait lesquelles il choisirait : celle de la queue sombre, alanguie et débandante, posée sur la raie des fesses avec ses traînées de foutre qui en marquent l’exploit ; l’autre, c’est celle d’un autre foutre qui s’échappe des lèvres de Laetitia alors que son ami la libère.
C’est étrangement silencieux maintenant que la jouissance est arrivée. Chantal se lève, détache Laetitia qui se frotte les poignets et les chevilles. Les menottes n’étaient pas trop serrées, mais toute cette agitation a dû la meurtrir. Yann compatit. Le couple se rhabille alors que Gani vient prendre un repos bien mérité sur le canapé.
Chantal les raccompagne. Un instant, Arnaud les entend bavarder avant que Chantal ne revienne pour demander à Gani :
Elle repart avec son assentiment, mais Arnaud est tout étonné de ce rendez-vous. Comment sa femme peut-elle être sûre que lui sera absent ? Jamais il n’a parlé d’un autre voyage à son ancien boulot. A-t-elle un plan ? Mais Chantal revient et Gani l’interroge :
Gani se lève du canapé, s’approche de Chantal et se place derrière elle en la prenant dans ses bras.
Chantal sourit de cette demande manifestement prévue. Elle ronronne lorsque l’homme l’embrasse dans le cou, soulevant son épaisse chevelure pour atteindre la zone sensible. Il recule pour dégager la fermeture Éclair de la robe et la descendre. « Voilà, pense Arnaud. Elle se réserve pour le jardinier. » Il s’interroge pour savoir comment cette aventure a commencé. Sont-ils devenus amants et ensuite complices ? Ou bien est-ce Chantal qui a recruté cet homme pour jouer le rôle et en échange l’a pris comme amant ? Il se rend compte du ridicule de cette question après ce qu’il a déjà vu et ce qui va manifestement venir. Juste un petit pincement au cœur lorsque la robe tombe et qu’il découvre Chantal dans une tenue qu’il ne lui connaît pas. Mais que sait-il de ce qu’elle portait ces derniers temps alors qu’il ne faisait que passer le week-end, et encore pas toujours chez lui ?
Son travail, ses aventures féminines prenaient tout son temps. C’est seulement après son licenciement, forcé de revenir chez lui, qu’il s’est vraiment aperçu combien il s’était éloigné de son épouse. Avant, il ne s’était pas posé la question.
Chantal, bien sûr, avait fait du chemin de son côté. Il ne peut pas lui en vouloir d’avoir pris un amant. Il est plus étonné de sa nouvelle activité. Avant, c’était une amoureuse passionnée, acceptant avec un plaisir affiché ses assauts. Mais jamais ce genre de fantasme. Il avait vu une "Maîtresse" d’un autre genre. Il allait sans doute voir maintenant une femme se donner à son amant.
Déjà, ce qu’il découvre est une promesse des yeux. Le corset rouge et noir met sa poitrine en avant. Il voit bien maintenant ce que la chirurgie lui a apporté. Il a le souvenir de seins assez petits mains fermes. Maintenant, elle affiche une poitrine plus que généreuse.
Les bas noirs, le porte-jarretelles assorti et la culotte qui semble minimaliste donnent un tableau des plus érotiques. Elle a fière allure, sa femme. Il constate qu’il ne la regardait plus vraiment. Pourtant, l’âge ne semble pas l’avoir marquée.
Mais c’est Gani qui en est l’heureux "propriétaire". Déjà il se colle à elle, frottant son sexe contre les fesses et dégageant les deux magnifiques mamelons du corset. Elle se retourne pour l’embrasser. Elle lui mordille le lobe de l’oreille, semblant lui chuchoter quelques agaceries qui le surprennent. Il se recule, la regarde. Elle montre du doigt la direction de ma cachette. L’homme semble inquiet ; elle le rassure :
Je sursaute sous cet ordre si soudain.
Arnaud se sent tout penaud de s’être fait surprendre. Il sort.
Arnaud est à cour d’arguments. Il ne peut pas imposer sa volonté à Chantal. Elle a bien changé pendant toutes ces années. Son caractère s’est affirmé. Manifestement, son rôle de Maîtresse lui a donné une assurance qu’il ne lui connaissait pas. Il essaie à nouveau :
C’est une réponse sans appel. Mais Gani, qui est resté en retrait pendant cet échange, fait signe à Chantal et lui parle à voix basse. Le conciliabule dure un moment, puis Chantal revient.
Chantal se tourne vers Gani et lui dit :
Arnaud sent que c’est maintenant ou jamais.
Il se déshabille. Il hésite à peine avec son slip et se retrouve aussi nu que Gani.
Arnaud ne bataille pas longtemps pour le faire.
Arnaud est mal à l’aise avec cette question.
Se tournant vers Gani :
Revenant vers son mari :
Arnaud est stupéfait du changement d’attitude de sa femme. Elle a repris son rôle de Maîtresse. Ce n’est pas désagréable de sentir que le pouvoir a changé de mains, bien que la perspective de se faire enculer ne le réjouisse pas plus que cela.
Chantal lui montre un fauteuil ; elle fait signe à Gani d’approcher.
Arnaud n’envisage même pas de protester. Il a compris qu’il doit en passer par là s’il veut pouvoir participer activement aux après-midis de Chantal.
Il doit se contorsionner pour aller récupérer le gland qui pend. Ni Gani, ni Chantal ne l’aident. Dès le premier contact, il découvre le goût de sperme mais ne s’y attarde pas, tout concentré sur la façon d’arriver à serrer le bout entre ses lèvres, n’osant pas utiliser ses dents. Il aspire pour le maintenir et le faire monter. Il est tout étonné de sentir que la queue reprend déjà vie. Il a du mal à croire que ses caresses maladroites soient capables de ce résultat. Pourtant, maintenant le bâton s’est redressé et le gland a gonflé. Il s’essaie à lécher la hampe. Il essaie de prendre le plus possible dans sa bouche, mais il ne dépasse même pas la frontière du gland, s’étouffant très vite.
Arnaud assiste à une démonstration de fellation. Dans ses souvenirs, sa femme n’était pas experte dans la sucette, et il lui fallait insister pour avoir droit à cette privauté. Mais là, c’est autre chose. Des lèvres gourmandes. Une langue qui semble se dérouler comme un serpent autour du bâton. Une bouche qui gobe les couilles. Une gorge qui arrive à avaler une bonne partie de la bite. Des litres de salive qui ruissellent.
Pendant ce temps, Gani n’est pas inactif et s’est emparé des seins à pleines mains après avoir dézippé le haut du corset.
Il est aux premières loges. C’est ce qu’il voulait. Sauf qu’il aimerait bien que quelqu’un s’occupe de sa queue qui bande. Surtout ne rien dire pour ne pas casser la magie et détruire ses chances avec Chantal. Chantal qui, justement, se relève.
Arnaud se retient de protester de ce langage et des perspectives. Chantal reprend :
Il a bien du mal à s’allonger avec les bras attachés dans le dos, et c’est l’homme qui vient à son secours. Aussitôt sa femme vient le chevaucher en 69, et il pense qu’enfin elle va s’occuper de sa queue qui vibre d’attente. Mais non : elle reste droite et s’applique à frotter son minou sur son visage. À droite et à gauche, il voit la bande qui retient les bas, mais le slip a disparu.
Conscient qu’il joue son avenir, il retrouve ses réflexes pour lutiner sa femme. Il a toujours aimé donner du plaisir de cette façon. Aucune femme ne refuse ces caresses, alors que beaucoup – même si elles ne l’avouent pas – trouvent violent et vulgaire la pénétration de ce mandrin de chair qu’est le pénis d’un homme en érection. Le minou de la femme est une merveille.
Il sait qu’il réussit car sa femme ne bouge plus. C’est lui qui guide ses caresses, du petit bouton à l’anus. Il fatigue mais ne rechigne pas jusqu’à ce qu’il sente le nectar discret de la petite jouissance. Soudain Chantal bascule en avant. Ça y est, elle va aller le pomper ! Mais non, il déchante. En réalité il voit passer la queue de Gani avec une capote qui va s’enchâsser dans la grotte si bien préparée.
Les minutes qui suivent sont un supplice. Gani bourre sa femme avec une vigueur qu’il ne connaissait pas. Ou bien est-ce parce qu’il est si près que la bite semble d’une longueur démesurée ? Mais le supplice n’est pas là, encore qu’il se retrouve éclaboussé par les sécrétions vaginales. Non, c’est que sa propre queue est oubliée. Par instant, il lui semble bien ressentir un souffle chaud, mais ce n’est que le résultat de l’essoufflement de sa femme.
L’homme paraît infatigable. Chantal n’en peut plus de tant de jouissance. Enfin elle doit sentir qu’il va jouir. Elle bondit. Arnaud revoit le plafond, mais une main vient enlever la capote pour donner les derniers mouvements libérateurs. Il voit passer les jets de foutre qui vont s’écraser sur son corps. Quelques gouttes tombent sur son visage. Elles le dérangent, comme une mouche qui virevolte et que vous n’arrivez pas à chasser.
Les amants se relèvent. Chantal s’amuse maintenant à étaler les coulures de sperme sur son corps. Enfin elle semble remarquer son sexe toujours tendu. Cela fait maintenant des heures qu’il bande.
C’est à lui qu’elle s’adresse maintenant, mais il n’ose répondre.
Arnaud pense que le moment de sa jouissance est arrivé.
L’homme s’exécute. Enfin Arnaud retrouve le confort d’une banquette. Le temps de prendre ses marques qu’il découvre sa femme devant lui avec un gode-ceinture autour des reins. Elle sourit en étalant largement un liquide gras sur le mandrin qu’il découvre assez fin. S’il ne proteste pas, c’est parce que l’autre main vient de prendre sa queue. Il n’a pas le souvenir qu’un simple contact ne l’ait jamais aussi excité. Pour un peu il jouirait sur la seule sollicitation des doigts qui l’emprisonnent et le branlent lentement. Mais il se retient, comme il se retient lorsque l’autre main étale le liquide autour de son anus.
Protester ? Il n’y pense même plus. Qui oserait se plaindre qu’une Maîtresse veuille bien s’occuper de lui ? Il sait que s’il continue de se montrer obéissant, il pourra devenir son adjoint. Mais après tout, devenir son soumis, sa chose, lui semble maintenant un objectif aussi bandant.
La tige glisse dans son anus sans difficulté. Sa femme est face à lui. Il a spontanément ouvert ses cuisses pour les poser sur ses épaules. Ainsi, elle a un total accès à son cul. Il trouve même qu’un gode plus gros aurait pu entrer. Mais c’est juste avant qu’elle se mette à le baiser. C’est maintenant qu’il sent vraiment la chose lui défoncer le cul, lui arrachant des gémissements. Mais au bout d’un moment il ne sait plus s’il gémit de douleur ou de plaisir.
Sa queue est devenue un bâton douloureux, et la délivrance arrive enfin en long jets de sperme comme il ne se souvient pas en avoir produits depuis longtemps. Chantal continue de le branler jusqu’à ce que la dernière goutte soit extraite.
Elle récupère avec ses doigts des gouttes de foutre et les lui porte aux lèvres.
Refuser ? Jamais. C’est si bon de ne s’occuper de rien… C’est si bon de n’être qu’un jouet entre ses mains… Il aspire. Il lèche. Il déguste son propre jus. Chaque doigt est nettoyé avec une avidité qu’il ne simule pas.
Le gode dans son cul semble maintenant une petite chose alors que Chantal s’allonge sur lui. Elle vient l’embrasser. Il semble y découvrir autre chose que de la perversité. Un début de reconnaissance ? Mieux : peut-être comme un souvenir de leur jeunesse.