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n° 16812Fiche technique140815 caractères140815
Temps de lecture estimé : 79 mn
13/05/15
Résumé:  La naissance de cette histoire se fit lors d'une conversation tardive sur un tchat. Quelques questions banales qui ne mènent nulle part, une envie alors me vint de pimenter un peu cette soirée relativement calme vers un territoire plus érotique...
Critères:  fh hplusag jeunes inconnu nympho vacances plage forêt bateau douche revede facial fellation pénétratio jeu init confession
Auteur : Hug-o1  (Amateur et rédacteur de scénarios aphrodisiaques...)            Envoi mini-message
Correspondance digitale




La naissance de cette histoire se fit lors d’une conversation tardive sur un tchat. Quelques questions banales qui ne mènent nulle part, une envie alors me vint de pimenter un peu cette soirée relativement calme vers un territoire plus érotique. Je finis par déraper alors et offrit à mon interlocutrice l’opportunité d’écrire à deux un scénario où chacun de nous deux jouerait son propre personnage dans une idylle estivale au beau milieu d’un camping du sud de la France. Ce qui n’était au début qu’un simple rendez-vous semi-hebdomadaire se transforma en rendez-vous quotidien, donnant lieu parfois à de nombreux échanges durant la même journée au moment où l’action devenait particulièrement chaude. Voici la correspondance au mot près que nous avons eue durant plus de deux mois.



Lui – Hugo :

La fin de ma quatrième année de médecine ayant été terminée depuis maintenant un mois de cela, nous aurions décidé avec un groupe d’amis de partir en vadrouille tous les cinq dans un petit camping en bord de mer situé dans le sud-ouest de la France. Partis à deux voitures au petit matin, notre petit groupe serait composé de deux filles : Magali et Julie et trois garçons : Jules, Aurélien et moi-même, Hugo.


Nous arrivons aux alentours de 14 h dans le campement et après avoir fait un tour par l’accueil, nous nous empressons de déballer toute nos affaires pour pouvoir installer nos tentes le plus rapidement possible… Au bout d’une demi-heure tout est fin prêt et je propose à tout le monde de célébrer cela en commençant l’apéro…



Elle – Manon :

Ayant validé ma toute première année de faculté en anglais, j’ai décidé de m’aventurer dans ce même camping dans le sud-ouest de la France avec pour seule compagnie mon meilleur ami, Erwan. Deux personnes assez décalées qui aiment rire de tout sans se soucier des autres.


Notre campement se résume à une tente seulement et quelques réserves de nourriture et d’alcool. De quoi vivre entre autre. Et nous comptons bien tester nos limites. Il se trouve en plus que notre place se situe juste en face de la vôtre. Je vous jette seulement un regard alors que vous entamez un apéritif alors que nous‚ nous ouvrons notre première bouteille.



Lui :

Tout ce petit monde s’affaire autour des tables dépliantes que nous avons ramenées pour l’occasion, on entend les premiers bouchons de liqueurs fraîches et rosées se retirer de leur goulot… Chacun apprécie les premiers moments de nos vacances dans la joie et la bonne humeur, au travers d’une discussion très légère et détendue…


Les verres se remplissent puis se vident presque aussi rapidement… Lorsque soudain j’aperçois deux de mes voisins, eux aussi affairés à leur propre apéritif. Après en avoir fait allusion à table et eu le consensus général, nous décidons de leur faire des grands signes de main en criant pour les inviter à notre table à partager ce bon moment…



Elle :

À peine assis à même le sol‚ comme à notre habitude‚ des cris venant d’en face nous font tourner la tête. Je gratifie mon ami d’un énorme sourire avant de me relever et de m’approcher timidement‚ en sa compagnie‚ vers votre campement.


Un sourire léger sur mon visage‚ j’effectue un petit salut de la main avant de finalement me décider à vous faire la bise. Parce que bon… c’est plus poli. Je donne mon prénom à chaque bise. Essayant d’intégrer les prénoms comme je peux‚ en sachant éperdument que je les aurai oublié presqu’aussitôt…


Après avoir jeté quelques coups d’œil ravis à mes comparses de table, c’est le sourire aux lèvres que nous accueillons nos nouveaux voisins qui paraissent tous les deux intimidés.



Lui :

Les salutations se faisant en hâte, je ne me souviens que du prénom de l’atout charme de ce couple, Manon, que je découvre très rapidement uniquement là en compagnie de son ami. Ce qui n’est pas pour me déplaire, je l’avoue…


Nous faisons un peu de place sur notre petite table pour accueillir tout le monde puis je prends soin en toute galanterie bien entendu de servir ma convive de ce nectar rosé ainsi que de petits amuses bouche…



Elle :

Je me rends vite compte de l’amabilité de mes voisins. Et des petites attentions de l’un d’entre eux‚ Hugo.


Mon ami s’assoit à côté de moi et moi je m’assois entre lui et ce cher Hugo. Le remerciant d’un doux sourire. Et prenant mon courage à deux mains, je lève légèrement mon verre afin de les remercier et de trinquer en notre honneur à tous et… aux vacances, après tout. Puis je commence à trinquer avec chacune de ces nouvelles personnes. Droit dans les yeux. Sans croiser.


Je prends évidemment le soin de garder mon gentil inconnu de voisin pour la fin. Puis finalement mon regard bleuté se plante dans le sien et avec un air tout à fait satisfait, mon verre vient effleurer le sien avant que mes lèvres ne s’imprègnent du liquide qu’il contient.



Lui :

Et c’est après avoir plongé mon regard dans le regard bleuté de ma jolie voisine que l’atmosphère se détend un peu et que je peux enfin commencer à m’intéresser à elle… Sans non plus la bombarder de questions, j’entame une conversation agréable pour savoir ce que l’attirante Manon fait dans la vie, ce qui la passionne, ce qu’elle aime faire de ses après-midis libres…


Puis la conversation dévie peu à peu sur le fait de savoir si elle est accompagnée ou pas dans la vie…

Nos regards se croisent régulièrement tout au long de cet échange… Parfois un peu timides, parfois quelques peu charmés aussi il faut bien l’avouer…



Elle :

Tout le monde parle. Mais je me rends compte que je lui parle plus à lui qu’aux autres. Apprenant à le connaître dans les grandes lignes. Débattant sur certaines choses. Cinéma. Littérature. Études. Je lui retourne chaque question qu’il me pose. C’est après l’avoir quelque peu fait mariner que je lui avoue être seule dans la vie. Et je crois que ça ne le laisse pas indifférent.


Les verres se vident et se remplissent. Il fait chaud. Je ne suis pas totalement insensible aux effets de l’alcool. Ni même à son regard à lui… Je ris doucement et repousse mon verre tout en demandant‚ enjouée : « Quand est-ce qu’on mange ? » Une façon de me calmer a tout point de vue.



Lui :

Notre conversation est entrée sur des chemins moins communs, plus personnels… Je viens à en apprendre un peu plus sur les réactions de Manon, elle me dévoile ses goûts en matière de culture ce qui n’est pas pour me déplaire puisqu’ils sont assez proches des miens finalement… Je découvre également que ma jolie voisine est venue ici sans la moindre attache amoureuse ce qui a le don de me réjouir quelque peu, car j’avoue apprécier sa compagnie. Sur le ton de la rigolade, je lance une petite perche :



J’entends alors Jules qui appelle tout le monde à table pour enfin pouvoir éponger ce doux nectar qui m’enivre de bonne humeur… Enfin je ne sais pas si c’est uniquement ses vapeurs qui me rendent comme cela… Attendant toujours sa réponse, Nous nous levons vers la table où les plats sont préparés pour nous servir un à un. Je me fais la remarque que cela fait depuis le début de la rencontre avec nos voisins que je discute avec Manon… Je croise le regard de Magali qui me fait un petit clin d’œil approbateur accompagné d’un sourire…



Elle :

Je me lève et le suis tout en lui répondant spontanément :



J’observe ses réactions ne remarquant pas le clin d’œil de Magalie. C’est une sorte de défi que je lui lance. Puis Erwan passe son bras autour de mes épaules en me chuchotant que, vu comme c’est parti, il va certainement se retrouver seul dans notre tente. Je ricane et lui donne un petit coup de coude dans le ventre en prenant un air faussement outré.


Je remplis mon assiette puis d’un ton dégagé vous demande ce que vous comptez faire et combien de temps vous comptez rester puisque de toute évidence… des gens à l’air aussi mature et responsable ne sont pas venus ici uniquement pour boire et se fondre dans la débauche. J’observe vos sourires‚ particulièrement le tien. Espérant que quelqu’un réponde à mon petit pic taquin.



Lui :

À sa réponse, je ris de manière un peu crispée sentant que ce n’était peut-être pas la meilleure boutade à faire à ce moment-là… Mais bon, c’est dans mon caractère, j’aime sortir ce qui me passe par la tête… Je me sers et m’assois à la table, non loin d’elle, à côté de Magali, en écoutant la conversation.


La question de Manon fait rire un peu tout le monde, c’est vrai que ça pourrait paraître bizarre au premier abord mais en fait c’est en fait une décision tout à fait rationnelle… Et c’est alors que Julie répond en rigolant :



Connaissant un peu la Julie, je sais qu’elle est toujours un peu provoc dans le bon sens du terme, elle ne se soucie pas du regard des autres et aime le jeu



Elle :

Je souris de plus en plus. Je sens déjà que je vais bien m’entendre avec celle qui m’a répondu. Comme s’appelle-t-elle déjà ? Julie. Oui Julie. Et sans plus attendre c’est Erwan qui prend la parole. Mon fidèle co-équipier.



Moi je mange tranquillement. Je trouve ça plutôt mignon cette tradition qu’il y a entre eux. Je regarde Erwan. Plus calme. Puis enquille sur autre chose.




Lui :

Je plonge mon regard dans les yeux de Manon, elle a l’air d’apprécier l’ambiance ce qui a pour conséquence de me ravir aussi.

Julie sourit, elle aime trop ce genre de défi pour se laisser faire, se muant en porte-parole du groupe devant nos visages amusés elle répond :



La dernière remarque de la jolie Manon fait réagir Magali, qui tout en me donnant des coups de pieds dit :



De mon côté j’ai le regard toujours porté sur Manon et sa jolie silhouette attendant sa réponse


Le repas se passe tranquillement, nous arrivons vers le dessert où nous entamons enfin le gâteau que nous avions pris à la boulangerie avant d’arriver. Tout le monde est bien rempli, il est alors temps de retourner rapidement à nos tentes pour nous préparer à passer l’aprèm à la plage. Je prends un chapeau et enfile un maillot et un tee-shirt plutôt près du corps puis attend tous mes comparses pour prendre la direction du soleil.



Elle :

Mes yeux s’arrêtent sur cette glacière. Je regarde d’abord Erwan puis sentant le poids d’un regard… Je tourne la tête dans la direction d’Hugo. Mon sourire s’agrandit directement puis je me rends compte de la… niaiserie dont je fais sûrement preuve. Je tâche de me reprendre avant d’écouter Magali attentivement.



Comme ça… Je regarde qui je veux sans qu’il ne soit forcément au courant.


Nous finissons par terminer le repas. Tout le monde se prépare. Je m’en vais enfiler un maillot de bain plutôt coloré et ressors de la tente simplement vêtue d’un short et du haut de mon maillot de bain évidemment. Erwan se change après moi. Je sors. Commençant à se rouler une cigarette. Hugo est également là. J’hésite puis m’en rapproche tout doucement.




Lui :

Surpris par la voix très familière que j’entends, je sursaute et me retourne soudainement pour découvrir que c’était bien la jolie Manon qui m’avait surpris dans un moment d’égarement…



Ce dernier accessoire me donne d’ailleurs le droit de déposer mes yeux sur le haut du corps de Manon sans qu’elle ne le remarque… Je dois dire qu’elle est très attirante dans cette tenue…


Tout ce petit monde sort peu à peu de leurs tentes, nous arrivons finalement au complet sauf Jules qui a lui décidé de faire la sieste. C’est donc à six que nous partons de la plage. Nous arrivons finalement à trouver un coin plutôt spacieux où nous installons un à un nos serviettes. J’ai pris la précaution de mettre la mienne non loin de celle de Manon, à vrai dire juste à une place d’elle, à côté de Julie.


La chaleur étant caniculaire, je retire rapidement mon tee-shirt et me retrouve avec seul mon maillot de bain pour protéger ma peau. J’attrape la crème solaire dans le sac et commence à m’en badigeonner lentement



Elle :

Je l’écoute. Puis avant que je ne lui réponde, tout le monde arrive. Tous sauf un. Moi et Erwan le suivons en parlant et ricanant tous les deux. Il me cherche et me taquine. Puis installe sa serviette à côté de la mienne. Je m’allonge directement sur ma serviette après avoir jeté mon short. Une sorte de gémissement de satisfaction s’échappe de ma bouche. Mon corps s’étire légèrement et mes petits muscles se détendent.


Mes lunettes de soleil toujours sur le nez, je te vois retirer ton haut. C’est donc en t’espionnant quelque peu que je commence à me prélasser puis je me souviens‚ en te regardant‚ que je ferais mieux de mettre un peu de crème moi aussi. Ce que je fais aussitôt. Caressant ma peau plutôt… sensuellement, j’espère‚ au fond‚ que tu me regardes.



Lui :

Ma peau bronzée se blanchit a vue d’œil sous mes mains fraîches qui massent mon épiderme caressé par le soleil… Un à un mes voisins et voisines se mettent à leur tour en maillot de bain, l’une retient tout naturellement mon attention, c’est évidemment Manon dont je vois apparaître son élégant bas de maillot et que j’épie sans retenue derrière mes lunettes fumées, faire glisser ses mains qui ont l’air si douces sur sa peau hérissée…


Je finis de me passer de la crème sur la partie visible au soleil de mon corps, cependant, les lois de la physique humaine ne me permettant pas d’atteindre mon dos très facilement, je décide de faire appel à la charitable amabilité de mes camarades pour finir le travail commencé… Avec un petit sourire, je m’exclame haut et fort :




Elle :

Alors que je m’applique à protéger comme il se doit ma peau plutôt claire‚ Hugo appelle à la générosité. Je souris puis regarde mon ami. Les yeux remplis de malice même si il ne les voit pas. Julie semble déjà bien installée et se refuse à bouger. Magali quant à elle, à l’air de faire exprès de ne pas vouloir se salir les mains.



En une seconde me voilà debout. Je m’approche puis m’agenouille derrière lui. Doucement je viens lui prendre le tube de crème qu’il tient encore dans l’une de ses mains. Mes doigts frôlent les siens. Je dépose une noisette de crème sur le bout de mes doigts puis commence à l’étaler sur son dos. Sa peau est chaude. Et douce en plus de ça. Comme pour moi tout à l’heure, je m’applique.


Mes mains caressent son dos en même temps qu’elles le massent. J’explore la moindre parcelle de cette partie de son corps. En profitant pour caresser sa nuque de mes deux pouces après avoir remonté le long de ses épaules.



Lui :

Bien que je l’aie espéré au fond de moi, je ne pensais pas que ce serait la jolie Manon qui se dévouerait pour étaler ma crème solaire sur chacune des parties de mon corps… Je dois bien avouer que la fainéantise de mes amis a parfois de bons côtés…


Je souris lorsque je la vois se diriger vers moi et ferme les yeux au moment où je sens ses mains fraîches et huilées me parcourir l’échine… Un frisson très agréable s’empare alors de moi, sentant ses mains douces me recouvrir la peau dorée. C’est extrêmement agréable et j’avoue que cela ne me laisse pas indifférent sur certaines parties de mon corps… Ses mains finissent par me caresser le cou, ce qui a pour effet de me faire soupirer légèrement.


Je lui réponds :




Elle :

Il est vrai que ce moment à le toucher m’a particulièrement plu. Pour véritablement bien achever mon travail, mon index descend le long de sa colonne vertébrale. Un beau sourire illumine mon visage‚ faisant apparaître par la même occasion la fossette de ma joue.


À ces mots, je hoche la tête.



Erwan anticipe et me lance ma crème solaire. Crème que je lui tends pour qu’il la prenne avant de me retrouver dos à lui. Assise sur sa serviette. Les yeux clos je me languis déjà de sentir ses mains parcoururent l’étendue de mon dos.



Lui :

Je rouvre alors les yeux lentement tout relaxé de ce léger massage que tu viens de me procurer… Je me lève et passe alors derrière toi, tout en attrapant la crème solaire que tu gardais égoïstement dans tes mains. Mes doigts frôlent les tiens, puis je viens m’asseoir derrière toi, mes jambes entourant ton torse.


C’est alors que je croise le regard de Magali qui me décroche un large sourire et qui décide comme par hasard de rameuter toute la troupe qui s’était affalée sur les serviettes pour aller faire trempette.



Soudain Julie, Jules et Erwan se lèvent et partent au loin vers l’océan pour aller se baigner.


Tout surpris mais aussi ravi de me retrouver seul avec Manon, j’ouvre le tube de crème pour m’en recouvrir les doigts et les passer délicatement dans ton dos… Ils caressent et étalent avec parcimonie l’huile de corps sur toute ta peau… De haut en bas, mes caresses se font douces et tendres. Mes doigts parfois rentrent en contact avec les coutures de ton haut de maillot qu’ils décalent parfois pour te masser entièrement le dos. Mes mains se déplacent alors le long de tes côtes jouant avec l’orée de ton haut de maillot puis remontent jusqu’à ton cou pour le masser lentement… Le petit massage dure alors quelques secondes jusqu’a que vienne déposer mes lèvres tendres sur le haut de ta nuque, ce qui pourrait être confondu avec juste une caresse…


Je retire mes mains de ton dos pour te laisser reprendre tes esprits et m’exclame :




Elle :

Je souris amplement lorsque tout le monde s’en va vers la mer. Heureuse de me retrouver seule avec lui, je garde le silence lorsqu’il commence à caresser ma peau. D’un geste lent je place mes cheveux sur le côté, libérant ma nuque. Ses doigts font des merveilles, un léger soupir de bien-être s’échappe d’entre mes lèvres. Quelques picotements se font ressentir au niveau de mon ventre, voire même de mon bas-ventre. Je me mordille la lèvre inférieure lorsque ses lèvres se posent délicatement sur ma nuque. Mon esprit clame « Encore ! » mais pourtant je reste silencieuse.


Et là, il s’arrête. Je grogne doucement mais me décide tout de même à faire comme il veut.



Mais sans prévenir, je me retourne et lui saute dessus, sans être trop brutale. Une réaction non contrôlable par moi-même, il m’a en quelque sorte cherchée en effleurant ma peau avec ses lèvres, je considère qu’il doit en payer les conséquences. Susceptible ? Non. Joueuse ? Oui. Mes mains sur son torse, mon bassin au niveau du sien, je chuchote :



Je souris puis le libère en me relevant avant de courir vers la mer pour rejoindre les autres. Espérant l’avoir un peu chamboulé.



Lui :

M… mais… Que vient-il de se passer ?

En pleine manœuvre pour me redresser, j’ai soudainement senti Manon retomber sur moi fougueusement le sourire aux lèvres… D’ailleurs ses lèvres n’ont pas fait que me sourire, elles ont aussi parcouru mon corps fébrile, rempli de nombreux frissons… Je n’ai rien pu faire, j’étais pris au piège… Mais comment ne pas adorer ce petit jeu… J’avais entouré son bassin de mes mains dans d’ostensibles soupirs et gémissements, mon bas-ventre d’ailleurs n’avait pas eu trop l’occasion de se retenir et s’était fait remarquer en déformant quelque peu mon maillot… Au moment où elle s’était retournée pour partir, j’avais eu le temps de lui répondre :



Après ce bref interlude, ma foi particulièrement désinhibant, j’accours alors pour tenter de rattraper la douce Manon. Arrivé au bord de l’eau, ma main fraîchement mouillée passe rapidement sur ma nuque, puis je plonge sans retenue la tête la première en direction de Manon qui avait l’air d’avoir un peu plus de mal à rentrer toute entière dans l’eau tiède… Tête et corps cachés sous l’eau, j’arrive rapidement au niveau de ma joueuse, c’est alors qu’une de mes deux mains vient caresser son mollet pour remonter lentement le long de ses cuisses, aidée de la deuxième. Je déplace alors mes caresses langoureuses plus vers l’intérieur de ses cuisses… Une fois arrivé au niveau de son maillot de bain, mes faibles capacités en apnée me rattrapent et je sors tête et corps de l’eau avec un petit sourire satisfait…



Elle :

Nous nous dirigeons tous les deux vers l’eau. J’ai un peu de mal à plonger d’un coup d’un seul, alors que lui arrive‚ très sûr de lui‚ et s’immerge comme ça. Je grogne quelque peu puis mouille doucement chaque partie de mon corps. Mais soudainement quelque chose me frôle et je sursaute. Malheureusement pour lui je le distingue sous l’eau. Me sentant rassurée, je ne bronche pas plus que ça alors que ses caresses remontent dangereusement. Je le laisse remonter puis lui laisse quelques secondes afin qu’il reprenne ses esprits.



Et plouf. J’en profite encore pour me coller à lui‚ mes jambes entrelacent sa taille. Je sens que je lui fais de l’effet‚ et ça me fait de l’effet à moi-même. Mes bras se calent autour de son cou. Il tombe à la renverse et nous voilà tous les deux sous l’eau. Au risque d’avoir mal aux yeux, je les ouvre tout de même sous l’eau salée et viens mordiller le lobe de son oreille tendrement. Mes mains s’égarent sur son torse‚ le griffent légèrement‚ s’arrêtent sur la bordure de son maillot. Ma bouche quant à elle se perd sur sa mâchoire alors que mes jambes se resserrent autour de sa taille.


Nous finissons par remonter à la surface et dans un éclat de rire, je m’éloigne quelque peu de lui.




Lui

À peine le temps d’être remonté à la surface et d’avoir pris une grande bouffée d’air, me voilà attaqué par un animal marin très entreprenant…

Je tente de me relever mais tombe alors à la renverse lorsque la jolie Manon vient se coller à moi et m’entraîne vers les fonds marins… Mes jambes sont emprisonnées par les siennes et ce petit frottis entre nos deux légers bouts de tissus a le don de me rendre tout chose et de raffermir mon intimité… Mes bras entourent son corps, caressent son dos, jouent avec la bordure de son bas de maillot… Nous nous regardons les yeux dans les yeux sous l’eau, mon visage se perdant dans son cou au moment où je la sens passer ses mains sur mon torse, puis nous réapparaissons subitement hors de l’eau pour respirer…


Je lui réponds :



Ni une, ni deux, Manon comprend vite, je la vois partir en première en direction de celle-ci pour tenter de prendre de l’avance, mais c’était sans compter sur mon expérience en nage de vitesse que je pratique régulièrement aux alentours de chez moi. Je la laisse à une distance raisonnable devant moi pour la faire espérer mais dans les derniers mètres, j’accélère un tout petit peu et la dépasse en faisant caresser ma main le long de son corps à chacune de mes brasses. Je tape la bouée et tente de reprendre mon souffle…

Je me déplace alors silencieusement de l’autre côté de celle-ci pour me cacher, la voyant arriver à ma hauteur de l’autre côté, je m’arrête, haletant, le regard plongé dans le sien, sourire aux lèvres, puis approche mon visage du sien pour déposer un baiser tendre sur ses lèvres…



Elle :

Il me défie encore plus, le fourbe. Une fois son challenge lancé, je me jette sous l’eau donnant toute mon âme et ma force pour atteindre la bouée la première. Je constate qu’il ne me suit pas et pense que c’est tant mieux pour moi quand il se rapproche plutôt vite en me dépassant. Je n’abandonne rien mais trop tard. Le voilà arrivé. Je serre les dents en m’agrippant à la bouée, me jurant de ne pas m’avouer vaincue. Puis il s’approche. Son sourire est communicatif et mes lèvres s’étirent à leur tour alors que nos bouches se collent l’une à l’autre.


Je garde une main sur la bouée‚ n’étant pas plus à l’aise que ça loin du rivage‚ mais ma main libre se pose timidement sur sa joue‚ effleurant cette dernière tendrement. Je lui rends son baiser avant de reculer la tête.



Je ricane. L’une de mes jambes vient effleurer la sienne. Je ne peux pas m’empêcher de le désirer sans même le connaître vraiment.


Les autres s’amusent au loin. Je me glisse derrière lui avant de monter sur son dos. Sans pour autant le couler. Mes lèvres non loin de son oreille, je parle d’une voix mielleuse :




Lui :

Nos lèvres s’entrecroisent librement et légèrement, le goût salé de la mer s’était déposé sur sa chair délicieuse. Au moment où nous reprenons nos esprits, je lui souris niaisement et lui réponds :



Elle a su créer en moi un désir que rarement j’ai eu l’occasion de ressentir…


Elle s’agrippe à mon cou et monte sur mon dos me posant quelques difficultés quand même pour rester à la surface, mais par chance, la jolie Manon est légère… Son doux baiser me revigore.



Une fois remonté à la surface, je prends la direction de nos amis… Je reprends peu à peu la faculté de pouvoir marcher sous l’eau, je n’en n’ai plus que jusqu’en haut du cou, Manon, elle, à mon avis, ne devrait toujours pas être en mesure de sortir la tête entière… Un bateau de plaisance d’une taille moyenne amarré de travers entre nous et nos amis au bord de la plage nous force à le contourner. Mais au lieu de prendre la tangente à droite ou à gauche, je viens me réfugier sous sa coque, à l’ombre, aux abris… Je desserre les jambes de Manon entourant mon corps et me retourne face à elle, les mains sur ses hanches pour la tenir hors de l’eau… Je m’approche à nouveau d’elle pour déposer un baiser cette fois-ci plus passionné et soutenu sur ses jolies lèvres rosées…



Elle :

Avant que je ne dise quoique ce soit, nous voilà sous l’eau. Je l’agrippe fermement. Ma poitrine se colle contre son dos. Et sans que j’aie le temps de vraiment m’en rendre compte nous voilà près d’un bateau. Caché des autres. Je me laisse faire comme une simple poupée de chiffon. Ses lèvres rejoignent une nouvelle fois les miennes et le temps semble légèrement ralentir. Nos bouches se heurtent‚ se caressent. Ma langue en profite pour effleurer sa lèvre supérieure. Mon corps réagit de plus en plus à son contact‚ se laisse aller ; ma main droite agrippe légèrement ses cheveux. L’autre, bien plus baladeuse, se fraye un chemin sur son cou… Mon index descend le long de son torse et je me colle un peu plus à lui‚ frissonnante et de plus en plus brûlante. Et le fait de sentir ses mains descendre sur la bordure de mon maillot de bain jusqu’à atteindre mes fesses ne me calment pas du tout. Bien au contraire.


Je murmure tout de même au bout de longues secondes‚ le souffle haletant et mes lèvres encore proches des siennes :




Lui :

Nos deux lèvres s’entrecroisent passionnément dans un ballet très passionnel et pulsionnel… Cela dure un long moment mais c’est tellement intense que j’ai l’impression que cela ne dure qu’une fraction de seconde… Mes mains sont très baladeuses, elles glissent le long de son dos pour aller jouer avec les rebords de son bas de maillot. Mais cette fois-ci, au lieu de se glisser, « sur », elles se glissent légèrement en dessous…


Nos lèvres se détachent alors, gardant nos bouches à quelques millimètres et continuant à se frôler subrepticement… Son souffle chaud, pénétrant sur ma langue…


Elle me demande d’arrêter alors que je soupire devant ce petit jeu très désinhibant… Je lui réponds dans un petit sourire



Puis je rapproche mes lèvres humides des siennes, posant mes mains sous ses cuisses pour enrouler ses jambes autour de mon bassin… Mon corps frissonne et cette situation me fait soupirer de plus belle, je me sens raffermir….



Elle :

De plus en plus de picotements se font ressentir au niveau de mon bas-ventre. Il enroule mes jambes autour de sa taille et je sens alors son entrejambe qui, lui aussi, réagit plutôt pas mal à la situation. Mes dents agrippent tendrement sa lèvre inférieure et la tirent légèrement vers moi. Je gémis faiblement en me sentant aussi proche de lui. Mes mains se rapprochent dangereusement de la zone sud de son anatomie. Jusqu’à attraper la bordure de son maillot de bain pour le tirer vers moi lui aussi. Mes yeux ancrés dans les siens traduisent clairement mon désir et mon excitation.




Lui :

Ma langue exploratrice vient caresser et dessiner le contour des lèvres te faisant sentir mon souffle chaud et mes soupirs de désir, mes mains caressant à présent avec plus de conviction la douce chair blanche sous ton maillot, te rapprochant et te collant encore un peu plus à mon corps… mon bas-ventre n’en est que d’autant plus émoustillé par toutes ces pulsions de désir….



Elle se délecte de chacun des pores de ton cou… chaque nouvel endroit sur celui-ci est le même rituel, un baiser langoureux sur ta peau qui laisse entrouvrir mes lèvres pour laisser glisser ma langue sur cette fine parcelle, l’humidifiant, l’humectant…



De mes dents j’attire les fines bretelles de ton haut de maillot vers tes avants bras puis je relève la tête pour poser mon visage contre le tien, nos deux bouches souriantes à quelques centimètres l’une de l’autre…



Elle :

Ses caresses sont douces et ne font que faire réagir mon corps. De longs frissons parcourent la totalité de celui-ci. Je ne sais plus quoi répondre. Je suis ailleurs et ça me plait. Ses mains agrippent ma peau‚ ses lèvres me dévorent. Je susurre son prénom dans un profond soupire de désir.


Cette fois-ci l’une de mes mains se glisse sous son maillot de bain. Effleurant alors cette zone plutôt sensible chez l’homme. Mon visage se retrouve enfouit dans ton cou alors que ta langue fait des siennes contre ma peau. Je ne peux m’empêcher de laisser une trace sur son cou‚ suçotant et mordillant sa peau avec douceur. Nos visages se retrouvent collés l’un contre l’autre. Nos sourires réciproques. J’essaie de reprendre mes esprits.




Lui :

Je sens alors ses mains passer sous mon short et rentrer en contact avec la partie de mon corps la plus sensible et la plus intime, qui se retrouve, je l’avoue, en état d’ébullition. Cette action fait traverser dans tout mon corps un puissant frisson d’adrénaline, me faisant alors gémir ton prénom sous l’effleurement :



Mes mains se détachent de tes douces fesses et viennent coller ton corps contre le mien caressant ton dos de tout ton long…

Après plusieurs passages sur les points d’attaches de ton haut de maillot, mes doigts décident de devenir plus entreprenants et de tirer sur la ficelle qui joint les deux bretelles de celui-ci… La dépressurisation fait alors remonter le tissu à la surface en flottant laissant apparaître ta jolie poitrine venant se coller à mon corps… Il se retrouve en deux temps trois mouvements sur le rebord du bateau…



Mes soupirs et mon souffle haletant continuent de parcourir tes lèvres et tes joues rosées, tandis que mon regard se plonge au plus profond du tien, venant à nouveau déposer un baiser passionnel et passionné qui amène ma langue à venir s’infiltrer entre tes lèvres…



Elle :

Tant pis, je cesse de résister et me laisse aller dans ses bras. Ses dernières paroles m’ont totalement convaincue et inconsciemment mise hors de moi, dans le bon sens. Son regard me dévore. Je craque. Me voilà sans mon haut de maillot de bain, l’extrémité de mes seins dressés contre son torse à cause de l’excitation et de l’eau froide. Fraîcheur que je ne sens plus du tout de par la chaleur qui émane de nos deux corps entrelacés. Ma main droite exerce une certaine emprise sur sa nuque alors que sa langue se mêle à la mienne. Et ces deux dernières se lancent dans une sorte de danse sensuelle et torride.


Ma main libre, plus entreprenante, se saisit de son sexe de plus en plus ferme et entame quelques caresses extrêmement douces. Mes joues rougissent au fur et à mesure que mon désir se fait ressentir. Je gémis et soupire à plusieurs reprises. Nos bouches se décollent afin que nous puissions reprendre nos souffles, mais dans une pulsion passionnelle, je ne peux m’empêcher de venir croquer sa mâchoire, laissant ma langue la parcourir…



Ma respiration est haletante, mon souffle torride. Mes lèvres se perdent sur ses joues, son nez, son menton, le coin de ses lèvres… Ma main gauche retrouve sa liberté pour que mon bassin puisse exercer une certaine pression au niveau de son entrejambe, pour qu’il sente la chaleur de mon intimité à travers le tissu de mon maillot de bain…




Lui :

Une passion vigoureuse et presque animale s’échappe de ce nouveau baiser… Nos deux langues s’entrecroisent timidement tout d’abord puis plus passionnément en quelques secondes… Je ne peux plus me retenir, plus me cacher, je la désire… Une main passe dans ses cheveux humidifiés pour accompagner le ballet dans lequel nos deux langues se sont lancées… Je gémis de plaisir au contact de sa petite main sur ce membre durci, c’est un délice !



Je sens ses deux mains passer autour de mes épaules tandis que les miennes prennent le chemin inverse pour s’engouffrer de nouveau dans son bas de maillot pour caresser ses fesses blanches et douces. De nombreux baisers, visage contre chacune des parties de nos visages sont échangés. C’est doux, c’est sensuel. Mes mains accompagnent ton bassin vers le mien et glissent la bosse formée par mon maillot sur l’entrejambe de ton bas de maillot… Les frottements sont lents et sensuels, faisant plier le tissu à chacun légers mouvements de va-et-vient. L’ambiance est au paroxysme du plaisir.




Elle :



Il suscite tout en moi, mon intérêt, mon désir, mon plaisir, tout. Tout un flot de sentiments différents qui se mélangent en moi, qui me rendent passionnée comme je le suis. Nos gestes sont calculés sans l’être, à la fois fougueux et tendres, et sentir la raideur de son membre entre mes cuisses me font faiblement gémir à chaque va-et-vient. Il me dit qu’il me veut, mon regard s’accroche au sien, mes yeux fixent les siens avec intensité, l’une de mes mains se glisse sous l’eau, je dénoue l’un des côté de mon bas de maillot de bain, il n’est accroché à moi qu’à une ficelle près, maintenant. Mon cœur bat vite dans ma poitrine, je suis sûre qu’il peut le sentir. Je ne me soucie même pas de nos amis, je me fiche de savoir qu’ils pourraient nous surprendre.



Et sur ces mots, mon intimité s’appuie un peu plus contre la sienne, m’arrachant un gémissement plus profond afin que mon visage ne s’enfouisse dans son cou. Je suis clairement à sa merci, et il le sait.



Lui :

Cette fille m’a clairement chamboulé les sens depuis que je l’ai rencontrée. Sa personnalité, son état d’esprit, son corps, sa manière qu’elle a d’entreprendre les choses, sa manière qu’elle a d’embrasser, ses jolis seins pointus, tout me fascine chez elle et me donne envie d’elle à chaque fois de plus belle.


Mes mains encouragent son bassin à retomber dans le creux du mien langoureusement, faisant à chaque fois plier encore un peu plus le creux que forme son intimité sous son maillot. Mes soupirs se font tremblotants à chaque fois que je la sens de nouveau se frotter sur mon entrejambe… C’est si bon !


Je la sens passer une main sur un côté de son maillot, sentant la pression de ses bordures se défaire de mes mains qui caresses toujours son agréable galbe, je crois vivre un rêve éveillé. La voici à présent presque nue face à moi, son maillot se dénouant au fil du courant de l’eau. Ma main droite n’attend pas son reste et tire avec facilité le côté opposé qui attachait le tissu. Je le sens alors s’éparpiller entre elle et moi ce qui me donne l’envie d’en attraper les parties face et pile de deux mains différentes pour m’amuser à frotter lentement de haut en bas ce petit bout de tissu contre son intimité. La corde glisse contre son petit jardin de plaisir à une vitesse agréable, je colle alors mes lèvres entrouvertes contre les siennes pour partager avec elle mes soupirs chauds et les siens, ainsi que ses gémissements :



Puis je retire enfin le tissu du supplice et le dépose lui aussi sur le bateau puis réponds à sa question :




Elle :

Il paraît tellement sûr de lui que c’en est tout juste réel. Tout s’est enchaîné si vite. C’est comme si je n’avais absolument pas pu me contrôler et le repousser lorsque ses lèvres s’étaient posées sur les miennes la première fois. Maintenant j’en demandais encore. Butiner ses lèvres était un réel plaisir et sentir sa jolie bouche sur la mienne‚ sa langue contre la mienne et ses doigts qui s’enfonçaient dans ma peau à chacune de ses caresses… Tour cela relevait du rêve. Une grosse parenthèse du vrai monde. De la vraie vie. Alors pourquoi ne pas en profiter ?


Et c’est ce que je faisais. Je me délectais de chacun de ses baisers. De ses caresses. Des frissons qu’il me procurait. Il venait de me dire que je l’excite. Et mes lèvres s’étaient étirées en un doux sourire. J’embrassais sa lèvre supérieure‚ puis inférieure.


Il se charge de défaire l’autre nœud qui retenait encore ce faible morceau de tissu. Me voilà nue. Plongée dans l’eau mais totalement nue. Il me fait part de son désir et sans répondre je m’occupe de son maillot du bas. Mes deux index se glissent à l’intérieur de ce vêtement… Puis le font lentement descendre jusqu’à une certaine limite étant donné que je ne peux malheureusement pas aller plus bas. Mes bras ne sont pas assez longs. Il m’aide‚ je me redresse… Une page se tourne… Mon corps enflammé se colle de plus belle contre le sien. Mes lèvres se lancent à l’assaut des siennes. Ma langue n’a même pas à forcer pour pénétrer à l’intérieur de sa bouche. Mes jambes entourent sa taille… Nos entrejambes se frôlent sans aucune barrière entre eux. Les mouvements de mon bassin se font plus langoureux. Je chauffe.



Je me perds… À l’instant même‚ il est mon seul repère.



Lui :

Mon corps se fragilise à chacun de nos assauts respectifs, c’est si bon que mes sens, mes capacités en sont désorientés… Nos baisers et jeux de langues sont tellement délicieux que j’en redemande à chaque fois. Elle embrasse si bien, si passionnément ! Avec sa langue qui vient s’enrouler dans la mienne dans des bruits de délectation suprêmes…


Nos deux corps ne sont plus séparés que par mon maillot de bain que je m’applique à positionner face à son corps nu… C’est si bon de pouvoir caresser sa peau douce, sentir mes doigts se balader sur un corps sans barrières, totalement naturel. J’en suis fou, elle me rend dingue… et mes caresses le long de son dos jusqu’à ses fesses le lui font savoir. Je redresse légèrement mon bassin pour remonter la bosse déchirant presque mon short contre son intimité. Je sens que le sommet de mon anatomie se trouve à l’entrée de son plaisir le plus intense, je m’applique de mes mains sur la partie basse de son corps à faire glisser le long de ce membre de tissu vigoureux à l’intérieur de Manon. Rien qu’un peu, juste pour teaser, la faire languir. Mes avants bras s’appliquent à nous octroyer quelques va-et-vient très lents. Où nos souffles et nos gémissements indiquent clairement que chacun d’entre nous n’en peut plus.


C’est alors que mes mots de défi vont rendre cet ébat encore plus intense et faire monter encore un peu plus la température. Sans même que j’aie le temps de reprendre mes esprits une seconde, je sens soudainement mon short glisser le long de mes cuisses, relevant les yeux vers Manon, je la vois souriante et l’air ravie de ce qu’elle est en train de réaliser. Moi de mon côté, oscillant entre la désinhibition et l’excitation de me retrouver dans le plus simple appareil face à celle magnifique femme, elle aussi en tenue d’Ève. Mon short plonge dans les bas-fonds de la baie, je serre alors passionnément la belle Manon contre moi, reprenant mes baisers langoureux avec elle, le tout en appréciant de découvrir le corps de ma partenaire avec toutes les parties de mon anatomie. C’est alors qu’au bout de quelques secondes, ou quelques minutes je ne sais plus, de caresses érotiques, une pulsion nous vient tous les deux soudainement, que dis-je… brutalement, je l’entends me bercer de son envie, ce à quoi je réponds fébrilement :



Soulevant son corps contre le mien fougueusement, rapprochant son bassin du mien dangereusement, glissant ma langue dans son cou passionnément, je pénètre alors son refuge intime de mon organe de plaisir lentement, progressivement, de tout son long : « hmmmm… »



Elle :

Il me manipule avec soin, s’amuse à me faire languir, renforçant mon désir envers lui. Me donnant encore plus l’envie de le dévorer, de planter mes dents dans sa chair, de laisser libre cours à mes pulsions les plus instinctives et animales. Et pourtant, ses yeux me calment, m’apaisent. Son maillot de bain, que j’avais commencé à baisser finit par filer sous l’eau.


Nous sommes tous les deux fous l’un de l’autre à l’instant même. Guidés par notre instinct, nous nous laissons aller dans cette valse sulfureuse de désir. Enveloppés dans un tourbillon de plaisir. Mes mains caressent ses joues alors que nos langues se frôlent et se câlinent puis elles redescendent dans son cou, sur ses épaules, ses biceps, ses avants bras pour finir sur ses mains à lui. Je les caresse tendrement alors que nos bouches sont comme soudées l’une à l’autre. Nous sommes nus, dans le plus simple des appareils. Il se rapproche encore de moi, encore… encore… Son membre se rapproche dangereusement de mon petit coin de paradis. Ses gestes sont encore plus passionnés si c’est possible, ses mains me tiennent fermement contre lui, d’une poigne d’homme, il s’immisce doucereusement en moi. Sa langue parcourt une fois de plus la peau de mon cou, ce qui a pour effet de me faire gémir de bien-être. Mon corps, lui, se cambre très légèrement lors de cette pénétration, je ferme les yeux pendant quelques secondes, mêlant mon souffle haletant au sien, collant mon front contre le sien, je me délecte du moment qui se passe. Mon bassin s’avance tout doucement de sorte qu’il me pénètre plus profondément encore… Mes yeux se rouvrent soudainement, et je plonge dans son regard, et je m’y noie.


Le voilà entièrement en moi, nous ne sommes plus qu’un. Je n’ose même pas bouger, je veux profiter de sa présence en moi, que mon corps s’y fasse. Je dépose quelques léger baisers sur ses lèvres, léger mais intenses en même temps. Je suis comme… stone… l’excitation, le désir, le plaisir, tout ça, ça a pris le dessus et c’est lui qui me possède, lui qui est la cause de chaque mouvements que je fais. Je lui souris timidement et lui susurre :




Lui :

Un silence sourd, comme si le temps s’était arrêté, tout est relatif autour de moi, plus rien n’importe à part être dans ses bras, sentir la chaleur de son corps émaner contre le mien. Telles deux bouillottes volcaniques, nous nous réchauffons de l’excitation qui nous anime, c’est un sentiment si intense ! Je suis au plus profond de son intimité, élevé vers le ciel, sa toison est collée à la mienne, je suis statique du côté de mon bassin, tentant de profiter le plus longtemps possible de cet instant indescriptible. Mais un peu plus haut, c’est une autre histoire, ma langue et mes lèvres dévorent le cou de ma charmée, tel un vampire en soif de procurer le plus de plaisir à sa partenaire. Je suis fou d’elle… j’halète comme si je venais de courir un marathon tellement l’adrénaline de cette situation a pour effet de faire exploser tous les compteurs d’excitation…


Mon regard fini alors par se perdre dans le sien, dans les vapes, au septième ciel, ailleurs quoi, mais avec elle pour m’accompagner dans ce voyage érotique où nous ne faisons littéralement plus qu’un…



Puis d’un mouvement ample du bassin, je glisse mon corps hors puis en toi de manière langoureuse, je prends un divin plaisir à faire glisser mon intimité de tout son long en toi. C’est une danse très sensuelle que je rythme par mes mains sur ton fessier et mes genoux, je pénètre et te découvre dans un rythme très sensuel comme si je voulais m’appliquer à ce que tu sentes au mieux mon envie de te procurer le plus de plaisir possible.

Nos bouches sont détachées mais tellement proches à la fois, mon soupir tremble à chacun nouveau va-et-vient tout en gémissant quelques mots :




Elle :

Le voir dans cet état me rend toute chose. J’aime sentir sa soif, son désir, son envie de moi sans même le connaître. Nous sommes en plus de cela tous les deux dans le même état : Chauds, extrêmement désireux, plus nous-même.


Sa dernière phrase résonne dans ma tête, elle fait écho dans la totalité de ma boîte crânienne. Je ne sais plus comment réfléchir, je ne sais plus vraiment comment penser raisonnablement, je sais juste qu’il est là, que je suis là, qu’il est en moi et que j’aime ça. Il effectue des mouvements de bassins très sensuels, très amples et véritablement divins. Je souffle d’excitation dès qu’il replonge en moi. Mes doigts agrippent sa peau, ils la malaxent. J’accompagne ses mouvements en redressant à chaque fois un peu plus mon bassin pour qu’il soit le plus loin possible en moi. Mes lèvres se collent à sa peau. Je la martyrise entre mes dents, la suçote, y laisse des traces, je gémis contre celle-ci, la marque bel et bien de mon passage par-là, puis je me rapproche du creux de son oreille. Mes soupirs se font haletants mais tremblotants en plus, il me rend fragile. Je profite de cette proximité avec son ouïe pour lui chuchoter des mots doux, mais aussi des mots plus chauds… J’adopte un ton légèrement suppliant pour lui dire :



Et pour retenir mes gémissements… Ne voulant pas vraiment lui donner une entière satisfaction à mon égard, je préfère occuper ma bouche. Et je l’occupe en suçotant son lobe d’oreille, en le mordillant, puis je me rabats sur d’autres parcelles de peau, ne pouvant me retenir néanmoins de gémir son prénom par moment.



Lui :

Je n’ai jamais ressenti cela… Une telle pulsion, une telle envie de découvrir l’autre de la sentir se laisser aller le plus possible, sans penser aux conséquences, tout oublier, ne plus être que tous les deux, l’un dans l’autre à prendre un pied que nous n’avons jamais encore vécu. C’est si bon, c’est si simple ! Ces deux corps qui se chamaillent, nos souffles qui viennent se glisser dans la bouche de l’un et de l’autre comme pour exprimer dans un concours celui qui sera le plus excité. Nos lèvres se collent mais impossible pour moi de faire quoi que cela tant je suis excité par les mouvements de bassin en elle… Je suis ravi de l’entendre gémir sous mes glissades en elle, de l’entendre en redemander. Mais moi aussi, j’en veux plus, je veux la sentir s’extasier, ne plus se reconnaître, trouver des sensations chez elle qu’elle n’a jamais encore découvertes. J’accélère la cadence des mouvements de bassin en elle conservant l’amplitude de mes allées et venues cherchant à glisser mon quasi double-décimètre de la manière la plus sensuelle et plus profonde possible…




Elle :

Nos corps se frottent‚ s’enlacent et se mélangent. Je perds complètement la tête à chaque fois qu’il s’enfonce en moi. Ses mots me font frémir. Le ton qu’il adopte m’excite au plus haut point. Mes bras passent alors en dessous des siens afin d’exercer une étreinte plus intense. Je lui réponds entre deux soupirs de plaisir :



Ma voix se fait plus tremblotante‚ légèrement brisée en plus de ça. Ses va-et-vient sont doux mais se font plus fermes à chaque fois. Et mes gémissements plus audibles à chaque passage. Mes lèvres s’entrouvrent contre les siennes‚ ma respiration est saccadée. Les mouvements de mon bassin sont plus durs sous l’eau. Nos corps se heurtent… Je me consume de plaisir… J’en veux encore et toujours plus à chaque fois qu’il se glisse en moi. Que son membre traverse mon intimité étroite.



Lui :

Quel intense échange, je suis dans les sommets d’un autre monde. Je prends impulsion sur mes jambes à chaque fois que mon objet dur comme de l’ébène se glisse dans ta colonne de plaisir. Pour que tu sentes à quel point je te désire, à quel point je veux que tu sentes en moi chaque pore de mon corps spongieux dédier tous leurs efforts à combler ce petit bouton de plaisir et le satisfaire. Je n’ai plus la force de t’embrasser tellement la sensation de mon corps pénétrant le sien m’obnubile, me transcende. Juste de quoi poser mes lèvres entrouvertes et gémissantes de mon plaisir sur les tiennes, je veux que tu sentes à quel point tu me fais du bien :



Mes mains s’agrippent alors au rebord du bateau qui nous cache, la seule force de mes jambes sous l’eau n’est plus assez suffisante si je veux changer de rythme de manière ostensible. Je m’accroche au bateau pour m’élever en elle, toujours plus profondément, toujours plus profondément, la cadence devient de plus en plus soutenue, un petit clapot de vagues se forme peu à peu aux rythme de nos gémissements et de nos soupirs…



Elle :

Mes sens sont en ébullition, nos corps s’accordent dans une harmonie tout simplement parfaite. Son souffle qui se mélange au mien me fait complètement perdre mes moyens, nous sommes dans le même état : terriblement vulnérable et plus maîtres de nous-même… Simplement deux individus qui se laissent guider par leur passion. Et cet ébat devient de plus en plus fougueux, le plaisir monte… encore et encore… Il me dévore totalement de l’intérieur. Son corps se presse contre le mien à chaque allée et venue en moi. Mes gémissements montent d’un cran. Ma respiration est complètement désordonnée, je me donne au maximum dans cet échange charnel, pour son plaisir à lui qui m’importe grandement. Mais le savoir aussi déphasé que moi sur le moment provoque quelque chose d’insensé en moi, ça guide mes pulsions. Ses mains agrippent maintenant le bateau et je le trouve encore plus viril comme ça, encore plus… excitant. Mes mains à moi déjà dans son dos viennent agripper ses omoplates, mes ongles s’enfoncent légèrement dans sa chair. Et je trouve la force d’embrasser sa lèvre inférieure, de venir caresser sa langue avec la mienne le plus sensuellement possible. Je descends mes baisers dans son cou, veillant à dorloter sa peau ruisselante… À l’attendrir… Des soupirs profonds s’échappent de ma bouche :



lui dis-je de ma voix faible…


Les mots sortent tous seuls. Je sens que je gravis les échelons du plaisir, je m’empale à chaque fois un peu plus fort sur son sexe dur comme la pierre…



Lui :

Ses mots ont les effets d’une drogue sur moi, j’aime l’entendre me dire ces choses-là, ça m’électrise, me galvanise ! Mes mains s’appuient avec plus de poigne sur les rebords du bateau pour accélérer encore d’un cran la cadence de mes allées et venues en toi. Mon bassin rentre puis se retire puissamment d’entre tes cuisses dans des mouvements répétés, continuels. À chaque fois, c’est tout une longue liane qui longe ta voie de plaisir de ton entrée la plus accessible jusqu’à tes sommets les plus profonds… L’eau s’enroule et s’engouffre autour de ma chair d’excitation, comme si l’humidité de nos deux essences corporelles n’était pas assez suffisante. À chaque grande poussée virile en toi, je sens mon corps faillir encore un petit peu plus, mon visage se défigurant avec le plaisir que je prends avec toi. Je sens la sève monter chaque fois un peu plus, je ne gémis plus, je grogne animalement dans le seul but de t’entendre encore me répondre de ta prise de plaisir intense…



Je parviens tant bien que mal à sortir ma langue pour venir rejoindre la tienne et ne faire plus qu’un… La vitesse de nos va-et-vient remue l’eau comme un mini tsunami, je suis à l’étage le plus haut du plaisir…



Elle :

J’ai l’impression que l’eau décuple mes sensations, à chaque fois qu’il s’engouffre en moi, c’est une nouvelle vague de plaisir. Sa brutalité me fait brûler, je m’étonne de ne pas voir de la vapeur s’échapper de mon corps tellement je chauffe, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je ne me gêne plus pour crier mon plaisir maintenant… Je me sens sur le point d’exploser, son membre passe et repasse sur des points sensibles en moi, je n’arrive pas à rester calme, raisonnable, sous contrôle… Je suis une autre : la Manon qui prend un plaisir inhumain. Je le regarde, je le fixe, le chauffe de mes yeux… Je lui réponds :



Et j’ai l’impression que je vais défaillir, que mon corps ne supportera pas une telle dose de plaisir… mes deux menottes remontent le long de tes épaules, de tes muscles, mes doigts caressent tes avants bras… Et finalement, ils agrippent tes mains masculines. Je crie son prénom, suppliante, dans un autre monde. Sa langue se mêle à la mienne peu de temps après, un baiser langoureux, tout aussi intense que nos mouvements sous-marins. Mon corps tremble, mon intimité est de plus en plus vulnérable face à ses coups de reins, mes jambes se resserrent autour de son bassin. Mes forces me quittent, je sens que je suis proche des portes du septième ciel.



Lui :

Nos secousses devraient bientôt rentrer sur l’échelle de Richter tellement elles sont intenses, l’eau jaillit dans de nombreuses vagues et clapots, j’entre et sors de ton intimité avec une cadence et une puissance folle… je suis en transe, incontrôlablement excité, guidé par tes encouragements divins qui en demandent toujours beaucoup plus… Une nouvelle pulsion animale m’amène à engouffrer ma langue dans ta bouche, le regard plongé dans tes yeux, plus que jamais déterminé à te faire défaillir de plaisir. C’est inouï !


La sève monte de plus en plus intensément le long de mon tronc de chair, je ne suis plus très loin du précipice moi non plus… Je perfore tes petits yeux de mon regard aussi intensément que je le fais avec ton intimité centimètres plus bas… tu me chauffes, je brûle, je fonds…



Je sens son corps et son esprit partir vers un autre endroit que le mien. Ses mains se serrant dans les miennes, ses jambes rapprochant mon corps qui tape contre sa toison humide… Criant mon prénom… je ne suis plus que dévoué à son plaisir le plus intense…



J’ai envie qu’elle atteigne le nirvana, qu’elle trouve son point d’extase le plus intense… L’inconnu !



Elle :

Il me pilonne, me fait ressentir tout un tas de chose… je ne me soucie plus de rien, plus rien du tout. Ma langue et la sienne se lancent dans une étreinte des plus fougueuse et passionnée, je dévore sa bouche, je m’enflamme contre celle-ci comme si j’essayais de lui faire comprendre ce que je ressens, là, maintenant… Mais je suis proche du paroxysme, mon corps me le fait comprendre, Hugo m’assène un coup de rein plus vigoureux, mon corps se cambre contre le sien, mes lèvres se décollent des siennes :



Le plaisir monte… monte… très lentement maintenant. Comme si une force supérieure avait pour but de me torturer un peu plus longtemps. Je cherche mon souffle… je m’agrippe à lui, me mords la lèvre inférieure à sang, tente de me reprendre comme je peux :



Trop tard. J’y suis ! Dans ce tourbillon de plaisir, j’y suis en plein cœur. Et je tremble, je suis comme paralysée, mon cœur bat fort, mes yeux sont clos, le plaisir est intense, tellement intense que je ne sais pas comment l’encaisser. Il doit le sentir. Mon intimité est subitement prise d’incontrôlables soubresauts qui resserrent son anatomie en moi. J’explose totalement, s’il ne me tenait pas, je serais certainement en train de me noyer. Je cède, je suis comme en éruption, me retenant de hurler son prénom.



Lui :

Je ne sais plus où je suis… Manon subit sous mes assauts une pénétration des plus animales, des plus envieuses, des plus passionnelles. Je languis ma langue contre la sienne dans un ballet très pulsionnel qui fait tourner dans un dernier effort puissant. Je suis au bord de l’implosion… Nos bouches sont tellement bouillantes qu’elles se détachent naturellement l’entendant alors gémir mon nom sous mes coups de rein… Toujours plus puissants, toujours plus profonds…



La sentant se blottir de manière inouïe sur moi, j’envoie alors les dernières forces dans mes bras pour l’envoyer au septième ciel. Mon membre entre dans son antre de plaisir de manière saccadée et puissante, cherchant à trouver les meilleurs points de contact qui pourront te faire crier plus intensément… Tu exultes… gémis… C’est si bon, j’adore ! Sentir tout ton corps vibrer de plaisir, sentir toute l’intensité de ton orgasme se diffuser tout le long de ton corps… Je retire mes mains du bateau pour venir les poser dans ton dos pour te coller contre moi dans mes bras, seul mon bassin bougeant intensément, continuant leur amplitude entre tes deux lèvres resserrées. Je veux sentir toute la jouissance de ton corps traverser chacun des fines particules de ta peau, sentir à quel point l’effet que mes coups d’ébène ont pu être efficaces… tu en trembles, je frissonne. Soupirant de plus belle à nouveau… je suis en train, moi aussi, de faillir, mes mouvements ne sont plus amples mais au contraire très rapprochés au plus profond de toi, je suis aux rebords de l’extase, soupirant gémissant criant ton nom :



Soudain, la barrière de l’orgasme passe… Je ne peux plus revenir en arrière… Crispé par l’intense sensation de plaisir que je suis en train de subir, je ne peux plus bouger au fond de son intimité… Je sens la sève monter jusqu’aux rebords de mon membre à une vitesse exponentielle… « Oooooohh… » Puis soudainement s’extirper de leur cocon dans des jets d’extases longs et puissants… Je sens alors mon objet de plaisir se déverser en Manon, malgré moi… Cette sensation de plaisir si intense, je ne l’ai jamais encore vécu si intensément, mes jambes en plient sous l’émotion… Je suis à sa merci…



Elle :

Je suis plongée dans un monde de plaisir… Au summum… l’apogée du plaisir, et rien ne peut me faire redescendre pour le moment, j’ai beau me battre intérieurement, tenter de résister, de me protéger, rien n’y fait ; je suis perdue ! J’ai rouvert les yeux et te contemple avec une certaine adoration, toi qui m’as fait connaître le vrai plaisir et surtout le vrai désir. Je tremblote toujours comme une feuille contre toi, tes bras me réchauffent et parviennent à me faire très légèrement redescendre alors que ton corps, ton esprit me quittent à leur tour. Je te regarde, fascinée de ce plaisir que tu ressens… ma main droite passe dans tes cheveux, mon souffle est encore haletant, saccadé, entrecoupé. J’embrasse chaque parcelle de ton visage alors que tu craques à ton tour et que je te sens alors te répandre en moi… Je trouve la force de sourire…



Lovée contre lui, je bécote fébrilement sa peau. Mon cœur bat toujours aussi fort et mon corps se remet difficilement du plaisir qu’il vient de vivre et qu’il vit encore… Quelques soubresauts me prennent encore… Et je suis toute gémissante à chaque fois qu’il bouge dans ma colonne de plaisir encore plus sensible qu’à l’origine. J’embrasse ses lèvres, comme pour le réanimer, pour qu’il me revienne. Mon bassin bouge encore tout doucement après qu’il ait éclaté, je caresse tendrement ses joues, restant toujours aussi proche de lui, dans ses bras



Lui :

De longues coulées de lave chaude jaillissent de la pomme de mon arrosoir de plaisir au plus profond de Manon pour partager avec elle tout le fluide gorgé de plaisir qu’elle a su créer en moi. Elle le sent que je suis à elle et fait tout pour m’aider à profiter de ce moment de la manière la plus sensuelle et charnelle. Ses lèvres, ses mots, ses mains dans mes cheveux tout est à la bonne dose. Mes râles sont puissants presque bruyants, mon visage est lui, complètement crispé par l’atteinte de cet orgasme intense. Elle doit sûrement jubiler de me sentir comme cela. Mes derniers coups de reins ralentissent progressivement et le contrôle de mon esprit me revient, je viens lui rendre ce baiser qu’elle me donne pour la remercier de ce moment si unique que je viens de vivre. Mon corps est toujours en elle, sentant mon membre perdre peu à peu de sa vigueur pour laisser nos fluides corporels se mélanger à l’eau salée de la baie. Je regarde Manon dans les yeux, le souffle redevenant de moins en moins suffocant, le sourire aux lèvres, front contre front :




Elle :

Je soupire faiblement de soulagement et de bien-être. Mon corps est fait de coton sur le moment et je me tiens toujours à lui aussi fermement. Mais mes muscles se détendent peu à peu… Je retrouve moi aussi mes esprits. Toujours aussi nue contre lui, toujours aussi proche… Il reprend petit à petit son calme. Je souris légèrement en entendant ses mots. Mes mains caressent tendrement son visage puis viennent se lier derrière sa nuque…



Je ne sais pas comment les choses vont se dérouler ensuite mais pour l’instant je me sens toute légère. J’ai repris pied dans le monde réel mais mon esprit vagabonde toujours un peu ailleurs. Je le regarde droit dans les yeux. Mon petit nez vient se frotter au sien :




Lui :

Je gémis légèrement de ma posture, si bien autour de son corps dénudé en elle, je pourrais rester comme ceci pendant des heures… Ma main passe dans ses cheveux me laissant embrasser de nouveau, je lui réponds que :



Je n’ai pas envie de penser au futur mais uniquement profiter du moment présent. Elle me ramène à la réalité lentement, j’écarte légèrement mon bassin du sien pour me retirer à regrets, le membre impuissant se laissant doucement retirer avant de glisser le long de ta toison. Je n’ai pas envie de partir, mais il le faut pourtant. La marée est redescendue légèrement ce qui permet à ma partenaire d’avoir pied elle aussi, j’attrape au-dessus de sa tête le bas de son maillot de bain que je me fais un plaisir d’attacher moi-même, laissant parfois un peu traîner mes mains sur ses hanches, ses fesses, son pubis… Puis vient le haut, enroulant mes bras autour de son corps pour refaire le nœud derrière elle, le tout en déposant mes lèvres subtilement sur les siennes. Je m’abaisse ensuite sous l’eau pour attraper mon maillot enfouis sous le sable que mes mouvements de jambes ont remué… Une dernière fois je la regarde et l’embrasse. Nous nous déplaçons lentement le long du bateau pour apercevoir la plage de nouveau. Main dans la main… J’aperçois nos amis qui sont allongés sur leurs serviettes… Que va-t-il se passer dans le futur ? me demandai-je…



Elle :

Je souris face à toutes ses petites attentions… Je me mordille la lèvre inférieure lorsque ses mains parcourent mes fesses… ma zone sensible. Puis butine sa bouche lorsqu’il renoue le haut de mon maillot de bain.


J’agrippe le bateau avant de me rendre compte que j’ai pied maintenant. Oui. Je me souviens de l’endroit où nous sommes… du temps qui passe. Je ne sais pas tout à fait combien de temps nous sommes restés dans l’eau. Tout ce que je sais néanmoins c’est que ce moment avec lui a été plus que… divin, magique… et au fond de moi j’en veux encore. Je ne lui dis pas mais je raffole encore de son corps et de ses mots. Juste une fois si il le faut. Mes yeux le dévorent sans que je m’en rende vraiment compte… Il se rhabille, m’embrasse encore une fois puis me prend la main. Je souris de plus belle puis sors de l’eau avec lui. Un petit vent frais s’est invité et me fait frissonner. Je ne m’étais pas tellement rendu compte des conditions météorologiques. J’en profite pour me rapprocher un tout petit peu plus de lui pour profiter de sa chaleur.

Nous arrivons finalement au niveau des serviettes. Et ils nous regardent tous avec de grands yeux pleins de sous-entendus. Je ne peux m’empêcher de rire comme une enfant en les voyant tous comme ça…




Lui :

Nous arrivons finalement au bord de l’eau, nos corps humides et encore tout chauds viennent contraster avec la froideur du vent qui s’engouffre sur notre peau, c’est moyennement agréable. Arrivés près des serviettes, mes trois acolytes me regardent avec de grands yeux inquisiteurs mais avec un grand sourire. Sans dire un mot mais avec l’air joueur je m’allonge sur ma serviette et enfile un tee-shirt sans rien dire…



Elle :

Je lui jette quelques coups d’œil avant de m’emmitoufler dans ma serviette. Je regarde Erwan en souriant. Il semble bouder. Je soupire et m’étale dans le sable encore un peu chaud de la plage. Mon corps est épuisé mais je suis toujours aussi légère. Tellement légère et détendue que je finis par m’endormir comme ça. Mon souffle est plus lourd. Ni le froid ni le vent ne m’atteignent. Roulée dans ma serviette comme un nem je m’en vais au pays des rêves.


Ne me rendant pas du tout compte au bout d’un moment que tout le monde s’en va. Et, connaissant Erwan, il ne s’occuperait pas de me réveiller. Surtout en période de bouderie.



Lui :

Je suis la tête plantée dans le sable, tentant de calmer encore ce corps légèrement brûlant et mes muscles toujours aussi tendus. Je pense alors que je vais m’assoupir mais c’est sans compter sur Magali, toujours là pour fouiner un peu. Elle me sort de mon sommeil en secouant ses cheveux blonds sur mon dos puis vient s’asseoir devant moi au niveau de ma tête.



Revoyant l’image mentale de Manon face à moi dans l’eau je frissonne…



Je rigole un peu nerveusement et rougis :



Le temps passe le soleil descend dangereusement vers l’horizon. Notre petit groupe se disloque peu à peu, je discute avec Julie et Jules de tout et de rien après qu’ils m’aient eux aussi passé à la casserole, ils m’annoncent qu’ils vont rejoindre le camp eux aussi. Je me retrouve donc de nouveau seul avec la belle Manon. Je m’approche d’elle pour la faire rouler lentement dans sa serviette et éplucher la couche de tissu qui l’entoure puis je m’approche de son visage endormi pour déposer mes lèvres sur les siennes.



Elle :

Le vent frais, les voix autour de moi, j’en entends quelques bribes sans véritablement comprendre. Je sens juste un souffle sur mes lèvres, la brise sur mon corps puisque la serviette ne me protège plus, puis un peu de chaleur masculine. Je décide de faire mon gros bébé… l’une de mes mains se pose sur sa joue… Je ronronne comme un chaton tout en répondant doucement à son baiser.



Je râle un peu avant que mes lèvres ne s’étirent en un petit sourire enfantin. Puis… quelques mots me reviennent petit à petit. Je me rends compte alors que j’étais entre un sommeil profond et un sommeil plutôt léger. Entre les deux… Un peu paradoxal pour le coup.



En effet, ses mots et ses caresses brûlantes sont ancrées dans ma tête plus que la marelle et le minigolf.

Je le regarde avec de grands yeux. J’ai envie de lui voler un peu de sa chaleur en me collant contre lui, j’hésite une seule fraction de seconde puis passe mes bras autour de son cou dans une étreinte remplie de tendresse…



En attendant, je ne me gêne pas… Je finis néanmoins par le libérer pour me lever, ma serviette autour de mes épaules, je me frotte les yeux, cette sieste m’a plus fatiguée qu’autre chose.




Lui :

Mes mains glissent lentement sur sa peau tandis que je me colle à elle pour partager ma chaleur corporelle avec elle… Elle résiste dans mes bras, j’aime beaucoup.



Je me colle à elle et continue à l’embrasser sur chaque petite partie de ton visage, tandis qu’elle se lève à regret.



Nous nous relevons et prenons la direction de nos emplacements respectifs main dans la main. Arrivés au moment de nous séparer, je lui dis sur un petit sourire :




Elle :

Je souris en l’écoutant, j’aime quand ses lèvres se posent un peu partout sur mon visage… Je pourrais très bien m’y habituer très vite… néanmoins je ne le tiens pas en garde… C’est les vacances, autant profiter. Des vacances qui commencent réellement bien d’ailleurs.



Mais mon téléphone n’étant pas sur moi, et mon numéro pas vraiment ancré dans ma tête, je ne peux le lui donner pour le moment. Jusqu’à ce qu’on arrive au campement. Je vois Erwan assis prêt de notre tente, une cigarette entre les lèvres. Je fais signe à Hugo de m’attendre quelques secondes avant d’aller chercher mon téléphone ainsi qu’un marqueur, je n’sais pas vraiment s’il est en possession de son cellulaire à l’heure qu’il est. Un coup d’œil sur le petit écran d’mon appareil, et hop, j’écris mon numéro sur son avant-bras. Au marqueur.



Je souris. Puis rapproche mon visage du sien.



Je lui saute dessus et m’affale complètement sur lui en criant un :



En effet… Délicatesse et finesse sont les concepts dominant de ma philosophie.



Lui :

Je me laisse doucement charmer, de ses caresses et la laisse graver son numéro sur mon bras dans un petit sourire complice avant d’effleurer une dernière fois ses lèvres…



Je reste à discuter un petit peu avec mes amis toujours aussi curieux de cette petite aventure qu’ils ont aperçu au loin, mais reste muet et très discret quant à mes réponses. De toute façon, ils ne sont pas très bons interviewers. Magali semble tout aussi intéressée et interrogatrice que la fois précédente, mais il m’en faudra plus pour que je craque. Après quelques verres pour débuter l’apéro, je prends une serviette dans ma tente puis me dirige vers les douches mixtes du camp. J’entre dans la cabine la plus reculée et active l’eau brûlante tout en retirant mon maillot de bain… j’effleure chaque partie de mon corps lentement pour me dégraisser faisant parfois quelques arrêts sur mes zones érogènes en repensant à cette idylle aquatique d’il y a quelques heures. Je profite et me remémore…



Elle :

Je suis avec Erwan. Il boude, ne bronche pas. Je soupire et il m’interroge sur ce que j’ai fait avec Hugo. Je parle d’une simple balade, d’un rapprochement et puis conclus en lui disant que le reste, il n’a pas à le savoir. Mon ami ne comprend pas. Je soupire de plus belle avant de me lever pour aller m’allonger quelques secondes dans la tente. Une bouteille me fait de l’œil, je m’en prends un petit verre puis repense à la proposition alléchante d’Hugo. Le rejoindre dans la douche… mmh… Ne serait-ce que pour ressentir son corps bouillant contre le mien et ses mains sur mes hanches… Un échange chaste… C’est donc décidé. Je me relève, la gorge encore bouillante du liquide fort que je viens de boire. Je saisis une serviette, ne reste qu’en maillot de bain en prenant un pull avec moi et go !


Je me fais toute discrète en m’approchant des douches. Une seule est en marche. Je me dis que s’il ne s’agit pas de lui… je serai bien mal ! Je regarde tout autour de moi puis pose mes affaire soigneusement, hop, je le rejoins, il est dos à moi. Je souris, me déshabille silencieusement, je ne sais pas s’il a constaté mon arrivée puisque j’ai été aussi discrète qu’une petite souris. Toujours est-il que l’avant de mon corps se colle à l’arrière du sien. Ma poitrine contre son dos. Mes mains sur son torse. Ma bouche à hauteur de son épaule… Je l’embrasse tendrement.




Lui :

Voilà maintenant cinq minutes que je suis sous la douche, l’eau ruisselle sur mon corps encore tout frissonnant des derniers événements de l’après-midi. J’entends alors que quelqu’un est entré dans les douches mixtes avec l’intention d’aller se doucher. Sachant que ma compagne d’aventure de l’après-midi m’a laissé tomber, je ne relève pas vraiment l’information et continue à parcourir ma peau de mes mains pour me décrasser le visage face au mur de carrelage. C’est alors que soudain la porte de ma cabine s’ouvre et laisse apparaître un halo de lumière dessinant une silhouette qui m’a l’air bien familière… Je reste statique, le sourire aux lèvres, l’eau se déversant toujours sur mes épaules et mes cheveux.



Elle :

Me voilà de nouveau non loin de lui. Cette proximité me fait encore complètement vibrer. Je souris. Puis comble la petite distance qui nous sépare. Mes bras passent en dessous des siens pour entourer sa taille alors que mes mains se plaquent sur le haut de son torse. La totalité de mon corps se retrouve contre le sien. Ma poitrine contre son dos. Mon visage contre son épaule. Épaule sur laquelle je dépose quelques baisers plus ou moins… brûlants.



M’amusant de cette réplique enfantine que n’importe qui a sortie au moins une fois dans sa vie.



Lui :

Nous voilà à nouveau, l’un contre l’autre… Cette fois-ci, c’est elle qui a le dessus et l’initiative. Je sens tout mon corps se dresser d’un seul coup au contact de sa peau fraîche contre la mienne humidifiée par l’eau chaude de la douche, je la laisse faire appréciant le moment exquis, soupirant chaleureusement….




Elle :

Mes canines s’enfoncent légèrement dans sa peau halée. Petite punition par rapport à ce qu’il vient de dire. Bien vite je me retrouve tout aussi mouillée et brûlante que lui. Un soupir m’échappe. Le bout de ma langue vient goûter sa nuque. Une caresse légère pour le faire frissonner.




Lui :

Je souris de ta réflexion et réponds du tac-au-tac :



L’une de mes mains descend le long de la jeune chair qui m’entoure et glisse sur les cuisses de mon illustre inconnu/e se trouvant dénudé/e derrière moi, tandis que mon autre avant-bras glisse le long de mon corps pour atteindre lentement mon pubis légèrement touffu…



Elle :



J’observe ses gestes. Me délecte de ses caresses. L’une de mes mains vient accompagner cette coquine de main qui lui appartient et qui se dirige plein sud… Je souris de plus belle et le devance de peu.



Ma voix est mielleuse. Voire aguicheuse. Le bout de mes doigts effleure son sexe alors que mes baisers sur ses épaules reprennent de plus belle. Baisers qui se transforment en grignotage… Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres. Signe de mon envie.



Lui :



Ma petite main chaleureuse et baladeuse glisse le long de son entre cuisse, pas du tout intimidée par la main de ma partenaire, bien au contraire, cela la rend plus entreprenante encore…



Sa voix et son jeu de main me procurent un effet délicieux, je sens mon bas-ventre frémir et se durcir au fil de ses caresses…



Elle :

Je frémis d’envie. Mais j’ai en même temps envie de lui rendre les choses difficiles. Ma main se saisit soudainement bien fermement de son membre durcissant au fur et à mesure.



Et sur ces mots je me décolle de lui. Souriante. Brûlante. Frémissante. Son corps attire le mien et résister à cette attraction est comme une brûlure dans mon bas-ventre mais les retrouvailles sont toujours plus intenses…



Lui :

À la vue de mon bas-ventre de nouveau au garde-à-vous, je sens que la passion et l’envie sont revenues au galop… Ce qui ne me surprend que peu au souvenir du premier acte. Sentant l’eau couler à nouveau entre mon inconnue et moi, je me rends compte qu’elle s’est séparée de moi, je me retourne alors la découvrant nue, sans barrières, attirante, désirable. J’ai envie d’elle, encore plus qu’avant.


Je m’approche d’elle, caressant ses hanches de mes mains pour la rapprocher de mon corps, mon objet de pierre vient s’écraser contre son ventre tandis que ma bouche s’approche de la sienne pour l’embrasser passionnément…




Elle :

Mes mains glissent sur sa nuque. Je lui rends son baiser avec une fougue que l’on ne peut mesurer. En profitant pour lui faire ressentir mon envie de lui grandissante à chaque seconde. Et renforcée par la présence de son érection contre mon ventre. Ma poitrine se colle contre son torse. Je frémis de tout mon long alors que l’eau ruisselle entre nos deux corps.


Je me décolle de ses lèvres au bout d’un temps indéterminé. Plongeant alors mon regard azur dans le sien. Un regard rempli de malice et de désir. Mes dents saisissent sa lèvre inférieure. Je souris puis la relâche.


Ma bouche vient alors butiner son cou. Descend sur son torse. Je sais ce que je veux : lui. Et petit à petit je m’agenouille. Soupirant à chaque baiser que je dépose sur son corps et me retrouvant en face de son membre maintenant dur comme fer.



Lui :

Ma langue se plante dans sa bouche, commençant un ballet fougueux autour de son fraisier humide. Je me délecte de son goût qui m’a tellement manqué. Mon excitation corporelle redouble d’intensité.


C’est alors que nos deux corps se détachent, j’en profite pour reprendre mon souffle, je n’en peux déjà plus devant l’intensité déjà très élevée de nos ébats. Je lui lance un sourire plein d’envie, lâchant ces doux mots : « J’ai envie de toi Manon… » qui ont pour effet, à ma grande surprise, de la désinhiber complètement, je sens sa bouche parcourir le haut de mon corps puis glisser dangereusement vers la zone sud, laissant de nouveau à l’air libre ma chair durcie. Je la vois alors s’agenouiller devant moi, les frissons sont sur mon corps à leur paroxysme. Je soupire d’une extrême excitation devinant assez facilement la suite des événements lorsque je découvre son visage tout sourire face à cette statue de marbre. Je fais un léger pas en arrière pour me coller contre le mur sentant que je vais sûrement faillir physiquement devant le bien qu’elle va me procurer, puis dépose ma main sur son visage lui souriant en tentant d’accrocher son regard pendant ses prochains gestes.



Elle :

Je sais qu’il sait. Je sais qu’il devine ce que je m’apprête à faire et ça m’excite d’autant plus. Ma langue passe sensuellement sur ma lèvre supérieure. J’aime ce moment que je passe avec lui. C’est alors doucement que les doigts de ma main droite s’emparent de sa colonne de pierre. J’exécute d’abord quelques caresses langoureuses et sensuelles.


Mes yeux sont ancrés dans les siens. Et petit à petit mes lèvres se rapprochent de cette zone de son corps qui me rend folle depuis cet ébat dans l’eau tout à l’heure. J’y dépose un premier baiser. Je prends mon temps… je savoure. Un second baiser. Je déguste tout en contemplant la moindre de ses réactions. Mon principal objectif étant son plaisir.


Puis l’envie devient beaucoup trop intense. C’est ma langue qui se pose sur son gland, puis mes lèvres qui se referment sur son membre plus qu’excité. Je l’engloutis du plus que je peux. Lui faisant bien profiter de l’intérieur chaud et humide de ma bouche.




Lui :

Je suis statique, stoïque, comme paralysé par l’émotion, par l’excitation. Je la regarde s’amuser de mon sexe luisant face à son visage ingénu, le caresser de ses mains douces, le sentir se tendre entre ses doigts. Nos regards sont plongés l’un dans l’autre. Elle sait qu’à présent ce bout de chair lui appartient, lui est dédié. Nous savons à présent qu’il n’y a aucune barrière entre nous.


Je vois alors son visage s’approcher de cette colonne de désir remplie de plaisir. Sa bouche s’entrouvre pour laisser sortir son fraisier humide, pour venir effleurer ce corps spongieux. Elle y va si délicatement… c’est si divin… je soupire fortement à chacun de ses légers baisers.


Soudain le ton change radicalement, comme si une pulsion frénétique venait de s’emparer de Manon, comme envoûtée… Elle jette littéralement sa bouche autour de ma chair de plaisir et avale une belle partie de ces 19 cm sans se faire prier… je suis pris de court… Sans défense, mes mains lâchent prise de son visage.




Elle :

Il semble surpris. Je jubile. J’aime déjà lui faire perdre tous ses moyens. Cela m’excite de plus belle, alors que ma bouche ne perd pas son temps. Je vais et je viens, je le libère, je l’engloutis de nouveau. Lui faisant profiter à chaque fois de ma langue, et faisant fourreau avec mes lèvres. Mes petits doigts maintiennent fermement la base de son membre soumis à ma bouche.


Mais l’envie de déguster est parfois un peu plus forte que tout le reste. Je le libère de mon antre humide, puis reviens y déposer des baisers… sur toute sa longueur, m’amusant également à parcourir cette dernière du bout de ma langue, puis du plat. Je fais mes petites expériences tout en le chauffant de mes yeux.



Je le questionne avec une voix envoûtante. Brûlante de désir. Sait-il seulement qu’il a volontairement réveillé l’animal envieux et désireux qui sommeille en moi dans l’eau tout à l’heure ? En a-t-il réellement conscience ? Je n’en suis pas si sûre.




Lui :

Je crois que je suis en train de perdre possession d’une partie de mon corps. Manon s’applique à la tâche avec une telle envie, une telle gourmandise que je ne la reconnais plus. Mais que c’est divin ! Je suis en extase sous ses coups de langues appliqués, ses fournées régulières qui engloutissent de plus belle mon sexe distendu par toute cette excitation.


Je tente de donner quelques légers coups de reins pour guider mon sexe plus rapidement entre ses lèvres mais c’est impossible, je suis paralysé par le plaisir procuré par ses coups de langue autour de mon tronc rempli. Elle joue avec lui comme si elle détenait entre ses lèvres une glace à son parfum préféré. Je passe ma main dans ses cheveux pour l’inciter à continuer toujours sur le chemin qu’elle entreprend :




Elle :

Je suis chaude. Je suis brûlante. Le fait de le sucer avec une telle intensité me procure un plaisir qu’il ne peut imaginer. Mes va-et-vient sont plus rapides. Plus accentués. Plus torrides. Je le dévore en même temps de mes yeux. Le voir dans tous ses états est certainement une satisfaction terriblement… prenante.


Ma main droite se glisse entre mes jambes. Effleurant mon intimité du bout des doigts. Je l’engloutis de plus belle‚ plus profondément. Plus rapidement. J’accélère la cadence. Marquant des pauses par moment pour insister et suçoter l’extrémité de son membre raide comme un piquet. Ma langue est folle. Il me fait saliver. Je grogne comme une lionne par excitation tout en me touchant sensuellement.


Je me sens bien plus détendue maintenant. Moins farouche. Il a su me mettre à l’aise.



Lui :

Je n’avais jamais imaginé voir Manon sous cet aspect. Gourmande, délicieuse, dégustant avec une envie incomparable mon bambou grandissant. Ses yeux plongés dans les miens décuplent de plus en plus l’excitation qu’elle me procure, c’est si bon, si intense, je me crois dans un rêve érotique. Ma tige lubrifiée de sa salive glisse allègrement entre ses lèvres pour venir caresser l’espace entre son fraisier humide et son palet, je sens que la sève monte de plus en plus en moi et si elle continue à me regarder avec cet air si coquin, je vais bientôt faillir. Mon souffle et mes gémissements se font plus bruyants, plus accentués, ça doit sûrement s’entendre mais qu’importe, l’effet procuré est si bon.



Je la vois alors glisser l’une de ses mains vers son entre cuisse, ce qui a pour effet de me faire frissonner de plus belle. Elle apprécie ça la coquine ! Ses yeux se plissent à moitié sous les caresses qu’elle se procure, je jubile :



Alors que mon membre dévoré par sa bouche, ressortait à l’air libre pour être choyé par sa glissante langue autour du chapeau de mon champignon.



Elle :

Ses mots me rendent encore plus brûlante que je ne le suis déjà. J’aime quand il est cru comme ça et qu’il me donne des ordres en quelque sorte. Quelques gémissements étouffés s’échappent de ma bouche au fur et à mesure que j’accélère mes coups de bouche. L’une de ses mains vient fermement me maintenir les cheveux, cette emprise me rend folle, au même titre que ses coups de reins virils et incontrôlable. Je le libère quelques secondes d’entre mes lèvres mais mes doigts eux caressent son membre le plus vigoureusement possible.



Je ne sais pas tellement ce qu’il me prend. Je suis comme ailleurs, complètement débauchée par cet homme que je ne connais pas tellement. Mais cela ne m’empêche pas de l’emprisonner une fois de plus dans ma grotte buccale extrêmement baveuse et volcanique. L’un de mes doigts se glisse en moi, je peine à garder les yeux ouverts mais je m’efforce de le faire pour procurer encore plus de plaisir à mon partenaire. Partenaire qui n’a sûrement plus le temps de voir son sexe qui s’engouffre à une allure dingue dans ma bouche jusqu’à presque pénétrer dans ma gorge.



Lui :

Manon gémit au fur et à mesure que mon sexe lui pénètre la bouche. Je jubile, je gémis moi aussi, mais surtout j’halète fortement. Elle a l’air d’adorer ça, la gloutonne ! Me voir dans cette position, le sexe dressé dans sa bouche, échanger avec elle des mots crus… J’attrape alors ses cheveux pour amener mon sexe encore plus loin au fond de sa glotte, couvrir encore plus cette grosse veine de sa salive, en plus de cette emprise je ne peux résister à confondre sa bouche avec son orifice de plaisir et y donner des coups de reins puissants pour sentir l’excitation que cette situation lui procure


Elle se détache soudain pour reprendre son souffle puis pour me lâcher ces quelques mots qui ont l’effet d’une bombe d’adrénaline et de plaisir, je la regarde me branler frénétiquement, les yeux plongés dans les siens, pleins de désirs et de plaisirs, nos deux bouches entrouvertes par l’excitation et le plaisir. Je suis au bord de l’explosion.



Puis mes mains accompagnent de nouveau ce morceau de marbre au plus profond de sa gorge. La cadence est folle, presque digne d’un film d’adulte, mais c’est si intense que ça en est tellement bon ! Je sens que la sève est montée au dernier étage, je vais passer de l’autre côté…




Elle :

Ma bouche s’acharne sur sa queue dressée. Je gémis de plus en plus fort. Me redresse légèrement pour glisser deux de mes doigts au plus profond de moi-même. Cette tension sexuelle entre nous deux est plus qu’orgasmique. Complètement passionnelle et à la fois sauvage. Je ne pense plus à rien d’autre. Son bassin va-et-vient dans ma bouche plus forte. Si fort que je fois faire attention à ne pas m’étouffer. Il en veut. Je le sens. Mais moi aussi. Et je tiens à le taquiner… à insister sur le fait que je le désire plus que lui ne le peut. Tout ça en un regard. Je le sors de ma bouche encore une fois. Mes gestes se ralentissent. Je l’astique bien plus lentement qu’à l’origine. Oui… Je le torture. Le fait venir doucereusement… Le plat de ma langue se colle à la base de son chibre gonflé plus pour longtemps. Puis je remonte le plus lentement du monde jusqu’à son gland rosé et tout brillant.



Mes doigts effleurent mon clitoris sensibilisé par toute cette vague de plaisir. Je me mordille la lèvre afin de retenir un gémissement. Le bout de ma langue se dépose sur le bout de son membre. Je taquine sa petite fente à sperme… désireuse… hâtive… animale…



Lui :

L’atmosphère est montée graduellement en puissance dans cette cabine de douches. Les échanges sont à la fois bestiaux et sauvages, ponctués par des râles et gémissements bruyants. L’air est orgasmique. Je la regarde prendre son pied, les doigts fourrés dans sa fente à plaisir, me suçant et lavant le membre allègrement de sa langue coquine.


À ma grande surprise, je la vois alors ralentir la cadence un grand sourire sur ses lèvres humides, « elle veut faire durer le suspense », me dis-je alors dans ma tête, la voyant me branler langoureusement avant de faire remonter ses lèvres le long de mon tronc d’acier.


Reprenant alors légèrement mes esprits et la voyant toujours se fouiller la boîte à bonheur avec envie, je m’abaisse alors vers son visage pour lui susurrer à l’oreille :



Puis je m’adosse au mur, comme pour la laisser alors finir le travail passant les mains dans le dos, avançant mon gland contre ses lèvres.


Soudain alors tout s’accélère… je la vois sourire comme si elle savait exactement le plan qu’elle allait mettre en place pour me faire jouir et crier de plaisir le plus rapidement possible. Et d’ailleurs, je la vois déjà en action, moi aussi avec le sourire aux lèvres. Voyant ses deux mains venant entourer la circonférence de mon membre et commencer à le branler machinalement de tout son long, elle veut me faire exploser de plaisir et sait exactement comment s’y prendre. J’en suis tout chamboulé à quel point elle connaît déjà mon corps et ses réactions pour me faire chavirer. Elle approche sa bouche pulpeuse contre mon gland que je fais aller et venir de son extrémité entre ses lèvres. Je sens que je suis au bord du gouffre. Cette sensation est si bonne, ses mains malaxant ma queue pour faire monter plus vite ma sève le long de cette longue tige…



Ça y est, je suis sur le point de non-retour. Mon corps s’est crispé entièrement et je sens alors le jus remonter à toute allure vers la sortie, mon membre placé dans sa bouche. C’est alors que je libère de longs traits crémeux au plus profond de sa gorge… me déversant dans des jets puissants, remplis de toute mon excitation tout au fond de sa gorge, c’est si bon, si intense ! Je la sens jubiler aussi de me voir lui offrir toute cette crème anglaise uniquement pour elle. J’adore lui remplir la bouche.



Elle :

Je ne peux m’empêcher de gémir devant toute cette offrande qu’il me fait. Son jus se dépose tout droit sur ma langue, de longues et chaudes giclées de son sperme que je garde en bouche maintenant, le finissant jusqu’à la dernière goutte. Pas de gâchis, mes doigts de fées s’occupent de lui avec beaucoup d’application. Mes yeux restent scotchés aux siens, mes lèvres entrouvertes sont repeinte de son jus d’homme, jus d’homme qui perle sur mon menton. Et pourtant l’intensité du moment s’en retrouve renforcée. J’offre à son dard un ultime aller-retour dans ma grotte buccale. Son membre s’en retrouve tout recouvert de sa crème, crème que je m’empresse de recueillir une fois de plus entre mes lèvres en quelques coups de langue.


Je laisse finalement son liquide se déverser le long de mon menton pour finir sur mon cou puis se diluer avec l’eau de la douche toujours en marche depuis mon arrivée dans la cabine. Je lèche ma lèvre supérieure aussi sensuellement que possible, fébrile, fière de moi. Doucement je me relève afin de lui faire face malgré les quelques centimètres en moins que j’ai par rapport à lui. Il est encore affaibli par l’orgasme que je viens de lui procurer. De mes mains, je plaque mes cheveux ruisselants en arrière, me mordillant alors la lèvre inférieure d’un air enfantin, comme si j’avais fait une énorme bêtise et que je ne pouvais rien dire.


C’est que je me recollerais volontiers à lui, mais des bruits de pas me font tourner la tête.



C’est la voix de Jules.


Je suis obligée de m’empêcher de rire en plaquant mes mains sur ma bouche.



Mes yeux contemplent Hugo d’un air vraiment rieur. Je ne bronche pas et me fais aussi silencieuse qu’une petite souris.



Lui :

Manon semble tout droit sortie de l’un de mes rêves érotiques les plus sensuels. L’avoir vu jouer comme cela avec mon objet de plaisir, la voir s’amuser avec les longs traits blancs crémeux qui se sont écrasés dans sa gorge, tout cela m’a littéralement envoûté, excité, charmé. Elle joue une dernière fois avec ce morceau de viande qui se détend à vue d’œil sous ses coups de langue tandis que les derniers flocons de semence s’effacent de son visage dilués par l’eau.


Manon se relève alors contre mon corps fébrile encore choqué des bienfaits qu’elle vient de me procurer. Elle a l’air tellement coquine, tellement craquante sous ses airs de sainte nitouche après avoir commis le plus grand des péchés, celui du désir sexuel.



C’est alors que quelques secondes plus tard j’entends qu’on entre dans les douches et appelle mon nom. Tiens, c’est Jules qui s’inquiète. « Ahah quel boucan on a dû faire ! » me dis-je dans ma tête. Dans un élan de coquinerie encore plus avancé, je m’approche de ma dulcinée pour me coller contre elle et glisser ma main le long de ses poils pubiens dans le silence le plus total.


Il me fait part des bruits qu’il a entendu de l’extérieur ce qui a le don de faire sourire ma partenaire et moi-même. Puis toujours plus entreprenant avec cette dernière, je glisse alors un petit doigt dans sa petite fente toute humide tout en répondant à mon ami.




Elle :

Je le regarde de nouveau avec cet air doux et malicieux avec lequel il m’a connue. Il se colle contre moi et m’effleure tout naturellement, ce qui a comme pouvoir de m’envoûter et me calmer légèrement dans ma fierté de l’avoir possédé et d’avoir eu le dessus sur lui pendant de longues minutes. Son ami étant là, je ne me doute pas une seule seconde qu’il osera faire ça derrière ses airs angéliques mais grande surprise. Le manant se permet de glisser un de ses doigts en moi, ce qui m’arrache un faible, très faible gémissements de surprise, d’agréable surprise ! Jules continue de papoter. Je me retiens de ricaner en écoutant mon partenaire dire ça. Au contraire, mes dents saisissent sa peau, laissant de légères traces sur celle-ci. Suivis par quelques petits suçons que je veux guérisseurs. Mes mains se baladent sur ses bras, puis ce sont mes ongles qui le marquent à leur tour. Je ne contrôle rien, je suis moi-même contrôlée par ces pulsions passionnelles, sauvages et très, très envieuses…



Il rit, je suçote le lobe d’Hugo avant de le croquer, soupirant d’envie dans le creux de son oreille, hâtive de savoir ce qu’il va répondre à ça. Jubilant intérieurement de la tournure de la situation.



Lui :

Je suis tout souriant devant la situation que cette scène est en train de prendre, mon doigt glisse lentement entre les poils pubiens et les deux lèvres de Manon. J’adore cette reprise de pouvoir que j’ai sur elle et contrairement à ce que j’aurais pu penser, cela ne lui donne pas froid aux yeux. Commençant à mieux connaître ses manières d’agir dans l’intimité, j’aurais presque pu m’en douter. Je lui souffle sur le nez l’envie toujours à son paroxysme que j’ai d’elle, je l’entends gémir très faiblement et la sens se blottir contre moi de manière plus intense avec ses griffes et ses succions, ce qui a pour effet de me faire accélérer la cadence de mon doigt tout en écoutant Jules et ses questions un peu indiscrètes. Mais je décide toutefois de jouer le jeu sachant que ma partenaire a l’air d’avoir l’oreille attentive à ma réponse :



Je laisse un temps d’arrêt retirant mon index de Manon puis revenant à l’abordage avec le majeur et l’annulaire.




Elle :

Ma bouche est entrouverte contre sa peau, des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale et mon souffle désireux devient bouillant. Jules ricane en reconnaissant qu’il ferait certainement la même chose puis finit par s’en aller, me laissant le confort de gémir un peu plus fort.



Mon petit bassin accompagne ses gestes, ma tête bascule quelque peu en arrière. Je me mords la lèvre.



Je le questionne tout en guidant l’une de mes mains entre mes cuisses, pour caresser la sienne et peut-être l’empêcher de continuer qui sait…



Lui :

Jules déguerpit de la salle de douche sans savoir si j’étais vraiment accompagné ou pas, je sens alors ma partenaire se relâcher un peu. Son gémissement s’est fait plus fort au contact de ma main contre son pubis et de mes doigts qui s’insèrent à l’intérieur.



J’accélère alors la cadence de mes doigts la sentant alors s’enrouler autour de moi telle une plante grimpante.




Elle :

Vite mon cerveau se met difficilement en route pour trouver une fausse excuse et voir sa réaction alors que ses deux doigts sont complètement enfouis en moi. Je le regarde droit dans les yeux :



Alors que mon corps a tout simplement envie de lui dire : « Continue, baise-moi avec tes doigts et ne pense même pas à t’arrêter avant de m’avoir entendue hurler ton prénom. » Je sais à ce moment-là que j’ai complètement perdu le contrôle que j’exerçais sur lui, il y a de cela à peine quelques minutes. Il a les pleins pouvoirs sur moi et mon corps.



Ma voix est emprunte d’une certaine sensualité. Dans le simple but de lui faire comprendre que non. Je n’ai absolument pas envie de m’arrêter. Pour autre preuve, mon bassin tente un léger va-et-vient sur ses doigts.



Lui :

Je l’observe et l’admire faussement hésiter, comme pour garder un peu de dignité et de contrôle sur le sort que je suis en train de le jeter. Je suis terriblement excité par cette situation mais totalement en train de reprendre le dessus sur ma partenaire. Mes deux doigts glissent en elle dans sa fente lubrifiée à souhait.



Je veux la faire grimper au rideau comme elle a su le faire quelques secondes plus tôt pour moi.



On entend alors des clapotis humides sous entendent l’humidité de ma partenaire, suite à la fouille vaginale que je suis en train de lui procurer.



Elle :



Il me reste toujours assez de lucidité pour le taquiner en lui disant une telle chose car entre ranger ma tente et sentir ses doigts visiter mon intérieur brûlant, le choix est déjà fait… sans aucune hésitation. Mais la cadence de ses gestes augmentent, je comprends le stratagème qu’il emploi pour me « convaincre ».



Mon visage se pose contre la peau de son cou, puis remonte le long de sa mâchoire, ma langue vagabonde fait encore des siennes, ne se gênant pas pour le goûter une fois de plus. Je ne peux pas me retenir davantage, les mots veulent sortir et exprimer mon désir. Mes lèvres se rapprochent alors de son oreille, je susurre :



C’est une sorte de défi. Je souffle fébrilement de désir contre sa joue puis esquisse un petit sourire tentateur.



Lui :



Mes doigts percent avec encore plus d’envie sa paroi clitoridienne pour s’enfoncer entre ses lèvres au plus profond de son vagin. Je veux qu’elle désire mes allumettes encore plus, qu’elle en veuille toujours plus. Qu’elle meurt d’envie de s’asseoir dessus à chaque fois qu’ils se retirent.



Je l’entends alors me susurrer ses doux mots si crus, si excitants à mes oreilles qu’ils ont alors l’effet d’une décharge électrique. Mes doigts reviennent à l’abordage et replongent allègrement une cadence de pénétration inouïe. Soudainement… brusquement… animalement ! Les clapotis se sont transformés en clapots bien audibles, son bas-ventre en est de plus en plus secoué.




Elle :

L’intensité du moment grandit graduellement une fois de plus. Et je fonds sur ses doigts experts qui me pourfendent de l’intérieur. Il me parle d’humidité mais se doute-t-il qu’il est la cause de toute cette chaleur ? Mes gémissements sont saccadés, tout comme ma respiration alors qu’il me doigte vigoureusement et sans aucune pitié. Mon bassin essayant de suivre cette cadence effrénée.



J’halète de plus en plus bruyamment tout en m’accrochant à lui. Ses doigts effleurent mes lèvres. Je les happe entre celles-ci durant quelques secondes afin de les laver de tout ce jus qui sort de mon corps. Puis sans plus attendre, ils disparaissent encore dans mon vagin affamé de ses doigts. Sa paume exerce à chaque fois une pression sur mon clitoris. Pression qui me rend de plus en plus fragile et fébrile. Je rougis, ne sais plus comment réagir. Je murmure :



Les mots sortent tout seul. Et à vrai dire je me fiche de leur ampleur. C’est ce que je pense, ce que je ressens, ce que je veux… Je suis sa chose sur le moment et ça m’excite tout en me faisant grimper au plafond. Et bientôt au septième ciel…


Lui :

Je commence enfin à atteindre le moment que je suis en train de chercher depuis quelques secondes maintenant. La sentir à la merci de mes doigts qui la fourrent comme une dinde à noël. Je fouille avec une rare intensité son intérieur et recherche la partie humide qui lui procurera le plus de plaisir. Elle couine et gémit pour mon plus grand bonheur, mais j’en veux encore, je veux que les saccades dans sa chatte lui fassent perdre toute idée de la réalité, qu’elle ne sache plus ou elle se trouve.



Je me fais de plus en plus à l’idée de prénommer Manon de doux mots crus car je sais qu’elle en raffole. Sa fente avale mes doigts avec une telle facilité que j’entreprends d’y insérer un troisième pour me permettre de pouvoir racler toute la surface de ses parois de plaisir. Je veux qu’elle jouisse sur mes phalanges.




Elle :

Ma fente encaisse chacun de ses coups puissants. Il continue ses va-et-vient comme un acharné. Je sais que je suis sur le point de céder. Mon corps commence déjà à légèrement se crisper. Le plaisir monte de plus en plus vite au niveau de mon bas-ventre. Mes gémissements et ma respiration sont de plus en plus forts et haletants.



Je grimace légèrement et penche ma tête en arrière. Ce troisième doigt qu’il fourre en moi a justement raison de moi. Je crie son prénom une fois de plus, me fichant des gens qui pourraient m’entendre. Ma chatte devient encore plus humide et est soudainement prise de soubresauts qui exercent une pression sur ses phalanges. Je me mords la lèvre à sang pour encaisser cet orgasme qui semble détruire toutes mes capacités à réfléchir ou à avoir un semblant de lucidité. Mes mains agrippent ses épaules afin de ne pas tomber. Tout mon corps devient encore plus faible. Comme si mes membres étaient en coton. Je le supplie maintenant d’arrêter… Étant submergée par cette vague orgasmique rudement destructrice.



Lui :

Mes doigts entrent et ressortent avec facilité dans cet orifice à plaisir. J’ai envie d’aller jusqu’au bout avec elle, qu’elle jouisse mon prénom d’extase. Mon membre s’est fortement redressé en la voyant gémir aussi lourdement sous mes coups de poignets puissants.



C’est alors que je la sens se surélever comme si elle était envoûtée par une force invisible, pour venir s’attacher à moi. Son corps se crispe alors tout en entier, mes mains sont trempées par les allers-retours qu’ils sont en train d’effectuer en elle. Je veux l’accompagner jusqu’à son dernier spasme orgasmique. Reculant légèrement pour apprécier le spectacle de son visage et de son corps, ma main toujours en elle, j’aperçois quelques perles d’eau naturelle couler le long de ses cuisses. Que c’est plaisant à admirer !



Elle :

Je vibre et tremble pour lui à chacun de ses coups. Je tente de reprendre une certaine contenance mais cela m’est encore réellement difficile. Je crie son prénom comme il me le demande avec cette façon crue qui me fait perdre tous mes moyens. Tout ce que je sais c’est que j’en veux encore, comme s’il avait réveillé une soif que personne ne peut étancher. Et ce désir brûlant à m’en faire mal ne s’était pas amoindri lorsque j’eus cette vue sur cette colonne que j’avais précédemment sucé avec une incroyable ardeur. Il ne m’aide pas du tout à retenir mes cris, alors je m’aide moi-même, je plaque ma main droite sur ma bouche et ferme les yeux comme pour affaiblir l’intensité ou l’absorber.


Cette montée vers les cieux m’épuise et me vide de toutes mes forces. Je parviens à me reprendre lentement et doucement puis mes yeux se lève vers les siens :



Je chuchote, m’exprime limite par syllabe ou mot à mot. Je reprends petit à petit mon équilibre. Tout en chassant d’un air quelque peu apeuré sa main qui reste entre mes cuisses.



Lui :

L’orgasme auquel je viens d’assister a été d’une rare intensité. Ça en était tellement dément. L’entendre crier comme cela, prisonnière de mes doigts enfoncés dans sa boîte à bonheur, c’était si bon ! Elle a l’air de reprendre lentement ses esprits malgré le fait qu’elle reste encore essoufflée, probablement sous le choc de cet instant passé et probablement sentant toujours l’excitation bien présente en elle. Je retire alors mes doigts de son orifice puis les approche de sa bouche avec un sourire coquin pour qu’elle puisse se déguster.



Nos yeux sont plongés l’un dans l’autre, le silence est long mais tellement agréable. Nous savons tous les deux que nous avons franchi une barrière assez importante dans nos échanges et qu’il va être difficile de faire machine arrière. Je suis déjà addict à ses orgasmes, j’ai envie de la faire jouir en permanence jusqu’à l’explosion. Jusqu’à ce qu’elle éjacule presque. Je m’approche d’elle, ma colonne de marbre plaquée sur son ventre puis lui glisse a l’oreille avec un petit sourire :




Elle :



Ma main vient remplacer la sienne et ne le caresse que très légèrement. Pour lui mettre l’eau à la bouche. Je viens d’ailleurs embrasser le coin de cette dernière. Étant toujours légèrement haletante dans mon souffle.



Lui :

Je la sens revenue sur la terre ferme, elle est redevenue lucide et recommence ses coquineries taquines en suçant mes doigts de tout leur long…



Je fais quelques gestes le long de son pubis avec ma colonne d’acier, jouant avec ses petites lèvres et son clitoris excité, puis lui répond en lui susurrant à l’oreille :



Puis je viens l’embrasser allègrement à pleine bouche pour sentir sa réaction et la laisser jouer un peu avec mon gourdin.



Elle :

Ses derniers mots me paralysent d’envie alors que sans me laisser le temps, il emprisonne mes lèvres contre les siennes. Je réponds tout aussi allègrement à ce baiser tumultueux. Ma main ne se lassant pas une seule seconde d’aller et venir sur sa zone sud. Ma coquine de langue se lance dans une danse endiablée avec la sienne pour toute réponse à ce qu’il vient de dire. Un projet réellement et indubitablement excitant. Cependant, je romps cette proximité au bout de quelques looongues secondes pour le contempler d’un air de défi.



Puis comme si de rien était, je décide de vraiment me laver, ce que je n’ai pas fait depuis que je suis dans cette douche avec lui. Mes mains caressent ma peau lentement et sensuellement, pour le plaisir de ses yeux à lui. Dos à lui, je me savonne rapidement, puis me rince, essore mes cheveux. Je fais des pieds et des mains pour cacher cette forte excitation qui me possède encore et toujours.




Lui :

Elle se détache alors de moi pour se laver, comme par léger défi, mais tout en faisant bien attention à caresser face à moi chacun des pores de sa peau de manière la plus sensuelle possible. Je reste face à elle le regard plongé dans le sien, mon côté pile face au sien le dard dressé en sa direction. Elle m’aguiche puis se retourne pour se rincer. J’en profite alors pour m’approcher une dernière fois d’elle et l’enlacer de mes bras puissants, faisant bien attention à caler mon membre d’acier entre ses fesses pour qu’il vienne taper à la porte de son orifice étroit…



Puis je dépose un dernier baiser langoureux dans son cou avant de sortir de la douche en vitesse et m’éclipser à la manière d’un magicien ayant fini son tour. Je me rhabille et récupère mon portable voyant les dizaines d’appels manqués et le petit message taquin de Magali :


Je crois que quelqu’un t’appelle dans les douches à ce que j’ai pu entendre en passant devant ;)


J’arrive alors à mon campement, les voyant tous commencer à préparer l’apéro et me regardant avec de larges sourires.



Julie balance alors en rigolant :



Ce à quoi je lui réponds :



Puis c’est au tour de Magali de s’approcher de moi pour m’attirer à l’écart, j’imagine pour avoir quelques détails en plus. Les garçons eux sachant très bien ce qu’il s’est déjà passé et ayant déjà fait le film dans leur tête



Elle :

Il me serre dans ses bras une dernière fois avant de s’éclipser comme de par magie. Je souris légèrement tout en profitant de l’eau qui ruisselle abondamment sur mon corps. Je soupire de bien-être et tente de calmer un peu mes pulsions sexuelles… « De nouvelles expériences », m’a-t-il dit en collant son membre gonflé contre mes fesses… Un mouvement et un contact qui m’ont rudement fait perdre la tête même si j’ai a priori réussi à me contenir. Je finis tout de même par sortir de la douche après m’être bien séchée. J’avais prévu une jolie petite robe d’été dans un sac en plastique. Robe que j’enfile immédiatement avant de m’en aller, mes produits de douche en main, les cheveux humides qui ondulent légèrement.


Tout le monde est là, prêt de la table, un verre en main. Je souris de plus belle et répond à leur regard interrogateur.



J’espère secrètement que mon mensonge est passé comme une lettre à la poste mais je sens bien que personne n’est dupe, ce qui me fait ricaner bêtement. Je m’assois près d’Erwan qui semble s’être calmé et me tend un verre. Je le remercie du regard avant de boire une petite gorgée de ce qu’il contient. Un alcool doux et léger. Mon sourire semble s’élargir au fur et à mesure que les secondes filent.


Mes yeux se posent sur Hugo. Des images plus qu’érotiques me traversent l’esprit. Des images puissantes à m’en couper le souffle. C’est pourquoi je décide de me lever pour aller chercher deux cigarettes, une pour moi et pour mon meilleur ami qui ne fait plus la tête. J’ai besoin de mettre mon cerveau sur off, cet homme est comme de l’héroïne. Il a déjà contaminé toutes les cellules de mon cerveau et rendu mon corps accro.



Nous nous en sommes arrêtés là. La correspondance devenant trop addictive, nous avons mis fin à celle-ci, bien à contrecœur… Aujourd’hui, je recherche de nouveau quelque chose d’aussi fort mais quelque chose de peut-être plus poussé dans l’écriture et le style. N’ayant pas pu trouver la perle rare, je suis toujours à sa recherche.