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n° 16819Fiche technique65077 caractères65077
Temps de lecture estimé : 37 mn
18/05/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Finalement, l'âge est une bénédiction. Tout devient plus facile à qui sait passer la frontière qu'une éducation rigoriste imposait.
Critères:  fh fhh couplus cocus inconnu vacances forêt boitenuit nudisme fellation cunnilingu préservati sandwich confession -cocucont
Auteur : Viona      
Une conversation surprise, et tout change

Je ne connais rien de meilleur qu’une bonne douche. Il y a des moments où sentir l’eau tiède puis glacée couler sur son corps vaut tous les plaisirs du monde. En plus, ce soir j’en avais vraiment besoin. Nous avions passé l’après-midi sur la plage, et comme souvent depuis que nous sommes en vacances, Laurent m’avait entraînée dans les taillis derrière la dune pour me baiser. Je dis baiser car c’est une envie irrépressible qui le prend, qu’il me communique et qui nous entraîne comme une vague. Depuis quelque temps son plaisir est de me prendre par derrière alors que je suis, soit appuyée contre un arbre, soit à quatre pattes pendant qu’il me fourre l’anus. Nous n’avons pas eu le temps de trouver un tronc, aussi c’est à genoux dans le sable qu’il m’a prise. Ses coups ont été si forts que je suis tombée. Il m’a terminée avec une violence inhabituelle.


Mais le sperme et le sable m’ont laissé un souvenir que seule l’eau de la douche a pu enlever. Laurent est passé le premier car il avait le sexe maculé.


Je ne sais pas ce qui nous prend depuis que nous sommes ici, mais nous faisons l’amour très souvent, et surtout avec une ardeur et une diversité que nous avions perdues. Enfin quand je dis que je ne sais pas, en réalité c’est Laurent qui a tout déclenché. Laurent que je vais retrouver dans le salon.

J’ai la surprise de le trouver une bouteille de champagne à la main, bouteille dont le bouchon saute exactement à mon entrée.



Et j’ajoute :



On pourrait trouver cette phrase désagréable, mais il faut dire que cette demande me brûle les lèvres depuis notre arrivée.



Retrouvailles ! Le mot n’est même pas assez fort.

Laurent et moi avons attaqué la cinquantaine, depuis quelques années maintenant, et trente années de vie commune nous avaient séparés. Voilà le paradoxe des vieux couples. C’est d’être toujours collés à l’autre et que la vie vous fait le tour de glisser un coin qui sépare, puis blesse et quelquefois déchire.


Nous n’en n’étions pas là. Juste une lassitude. Je voyais bien que Laurent me délaissait un peu et que ses ardeurs d’avant se faisaient plus rares. Un instant j’ai craint une maîtresse. Un instant j’ai envisagé le fameux coup de la cinquantaine qui détruit tant de couples ; mais non. Enfin, rien que je n’aie pu découvrir. Juste la lassitude. Oh, je suis sûrement coupable aussi. Je ne cherchais plus à le séduire comme une femme sait le faire avec des attitudes, de la lingerie, ou même carrément la demande de sexe.


Aussi son attitude dès le premier jour de notre arrivée m’a surprise.

Il faut dire que nous sommes enseignants tous les deux et que nous avons la chance d’avoir une petite maison au bord de l’Atlantique où nous passons une bonne partie de nos vacances d’été.

Donc, dès le premier jour, nous avons respecté la tradition en nous ruant sur la plage. Magnifique plage de sable fin qui court sur des kilomètres. La seule différence, c’est qu’au lieu de s’arrêter à notre endroit habituel il m’entraîne à quelques centaines de mètres, dans la partie nudiste.

La plage nudiste fait presque partie de nos jeux. Depuis longtemps il m’en parle. Depuis longtemps je lui dis que je ne suis plus assez jeune pour cela. Depuis longtemps la question reste en suspens.



Comme il voit que j’hésite encore, il insiste :



C’est vrai qu’il a raison et que mes prétextes tombent sous ses arguments. Surtout qu’il ajoute :



Alors j’ai cédé. Me déshabiller n’a pas été difficile, les voisins étaient si loin qu’on ne voyait rien.

Il me faudrait un chapitre à lui seul pour décrire, non pas la première fois mais La première et les Suivantes.


Que dire du premier étalage de crème sur les fesses ? Chacun s’occupe de l’autre. Je sais maintenant obliger Laurent à rester à plat-ventre pour cacher une érection lorsque je l’enduis consciencieusement, n’oubliant surtout pas la raie, même si chacun sait que le soleil n’atteint pas ces zones. Il se venge sur moi après.


Que dire des premiers « bonjours » aux voisins de plus en plus nombreux à mesure que le jour avance et que le mois s’écoule ?


Que dire de ces hommes, qui manifestement essayent de draguer en se baladant devant nous ? Une minorité heureusement. Une minorité, d’ailleurs avec une moyenne d’âge élevée. Qui peut bien répondre à leurs avances ? Pas une femme seule. D’autres hommes, peut-être ?


Que dire de l’habitude très vite prise par Laurent de m’entraîner derrière la dune pour me faire l’amour ? La première fois, j’ai été surprise. Les autres, je reconnais les avoir attendues. Ces parties de « baise » ; je m’étonne d’utiliser ce vocabulaire, mais il reflète vraiment notre « bestialité » dans ces moments-là. Un goût de fruit défendu, comme des adolescents, alors que les parents sont sur la plage, et qui partent pour se cacher en forêt. Un parfum de perversité qui excite alors qu’à chaque instant quelqu’un peut nous surprendre.


Que dire de cette impression de liberté, allongée sur la serviette, bras et jambes écartés, offrant le plus intime, le plus secret, le plus délicat à la brise et aux rayons du soleil ?

Mais l’attitude de Laurent ne s’est pas arrêtée à ce plan naturiste. Non, à côté de l’amant insatiable est apparu le mari attentionné. Le mari qui m’a entraînée, sans que je me défende beaucoup, dans les villes de La Rochelle, Niort, et même une fois jusqu’à Nantes, pour parcourir les boutiques.

Lorsque je disais, assez hypocritement d’ailleurs « J’ai encore cette robe qui me va bien », il répondait « Oui, mais regarde celle-ci, regarde celle-là, pour aller à la plage… pour faire les courses… pour le restaurant… » La même chose pour la lingerie. Il a voulu tout renouveler.


Alors vous comprenez maintenant pourquoi je soupçonnais quelque chose. Mais je n’ai pas voulu rompre l’alchimie de ces journées.

Il m’avait trompé et se sentait coupable ! Peut-être, mais à quoi bon gâcher ces moments par des reproches ? Si son infidélité me valait ce traitement de reine, alors merci à la culpabilité.

Mais le « Tu as quelque chose à te faire pardonner ? » est sorti sans que je réfléchisse.

Sa réponse est d’une spontanéité telle, qu’elle balaye ce que de toute façon je ne voulais pas entendre :



Cherchant à adoucir ma question d’avant. Je continue :



Donc les deux gars qui ne m’avaient pas remarqué non plus, discutaient. Manifestement ils parlaient des nageuses.


  • — Il y a rien d’intéressant ce soir.
  • — Non, à part la quatre.
  • — La quatre ? Celle qui fait la nage papillon ?
  • — Oui.
  • — Ah bon. De là, on ne voit rien de bien extraordinaire.
  • — C’est parce que tu ne sais pas regarder.
  • — Dis tout de suite que j’ai de la merde dans les yeux !
  • — Mais non, mais regarde. Regarde comme elle se cambre. Regarde ses fesses qui sortent de l’eau. Ses hanches. Ses épaules. Tiens, attends… attends… Voilà, regarde quand elle cherche l’air. Ah, sa bouche…
  • — Eh bien, elle te fait de l’effet. Pourtant de là, elle ne paraît pas si jeune.
  • — L’âge ? Mais on s’en fout de l’âge. Au contraire, elles sont bien plus chaudes que les jeunes.
  • — Elle est peut-être mariée.
  • — Mais oui, elle porte une alliance. Mais c’est mieux. Elle est expérimentée. Sûrement pas du genre à faire « oui, oui » dès qu’on la pénètre. Une femme mûre, voilà ce qu’elle est. Il lui faut du lourd, du dur. Ah, putain, elle me fait bander… Je ne pense qu’à elle !
  • — Alors, qu’est-ce que tu attends ?
  • — Mais tu crois que je n’ai pas essayé ? Pendant trois mois je suis venu le jeudi, le jour de son entraînement. J’ai essayé de lui parler. J’ai essayé de l’inviter à boire un pot.
  • — Alors ?
  • — Alors ? Fait chier. Elle me dit bonjour. Elle me fait un sourire. Mais pour le reste, elle est sourde.
  • — D’habitude tu es plus direct.
  • — Mais ce n’est pas une pute. Je la respecte, même si elle ne veut pas de moi. Je la respecte, même si dans mes rêves je lui fais…
  • — Arrête, tu te fais du mal. Allez, viens, allons retrouver les autres. Tu devrais essayer Anna. Tout le monde dit que c’est une bonne suceuse. Elle suce et avale. Enfin, il paraît… Moi…



Je laisse tomber ma serviette et me dirige vers lui.



Je l’enlace mais je sens qu’il se retient.



Sur le lit de la chambre, Laurent a posé la robe blanche que nous avons achetée dernièrement. Robe simple en coton du Nil, laissant les épaules nues, la taille étroite pour s’évaser et finir coupée en biseau. Rien de bien extraordinaire, sauf qu’elle met bien mes formes en valeur. Ce n’est pas une surprise car Laurent s’évertue à me rendre élégante, sensuelle sans exagération. D’ailleurs je n’aurais pas permis qu’il me fasse porter des vêtements trop suggestifs ou provocants. Mais cette robe a un problème : elle est légèrement transparente.



Il a réponse à tout. Il s’occupe de tout. C’est à la fois agréable et stressant.



Il n’y a rien à répondre à cette joute.


23 heures, et nous sommes encore à table. Laurent a bien fait les choses, mais je commence à trouver le temps long.



C’est vrai que nous avons pas mal picolé. D’ailleurs mon mari avait prévu car nous sommes venus en taxi.



Que répondre à cette question et tout ce qu’elle sous-entend ? Ai-je trompé mon mari ? Voilà la question. Mais j’ai une réponse imparable :



Voilà qui clôt le débat. Mais une question me revient :



Je suis chaude comme une braise. Le repas. Les épices. L’alcool. La conversation qui n’a pas cessé de tourner autour du sexe.



Danser. Le bonheur pour moi, le calvaire pour Laurent, à qui le rythme est totalement étranger. Voilà encore une marque d’attention de sa part.



On arrive vers minuit. Minuit, c’est très tôt et il n’y a pas beaucoup de monde. Au moins on peut se trouver une table un peu en retrait, pas trop près de la sono, et vers une extension de la piste centrale.

Les deux premières heures, l’ambiance monte progressivement. Nous aussi d’ailleurs avec la vodka que Laurent commande souvent. La bouteille est à demeure sur la table. La population est très diversifiée. Beaucoup de couples de vacanciers, jeunes et moins jeunes, mais aussi des groupes de filles et de garçons. Les plus jeunes sont plutôt regroupés sur la piste centrale, au plus près du DJ et de la sono.


Laurent m’étonne par sa participation ; cela fait des années que je ne l’ai pas vu danser comme cela. Nous enchaînons les rythmes endiablés, et personnellement je me lâche un max. Je ne parle pas des séries de slows où l’éclairage diminué favorise les rapprochements.

Mais il fatigue, et au bout d’un moment va s’asseoir en me disant de rester. La table est juste à quelques mètres, et de temps en temps je lui fais un petit signe auquel il répond en m’encourageant. D’ailleurs il n’est pas le seul homme à jeter l’éponge. Beaucoup de femmes restent seules sur la piste. Décidément, très peu d’hommes aiment danser.


Cela ne nuit pas au moral des épouses qui, comme moi, continuent sur les rythmes endiablés. Des rythmes qui deviennent des odes aux mouvements lascifs et sensuels. Comme par magie, nos déhanchements ont attiré d’autres hommes. Un en particulier cherche à attirer mon attention. Plutôt beau garçon et jeune. Décidément ! Je jette un regard à Laurent qui me sourit. L’homme est maintenant tout près. Tout autour, des couples miment l’amour. L’amour sans contacts, juste par mouvements simulés. C’est plus que coquin, mais tous jouent le jeu. Que pensent tous ces hommes qui regardent leur femme jouer avec un autre ? Aucun ne vient s’interposer. C’est vrai que cela ne prête pas à conséquence.


Soudain une chenille est lancée. Mon cavalier me prend par la taille et je m’accroche au couple devant. On s’éloigne vers la piste centrale. La bonne humeur est générale. La chenille se tortille, ralentit, accélère. Je pensais ce genre de danse tombé dans les oubliettes. Les corps se frôlent. L’homme derrière ne se prive pas de laisser courir ses mains. Mes épaules, mes hanches. Il s’agrippe aux accélérations. Dans les ralentissements, je sens parfaitement ses mains sur mes fesses. Je tourne la tête pour lui faire une remarque, mais renonce devant son sourire. Après tout, ce ne sont que des broutilles.

Des broutilles que je me surprends à attendre. Des broutilles qui me troublent.

Mais la chenille se rompt. Je retourne à notre table. Je bois au moins un litre d’eau pour me désaltérer. Laurent me propose une vodka.



Des slows. La lumière diminue un peu.



Je m’étonne du refus de mon mari. Surtout après lui avoir fait comprendre que j’avais envie qu’il me serre dans ses bras. Mais il n’a pas dû entendre. Sinon il ne m’enverrait pas dans les bras d’un autre.

Je rejoins mon partenaire d’un instant. Aussitôt il m’enlace, ne me laissant pas la moindre initiative. Nous sommes collés l’un à l’autre. Je m’accroche à son cou alors que lui m’enveloppe de ses bras. Je suis dérangée, mais en regardant Laurent je vois qu’il ne semble pas plus perturbé que cela. Après tout, il n’avait qu’à venir avec moi.

Je me laisse aller. C’est agréable.



Je ne comprends pas un mot de ce qu’il me dit. Je répète :



Je commence à comprendre. En effet, en arrivant Laurent est allé à la caisse et est revenu avec cette affichette de femme nue, à laquelle je n’ai pas prêté vraiment attention, pensant que cela matérialisait notre entrée.

Mais oui, je comprends. Bien sûr que je connais Candaule et son histoire qui a donné naissance au candaulisme, cette pratique où un homme regarde sa femme dans les bras d’un autre. Ainsi Laurent m’a entraînée dans son piège…



Ce baiser, qui veut être provocateur pour Laurent, me trouble alors qu’une langue étrangère bataille avec la mienne.



Bien sûr, l’homme s’exécute. Il comprend mon jeu. Ses mains s’aventurent sur mes fesses ; mieux, elles s’insinuent entre nous pour palper mes seins et mon ventre. De mon côté, je glisse la mienne pour aller palper sa verge. Nous bataillons un instant. Je me laisse prendre au jeu et découvre son sexe déjà bien dressé. Est-ce cette découverte qui me décide ? Est-ce le regard de Laurent que je capte l’espace d’un instant ?



Inutile de me le dire : je sens son sexe maintenant totalement dressé qui forme une tige contre mon ventre.



Je me sers une large rasade d’eau aussitôt agrémentée d’une dose de vodka. Laurent est silencieux. Il me regarde.



Il reste silencieux. Il n’ose pas me dire que c’était le but de la soirée.



Il comprend que je sais.



Il ne m’est pas si facile de traverser la salle pour atteindre la porte où Éric m’attend. Tout paraissait simple et évident lorsque j’étais dans ses bras, excitée par les danses et la fierté d’inspirer à ce garçon une érection, gage de son envie de moi. Mais, même si la conversation avec Laurent était sous-tendue de sexe, la tension est retombée, et quelques mètres suffisent à me faire douter. Ne faisons-nous pas une erreur ?

Mais le sourire d’Éric me rassure. Il me prend dans ses bras avec une tendresse qui m’émeut et me fait espérer plus qu’une simple coucherie.



Il me prend par la main. Son tutoiement participe à ma décontraction. Un homme et une femme. Pas de différence d’âge. Franchir la porte, c’est sauter le pas. Un pas dans l’obscurité. Je quitte le bruit et la lumière, même si elle est diffuse, pour retrouver le ciel, la lune et les étoiles.


Un dernier regard avant que la porte métallique ne claque ne me permet pas de voir Laurent. Où est-il ? Mais Éric m’entraîne. Il doit être familier du lieu car moi, il me faut quelques secondes pour m’habituer. Pas d’éclairage, si ce n’est deux lignes lumineuses qui matérialisent un chemin. Chemin de gravier qui devient presque aussitôt de gazon. Quelques mètres encore et on marche entre deux haies de temps en temps percée d’une ouverture. À droite, à gauche. Devant tous ces passages, une bougie allumée est posée à même le sol, au centre.



Ainsi, c’est derrière ces feuillages que le mari regarde sa femme avec un autre. Ou bien qu’un couple d’un soir, résultat de drague sur le floor, s’envoie en l’air.

Éric me fait signe de la main pour me dire d’écouter. Écouter quoi ? Mais que je suis bête… Les bruissements que je surprends ne sont pas ceux d’un feuillage que le vent secoue. C’est une musique d’un autre genre. Du mélange des genres. De respirations fortes. De soupirs. De gémissements. De « Oh ! » De « Ah… » Je crois même entendre le claquement des chairs qui se heurtent.

Il sourit de mon étonnement.



Il s’est placé derrière moi. Un baiser dans le cou, et ses mains sur mes hanches me poussent dans le chemin. Quelques passages encore occupés, et puis une trouée sans bougie. Les mains me guident. Une haie me ferme le chemin, mais en réalité on la contourne pour nous retrouver dans une pièce à ciel ouvert. Au milieu, une sorte de lit ; quelques chaises sur le côté. Éric me laisse pour aller se saisir de la bougie dans son pot de verre qui gît sur le lit et l’allume pour retourner sur nos pas et, j’imagine, la déposer au beau milieu de l’entrée. Je distingue la flamme à travers le feuillage.


Seule quelques secondes, perdue au milieu de nulle part, j’attends mon amant. Mon mari le veut. Mon mari m’en donne la permission si j’en ai envie.


Laurent, quelle idée perverse de venir me regarder avec un autre ! Me regarder ! Soudain je m’inquiète. S’il en a le désir, il va franchir la porte, il va suivre le chemin lumineux, il va deviner, et les bruissements vont lui confirmer que des couples baisent derrière les haies. Des couples, oui. Mais moi, comment va-t-il savoir où je suis ? Une bougie ressemble à une autre. Se guider par les bruits ? Impossible.


Alors j’ai l’idée du Petit Poucet. Marquer l’entrée. Mais avec quoi ? Je n’ai rien sur moi. Rien… mais si !

Éric est tout étonné de me voir retirer ma petite culotte. Il doit penser que je suis bien pressée. Mais en passant devant lui avec ma lingerie blanche à la main, je lui dis :



J’espère seulement que personne ne viendra enlever ce petit bout de tissu, bien étalé à côté de la bougie. Laurent devrait la reconnaître.

En revenant vers Éric, je me sens une âme perverse et joyeuse d’imaginer la surprise. Il doit le sentir, car aussitôt il m’enlace et son baiser est un feu brûlant. Il cherche déjà à détacher les boutons de ma robe. Mais je sais pour m’en être plainte à l’essayage que les boutonnières sont très serrées. J’ai peur qu’il en déchire, et en m’éloignant un peu je dis :



Je commence le laborieux dégrafage sous ses yeux alors qu’il en profite pour se déshabiller. Enfin j’ai réussi à la faire passer et je la pose sur une chaise, lui ajoutant mon soutien-gorge.

Lorsque je me retourne, nue, je découvre mon Apollon d’un soir en face de moi. C’est une chose de se montrer nue sur une plage, mais c’en est une autre de le faire dans cet état d’esprit. Sous la lumière de la lune, nos regards découvrent le partenaire. Je dois être une vicieuse qui s’ignore car je fixe immédiatement le bas-ventre de l’homme. Je suis presque déçue de n’y découvrir qu’un sexe mou, une longue tige pourtant, que l’obscurité n’en laisse pas moins deviner les deux boules sur laquelle elle repose.


Éric vient se coller contre moi. Le contact de nos épidermes me fait frissonner. Maintenant mes seins pointent contre son torse. C’est troublant. Aucun homme ne s’est approché si près que mon mari, ou alors il y a si longtemps que je n’en ai plus le souvenir. Un duvet chatouille mes tétons. Mon pubis se frotte au sien.

Une pensée me retient encore : Laurent. Ou est mon mari ? Je ne comprends pas qu’il ne soit pas venu. Peur de me perturber ? Peur finalement d’avoir du mal à voir ce qu’il a imaginé ? Éric doit voir que je cherche autour de moi.



Sans vraiment attendre mon assentiment il va s’asseoir sur le bord du lit. Il est devant moi. Il attend. Il a sûrement raison. La fellation, c’est ce que Laurent adore, comme beaucoup d’homme sûrement. La seule queue qui a franchi la porte de mes lèvres, c’est la sienne.


L’herbe est un coussin moelleux pour mes genoux. Je pose mes mains bien à plat sur ses cuisses en appui de l’aine afin qu’il s’ouvre encore. Mes mains ! Elles ne sont là que pour cela. Pas question de m’en servir. C’est ma fierté de faire juter Laurent sans l’astiquer autrement que par ma bouche.


J’embrasse son nombril et descends lentement. Il transpire, et les gouttelettes se font plus nombreuses à mesure que je descends. J’arrive à l’orée de la toison ; il n’est pas épilé, et cela me surprend. Je pensais que tous les jeunes l’étaient. Mais ce n’est pas désagréable, au contraire ; le duvet est doux et sent bon. La tige est une invitation, et j’y dépose un baiser, puis un autre, puis encore un autre, découvrant un parfum pour homme associé à celui de la transpiration. C’est délicat, et comme je craignais une odeur trop forte, j’apprécie que mon amant soit attentif à ses partenaires.


Elle frémit et j’adore cette sensation de découverte. J’arrive tout en bas de la tige et je dois me contorsionner pour aller découvrir l’extrémité. J’ouvre la bouche et aspire afin d’en tirer le gland. Je découvre que la peau recouvre entièrement l’extrémité et qu’elle forme même une sorte de cratère où le méat se cache. Je retrouve l’odeur caractéristique des premières gouttes qui en suintent. Chez Laurent, le gland, plus large, plus puissant, est pratiquement toujours dégagé. Ce qui lui donne une sensibilité particulière à mes léchages.


Ici, rien de cela. Enfin je sens que la tige bouge. Elle est moins molle, elle se tend. Je sens la peau se retirer comme la mer le fait pour dégager le sable. Je joue de ma langue pour découvrir la délicatesse de cette peau si fine et si délicate. Mais je dois reculer. Elle se tend de plus en plus. Elle monte, et ma bouche la suit. En quelques secondes supplémentaires, la queue est verticale, presque collée contre son ventre.

Je l’abandonne un instant, curieuse de découvrir le miracle sans cesse renouvelé. Elle est longue mais étroite. Fine et profilée comme une flèche. Rien à voir avec le bâton de Laurent, gland large, massif sur une hampe courte mais large et noueuse. Ici rien que de la finesse. Même les veines sont peu marquées.


Du bout de la langue je touche le gland totalement décalotté. Le goût est plus prononcé dans l’arrondi de sa liaison avec la hampe, mais c’est une odeur de sexe. Je commence à me sentir perturbée de cette vision et de mes attouchements. Lorsque je l’embouche, creusant les joues et libérant un flot de salive, j’ai la nette impression que quelque chose coule dans mon minou. Je suis surprise de cette réaction si rapide.


Laurent, où es-tu ? Ne veux-tu pas voir ta femme se comporter comme une vicieuse, trouvant déjà du plaisir à pomper une bite inconnue ? Ma bouche descend le long de la tige, lentement afin que mon amant en sente la progression, mais déjà le gland heurte le fond de ma gorge. Mais je sais comment faire : respirer à fond, saliver beaucoup et redescendre, gagner quelques millimètres et vaincre le réflexe. Une fois. Deux fois. Trois fois. Avec Laurent, j’arrive à toucher ses couilles. Ici, impossible ; il est trop long.

J’abandonne un instant, laissant ma langue glisser sur la queue et découvrir les couilles. Je les lèche comme une cochonne. Je descends encore, encore un peu plus. Là, l’odeur est plus forte, l’anus n’est pas loin. Une autre fois.


Je ne sais ce qui me prend, mais soudainement j’ai envie de goûter à nouveau à ce bâton encore plus raide. Ma bouche est une gourmande qui aspire à nouveau. Je suce, je lèche, je pompe. Chaque va-et-vient est un bonheur. Éric gémit de plaisir. J’ai envie de goûter à son plaisir. J’accélère. Mes lèvres le branlent. Ma chatte coule et j’ai envie de me caresser pour jouir, mais je me retiens. Je veux qu’il vienne. Je veux qu’il jouisse dans ma gorge. Je veux goûter à son nectar. Je veux pouvoir comparer avec celui de mon mari. Car c’est bien ce que veut un mari partageur : voir sa femme sucer, pomper, et surtout boire le foutre de l’amant d’un soir.



Faut-il si peu de chose pour qu’une femme comme moi se transforme en cochonne qui ne sait même plus se contrôler ? Trop de danse. Trop d’alcool. Et cette idée stupide de Laurent. Laurent, où es-tu ?


Éric m’aide à me relever et me cède la place sur le lit. La couche est ferme, mais c’est un vrai bonheur que de s’y allonger. Bonheur aussi de voir et aussitôt sentir mon amant entre mes cuisses. C’est à son tour de pousser de ses mains. Mais lui me tend deux doigts pour que je les suce. Je sais où il veut en venir et je n’attends que cela. Je suis brûlante de partout.


La jouissance est quasi instantanée lorsqu’il aspire mon clito et me branle avec ses doigts. Instantanée et inattendue. Normalement, il me faut plus de temps. Toute la soirée mon subconscient attendait et se rassemblait pour cet instant. Je coule, et mon nectar doit venir embaumer la bouche d’Éric. Il continue malgré mes soubresauts, appréciant sans doute ma générosité.

J’ai de la chance. À son âge, mon mari était moins délicat et à l’écoute. Le monde a changé. En bien, pour une fois, pour le plaisir des femmes. Pour mon plaisir.


Les étoiles scintillent et la lune est le témoin de mon plaisir. Mais c’est un autre témoin que je souhaitais. Déjà j’entrevois qu’Éric déchire un emballage de capote et qu’il va s’en revêtir.

Laurent, où es-tu ? J’ai beau regarder à gauche et à droite, tu n’es pas là. Tu me manques. C’est pour toi que je suis ici. C’est toi qui as tout organisé. C’est vrai que depuis, je trace mon chemin et que le plaisir en fait partie. Laurent, où es-tu ?



Je ne pensais pas avoir parlé à haute voix mais juste pensé.



Maintenant je sens son souffle contre mon oreille. Il y dépose un baiser.



Son visage est tout contre le mien.



Ma voix déraille. Je perds mon souffle. Éric est entré en moi. Sa queue coulisse si facilement dans mon vagin que déjà il en trouve le fond. Il est gros. Il est fort. Il est surtout si long que son gland découvre des régions inexplorées par Laurent. La sensation est parfaite. Prise, occupée, possédée mais en douceur.

Je retrouve mon souffle pour lâcher un « Ahhhh » de contentement alors que j’écarte les jambes pour mieux en profiter.



Mais c’est trop difficile à exprimer. Les mots se bousculent alors que mon amant commence son doux barattage. Il s’empare de mes jambes pour les écarter encore plus et les tenir verticales devant lui. Maintenant j’ai l’impression qu’il avance encore plus profond. Chaque avancée est nouvelle. Chaque recul une angoisse.



Des mains se sont emparées de mes seins. Elles les maltraitent, et je reconnais la dextérité de Laurent pour solliciter mes tétons en les tordant. Je me sens pleine, le centre du monde, objet de toutes les attentions.

Éric me baise avec de plus en plus de force. J’entends – et je sais que les voisins aussi – le claquement de ses muscles tendus sur mes fesses. Et que dire de ce clapotis, signe que ma chatte est une grotte inondée de mouille et de salive où le piston s’active ?



Son baiser est un souffle de perversité qui déclenche ma jouissance. Je jouis autant par la queue de mon amant que par la complicité active de Laurent. À nouveau l’orgasme me submerge. J’ai l’impression de transmettre mon plaisir à Laurent alors que sa langue fouille ma bouche.


Éric donne aussi des signes de fatigue. Il est résistant, si on pense à l’excitation continue de la soirée. Maintenant sa fréquence ralentit. Ses coups de reins sont d’une puissance telle que j’ai l’impression qu’il me transperce et que je recule sous la puissance de sa bite. Mais c’est bon de se sentir si « bandante » et baisée avec cette ardeur. Encore quelques poussées, et d’un seul mouvement il se retire. La capote arrachée de son support claque de rage. Son sexe dans sa main, il se branle frénétiquement, et dans un râle à réveiller tous les maris voyeurs il éjacule sa semence. Le premier jet est si violent qu’il termine dans mon cou. Le reste suit, généreux, gras mais moins fort, maculant pourtant mon ventre et mon pubis.


Les étoiles scintillent toujours. La lune s’est cachée derrière un nuage pour protéger sa virginité. Il faut dire qu’elle doit en voir de toutes les couleurs dans les alcôves de verdure. Une étoile filante passe. Non, c’est une fusée. Une fusée blanche qui vient vers moi.



C’est Laurent qui, du bout de son doigt, me porte une tache blanche aux lèvres. Le goût est sans équivoque. C’est du sperme. Le sperme qu’Éric m’a balancé.



La dépravation est totale. Dire que j’ai commencé ma journée normalement avec un mari et en femme fidèle, pour la terminer baisée par un inconnu sous le regard du même mari et qui a la perversité de me proposer de goûter le foutre de mon amant !

Mais le jeu en valait la chandelle et je relève le défi.



Laurent rit de ma provocation. Il me parle à l’oreille.



Mais mon chéri a un projet en tête. Je le vois faire le tour du lit, détacher son pantalon et en faire jaillir sa queue toute en splendeur. Il doit avoir une envie terrible depuis les danses jusqu’au spectacle de sa femme en salope.

Il entre d’un coup dans ma fente encore dilatée. Il me baise avec une ardeur de jeune homme. Je refuse de comparer avec Éric car les sensations sont différentes. Une violence longtemps retenue ! Une envie qui montait depuis des heures ! Peut-être un brin de jalousie, même s’il est responsable de tout ! Sa queue me paraît plus grosse.


Je m’ouvre à sa conquête. C’est bon. C’est bon. Je me caresse un sein. Je me tapote le clito. Mon corps est une pelote de nerfs. Les yeux fermés, j’imagine déjà des soirées encore plus coquines. Moi aussi j’aimerais voir mon mari baiser une autre. Et plus encore…

Nous jouissons presque ensemble. En fait, c’est l’éjaculation de Laurent qui déclenche mon propre orgasme. Il s’effondre sur moi, et son corps pèse sur le mien. Mais c’est parfait, fusionnel et si fort.

Nous échangeons quelques baisers et des « Je t’aime » que beaucoup envieraient après une si longue vie commune.


Sur le lit, un mot avec un numéro de téléphone. Mon amant d’un soir s’est éclipsé. Décidément, ce garçon sait vivre, et sa délicatesse est étonnante vu les conditions de notre rencontre.



Au moment de me rhabiller, Laurent ne veut pas que je remette ma lingerie. Il refuse même que je m’essuie des traces de sperme.



Comment refuser, même si c’est inconfortable ?


En partant, nous passons à la réception pour reprendre nos affaires. Laurent en profite pour prendre un programme de toutes les soirées du mois d’août. Je le consulte pendant qu’il appelle un taxi. Les soirées se succèdent. Les thèmes sont très différents et doivent attirer une clientèle de connaisseurs. Peut-être que nous pourrions revenir pour une soirée affichée officiellement libertine.


Le taxi est là. Limousine confortable, mais au moment de m’asseoir à l’arrière, j’ai un geste de retenue. Mal à l’aise, je croise le regard du chauffeur.



Bien sûr que je peux imaginer. Déjà mon passage devrait laisser des traces du sperme qui souille mon ventre et ma chatte.

Laurent donne notre adresse. Il démarre. Malgré l’obscurité, je devine son visage. C’est un Noir. Il paraît assez jeune. Curieuse, je demande :



Je ne demande pas quels avantages, mais spontanément il répond à la question muette.



Son sourire est tout de blancheur par sa dentition éclatante. Il rit, et ses yeux pétillent de malice. Heureusement qu’il n’y a pas de circulation. Mais il semble prudent et ne fait que jeter des coups d’œil dans son rétro.

Sa franchise et sa bonne humeur sont contagieuses. Nous rions. Nos regards se croisent. Laurent a les yeux brillants. Il me regarde, puis regarde notre chauffeur. À quoi pense-t-il ? A-t-il la même idée que moi ? Le souvenir de ce qu’il m’a raconté il y a maintenant quelques heures de ce jeune Black qui fantasmait sur la bourgeoise qui nageait.



Le déclic. Je reconnais à son air coquin l’approche de Laurent lorsqu’il se penche vers moi. Il m’embrasse, mais son baiser n’est qu’un prétexte pour tirer sur ma robe et glisser sa main vers mon minou.



Voilà ce qu’il me susurre à l’oreille alors que sa main me fouille. Comme je ne réagis pas, je l’entends dire :



Le regard de l’homme trouve son chemin dans son rétro. Il sourit mais ne dit rien.



C’est le regard du chauffeur qui me convainc. Je glisse ma main sous ma jupe, alors que de l’autre je me caresse un sein par-dessus le tissu.

Il regarde. Ses yeux vont de la route au rétro.



Laurent se précipite, conscient que nous sommes sur la bonne voie. Encore une étape franchie. Il passe du voyeur laissant le destin choisir pour nous à l’homme qui propose carrément sa femme à un autre. Heureusement que je n’ai pas rattaché tous les boutons. Il arrive à l’enlever, m’obligeant à conserver un instant les bras au-dessus de la tête, offrant certainement une vue parfaite au conducteur. J’ai l’impression que la voiture ralentit. Ferais-je de l’effet à ce garçon ? La situation m’excite. Mes doigts jouent avec mon bouton encore gras de la semence de mes hommes. Cochonne, je vais cueillir de ce jus pour le porter à mes lèvres. C’est délicieusement pervers. Je me sens libérée de toute contrainte. Salope devant un inconnu.


Laurent s’avance et parle à l’oreille du chauffeur. Malgré mon trouble, je remarque que l’homme sourit à belles dents tout en hochant de la tête. Je suppose que mon mari m’a proposée. Le cochon ! Nous faisons la paire, maintenant qu’il m’a entraînée dans ses délires.


Quelques kilomètres que Laurent utilise pour me chauffer encore plus. Je m’occupe de mon clito, il glisse des doigts dans ma chatte et utilise la liqueur pour humidifier mon anus. A-t-il parlé de sodomie avec l’homme ? Encore une étape de franchie. Pourtant je m’inquiète de découvrir un sexe trop gros pour mon chemin de traverse.


Enfin il se gare. Laurent m’entraîne. L’homme installe une couverture à même le sol, juste devant la voiture, là où les veilleuses créent une zone qui tranche avec le noir de la forêt.

L’homme enlève son pantalon et son slip. Il s’allonge. Manifestement, il attend de moi que je m’occupe de sa verge. Une verge noire, bien sûr, mais dont l’extrémité est étonnamment rose. Elle repose sur son ventre. Je la devine en début d’érection.


Une main m’invite à me pencher. Me voici à nouveau à genoux. Mais je décide de l’explorer de mes mains. Elle frémit aussitôt. J’en fais facilement le tour. Elle grossit et s’allonge avec une vigueur qui la transforme en bâton rigide.

Pas si grosse. Pas si longue. Un peu le mélange de celle de Laurent et de mon amant au club. Un gland très marqué, rose foncé, et une tige très veinée. En une nuit, j’aurai augmenté de 300 % ma connaissance du sexe masculin.


L’homme attend, et je sais que Laurent aussi. Je me penche un peu plus et dépose un baiser sur la pointe. Je craignais une odeur ; j’en trouve une. Pas de parfum pour homme, mais une odeur de mâle viril. Pas une odeur de négligé, juste un peu forte. Mais elle ne me repousse pas. Au contraire, elle va très bien aux circonstances et à l’homme allongé. Je joue un peu avec sa bite. Toujours beaucoup de salive, mais pas de fantaisie. Juste l’indispensable. J’ai envie d’autre chose. J’ai envie d’une possession. Je veux le sentir en moi.


L’homme me tend une capote que je me charge de dérouler. C’est un peu fastidieux. Il y a longtemps que je n’ai pas protégé la queue qui va me prendre.

Voilà, elle brille du latex et je la garde verticale. Il me suffit de ramper un peu, d’enjamber les cuisses, et je me retrouve accroupie sur elle. Inutile de dire que ma fente l’accueille sans coup férir. Je m’étonne d’avoir encore cette envie alors que j’ai déjà joui plusieurs fois avec mes hommes.

Toutes les femmes connaissent ce moment. En réalité, c’est une succession de sensations que la position permet de décomposer. Surtout si l’engin sur lequel elle va s’empaler est de proportion adéquate.

D’abord le plaisir de frotter le gland tout au long de la fente, et en particulier s’en servir pour titiller le clito. Puis le diriger, délicatement retenu par deux doigts, afin que les lèvres intimes s’écartent. Déjà le plaisir est présent. Arrêter la progression un instant avant de fléchir les genoux un peu plus.


Alors commence l’étrange sensation qu’un monstre avance et dilate tout sur son passage.

Prendre son temps et ne pas hésiter de remonter pour voir la différence, avant de fléchir à nouveau. Enfin arriver au terme du voyage. Sentir la queue buter au fond de sa grotte alors que les fesses viennent écraser les cuisses de l’homme et caresser sans pudeur les deux couilles qui travaillent pour vous.


Le reste est très classique et dépend du moment, de la femme, du partenaire. Mais moi je passe par une série de balancements d’avant en arrière et de gauche à droite. C’est vraiment érotique et excitant d’onduler autour du mandrin, surtout lorsqu’il est très raide. C’est toujours le cas pour Laurent. L’homme n’est pas différent. J’ondule avec délice. Mes fesses frottent sur mon partenaire.


Vient le temps d’un autre mouvement. Classique. Ô combien classique, mais si bon ! Sentir ses chairs se refermer puis se rouvrir. Sentir sa grotte s’humidifier. Entendre le merveilleux clapotis. Ah, que c’est bon d’être une femme offerte et vicieuse qui ne se pose plus la question de la décence et des conventions !

Même Laurent apprécie. Je le sens contre moi. Il se colle à mon dos. Je sens sa peau contre la mienne. Il doit être nu aussi. Ses mains empoignent mes seins comme il l’a fait tout à l’heure. Encore une fois il va participer et m’accompagner au plaisir.


Il est si puissant que je me couche sur l’homme. C’est étrange de me retrouver visage contre visage avec cet inconnu et sa peau noire. Toujours ces dents éclatantes, et j’y vois apparaître un bout de langue rose. Cette apparition me fait imaginer ce serpent ramper entre mes cuisses et venir sucer mon clito. Mais derrière moi, Laurent se soulève. Ses mains quittent ma poitrine écrasée contre mon amant et vont caresser mes fesses. Elles jouent en les écartant. Le cochon veut voir la queue qui me possède.


C’est la pression qui me surprend. Je ne m’attendais pas à cela. Laurent se place pour m’enculer. Mon chéri veut sa part de perversité. Le coquin pousse, pousse. La position ne facilite pas son travail. Pourtant je sens bien que le sphincter se relâche. Il a reconnu le maître des lieux, l’enculeur de madame, le seul jusqu’à maintenant. Mais ce n’est pas si simple. Je le sens se déplacer, chercher à se placer entre les jambes de mon amant, trouver la bonne position, le bon angle.


Enfin il entre. Mais chaque millimètre devient un combat. Il doit trouver sa place et lutter contre le mandrin de mon baiseur. Un instant, j’ai peur que cela se termine mal tellement je sens mes entrailles se dilater. Et puis une grande lassitude me prend. Mon corps se relâche. C’est le moment où Laurent donne un dernier coup. Il m’embroche totalement. Je suis empalée comme ce roi anglais, mais mon fer rouge est la queue de mon mari.


Pendant un long moment je ne suis plus qu’une salope inerte que deux hommes utilisent à leur guise. Chacun rivalise de puissance et d’ardeur. Au début, leurs mouvements sont confus et leurs queues s’expulsent l’une l’autre. Et puis, de rivaux ils deviennent complices. Leurs actions s’harmonisent. Petit à petit cela réveille mes sens. De salope inerte, je me transforme en salope active. C’est moi maintenant qui m’empale sur eux. Ils ne sont plus que les extensions des deux bites sur lesquelles je me baise et m’encule.

La jouissance est étonnante. Impossible de dire si je jouis du con ou du cul. Qu’importe, je coule à nouveau. Je coule et me dilate encore un peu plus. L’homme doit jouir. Il donne des secousses frénétiques mais la capote retient sa liqueur. Quel dommage ! Mais Laurent le suit de près, et lui me balance dans les entrailles un foutre que je sens couler.


J’ai bien du mal à me relever. Enfiler ma robe me demande bien des efforts. Ma chatte et mon cul sont sensibles lorsque je m’installe sur le siège de cuir de la banquette arrière. Laurent bavarde avec le chauffeur sur le chemin de la maison, mais leurs voix me paraissent lointaines. Mon subconscient retient cependant quelques compliments de Laurent et du chauffeur. Je récupère doucement.


Laurent est en train d’ouvrir la porte de notre maison et le taxi manœuvre pour faire demi-tour. Quelle heureuse coïncidence, ce chauffeur black ! Quelle journée ! Il s’en est passé des choses depuis hier soir… Si on m’avait dit que je deviendrais, sous la direction de mon mari, une salope accomplie… Des hommes ont joui quatre fois, et moi je ne compte plus les orgasmes. Ma chatte m’en rappelle les souvenirs.

Sacré Laurent !

Je tape à la vitre du conducteur alors qu’il va partir ; il l’abaisse. Son sourire tout de blancheur laisse voir sa langue rose.



Il sourit de sa confidence. Décidément, le contraste de sa peau noire, ses dents d’une blancheur immaculée et sa langue si rose me troublent. Elle paraît si longue, cette langue, que je frémis d’en imaginer le chemin. Mais je me ressaisis.



La voiture démarre. Les feux arrière disparaissent au premier virage. Je reste songeuse. Je vois déjà le beau mandrin noir entre mes lèvres. Je vois d’autres lèvres venir me rejoindre. Je vois une main dérouler une capote et l’enduire de liquide gras. Mais je vois aussi un petit trou sombre, serré, que ma langue ou peut-être une autre, longue et rose, vient apprivoiser. Je vois aussi des doigts qui entrouvrent la corolle jusqu’à ce qu’elle bâille. Je vois le même liquide gras largement étalé et qui coule jusque sur les bourses. Mais aussi je vois ma main guider le gland étouffé dans le latex pour le placer à la porte de derrière. Le cul s’ouvre sous la poussée. J’entends distinctement un « Oh » que j’espère de plaisir et non pas de douleur.

Maintenant il progresse. Lentement, lentement. Je retiens l’enculeur qui voudrait déjà s’engloutir dans le petit cul de mon mari. Le cul vierge de Laurent, uniquement visité jusqu’à maintenant par l’index de sa femme en de rares occasions.

Il avance. Il avance. Je m’entends dire à Laurent, que le mandrin envahit petit à petit :



C’est Laurent qui me sort de mon rêve. La voiture est déjà loin.



J’avance vers lui et je sens dans ma main le petit carton du taxi.