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n° 16822Fiche technique17090 caractères17090
Temps de lecture estimé : 10 mn
19/05/15
Résumé:  Après avoir longtemps fantasmé, un homme se rend chez une Maîtresse pour une séance qui va vite le dépasser.
Critères:  fffh hsoumis fdomine humilié(e) fetiche hsodo sm donjon baillon init
Auteur : Brodsky      Envoi mini-message
Pas sage à l'acte



Cela faisait presque trois ans que je connaissais Maîtresse Florence. Elle tenait un site internet, sur lequel elle se définissait comme une domina non vénale. En clair, elle faisait ça par simple plaisir, mais avec des hommes qu’elle triait sur le volet.

Pour l’approcher, il fallait d’abord échanger des mails avec elle. Elle cherchait des esclaves, pas des bourrins. Elle exigeait d’eux de l’instruction, de la culture, de la délicatesse, et une certaine affinité.


La première fois que nous nous étions parlé au téléphone, nous avions conversé pendant une heure, environ. J’avais appris qu’elle était vraiment très sélective, et qu’elle n’avait que trois esclaves qu’elle recevait régulièrement. Ma conversation lui avait plu. J’avais une chance de devenir le quatrième… Mais même si je fantasmais beaucoup sur ses photos, même si sa voix était absolument délicieuse, variant les tons, passant de la douceur à l’inflexibilité la plus totale, bref, même si j’avais une envie folle de tomber à ses genoux, je n’étais pas prêt.


Nous avions continué à échanger des mails et des coups de fil au cours desquels elle me donnait des ordres ou inventait des scénarios qui me rendaient complètement fou… Jusqu’à ce matin d’avril où, empoignant mon courage à deux mains, j’avais décidé de lui proposer de me rendre chez elle. Chance ou malchance, elle n’était pas seule… Je commençais à ressentir comme un nœud qui se formait à l’estomac. Dans la matinée, j’eus par trois fois l’envie folle d’annuler le rendez-vous. Et puis, comme dans un état second, je me suis rendu chez elle, dans le quinzième arrondissement de Paris.



****



Arrivé au pied de son immeuble, je compose à nouveau son numéro de téléphone afin d’avoir le code d’entrée.



Je compose le code et la porte s’ouvre. Les quinze secondes de la montée en ascenseur me paraissent très longues… Je n’imaginais pas que l’on puisse se rendre en enfer autrement qu’en descendant. Je me dis que, finalement, c’est sans doute le paradis qui m’attend là-haut. On se rassure comme on peut.

Comme convenu, la porte est ouverte. Je la pousse.



Maîtresse Florence est assise derrière son bureau qui se trouve dans son salon, au bout d’un petit couloir assez sombre. Je m’approche timidement.



Sa voix est calme, égale, presque rassurante… On dirait un entretien d’embauche. Elle est vraiment aussi belle que sur les photos. Elle doit avoir dans les quarante-cinq ans, les cheveux blond platine ; elle porte une longue robe de cuir noir avec un décolleté qui laisse apparaître ses seins magnifiques et voluptueux. Elle me scrute des pieds à la tête avec un regard froid qui me donne le frisson.



Je m’assois devant elle. Elle me tend une feuille.



Je commence à lire le papier. Ça ressemble à un contrat…



Elle esquisse un sourire qui réussit à me détendre un peu… Elle se lève et fait le tour de son bureau pour se planter derrière moi. Elle pose ses mains sur mes épaules et se fait douce, caressante… Elle se penche à mon oreille et susurre :



Elle continue de me masser doucement les épaules, de caresser mon cou tout en se collant à moi. Je peux respirer son parfum… J’ai l’impression de perdre la tête, et une terrible érection commence à me faire sentir à l’étroit dans mon pantalon.

Je signe donc sans plus regarder et lui tends la feuille.

Les caresses cessent alors immédiatement. Elle s’empare du contrat et le range dans un tiroir de son bureau qu’elle ferme à clef. Sa voix devient alors dure, impérative.



Ce que je fais, bien sûr… tout en gardant mon boxer. Je la vois sourire.



Elle s’approche à nouveau de moi, avec cette fois une paire de menottes. Elle parle à nouveau tout doucement, avenante…



Elle retourne s’asseoir derrière son bureau et appuie sur un bouton qui doit être une sonnette. J’entends un bruit de talons qui s’approche dans le couloir de la chambre, et une très belle femme fait alors son apparition. L’idée même que l’on peut se faire d’une dominatrice dans nos plus purs fantasmes. Elle mesure environ 1,80 m, elle est brune, totalement harnachée de cuir, et elle est perchée sur des bottes à talons hauts de huit centimètres. Elle a le type sud-américain, très bronzée, très brune, des yeux noirs en amande, une bouche pulpeuse ornée d’un rouge à lèvres écarlate, et visiblement elle pratique la musculation. Maîtresse Florence reprend la parole :



Je n’ai pas le temps de protester davantage. Dominika a tiré sur la laisse et commence à me traîner dans le couloir en direction d’une petite pièce que je découvre être pour le coup… un antre des tortures.

Il y a un anneau de fer fixé au plafond. Dominika y fixe la laisse. Avec les mains menottées dans le dos, je peux à peine bouger. Puis je la vois s’emparer d’une paire de ciseaux et commencer à découper mon boxer…



Je ne sais plus où j’en suis… Je sens que je perds totalement les pédales. J’ai peur comme je n’ai jamais eu peur de ma vie. Et en même temps, je suis dans un état d’excitation que je n’ai jamais connu auparavant. Dominika s’approche de moi avec un sourire qui ressemble plus à un rictus.



Elle termine de découper ce qui reste de mon boxer et s’empare d’une cravache.



Le premier coup cingle mes fesses ; j’émets un cri. Maîtresse Florence nous a rejoints et se tient devant la porte. Elle éclate de rire…



Elle n’a pas tort. Je me rends compte que c’est la peur bien plus que la douleur qui m’a fait crier, car j’ai à peine senti le coup sur ma peau. Mais elle va encore frapper, neuf fois de suite, et chaque fois, je vais crier de la même façon, comme pour manifester une sorte de jouissance qu’il m’est impossible de contrôler… Cela dit, après le dernier coup, je me rends compte également que j’ai le cul en feu…

Dominika m’ôte enfin le bâillon et Maîtresse Florence recommence alors son impitoyable interrogatoire :



Nouveau coup de cravache.



Nouveau coup de cravache, encore plus cinglant cette fois.



Nouveau coup de cravache.



Maîtresse Florence s’est emparée d’un gode-ceinture et commence à l’enfiler pendant que Dominika ôte la laisse du crochet fixé au plafond. Puis je sens qu’elle déverrouille l’un des bracelets des menottes. Pas pour longtemps : juste le temps de me le remettre avec les mains devant, cette fois.



Sucer un gode… J’y ai songé parfois, mais jamais je n’aurais cru que cela m’arriverait un jour. Celui-là n’est pas très gros ; c’est une imitation assez réussie de bite en plastique, et… merde, je sens bien ça m’excite !



Coup de cravache de Dominika.



On en avait pourtant beaucoup parlé par mail, de ce putain de truc… Il paraît que c’est un fantasme commun chez tous les soumis. Mais de mon côté, je ne me sentais aucune attirance pour ça. Je n’avais jamais ressenti la moindre pulsion homosexuelle… Mais il suffisait d’un mot… et je n’avais aucune envie de le prononcer.


Maintenu à quatre pattes par Dominika qui ne cessait de m’insulter et m’ordonnait de lécher ses bottes, je sens Maîtresse Florence s’introduire lentement en moi, tout doucement… Elle commence alors de lents et longs mouvements de va-et vient, et… bordel, qu’est-ce que c’est bon ! Je me sens pourtant rabaissé, humilié comme jamais, mais si bien…



Dominika ôte alors son string en cuir, et… Dominika n’est pas une femme : cette superbe créature, cette bombe sexuelle est en réalité un transsexuel… Avec une queue énorme. Elle ordonne alors d’une voix dure et méprisante :




****



Je les ai souvent revues, ces deux diablesses. Ensemble parfois, ou séparément. Je suis devenu leur esclave, et elles me partagent à tour de rôle. Mais on aurait tort de croire que nos relations s’arrêtent à ce genre de jeu. L’autre soir, j’étais présent avec mes deux princesses à la remise d’un prix littéraire. Lorsque l’un des participants s’en est pris violemment à moi en qualifiant l’ensemble de mon œuvre d’ode répétée au machisme sous toutes ses formes, je dois avouer que nous avons eu du mal à refréner notre fou-rire… Surtout quand je lui ai répondu :