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n° 16842Fiche technique29252 caractères29252
Temps de lecture estimé : 18 mn
04/06/15
Résumé:  Kris fait faire des travaux dans son commerce.
Critères:  fh hagé extracon grossexe poilu(e)s caférestau voir exhib intermast facial fellation pénétratio hdanus -extraconj
Auteur : Kristal      Envoi mini-message
En avril, ne te découvre pas d'un fil...

(à l’attention de certains lecteurs parfois incrédules)



Vous ne pouvez pas imaginer ce qui se déroule chez vos voisins. Le nombre de personnes que vous croisez dans la rue et à qui vous donneriez le Bon Dieu sans confession. Vous ne soupçonneriez pas un bon nombre de vos connaissances de s’adonner aux plaisirs de la chair en dehors du cadre sempiternel du couple européen. Le mot « libertinage » est très à la mode, mais il y a des siècles que les hommes (et les femmes !) jouent de leur corps. Le plaisir sexuel n’entache en rien l’amour qui lie ces couples libérés.


Par ailleurs, si nous ne couchons sur le papier que des textes où les hommes sont « sur-membrés » et les femmes fort jolies, c’est que nous ne vous ferons pas part des innombrables déceptions qui sont aussi le lot des couples libertins. Pourquoi vous conter le nombre de fois où nos invités, nos rencontres inopinées, sont repartis sans avoir eu le plaisir de partager avec nous quelques moments torrides ? Des gens sales, malpolis, égoïstes, parfois dérangés, obsédés, fantasmeurs solitaires… Hélas, ils représentent largement plus de quatre-vingts pour cent de nos rencontres. Alors, profitons de celles qui nous laissent un souvenir agréable !




-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




« En avril, ne te découvre pas d’un fil. » Un proverbe controversé ! Enfin… en ce qui me concerne, et je vais vous dire pourquoi. Vous nous connaissez déjà : moi, Kris, et Alain, mon cher mari. Cette fois, la cinquantaine m’a dépassée. Que me reste-t-il des avantages qui faisaient se retourner sur moi bien des hommes, voire des femmes ? Mes hanches se sont un peu élargies, quelques pattes d’oie autour de mes yeux ont un peu changé mon regard, mais tout le reste est encore en place (y compris ma poitrine qui refuse de tomber et dont je reste aussi fière que de mes jambes encore fermes et musclées). Alain a vu blanchir ses cheveux mais reste aussi svelte qu’avant. Malheureusement, il a eu un certain nombre de problèmes de santé qui ont quelque peu amoindri son habituelle énergie. Tout ceci ne change rien au sein de notre couple, toujours amoureux et prêt à tous les jeux.


À part cela, quels changements dans ma vie ? Je viens de racheter un nouveau commerce, un petit restaurant sympathique dans un coin très touristique. Bientôt l’ouverture. Mes journées sont accaparées par toutes les démarches habituelles. Je cours, accrochée à mon portable, un fournisseur par-ci, un artisan pour vérifier le fonctionnement de tous les appareils par-là, quelques jeunes filles et jeunes gens qui se présentent en réponse à mon annonce de recherche d’employés… De la folie !


Heureusement, le soleil est là et l’énergie ne me manque pas ! En parlant de soleil, il est bien là. J’ai un tantinet allégé mes tenues, trop heureuse de me débarrasser des pantalons et doudounes hivernales pour retrouver mes robes, jupes et chemisiers… La coquetterie fait partie de mes innombrables défauts féminins. Cela vous remet tout de suite de meilleure humeur, surtout lorsque vous surprenez un certain nombre de regards flatteurs. J’ai toujours aimé me sentir admirée, parfois désirée… Dans quelques jours c’est le mois de mai, alors j’ai tendance aussi à me dire : « En mai, fais ce qui te plaît » !


Revenons à nos moutons ! Un matin, en arrivant devant mon nouvel établissement, j’ai eu une folle envie d’en changer l’enseigne. Accrochée au-dessus de l’entrée, elle ressemblait à une verrue sur le menton d’une sorcière ! Il me fallait rajeunir cette horreur, lui redonner un air attirant et joyeux. La solution me saute au visage : un de nos amis est justement spécialiste de la chose. Bip-bip… mon portable entre en action. Quelle chance, il décroche :



J’adore Pierre qui est, pour Alain et moi, un vieil ami. Toujours souriant, il passe son temps à plaisanter et à me draguer sans vergogne, sachant que, de toute manière, il n’a aucune chance. De plus, il est bien trop respectueux de notre amitié, d’Alain et de moi pour tenter d’aller plus loin que les plaisanteries. Moi, j’avoue que j’ai déjà eu des pensées coquines à son égard mais, là aussi, je me suis toujours bien gardée de lui tendre la perche. Pourtant, il est bel homme, la cinquantaine bien portée avec ses cheveux poivre et sel et sa carrure puissante. Et, cerise sur le gâteau, j’ai pu constater à de multiples occasions qu’il était particulièrement viril. À la maison, au bord de notre piscine, son maillot de bain a du mal à contenir un atout majestueux que j’ose à peine imaginer en érection… Ce doit-être impressionnant ! Il m’est arrivé, à ces occasions, d’avoir envie de le découvrir, le prendre en main, en bouche avant de lui offrir mon ventre, mes reins. Soyons sérieuse ; ce ne sont que des pensées… (pourtant, elles viennent de former un petit nœud brûlant au fond de mon ventre).


La journée fut palpitante. J’ai bien fait au moins dix kilomètres à courir de droite et de gauche, le portable à l’oreille, le stylo à la main, le sourire commercial aux lèvres ! Enfin l’ambiance se calme. Je suis à demi épuisée. Je ferme les grandes baies vitrées de mon établissement et profite qu’il est équipé d’une petite salle de bain attenante à un bureau dans l’arrière-boutique pour me rafraîchir sous la douche. Un délice que de sentir l’eau tiède me débarrasser de la fatigue, du stress d’une telle journée. Hop, une petite robe propre, un coup de brosse dans mes cheveux et me voici comme neuve. Bip-bip… Mon portable !



Les grandes baies vitrées s’ouvrent ; Pierre entre, suivi de son fils Yann que je connais déjà et d’un homme d’une cinquantaine d’années que je n’ai jamais vu. Pierre me fait la bise. Son fils, un garçon souriant, ressemble vraiment à son père, avec vingt ans de moins. Grand, brun, souple et musclé, il doit faire des ravages auprès des jeunes filles de son âge. Pierre me présente le dernier personnage. Il est costaud, énorme, un peu bedonnant et doit dépasser les cent kilos. Il a un air bon enfant mais un regard vicieux qui semble vouloir vous déshabiller.



Nous nous sommes installés autour d’une des tables de la salle, et Pierre a étalé quelques croquis qu’il avait ébauchés le matin même. De mon côté, j’ai servi à boire à tout le monde et me suis assise à côté de Dominique, seule place encore libre. Nous avons longuement discuté avant d’arrêter un projet qui me plaisait bien. Pierre donna ses consignes au technicien et nous prîmes rendez-vous pour le lendemain afin que celui-ci puisse préparer l’installation. Pierre, de son côté, se chargeait de la réalisation de mon enseigne que son fils viendrait poser avec Dominique.


Satisfaits de notre travail, nous avons passé un long moment à parler de choses et d’autres alors que j’avais refait un service de boissons. L’ambiance était sympa, décontractée. Assez vite, je remarquai que Yann me dévisageait avec un certain intérêt et que Dominique, accoudé sur la table, regardait aussi vers moi. Je n’y prêtai pas attention sur le moment, mais Pierre semblait me faire des signes du regard. Il avait un sourire narquois aux lèvres et semblait s’amuser comme un fou. Brutalement, j’ai compris : au sortir de la douche, je n’avais pas cru bon de remettre un soutien-gorge, et mon chemisier bâillait sur mes seins nus. Mes trois compagnons profitaient largement de cette vision.


J’ai adressé mon plus beau sourire à Pierre, assorti d’un clin d’œil pour lui confirmer que j’avais compris son message. Lui aussi profitait de mon décolleté ; mais après tout, il m’avait souvent vu les seins nus au bord de notre piscine. Par contre, son jeune fils et le technicien… Je reconnais que leur curiosité me troublait agréablement ! Assez pour sentir cette petite boule de chaleur remonter de mon ventre jusque dans mes seins qui réagirent immédiatement. Maintenant, mes tétons durcis trahissaient vraiment mon trouble en tentant désespérément de percer le fin tissu de mon vêtement. Il me fallait mettre un terme à cette situation assez ambiguë. Je me suis levée, leur disant que j’avais encore beaucoup de travail. Nous nous sommes quittés après avoir fixé l’heure où Dominique commencerait le travail.


Le soir, fatiguée, je me suis laissée tomber dans notre lit, blottie contre Alain, et me suis endormie comme une masse. Le réveil fut un peu laborieux. Heureusement, mon amour m’a apporté un café au lit. Me réveillant doucement, les rêves de ma nuit me revinrent à l’esprit. Érotiques ne serait pas le bon terme… c’était pire ! Bien que ce soit assez flou dans ma mémoire, j’y avais partagé quelques moments torrides avec des inconnus. Il me semble même y avoir croisé Pierre… Un tendre baiser d’Alain mit un terme à ces pensées.


Une heure plus tard, lavée, maquillée, pomponnée, légère et court vêtue, je sautais dans mon bolide pour partir à l’assaut d’une nouvelle journée d’enfer ! Dominique m’attendait déjà. Il avait posé une échelle contre la façade, et une grosse boîte pleine d’outils divers attendait son maître. Dès que j’eus ouvert, il se mit au travail. De mon côté, je me suis installée à la même table qu’hier, mon téléphone, mes papiers et… au boulot ! Je pouvais voir notre technicien, à genoux, se démener avec un fagot de fils électriques, un tournevis entre les dents. Il ne paraissait pas particulièrement pressé de terminer son travail. À plusieurs reprises je le vis m’observer au travers de la baie coulissante. Il semblait plus intéressé par ma présence que par son ouvrage… Notre courte rencontre d’hier soir me revint à l’esprit. Je revis son regard plongé dans le creux de mon décolleté. Il avait le même ce matin. Et pour cause ! À genoux, il avait les yeux à hauteur de mes jambes, largement découvertes par ma saharienne dont je laisse toujours deux boutons du bas ouverts afin d’avoir plus de liberté dans mes mouvements.


Pour une fois, je pouvais bien le laisser satisfaire sa curiosité ; d’ailleurs, je trouvais cela assez amusant… (mon petit côté exhib revient au galop). Et, par jeu, j’ai croisé, décroisé les jambes, laissant le bas de ma robe remonter lentement très haut sur mes cuisses. J’ai même légèrement pivoté sur ma chaise, me trouvant bientôt parfaitement dans son axe de vision. Cette fois, il a laissé tomber son tournevis, a feint de ne pouvoir démêler ses fils mais ses yeux le trahirent. J’avais l’impression qu’il me pénétrait du regard. Ce qui suffit à faire monter en moi un long frisson, comme si sa main s’était insinuée entre mes jambes… Vicieuse ? Peut-être… mais coquine surtout. J’ai décroisé à nouveau les jambes, passé un pied sous ma chaise. J’avais maintenant un genou plus haut que l’autre, ce qui – j’en étais sûre – devait découvrir jusqu’à ma petite culotte blanche que j’offris à son regard en écartant doucement les cuisses. Je l’ai laissé profiter d’un long moment de contemplation, penchée sur un courrier que je ne parvenais plus à lire tant mon trouble grandissait.

Je me suis enfin redressée en m’étirant.



Je suis passée derrière le bar. Après avoir appuyé sur le bouton du percolateur, j’ai tourné la tête vers la baie vitrée au moment où Dominique, toujours à genoux, se redressait et se retournait vers le mur opposé. Stupeur ! J’avais eu le temps d’apercevoir une énorme bosse qui déformait son bleu de travail ! Ma petite exhib avait fait son effet… Mais le résultat semblait vraiment d’un volume impressionnant ! De plus, le coquin devait être nu sous sa combinaison. Il alluma une cigarette, prenant le temps, je suppose, de calmer cette érection inopinée.


Lorsqu’il vint me rejoindre au bar, il était présentable ; moi non, car je me sentais brutalement très réceptive à bien des choses… Même venant d’un homme de cette corpulence, à l’allure quelque peu animale. Une sorte de gorille humain ! Sa tenue de travail à demi ouverte sur son torse laissait apparaître une fourrure sombre et épaisse aux boucles drues. Ses grandes mains aux doigts épais ressemblaient à des battoirs. Je me trouvais minuscule face à lui, et pourtant j’ai tout ce qu’il faut, là où il faut. Nous avons bu notre café en parlant de choses et d’autres. J’en ai proposé un second, accepté par mon homme des cavernes avec un grand sourire.



Nos regards se sont croisés. Le sien a terminé de me déstabiliser. Une envie subite de pousser mon petit jeu plus loin est montée en moi.



Je suis allée jusque dans l’arrière-salle. Masquée par le mur, j’ai rapidement ouvert ma robe et ôté mon soutien-gorge que j’ai glissé dans mon sac. Rajustée, j’ai tout de même laissé deux boutons dégrafés. Le miroir au-dessus du bureau me permit de constater que mon décolleté était désormais décent, sauf si je venais à me pencher un peu en avant. De quoi enflammer bien des libidos masculines ! Tout petit souci : je ne pouvais guère cacher mon état d’excitation, trahie par les pointes de mes seins qui tendaient le tissu de ma robe.

Coup de folie de plus : relevant le bas de ma robe, j’ai fait aussi disparaître ma culotte ! Nue sous le fin tissu, j’ai rejoint Dominique.



Réaction que j’attendais inconsciemment de sa part. Je me suis penchée pour chercher un cendrier sous le bar en gardant une main sur le bord de celui-ci. Persuadée du résultat, j’ai largement pris tout mon temps. J’étais sûre qu’ainsi il pouvait se régaler de la vision totale que je lui offrais de mes seins nus. Il devait même apercevoir mon ventre entre les globes lourds dont les pointes durcirent encore.


Vous me considérez peut-être comme une salope, une nymphomane, ou pire ; mais vous ne pouvez pas savoir le plaisir que l’on peut éprouver dans ce genre de situation, admirée, désirée, quasiment offerte à tous les plaisirs charnels. C’était vraiment de la provocation de ma part, mais j’en étais à un tel point d’excitation que j’étais prête à tout pour calmer le feu qui brûlait mes joues, mes seins et mon ventre !


J’ai déposé le cendrier sur le bar puis me suis avancée vers la baie vitrée en m’étirant. Je sentais les yeux de Dominique sur mes reins… D’après moi, le soleil qui donnait sur la façade et la terrasse ne pouvait que rendre plus légère encore ma robe, la rendre aussi plus transparente. Je me pris à imaginer les bouleversements que j’avais peut-être créés dans son esprit et, surtout, sous sa combinaison de travail. D’un doigt, j’ai fait sauter un autre bouton du haut de ma robe, un aussi en bas. Curieuse, je me suis retournée brusquement. Gagné ! Dominique n’avait pas pu glisser un manche de pioche dans sa poche. Donc… J’eus la confirmation qu’il était monté comme un âne car sa braguette ressemblait à un chapiteau de cirque. Lui aussi se retourna (trop tard) vers le bar pour masquer son trouble. C’en était trop pour moi ! Je décidai de jouer mes derniers atouts.



La baie vitrée refermée (je n’avais vraiment aucune envie d’être dérangée), je me suis assise au bureau, légèrement en retrait de façon à ce qu’il puisse apercevoir mes cuisses. Lui s’est installé à califourchon sur une chaise à ma gauche. Le bougre, il connaissait par cœur le sens d’ouverture des vêtements féminins ! Mes croquis ne devaient plus avoir aucun intérêt pour lui. Je le surveillais du coin de l’œil ; ses regards allaient de mes seins à mes cuisses, revenaient… Désormais, mon corps n’avait quasiment plus de secrets pour lui : il a pu détailler à loisir l’arrondi, la lourdeur, la fermeté de mes seins, le triangle de mon pubis. Peut-être même les quelques perles de rosée qui humidifiaient ma courte toison.

Dominique s’est levé, accoudé sur le bureau, son visage à moins de vingt centimètres de moi, l’une de ses larges mains posée sur mes papiers.



Sa main a glissé sur le bureau, plongeant dans l’ouverture de ma robe jusque sur mon sein droit. Il s’est penché un peu plus ; ses lèvres vinrent frôler les miennes. Sa langue força doucement ma bouche. Je n’avais aucune envie de résister, et notre baiser fut assez… sauvage. Il a fait pivoter mon siège, m’amenant face à lui avant d’ouvrir totalement ma robe qui ne tenait plus que par quelques boutons. J’ai sursauté de plaisir quand sa seconde main s’est immiscée entre mes cuisses, partant à la découverte de ma fente humide. Une main pétrissant tendrement un sein, l’autre, le majeur enfoncé dans ma vulve bouillante, j’ai commencé à défaillir.


De mon côté, ma main est partie à la recherche du mât qui tendait dangereusement sa tenue. J’ai tiré sur la fermeture Éclair de sa combinaison, découvrant la forêt vierge qui tapissait son torse, son ventre, pour arriver à une sorte de tronc surmonté d’une boule de billard ! Une erreur de la nature, le genre de chose que l’on ne voit qu’entre les pattes de certains animaux. J’ai serré les deux mains autour de ce sexe hors normes. Il était raide comme du bois, chaud, doux, il vibrait entre mes doigts. J’ai fait coulisser la peau du prépuce, libérant un gland brillant, rond et lisse. Après quelques caresses du bout des doigts, j’y ai posé mes lèvres. J’ai eu bien du mal à emboucher cet énorme gland dont j’avais pourtant tellement envie. Mais quelle sensation inouïe lorsqu’il vint se loger sur ma langue, butant sur mon palais, envahissant jusqu’à ma gorge. J’ai dû déglutir deux ou trois fois pour l’accepter enfin et déguster lentement ce beau fruit mûr, gorgé de sève. D’une main je m’activais sur la tige de marbre, de l’autre j’enveloppais deux noyaux enfermés dans leur bourse velue, lourds eux aussi comme des outres trop pleines. Dominique était enfin à moi ! Ce géant velu, musclé et fort comme un Turc était à ma merci. Je levai les yeux et plantai mon regard dans le sien, fière et orgueilleuse. Lui avait emprisonné mes deux seins dont il agaçait délicieusement les pointes dures tout en torturant tendrement les globes soyeux et gonflés.



Abandonnant des lèvres le sexe arrogant, j’ai répondu :



Sans répondre, je me suis jetée à nouveau sur lui, l’embouchant d’un trait cette fois. Je l’aspirais, le recrachais, le serrais entre mes lèvres à chaque va-et-vient. J’étais comme folle ! Lui grognait, soupirait, donnant de petits coups de reins pour tenter de m’investir plus encore. Plus il se démenait, plus cela m’excitait ! J’ai négligé un instant ses bourses. J’ai retiré ma main pour venir chercher jusque dans mon puits d’amour de quoi mouiller largement mes doigts pour fourrager dans les touffes de poils soyeux jusqu’entre ses fesses. Il a eu un léger sursaut quand j’ai atteint et titillé son anus, sans pour autant refuser ma caresse. Du majeur, j’ai doucement forcé l’œillet que je sentais palpiter. Quand il a cédé, j’ai lentement enfoncé tout mon doigt. Deux ou trois va-et-vient pendant que je l’aspirais de toute la force de mes lèvres et que j’amplifiais ma caresse sur sa hampe raidie de mon autre main. Il a explosé !


Une première longue giclée de sève épaisse m’a empli la bouche ; j’ai dégluti, mais déjà une seconde m’inondait. Obligée d’abandonner le gland somptueux qui m’étouffait, j’ai reçu la troisième salve sur le visage. Il était inépuisable car, continuant de branler le mandrin monstrueux, cinq ou six autres décharges couvrirent mes seins de longues traînées de semence épaisse.



C’est le moment que choisit mon portable pour sonner. C’était Pierre qui voulait savoir si Dominique avait bientôt terminé, son fils devant apporter l’enseigne.



J’ai très vite raccroché pour éviter de gémir au téléphone. Dominique m’avait fait asseoir sur le bord du bureau et dévorait littéralement mes seins tandis que sa grosse main fouillait tendrement mon vagin, son pouce frôlant mon clitoris en feu. Pour ne pas être en reste, ma main coulissait sur le manche de pioche qui venait de se redresser, reprenant des dimensions inquiétantes. La main toujours vissée entre mes jambes, il me poussa doucement, me faisant allonger. J’étais sur le dos, jambes ouvertes, seins à l’air. Il me fit lâcher prise, se glissa entre mes cuisses jusqu’à ce que le madrier de chair et de sang vienne frôler ma toison. Retirant sa main, des deux pouces il maintint les lèvres de mon sexe ouvertes, donna un petit coup de reins, et le gland énorme vint distendre mes chairs. Petit à petit, il avançait en moi ; je le sentais étirer mes parois, me remplir doucement. Je voyais en même temps la lourde colonne disparaître dans mon ventre en feu. Lorsqu’il buta contre mon utérus, sa tige monstrueuse n’était qu’aux deux tiers enfoncée en moi…


Un ballet fantastique débuta. Il prenait son temps, reculant, laissant mon sexe se refermer avant d’entamer une nouvelle poussée, me perforant, me fouillant délicieusement. Chaque fois qu’il s’enfonçait, mon ventre se creusait un peu plus, acceptant un morceau de chair supplémentaire. C’était divin ! Je sentais monter en moi de grandes vagues de plaisir… J’ai crocheté mes doigts dans son épaisse toison ; j’avais l’impression de caresser une peluche. Mais une peluche vivante, virile, qui maintenant m’arrachait des cris, des tremblements ! Le fabuleux gourdin ne cessait plus de forer mes chairs. La bouche ouverte, je manquais d’air. Soudain il se retira de moi, m’abandonnant au bord de la jouissance.



Le regard trouble, je ne distinguais plus que son torse, son ventre velu et cette barre de chair brûlante dressée entre mes cuisses. Dominique s’inclina légèrement sur moi, saisit mes cuisses pour les passer au-dessus de ses bras puissants. Le regard aimanté par sa virilité, j’ai à nouveau senti le gland énorme m’écarteler. Il s’est enfoncé en moi d’une seule traite, lentement, puissamment. Je me suis mise à hurler lorsque la fourrure de son pubis est entrée en contact avec ma courte toison. Il était cette fois totalement en moi ! Je ne ressentais aucune douleur, seulement un plaisir démentiel, une plénitude immense.

Ses grandes mains ont empaumé mes seins, douloureux de désir. Nous nous sommes regardés dans les yeux. Il avait un regard fou ! Il a donné un petit coup de reins, se logeant au plus profond de moi, et a poussé un cri rauque avant de se répandre longuement en moi. Un dernier orgasme m’a foudroyée quand le flot brûlant de sa semence a inondé mon bas-ventre !


Une douche rapide, un dernier verre. Dominique a repris son travail car il fallait désormais en terminer avant l’arrivée de mon enseigne… Pour ma part, j’ai pensé qu’à l’occasion, j’aurai peut-être d’autres travaux à faire effectuer dans mon nouveau commerce. Après cette splendide expérience, j’avoue qu’à peine calmée, je me sentais à nouveau prête à bien des folies. « Yann ? Pierre ? Arrête, tu es folle ! » Mais sait-on jamais ?

Avec un peu de chance, il va peut-être y avoir une suite à cette expérience.

Un peu de chance… ou de provocation de ma part.