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Temps de lecture estimé : 23 mn
06/06/15
Résumé:  Je rencontre enfin l'épouse d'un compagnon de course à pied. Stupeur : nous nous connaissons de longue date !
Critères:  fhh copains voir fmast massage fellation anulingus pénétratio -regrets -cocucont
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
On ne sait pas où l'on va, des fois, en courant

Assidu sur les courses hors stade dans la région, je croisais souvent un mec d’à peu près mon âge, mais que je ne connaissais que de vue. Sur un trail au Pays Basque, je me suis trouvé derrière lui durant toute la phase de montée, assez raide. Sans le savoir, il m’avait aidé en donnant le tempo. J’étais plus frais que lui pour faire le dernier kilomètre à bloc et le gratter dans les derniers hectomètres. Finalement, j’ai ralenti le temps qu’il revienne à ma hauteur. Nous avons franchi la ligne en même temps. On s’est félicité. Il pleuvait grave, il faisait froid. Je me suis présenté. Il a fait de même. « Je m’appelle Mickaël, mais pour mes potes c’est Mick »… Depuis, on fait les courses ensemble, on s’aide mutuellement dans les phases difficiles. Il habite Arcachon et moi le Pays Basque.


En mai 2014, je lui ai parlé de mon projet de faire le marathon de Paris avec mon petit frère l’année suivante. L’idée lui a plu. Chacun s’est occupé de son inscription. Je me suis mis en recherche d’un appartement bien situé où l’on pourrait être confortable à 6 avec nos épouses. Arrivée prévue le vendredi soir, départ le lundi. De quoi nous reposer avant la course, et récupérer après.


Le marathon, c’est dur. Mais le plus pénible, c’est la préparation. Douze semaines d’efforts divers pour préparer le corps et le mental. Plus le jour J approche, plus on est tendu. Et de la tension, mon frère et moi, on en a ramassée à la pelleteuse. Sa femme s’est barrée en décembre. Je me suis séparé de ma compagne en janvier. C’est en célibataires que nous allions donc faire cette course, finalement avec une supportrice puisque Mick nous a confirmé que son épouse viendrait. Puis la tuile. Mon frangin s’est fait une contracture au mollet. Impossible de courir. Il s’est quand même décidé à venir lui aussi, m’aider mentalement, et me soutenir pendant a course.


Je suis arrivé le premier à Paris pour récupérer les clés et je me suis installé dans ce logement fort coquet, situé vers le Marais mais assez calme. Il était doté d’une grande pièce de vie incluant une cuisine équipée, et de trois chambres assez vastes. Le parquet ancien grinçait un peu. Ça sentait bon l’encaustique. À l’horizontale en attendant mes partenaires, j’ai été réveillé par Michel, mon frérot. Il avait l’air des mauvais jours. Sans doute la frustration de ne pas pouvoir courir alors qu’il s’était tapé toute la préparation. Je le voyais déjà à l’heure du départ laisser couler une petite larme sur la plus belle avenue du monde en me voyant m’élancer.


Mick s’était annoncé pour 20 heures. Ponctuel, il a frappé à la porte à l’heure dite.

Et là, stupeur !


Derrière ce gaillard souriant, une apparition. Il m’avait parlé de sa femme, bien sûr, mais jamais de façon précise. J’étais très loin de m’imaginer que je pouvais la connaître.


Quand il nous a présenté Marie, j’ai failli m’étouffer. Elle a probablement senti la sueur sur ma joue quand nous nous sommes fait la bise. Elle aussi a gardé le secret sur le fait que nous nous connaissions de longue date. Un mensonge venait de s’insinuer dans cet appart-hôtel pour le bien de tous.


Pourquoi pour le bien de tous ?


J’ignorais si Mick connaissait ou pas le passé de son épouse, ou en tout cas s’il savait que c’était – au moins quelques années avant – une fieffée salope.


C’était à l’époque de la fac de Bordeaux. À la résidence étudiante, elle avait une chambre à l’étage des filles. Le troisième. Elle était de toutes les soirées, particulièrement des soirées chaudes. Quelle bombe, à l’époque !

Trois années à essayer de la mettre dans mon lit, trois années à la voir se faire sauter par tout le campus. Et pas par moi.


Le jour, c’était limite jupe plissée / queue-de-cheval, la fille de bonne famille habillée classique plutôt que classe, souriante mais pas trop, timide et empruntée. Et le soir venu, la bombe atomique se réveillait. C’était la seule dans les bars que je fréquentais qui osait se pointer avec des leggings hyper moulants et des tops qui ne descendaient guère plus bas que les seins. Ses chignons de la journée avaient disparu au profit d’une longue chevelure blonde qui lui arrivait presque aux fesses. Des fesses rondes, pleines, visiblement musclées. Elle devait faire du sport sans doute, et s’entretenir. En tout cas, seuls les homos ne se retournaient pas sur son passage. Et elle se comportait avec moi comme on se comporte avec une copine. J’avais droit à ses confidences. Elle me torturait. Chaque lundi elle me racontait sa nuit de samedi à dimanche, enfin, du samedi à partir du moment où je l’avais perdue de vue.


Je devais être lourd et un peu con. Et pourtant j’ai essayé. Je lui ai carrément demandé si elle coucherait avec moi si je lui demandais poliment. Elle m’a répondu en se marrant toutes dents dehors qu’avec elle il ne faut surtout pas demander. Elle aimait qu’on la surprenne avant de la prendre, m’avait-elle dit.


Une semaine plus tard, je l’ai invitée à danser dans une boîte que nous fréquentions, et pendant les slows je lui ai mis les mains aux fesses avant de lui dire sur un ton autoritaire qu’elle devait me suivre aux toilettes pour me faire une pipe. Re-éclat de rire. Elle ne m’a même pas pris au sérieux. Une heure après elle dansait avec un tocard sorti de nulle part, dont elle m’a raconté les prouesses le lundi matin avant les cours. Une salope, je vous dis !


Bref. Devant Mick, on a fait comme si on ne se connaissait pas, mais ces souvenirs frustrants me sont quand même revenus en flashs.


Les présentations faites, Mick et Marie sont allés vers leur chambre pour poser leurs affaires. Il en est sorti le premier pour venir se vautrer avec nous dans le canapé. Le repos est de rigueur avant un effort… Puis Marie est sortie de la chambre à son tour, et nous a fait un petit signe en nous disant qu’elle allait se doucher. L’appartement était nickel, mais nous n’avions qu’une salle de bain avec les toilettes à l’intérieur. Heureusement, je n’avais pas pourri les chiottes avant qu’ils arrivent.


Quand elle est ressortie, nous étions en train de discuter de course à pied, bien sûr, mais nous nous sommes interrompus brutalement. Le chignon qu’elle avait en arrivant avait disparu, et c’est vêtue de leggings bleu-nuit brillants qu’elle s’est présentée face à nous. Ses seins étaient emprisonnés dans un soutien-gorge en dentelle qu’on voyait aisément au travers de son chemisier transparent. Une petite veste en lin, ouverte, et des escarpins pointus bleu-azur finissaient une toile quasi parfaite. Un peu de gloss sur les lèvres. À quelques années près, je retrouvais la harpie de mes fantasmes, la bombe inaccessible. Enfin, pour les autres.


Elle s’est approchée de Mick pour lui coller un bisou baveux sur les lèvres avant de se diriger vers la porte d’un pas décidé et de lancer à la cantonade qu’elle allait faire le tour du quartier. Mon frère en moi on n’a rien osé dire. Tu parles… Elle sort habillée comme ça, dans le quartier du Marais, le soir venu, et lui ne s’inquiète pas. On s’est retranché dans la course à pied pour éviter de parler d’autre chose, et après notre repas frugal fait de pâtes et de jambon, chacun a gagné sa chambre pour y roupiller. Il était pas loin de minuit. Marie n’était pas rentrée. Heureusement, elle avait pris le code de la porte pour rentrer, mais quoi qu’il en soit, Mick n’avait pas l’air inquiet.


Retranché dans mon lit, je n’ai pas pu résister à l’afflux d’images fugaces que je gardais de l’époque de la fac, des branlettes que je me tapais tout seul comme un con alors qu’elle se faisait sauter par je ne sais qui. Du coup j’ai hissé le pavillon pour m’astiquer un peu et me vider les bourses. On dort toujours mieux les couilles vides.


Avec Mick nous avions prévu un footing à jeun le vendredi matin. À l’heure dite, nous étions sur le trottoir à dérouler des petites foulées en respirant l’air vicié du matin parisien. Trente minutes, pas plus. Ça fait partie de la préparation.

Quand on est remonté, Michel était attablé, un café à la main. Mick est allé direct sous la douche.



Oui, mon frérot est un peu bourrin, un peu rustre, mais il appelle un chat un chat ; et pour la femelle, c’est pareil.



Il m’avait ému avec ses conneries. Mais je n’ai pas eu le temps de poser d’autres questions. Mick est sorti de la douche. C’était mon tour.


Avec Michel on est allé faire un petit tour à pied. Quand on est rentré, on avait un petit mot sur la table. Ils étaient partis faire les magasins et rentreraient plus tard. Nous avons passé la journée affalés à regarder la télé. Juste quelques pâtes trop cuites le midi et une petite sieste à partir de 16 heures, dont j’ai été sorti par la porte d’entrée qui venait de claquer. Mick et Marie rentraient, les mains chargées de paquets.


Marie du jour. Jean délavé, pull comme celui que j’enfile pour sortir les poubelles, les cheveux remontés en un chignon désordonné, des baskets élimées. Ça tranchait avec sa tenue de spectacle de la veille.


Nous avons partagé un thé à la menthe avant de reprendre notre activité préférée : ne rien faire. Avec Mick, nous avons mis au point notre planning pour le lendemain matin. Le départ de la course étant prévu à 8 h 45, il nous fallait nous mettre en route vers 8 heures. Lever à 4 heures pour un petit déj léger et des boissons sucrées. Ensuite on retournerait se coucher pour se relever à 7 heures. Les intestins devraient être chargés de notre repas de la nuit. Passage aux toilettes. Puis viendrait le temps de l’habillage minutieux, notamment du serrage des chaussures. Pommades chauffantes, boisson d’attente, et nous irions vers la bouche du métro en trottinant.


Marie a quitté la discussion pour aller, disait-elle, essayer les vêtements qu’elle avait achetés l’après-midi. Nous venions de conclure quand elle est rentrée dans la pièce principale.


Le maquillage, pourtant léger, lui avait changé le visage. À moins que ce ne soit cette coiffure. Elle s’était fait une queue-de-cheval assez longue, roulée à l’arrière de la tête, mettant en exergue son cou fin et gracile. Elle portait un chemisier un peu moins transparent que la veille, mais tout aussi sexy dans la mesure où l’on se demandait bien si elle portait quelque chose en dessous. J’aurais parié que non. Ses longues jambes fines étaient nues, visibles jusqu’au-dessus des genoux, et magnifiées par des escarpins rouges assez hauts. Sa jupe, blanche, serrée en bas et autour du bassin, était plus ample au niveau des cuisses. Elle se terminait par de la dentelle fine. C’était en effet tout à fait original, et pour le moins surprenant. Il s’agissait sans doute d’un vêtement de créateur qui mettait en avant ses formes, et particulièrement celles de ses fesses. Michel en est resté la bouche ouverte. Mick, tout sourire, l’a complimentée avant de lui demander de tourner sur elle-même, ce qu’elle a fait avec grâce.


Elle a fait demi-tour pour revenir avec une petite veste en cuir qu’elle s’est posée sur l’épaule avant de nous dire qu’elle allait faire un tour, qu’on ne l’attende pas pour dîner. Mick s’est levé pour l’embrasser et l’a accompagnée vers la porte en lui souhaitant une bonne soirée.

Gros doute. À l’évidence, sa tenue suggérait une certaine disponibilité, peut-être même un appel au viol. Était-il con au point de ne pas s’en rendre compte, ou tout simplement s’en foutait-il ?


Mick n’était pas encore assis quand la porte s’est ouverte à nouveau. Marie semblait avoir oublié quelque chose. Elle s’est dirigée vers Michel pour lui demander s’il n’aurait pas envie, pas hasard, de l’accompagner. Sincèrement, je n’ai pas compris sa réponse. Un mélange de borborygmes et d’onomatopées incompréhensibles, accompagnés d’un mouvement rapide vers la chambre pour aller y chercher ses chaussures et passer une veste, et voilà mon Michel comme le chien-chien à sa mémère qui attendait sur le pas de la porte qu’on veuille bien le faire sortir.


Marie l’a remercié bruyamment avant de refaire un bisou à Mick et d’ouvrir la porte pour libérer le fauve. Et ils ont disparu.


Ne restaient que les marathoniens tout à leur concentration, encore que j’avais du mal à ne pas penser à la chance qu’avait Michel. En trois ans de fac, je n’ai pas même vu son corps dénudé. Lui, il a eu droit à la star à poil dès le premier soir. En plus, dans une position avantageuse. Et j’imaginais mal qu’elle l’ait invité à la suivre sans une arrière-pensée quant à la suite de la soirée. Pour tout dire, quand l’heure est venue d’aller nous mettre au lit après notre dernier repas d’avant course, je nourrissais une forme d’angoisse mêlée d’une certaine excitation. Une forme de peine aussi. J’avais de la peine pour Mick qui devait être cocu et re-cocu. Il ne méritait pas ça, ce garçon…


Quand mon réveil a sonné à 4 heures, j’avais un peu la tête dans le cul. Mick aussi avait les traits tirés et la mine déconfite. On a très peu parlé en buvant notre thé en en mangeant du riz au lait. Puis retour dodo, en attendant que la digestion se fasse. J’ai très peu dormi. Il était 4 heures 30 quand je suis revenu au lit après être allé jeter un œil dans la chambre de Michel. Son lit n’était pas défait. J’imaginais que Marie n’était pas là non plus. Mick ne m’avait rien dit…


A 7 heures, re-réveil. Cette fois, j’étais un peu plus en forme, sauf qu’une terrible envie d’aller aux toilettes me tordait les boyaux. Assis sur le trône, j’ai envoyé un SMS à Michel pour savoir où ils étaient. Jusqu’à notre départ pour le métro, j’ai surveillé sa réponse ; sans succès.


À 8 h 40, frais et motivés, l’adrénaline commençait à monter. J’avais mon téléphone dans la poche arrière de mon short. Une vibration. Michel. « tkt, on est rentré, on vous retrouve sur la ligne droite de l’arrivée. » J’ai remis le téléphone en place. Au moins, il ne leur était rien arrivé de fâcheux.


11 h 30 ; nous avons coupé la ligne d’arrivée au bas de l’avenue Foch. Épuisés par l’effort mais tellement heureux d’être arrivés ensemble, Mick en moi nous sommes retrouvés dans les bras l’un de l’autre à sauter sur place comme des enfants. On avait aperçu Marie et Michel qui scandaient nos noms à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Le bonheur.


Il nous a fallu près d’une heure pour sortir de la zone d’arrivée et retrouver Marie et Michel. Elle s’est jetée dans les bras de Mick pour le féliciter et l’embrasser, même s’il puait la sueur. Michel l’a regardée faire, un sourire béat aux lèvres. Ils ont compris qu’on avait besoin d’une douche et nous ont accompagnés à l’appartement. C’est dur de marcher, après la course.


Dans le métro bondé de coureurs sur le retour, Mick a voulu rester debout avec Michel. J’ai pris la première place libre. Marie est venue s’asseoir à mes côtes. Elle avait envie ou besoin de parler.



Elle a souri, fière sans doute de m’avoir scotché.


Nous sommes descendus à la station de métro avant de rejoindre notre appartement en boitant. Michel regardait Marie sous toutes les coutures, cherchant son regard, épiant ses attitudes. Mais elle faisait comme si rien ne s’était passé et se montrait attentionnée envers Mick qui souffrait de courbatures et de crampes. Les muscles refroidis étaient durs comme du bois. Douche d’abord, chacun son tour, puis repos.


Michel était intenable, faisant les cent pas dans l’appartement. Marie, assise au fond du canapé, les jambes croisées, tournait les pages de 50 nuances de Grey en relevant les yeux de temps à autre pour tour à tour regarder Mick avec tendresse, Michel avec un air interrogatif, et moi avec une lueur mystérieuse au fond de l’iris.


Avec Mick nous refaisions la course, nous projetant déjà dans les prochains challenges au printemps. Michel trépignait, promettant d’être lui aussi en forme, mais l’année suivante, pour l’édition 2016. Et cherchait le regard de Marie, toujours aussi insondable.


Le soir, nous sommes allés nous dégourdir les jambes dans les rues désertes. C’est agréable Paris sans les Parisiens. Après des semaines d’alimentation contrôlée, un fast-food s’imposait. Et c’est un peu ballonnés que nous sommes rentrés. Michel a demandé à Marie si elle envisageait de sortir. Dépité par sa réponse négative, il est allé se coucher, le regard noir. C’était bien ce que je craignais. Michel avait dû tomber amoureux et réaliser, déjà, que ce ne serait qu’un coup d’un soir. J’imaginais déjà comment je pourrais bien lui remonter le moral dès le lendemain.


Mick et moi avons continué à papoter sur le canapé pendant que Marie était partie se démaquiller. Elle est revenue plus belle que jamais, seulement vêtue d’un tee-shirt, mais cette fois-ci il était à sa taille. Ajusté. Ses longues jambes nues, fines et fuselées, étaient visibles quasiment en totalité. Le bas de ses fesses dépassait un peu. J’ai senti mon cœur, déjà fatigué, se contracter. Elle tenait un tube à la main, qu’elle a levé en demandant « À qui le tour ? »

Elle nous proposait un massage. Plutôt une bonne idée. Comment pouvait-elle nous proposer ça, maintenant, habillée (ou plus exactement déshabillée) comme ça ?


Je me suis contenté de la regarder, éberlué. Si ça avait été ma femme, là, je lui en collais une. Enfin, c’est une expression. Je n’ai jamais levé la main sur qui que ce soit. En tout cas, je pense que je me serais levé, furieux, que je l’aurais attrapée par le bras et évacuée vers la chambre avec une petite crise de nerfs en prime. Mick, lui, n’a pas semblé plus perturbé que ça par la vision que nous proposait son épouse. Il s’est contenté de se lever, et tout en déboutonnant son short, de lui répondre avec un sourire « Ah, bah moi ! »

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il était allongé sur le canapé, sur le ventre, et attendait que les mains de Marie viennent faire leur travail.


Elle s’est mise à califourchon sur lui, me proposant une vue imprenable sur sa petite chatte épilée quand elle levait la jambe. Et tout de go elle a versé du gel sur le dos glabre de Mick pour commencer à lui pétrir les épaules. Je n’avais pas très envie, pour tout dire, de rester là à bander dans le vide et comme un con. Je me suis d’ailleurs demandé si tout ça n’était pas un jeu pervers, s’ils n’allaient pas baiser devant moi et se foutant de ma gueule. Alors je me suis éclipsé sans rien dire et j’ai rejoint ma chambre. Je ne voulais pas leur donner le plaisir de mon humiliation.


Seulement voilà. Au bout de quelques minutes, j’ai entendu des gémissements, puis des rires, puis à nouveau des gémissements. J’imaginais Michel dans sa chambre occupé à s’astiquer. Moi, d’ailleurs, j’aurais volontiers fait pareil, mais la colère sourde qui montait en moi me conduisait plutôt à essayer de masquer ces bruits. J’ai donc allumé la télé, que j’ai dû mettre de plus en plus fort. Et j’ai tenté de faire le vide dans ma tête.


Ça a duré. J’ai fini par baisser la télé pour ne pas emmerder les voisins. Les bruits étaient de toute façon moins fréquents, plus rythmés aussi. Et ils se sont estompés jusqu’à une sorte de « Ouf ! » un peu bruyant qui signifiait sans doute que tout était terminé. Et tant mieux.


Presque aussitôt après, la porte de ma chambre s’est ouverte brutalement. La belle Marie s’est avancée dans l’embrasure, le tube de gel à la main. Son tee-shirt était tout gras, ou en tout cas taché de diverses substances. L’air content de son effet, elle m’a jeté un « À ton tour ! » avant de s’avancer d’un pas décidé vers moi. J’étais encore habillé, allongé sur le dos, un oreiller sous le cou. Je ne sais plus à quoi j’ai pensé à cet instant, mais d’une façon presque mécanique je me suis levé pour quitter mes vêtements. À l’exception quand même de mon boxer. On a sa fierté. Je voulais peut-être éviter qu’elle me tue avec « T’as que ça ? » ou « C’est tout ? »


Bref, je me suis allongé après avoir viré l’oreiller, et j’ai fermé les yeux, prêt à me laisser masser.

Marie a posé ses mains déjà chaudes sur mes chevilles qu’elle a massées longuement avant de remonter sur mes mollets endoloris. Aucune espèce de tendresse dans ses gestes. Mais ça me faisait un bien fou. Mes pensées divaguaient entre la course que je venais de vivre, des images salaces associées aux bruits que j’avais entendus juste avant, le corps de Marie entrant dans la chambre. Puis m’est apparu Mick. Où était-il ? Ça m’a sorti un instant de ma torpeur.



J’ai senti les mains de Marie glisser derrière mes genoux et remonter sur mes cuisses. Elle est venue à califourchon sur mes jambes pour se remonter. Je l’imaginais, le tee-shirt qui remonte, le cul à l’air. Une érection m’a pris par surprise, que je ne pouvais réprimer. Et encore une pensée soudaine, pour Mick. Ça m’a à nouveau ramené à la réalité.

La réalité c’était que ses mains me palpaient l’intérieur des cuisses. Cette fois, les gestes étaient moins appuyés, plus glissants, moins profonds. Mais pour entretenir ma gaule, rien de pire. Ça me foutait des frissons partout.

Je me demandais où il était. La réponse est venue toute seule.



Puis il a coupé la télé, tiré une chaise, l’a approchée du lit, et s’est posé, tout près, en spectateur.


Si j’avais imaginé un instant que les mains de ma douce masseuse pourraient éventuellement, par erreur ou sur un malentendu, s’aventurer ne serait-ce qu’un instant sous mon boxer, mes espoirs venaient de s’envoler. Je me suis détendu, relâché au maximum, pour profiter de ce qui ne serait qu’un massage « professionnel ».


Marie s’est magnifiquement occupée de mes cuisses, puis de mon dos, insistant sur les points douloureux. Elle a parcouru l’arrière de mes bras, a massé mes mains, puis s’est acharnée un moment pour en terminer avec le côté pile, par mes chevilles. Plusieurs fois, elle m’a demandé si j’aimais ça, ce que j’ai confirmé. Mick aussi prononçait de temps à autre quelques mots, banals, du type « Ça fait du bien hein ? »


Quand Marie m’a demandé de me retourner, heureusement, j’avais débandé. Elle a repris par mes pieds, puis est remontée progressivement le long de mes jambes, consciencieusement. Quand elle est venue se mettre à califourchon sur mes jambes pour me masser les cuisses et le ventre, il n’était plus nécessaire que j’imagine la remontée de son tee-shirt. J’ai dû fermer les yeux pour éviter de regarder son entrejambe nu, mais une fois la photo prise, impossible de m’en débarrasser. Et du coup, j’ai senti ma queue gonfler dans mon boxer, jusqu’à ce que ça devienne très gênant.


J’ai cru qu’elle allait arrêter, se faire moins sensuelle, me laisser respirer ; mais au lieu de cela, elle a continué à remonter de plus en plus haut, progressant en se glissant face à moi, centimètre par centimètre, jusqu’à ce que ses mains puissent se poser sur mes épaules. Au même moment, ses fesses étaient posées sur mon bassin. À chacun de ses mouvements, je sentais son sexe glisser sur le mien, désormais tellement raide qu’il en était douloureux. Un instant pétri de honte, j’ai fini par oublier ce sentiment pour me concentrer sur les sensations fabuleuses qu’elle me procurait. En même temps, je me demandais si tout ça gênait Mick, qui ne disait plus rien. La pièce était baignée dans un doux silence, à peine perturbé par les quelques gémissements que je laissais échapper quand elle pressait un peu plus fort ses mains.


J’aurais voulu que ça dure toute la vie, profiter. Et simultanément j’aurais voulu qu’elle arrête pour que je puisse aller me branler. J’étais tellement dur… Ses mouvements de glissement sur mon boxer ne pouvaient pas être fortuits. Elle savait bien que je bandais comme un âne. Puis ses mains ont ralenti, progressivement, jusqu’à s’arrêter, posées sur mes épaules. Elle a pris appui pour bouger uniquement son bassin, l’avancer et le reculer en ciblant précisément là où j’avais mal tellement elle me faisait du bien. Elle me massait clairement la queue avec son vagin, à travers mon boxer. Elle m’a vite mis au taquet. J’ai bien cru que j’allais jouir, tellement elle y mettait de l’ardeur. Plus aucun doute. Non seulement Mick n’en éprouvait aucune gêne, mais j’ai compris qu’en réalité il était venu voir sa femme se déchaîner sur moi, et qu’il aimait ça. Ou qu’en tout cas il la laissait faire.



Elle n’a pas attendu ma réponse. Elle s’est redressée pour me prendre les mains et les diriger vers ses jambes, m’invitant à la caresser. Puis elle a tiré son tee-shirt par-dessus sa tête. Je découvrais enfin mon béguin de fac nue. Quelle beauté, quelle grâce ! Mes mains sont parties à l’aventure, touchant et palpant ce que je pouvais, jusqu’à arriver à ses fesses rebondies. Sa peau était douce, fine, chaude. Elle continuait de bouger sur mon boxer, plus lentement. Elle a attrapé à nouveau mes mains pour les poser sur ses seins, durs, perchés haut, dont les tétons pointaient fièrement. J’ai entrepris de les malaxer, de plus en plus fort, et j’ai commencé moi aussi à bouger mon bassin pour accompagner ce simulacre de pénétration. J’ai cru qu’elle cherchait à me faire jouir et, après tout, ça n’aurait pas été si désagréable. J’étais proche de l’extase quand elle s’est soudain arrêtée et qu’elle a collé sa bouche sur la mienne. Comme un alcool très fort et très sucré, sa salive m’a tétanisé. Mon corps s’est embrasé dans une sensation de chaleur immense. La sueur m’est venue brutalement, comme si je me vidais par les pores de la peau. Une main s’est insinuée dans mon boxer, saisissant mon sexe, enfin. J’ai compris que nous allions enfin faire l’amour, même si ce serait devant son mari, mon ami. Son absence de réaction confirmait bien qu’il allait laisser faire.


Elle m’a léché le visage, avide et excitée comme une puce. Puis je l’ai sentie reculer, descendre le long de mon corps, parcourant de sa langue le tour de mes tétons, puis mon nombril. Ses mains se sont activées pour faire disparaître mon boxer. Sa bouche a recouvert mon gland, et j’ai eu droit à cette pipe dont j’avais tant rêvé. J’imaginais bien qu’elle devait aimer le sexe, mais pas à ce point. Une furie. À genoux entre mes cuisses, elle m’a tiré sur les genoux pour que je les remonte, puis m’a collé un oreiller sous le dos pour me surélever. Ses doigts sont venus me titiller l’anus pendant qu’elle me suçait avec application. Je pensais avoir atteint le maximum de mes sensations grâce à ces caresses expertes, mais quand j’ai senti sa langue entre mes fesses alors qu’une main avait remplacé sa bouche sur ma queue, je me suis dit qu’il n’y avait finalement aucune limite. C’est à ce moment que je me suis mis à parler fort, à éructer, à grogner, à geindre. Il n’y avait plus que nos corps ; le sien, gracile et magnifique, élancé et aimant ; le mien, tendu comme un arc et néanmoins défait de tous ses nœuds. Plusieurs fois elle a lâché mon sexe pour venir glisser son corps contre le mien, frotter ses seins contre mon torse, enfouir sa langue baveuse dans ma bouche. Et elle reprenait sa pipe, pour ensuite me lécher le cul. J’ai cru devenir dingue. Nos sueurs, nos odeurs, nos sens, tout n’était qu’un, extatique, fusionnel.


Je devais avoir de la fièvre. Je transpirais davantage qu’en courant, et cette sensation de chaleur, si intense, m’était encore inconnue. Puis j’ai entendu parler. Des voix venues de nulle part, une vibration incompréhensible tellement j’étais enfermé dans ma fusion avec Marie. J’ai quand même compris que Michel, sans doute réveillé par mes borborygmes de malade, était entré dans la chambre. Ils devaient se parler avec Mick devant ce couple en pleine action. Au point où j’en étais, je pouvais bien maintenant me laisser aller et la baiser devant eux. Je me voyais déjà quelques instants plus tard, Marie empalée, lui glisser mon gland bien au fond en lui pétrissant les seins. Je m’y voyais déjà, sauf que j’ai vite compris qu’il me faudrait attendre encore.


Marie venait de remonter sur moi pour frotter sa poitrine contre mon sexe douloureux quand j’ai senti son corps poussé vers l’avant, tamponné en quelque sorte. Michel venait de la prendre par les hanches pour la pénétrer. J’ai tourné la tête pour voir Mick, toujours calme, assister à la scène. Sa femme, prise par Michel avec brutalité pendant qu’elle me suçait goulûment. Elle a accéléré sur ma queue en se forçant à entrer mon gland bien au fond de sa gorge. Je n’ai pas résisté au traitement ; j’aurais bien aimé. Mon sperme a jailli, hors de contrôle, m’électrocutant tout le corps. Elle ne m’a pas lâché, flattant mes bourses qui se vidaient dans sa bouche et caressant mon cul.


Je n’ai pu qu’assister à la suite, proche du coma. Michel ne s’est pas davantage arrêté. Ses yeux puaient la colère quand il lui bourrait la chatte en lui claquant les fesses. Marie l’encourageait par des « Oui, encore… », « Plus fort ! », « J’aime ça… », « Je vais jouiiiir… » Il a craché son foutre, comme un porc, démontant la jolie Marie comme une catin.


Elle s’est affalée sur moi de tout son poids. Elle puait le sperme et la sueur. Aucune attention pour moi, je n’étais à ce moment qu’un matelas, un support. Tout a basculé en un instant, celui de son extase. Elle s’est reposée quelques minutes avant de se lever, silencieuse, puis d’embrasser Mick à pleine bouche avant de le prendre par la main et de sortir avec lui de la chambre. Nous nous sommes retrouvés avec mon frère, à poil, comme des cons, à ne savoir que dire. Il a tourné les talons, les yeux vers le sol, et a lui aussi quitté ma piaule.


Je venais de vivre, au moins en partie, ce dont j’avais rêvé quand j’étais étudiant.

Sauf que je n’avais toujours pas baisé Marie.