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n° 16863Fiche technique21758 caractères21758
Temps de lecture estimé : 13 mn
16/06/15
corrigé 08/06/21
Résumé:  Kris connaît bien des déboires lors du montage de son enseigne...
Critères:  fh fhh hplusag extracon grossexe poilu(e)s travail voir exhib hmast entreseins fellation cunnilingu anulingus double sandwich
Auteur : Kristal      Envoi mini-message
L'enseigne


(suite de : « En avril, ne te découvre pas d’un fil »)



La suite de la journée fut bien plus sage… Yann et Dominique furent très occupés car des problèmes électriques les empêchaient de mettre en place ma nouvelle enseigne. Ils passèrent plusieurs heures à parcourir le labyrinthe obscur des fils qui ne menaient nulle part, de ceux qui n’arrivaient pas… À tel point que ma présence ne les préoccupaient absolument pas ! De guerre lasse, ils décidèrent de tirer une nouvelle ligne électrique uniquement destinée à mon enseigne. Manquant de matériel, ils abandonnèrent. Dominique reviendrait demain afin d’installer cette ligne. Je leur offris une bière, les écoutant parler entre eux de fils, d’inter…, choses auxquelles je ne comprenais vraiment rien. Ils repartirent chacun de leur côté.


De retour à la maison, je retrouvai Alain, mon tendre mari, et nous avons passé la soirée sur la terrasse. Apéritif, jacuzzi… Même trempé dans l’eau, l’incendie allumé ce matin ne s’éteignit pas. Je me suis très vite retrouvée avec en main un bel instrument qui, sans concurrencer celui de l’homme-singe, n’en était pas moins très appétissant. J’en ai usé et abusé, des doigts, des lèvres avant qu’Alain ne me retourne, appuyée sur le rebord du jacuzzi, pour m’embrocher lentement. La lance à incendie, en trois ou quatre salves, est parvenue à m’offrir un bel orgasme, à éteindre le feu qui brûlait mon ventre.


Un léger souper, une douche fraîche et… au lit ! Hélas, ma nuit fut encore peuplée de délires troublants. Il y était question de fils électriques, d’outils… Je me suis même retrouvée ligotée de fils multicolores, à la merci d’un puissant gorille dont les énormes mains ont déchiré ma robe. À demi-nue, impuissante, j’ai subi ses assauts titanesques, m’envolant malgré tout vers une jouissance extraordinaire. Je me suis éveillée en sursaut à l’instant où, dans un long cri, l’animal, planté jusqu’à la garde dans mon ventre, m’a submergée de longs jets de semence.


Le pire c’est que je venais de jouir à cette simple évocation de mon esprit. Mon orgasme a dû être discret car Alain dormait. S’il savait ! Il attendra quelques jours avant que je lui avoue mon forfait ! (C’est encore plus excitant, autant pour lui que pour moi…) Allez ! Un peu de courage, il faut tout de même penser au travail, on y retourne !


Vers dix heures, Yann se démène dans le placard renfermant les tableaux électriques. Il n’y a pas la place pour deux, encore moins pour un géant comme Dominique qui ne pourrait même pas s’y retourner. Il s’offre donc une pause. Je lui demande de me rendre un petit service en descendant à la cave car j’ai des fûts de bière à ranger. Ses biceps seront plus efficaces que les miens pour ce genre d’activité. Nous laissons donc Yann à son ouvrage. La cave est dallée, propre et quasiment rangée. C’est une vieille cave de pierre, voûtée, fraîche, très haute de plafond. J’indique à Dominique le travail à effectuer. Je profite d’être là pour ranger des cartons de verres, d’assiettes et autres bricoles sur des étagères, juchée sur un escabeau à trois marches. En un rien de temps, mon athlète en a terminé. Je ne me suis même pas aperçu que les fûts étaient sagement rangés, mais surtout que mon employé provisoire était assis sur le dernier fût, me contemplant en silence. Comme la veille, il avait choisi une position stratégique et semblait se régaler de la vue que ma position lui offrait. Ma courte robe ne devait en effet pas cacher grand-chose de mes cuisses, peut-être un peu plus… Lorsque je me suis aperçu de la situation, il était debout derrière mon escabeau.



Nous avons échangé nos places. Pour lui, mes cartons devaient être pleins de plumes. Il prenait tout de même beaucoup de précautions pour me les prendre des mains… et pour cause ! Si les rôles étaient inversés, le paysage aussi. Ce coquin plongeait sans vergogne les yeux dans mon décolleté. Cette fois, loin de me choquer, cela me ramena quelques heures en arrière. Je n’étais pas ligotée, ma robe était entière, mais les grosses mains velues me ramenaient à mon rêve. Un long frisson me secoua ; les souvenirs de l’après-midi d’hier, du songe de la nuit remontèrent en moi. Je sentis les pointes de mes seins durcir, mon entrejambe s’humidifier… Cela tournait à l’obsession. J’ai toujours aimé le sexe, mais là, c’était vraiment un comble ! Je restai un instant songeuse, oubliant de tendre mon carton à Dominique.



Il saisit mon carton, le déposa sur l’étagère puis, se retournant, il s’est assis sur la plus haute marche de l’escabeau. Face à moi, à hauteur de mes yeux, il ne me cachait plus, comme hier, l’horrible déformation de sa combinaison de travail.



Il eut aussi vite fait que moi la veille pour faire glisser la fermeture de son bleu de travail. Une nouvelle fois, j’eus devant les yeux la toison épaisse de son torse, de son ventre. Mon regard n’a pu s’empêcher de descendre, suivant son geste. Je me suis mise à trembler devant la corne de chair monstrueuse dressée devant moi. D’une main, il a commencé à se caresser, allant et venant sur le membre qui semblait ne devoir jamais s’arrêter de grossir. Tirant sur la peau, il a libéré le gland mafflu, brillant, humide déjà des premières gouttes lubrifiantes.



J’étais dans un état second. Malgré mes paroles, je mourais d’envie de tendre la main pour caresser ce sexe démesuré. J’ai cédé à mon envie, sous le regard trouble de Dominique. Mes doigts ont entouré la colonne énorme. Elle était chaude, douce et dure à la fois ; je sentais les petits frémissements de l’excitation sous la peau que je faisais coulisser lentement. Cette fois, j’ai pris tout mon temps moi aussi pour savourer ces sensations uniques. Hier, ma folie ne m’avait pas permis d’apprécier à leur juste valeur ces instants délicieux. Là, j’ai profité longuement du contact, de la vue de sa virilité. J’ai osé, de mon autre main, dégrafer ma robe pour lui offrir la vision totale de mes seins libérés, offerts dans l’attente du contact de ses mains puissantes.


Plus je caressais cet engin hors du commun, plus mon excitation augmentait. J’ai approché mon visage. Devant moi, le gland gros comme une prune semblait me narguer de son petit œil duquel s’était échappé tant de sève hier. Du bout de la langue, j’ai lapé une petite goutte de rosée qui suintait. Je l’ai entouré tendrement de mes lèvres avant de l’emboucher, puis de m’immobiliser. Le gland dans ma bouche, j’ai serré la main très fort sur sa hampe. Je le sentais palpiter. Allait-il m’offrir ses longs jets de semence que j’attendais avec envie ?


Non ! Il me repoussa par les épaules, se redressa pour me prendre dans ses bras. Abandonnée contre l’abondante fourrure de son poitrail, il en profita pour laisser ses mains courir sur mes hanches, mes fesses, soulevant ma robe pour caresser ma peau nue. Contre mon ventre, sa trique palpitait d’envie… Il reprit mes hanches, me fit me retourner, prendre appui sur le bord d’une étagère. Il se laissa tomber à genoux, releva ma robe. Ses lèvres commencèrent à me couvrir de petits baisers… Ses doigts couraient sur ma peau, m’arrachant de longs frissons. Passablement excitée, je me suis cambrée, écartant un peu les jambes pour m’offrir plus encore à ses attouchements. Sa langue virevoltait, descendant jusqu’au bord de mon minou pour remonter entre mes fesses qu’il écarta à deux mains. Débuta alors un horrible ballet sur ma rosette… qu’il abandonna pour se consacrer à mon sexe humide de désir contenu. Affolant et délicieux ! Il se servait aussi bien de ses mains, de sa langue que de son énorme mandrin !


Pour la seconde fois, il me le prouva en se redressant. L’extrémité de son glaive vint frôler les lèvres de mon sexe. J’étais mouillée de désir et de sa salive. Il n’a pas eu à forcer pour m’écarteler, s’enfoncer doucement dans mon ventre offert à toutes les folies. Les mains sur mes épaules, il m’attira en arrière, m’empalant totalement sur son épieu qui me pénétra jusqu’à la garde. Comme hier, je me sentais pleine de sa chair ; et lorsqu’il buta au fond de moi, je hurlai ma jouissance alors qu’il n’avait fait que me pénétrer.



Au fond de moi, la tige brûlante recommença à frémir. Dominique entama un lent mouvement de bascule. L’énorme piston qui me perforait se mit en marche. Je délirais. Dans ma tête, les dernières paroles de mon amant me donnaient des envies démentielles… Dans mon ventre, toutes mes terminaisons nerveuses, excitées par le pal qui me forait, me poussaient à amplifier la cambrure de mes reins pour l’encourager à aller plus profond, plus fort.



Dominique avait saisi son portable et venait d’appeler Yann… Le salaud !



Penché sur moi, toujours empalée sur son merveilleux totem, il prit possession de mes seins d’une main fébrile tandis qu’il insinuait un doigt jusque sur mon clitoris en émoi. J’étais entièrement à sa merci, bouleversée par tout ce qui m’arrivait. Je n’ai même pas entendu la lourde porte de ferraille grincer en s’ouvrant. C’est une autre main étrangère sur mes seins qui me ramena à la réalité. Réalité à laquelle j’avais déjà songé, mais ce n’était qu’un rêve… J’ai levé les yeux vers Yann. Il me souriait, agaçant mes tétons presque douloureux de plaisir. De son autre main, il libéra son sexe déjà dressé. S’il n’était pas monstrueux comme celui de Dominique, il n’en était pas moins fier, et de taille plus qu’honorable. Je m’en rendis compte très vite lorsqu’il se rapprocha, amenant son gland décalotté juste devant mes lèvres. Un léger coup de reins, et il s’est glissé sur ma langue ! Il était doux, soyeux, avec un petit goût sucré… Une poussée de Dominique dans mon ventre me jeta en avant, m’obligeant à emboucher la belle tige plus profondément. Les va-et-vient dans mon dos s’accentuèrent, me faisant basculer en cadence sur le mât de Yann qui commença à gémir.



Yann s’est libéré en grandes giclées au fond de ma gorge.



Dominique s’arrache à moi, la queue toujours brandie, raide et luisante. Face à moi, il recommence à se caresser, les yeux sur mes seins. Puis il m’attire entre ses bras, recule et s’allonge sur une palette vide, m’entraînant dans le même mouvement. Je suis couchée sur lui. Nos bouches se joignent un instant. Appuyant sur mes épaules, il me repousse doucement. Mes lèvres frôlent son torse. Il veut sûrement que je le dévore à nouveau… Non ! Il s’immobilise lorsque son mandrin glisse entre mes seins. Il entame un lent va-et-vient ; son sexe coulisse entre les deux globes de ma poitrine, gonflés encore de désir. Chaque fois que la grosse tige remonte, elle vient heurter mon menton. J’incline mon visage. C’est à petits coups de langue que j’accueille maintenant son arrivée. Agréable petit jeu qui entretient mon excitation ainsi que la raideur de mon compagnon. Pourtant, un léger courant d’air vient perturber notre fantaisie : c’est le bas de ma robe qui se soulève.


La sensation de fraîcheur ne dure pas : deux mains brûlantes courent sur mes reins, accompagnées d’une bouche ardente. L’incendie qui couvait en moi se réveille, attisé par une série de baisers, de caresses. Je tourne la tête pour apercevoir Yann qui me sourit. Il a retrouvé une forme olympique. Ah, la jeunesse ! Dom, jambes écartées, je me retrouve à genoux, mes seins enserrant toujours le mât dressé, les reins cambrés. Quant à Yann, pour un jeune homme de son âge, je le trouve particulièrement hardi. Sa langue se faufile insidieusement entre mes cuisses, partant à la découverte de mon intimité. Elle câline mon petit bourgeon avant de s’enfuir pour conquérir ma corolle la plus secrète. Elle la force comme un petit sexe tandis qu’un doigt curieux, habile, s’immisce dans l’humidité de ma vulve. Je gémis, me tortille à ces contacts délicieux, m’offre à la luxure de mon jeune agresseur. Les doigts, la langue m’abandonnent. Mais ce n’est que pour laisser la place à un glaive viril qui, d’un seul élan, plonge dans mes chairs en délire.


Les mains fermes de Yann agrippent mes hanches pour m’attirer plus encore contre son ventre. Moins gros que Dom, il n’en est pas moins puissant et d’une longueur au-dessus de la moyenne. Je ne peux réfréner un cri, perforée puissamment, profondément. Pour la nième fois, je sens monter en moi un plaisir inouï. Dans des conditions si inhabituelles que je n’aurais jamais pu l’imaginer il y a seulement deux jours. Inlassablement, Yann explore mon ventre en délire. Il donne de petits coups de reins, amenant à chaque pénétration son gland à percuter tendrement une partie différente des parois de ma grotte. Toutes mes terminaisons nerveuses sont exacerbées par cette possession. Je ne sais même plus d’où va venir l’orgasme. Déconnectée, je ne suis plus qu’un corps qui réclame le plaisir.



Une fois de plus, j’obéis. Dom se cambre ; sa tige dressée me provoque. Mes lèvres retrouvent le goût légèrement acide de la chair soyeuse. Il est sur mon palais ; ma langue joue sur lui comme Yann joue en moi. Les rôles sont inversés ; c’est toujours aussi bon. Mais Yann se libère, tire mes épaules en arrière, m’obligeant à abandonner ma caresse. Dom saisit mes hanches, m’attire à lui. Écartelée au-dessus de son ventre, il m’empale en une lente poussée. Je suis étroitement chevillée sur son pieu frémissant. Un nouveau baiser nous unit ; ses mains sur mes fesses me maintiennent embrochée, écartent mes globes. Yann, du bout de la langue, revient à l’assaut. Il me lèche longuement, s’attarde sur ma rosette.



Le dard brûlant de Yann se pose sur mes reins, force lentement. Je m’ouvre inexorablement. Je crie ! Il est en moi ! Le gland humide a franchi mon anneau ; la colonne puissante avance, me perfore, vrille mes reins ! Son pubis heurte mes fesses : il est enfoncé jusqu’à la garde. Les deux pistons de chair entrent en mouvement, alternativement. Je hurle, tremble, me cabre sous les assauts virils. Les deux tiges s’entrechoquent en moi.



Ma voix fait écho ; je pousse un dernier hurlement, foudroyée par les jets puissants qui éclatent contre mon utérus et au fond de mes reins.


Lorsque je rouvre les yeux, repue, comblée, je suis encore allongée sur le torse de Dom. Il me caresse tendrement. Yann a disparu.


Après avoir remis un peu d’ordre dans nos tenues, nous remontons. Je passe sous la douche. Dom me remplace. Il s’est écoulé à peine une heure depuis que je suis descendue à la cave. Mais quelle heure ! Et, miracle ou savoir-faire de mes deux compagnons, à midi la ligne est montée : le courant passe presque jusqu’à l’enseigne qu’il ne reste qu’à brancher. C’est le rôle de Pierre qui doit passer demain matin.


Dom et Yann rangent leurs outils, nettoient le chantier. Je leur offre l’apéritif. Nous nous quittons après une bise amicale et un sourire… coquin. Quelque peu épuisée par mes folies à répétition, je n’aspire plus qu’à une bonne sieste, que je m’offre l’après-midi même.


Demain sera un autre jour !