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Temps de lecture estimé : 23 mn
25/06/15
Résumé:  Julia est libre de sa vie et de son corps. Elle a deux amants qui ne se connaissent pas, et cela lui convient.
Critères:  fh grossexe sales fsoumise coprolalie fouetfesse portrait -totalsexe
Auteur : Predictor18  (Une envie d'écrire et de vous faire connaitre Julia)            Envoi mini-message

Série : Julia.

Chapitre 02 / 06
Avec Dominique

Julia reçoit (à tour de rôle) chez elle, ses deux amants. Vincent, dont vous venez de lire l’histoire (voir Avec Vincent), est son « amant de cœur ». Avec Dominique, c’est plus son « amant de corps ».


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Parmi ses amants, Dominique avait réussi à être fidélisé. Avec lui, c‘était différent. Leur relation était plus physique que sentimentale. Elle venait chercher auprès de lui tout ce que Vincent n’arrivait pas à lui offrir. Tout en étant forte de caractère, elle acceptait de Dominique qu’il soit très directif et s’impose comme le dominant. Même si cela lui coûtait, elle ne pouvait se cacher qu’elle aimait cela quelque peu.


Dominique n’était pas régulier comme Vincent ; il appelait souvent trente minutes avant et se proposait de passer la voir. Jamais, au grand jamais, il n’avait forcé sa porte, et il savait ne pas se présenter en cas d’absence de réponse ou de non-disponibilité de Julia. Elle lui avait fait comprendre que si cela ne se passait pas comme cela, elle mettrait un terme à cette relation.


Chacun de ses amants ignorait l’existence de l’autre, et Julia en tirait beaucoup de satisfaction. Du moment qu’elle était maîtresse du jeu, cela ne pouvait que lui convenir.


Le dernier passage de Dominique remontait à une dizaine de jours. Il voulait passer de suite, et Julia ne s’y était pas opposée, rêvant depuis quelques jours qu’il vienne la contenter. Il voulait toujours que Julia soit disponible lors de son arrivée. Très souvent, il lui demandait d’être quasiment nue au moment où elle ouvrirait sa porte. Elle aimait alors mettre un string qui mettait en valeur ses fesses. Lorsqu’il arrivait, comme avec Vincent, elle échangeait des baisers passionnés.


Elle devinait que Dominique y mettait moins de cœur et voulait s’approprier Julia différemment. Il aimait qu’elle évolue sous ses yeux simplement vêtue de son string. Elle avait compris que son excitation commençait dès qu’elle se déplaçait autour de lui. Elle bougeait et s’arrangeait pour prendre des poses à la limite de la lascivité. Négligemment, elle faisait tomber quelque chose, et sa façon de se pencher pour ramasser l’objet mettait en valeur sa croupe. Cela durait deux ou trois minutes, et c’est lui qui lui demandait d’enlever le petit tissu qui ne cachait pas grand-chose de son intimité. Elle lui donnait ce sous-vêtement qu’il aimait inspecter pour y trouver certaines effluves et détecter une humidité révélatrice de son désir. Cela marchait presque à chaque fois.


Elle aimait être nue à côté de lui et se savoir désirée. Les mains de Dominique investissaient son corps, et souvent elle déplorait son manque de douceur. Cependant, tant qu’il ne lui faisait pas mal, elle se contentait de se laisser palper. Il aimait encore rester habillé et pouvoir la caresser.

Déjà les caresses se faisaient plus précises, et il investissait son sexe avec peu de ménagements. Ce fut un doigt qui se présenta près des grandes lèvres. Redoutant une pénétration trop rapide, Julia, instinctivement, avait déplié ses jambes et commençait à les écarter. Dominique prit cela comme une invite, et sans ménagement engouffra deux, puis trois doigts dans son vagin. Outre la sensation de plénitude qu’elle ressentait, le fait de se sentir ainsi fouillée par son amant l’excitait au plus haut point. Elle ne simula pas, et commença à haleter sous l’assaut qu’elle subissait.


Ils se trouvaient dans le salon, et Julia qui était debout s’assit par terre et obligea Dominique à abandonner l’exploration de son intimité. Elle s’arrangea en s’asseyant à laisser grandes ouvertes ses jambes et à présenter ainsi à son amant un vagin dont les grandes lèvres restaient béantes. Discrètement, elle passa le creux de sa main sur son intimité, s’aperçut sans surprise qu’elle était trempée, et une rapide caresse sur son clitoris déclencha des ondes puissantes à l’intérieur de son corps. Vu sa position et celle de Dominique, elle avait son visage à la hauteur de son entrejambe. Il lui fit signe de dégrafer sa ceinture et de lui enlever son pantalon. Julia aimait ce moment où, assise, elle se trouvait à la bonne hauteur pour contempler le sexe de son amant. Il portait un boxer, et vu le volume qu’occupait son organe dans ce sous-vêtement, elle comprit qu’il n’avait pas encore d’érection. Cela l’excita de nouveau, car plus que toute autre chose, elle adorait sentir un sexe d’homme grossir dans sa bouche.


Elle le trouvait joli, le sexe de Dominique. Ses testicules étaient lourds et pesants, et sa verge beaucoup plus foncée que le reste de son corps. Si elle n’était pas bien grande, elle affichait néanmoins une belle épaisseur ; la première fois qu’elle l’avait vue en érection, elle avait eu un moment d’appréhension qui fut bien vite oublié.


Elle prit le temps de caresser sa virilité à travers le tissu. Dominique se laissait faire, et après quelques contorsions il s’était débarrassé tout seul de son pantalon et de sa chemise. Face à elle, il était en slip et en chaussettes. Julia lui retira ses chaussettes, et avec son index alla à la rencontre des testicules en s’introduisant par le bas du slip. Elle trouva des chairs chaudes et molles, et elle se régalait déjà de les prendre en bouche.


Dominique était très poilu, et Julia n’avait jamais osé l’inviter à s’épiler quelque peu. Il lui demanda de retirer son slip, et toujours assise par terre, les jambes bien écartées, elle s’exécuta. Ensuite, d’un ton ferme, il la força à porter à son visage son boxer et à sentir son odeur. Au début, cela avait eu don d’interloquer Julia, puis elle s’y était habituée, acceptant cette lubie. En général, Dominique avait une hygiène soignée. Cependant, une légère odeur d’urine émanait de son sous-vêtement. Elle ne pouvait dire si pour elle cela était aphrodisiaque, mais son acceptation valait soumission comme il la voulait.


En comparaison, rien ne pouvait rapprocher ses sous-vêtements à elle de ceux de Dominique. L’odeur et l’humidité de son string ne pouvaient rivaliser. Elle s’attendait à ce que le sexe de son amant présente quelques traces de sa dernière miction. Un jour elle lui avait proposé de passer sur celui-ci une lingette pour la toilette intime ; il l’avait regardée différemment, et avec un sourire mauvais lui avait mis son sexe dans la bouche en lui indiquant qu’avec sa langue elle était tout en fait capable de lui faire sa toilette intime. Cela avait été le début de cette relation qui était bien différente de celle de Vincent.


Elle-même, à sa demande, ne faisait pas une toilette particulière avant leurs ébats. Tout au plus elle s’arrangeait pour mettre une culotte propre et fraîche et se passer un coup de lingette avant qu’elle ne se donne à lui.

Lorsqu’elle avait dû s’exécuter la fois où il lui avait demandé de procéder ainsi à sa toilette intime, elle avait obéi, malgré une légère répulsion. Le goût et l’odeur qu’elle avait ressentis au début étaient maintenant bien atténués. À cette occasion, il l’avait affublée du surnom de « bonne nettoyeuse de gland », et l’avait avertie que, dorénavant, il ne prendrait plus la peine de faire sa toilette avant de passer la voir. Pour avoir connu des amants négligés, Julia savait cependant que celle-ci avait été faite sérieusement quelques heures auparavant.


Le moment qu’elle attendait arriva. Dominique lui mit son sexe dans la bouche, et Julia se livra à son exercice préféré qui était de sucer une verge en sachant que bientôt, elle lui emplirait la bouche.


Aucun sexe n’était pareil. Si Vincent avait des érections rapides, Dominique, quant à lui, bandait lentement et de façon continue. Dans les préliminaires, sentir un sexe grossir dans sa bouche était pour elle la façon la plus excitante de commencer ceux-ci. Au bout de quelques minutes, Dominique se retira de son doux cocon. Il présentait un sexe qui commençait à se raidir. Le volume de celui-ci avait gagné en épaisseur et un peu plus en longueur. Elle put voir son gland bien apparent et luisant de sa salive, et ressentit l’absence de celui-ci dans sa bouche. Pendant quelques instants, elle réussit à lui masser délicatement les testicules avant qu’il ne lui intime l’ordre de s’allonger sur la table de son salon.


Il aimait la voir sur le dos. Il voulait qu’elle ait les jambes écartées et la tête tournée sur le côté pour pouvoir encore gober son sexe. Il la voulait impudique, et souvent il lui demandait de se caresser devant lui. Elle n’aimait pas le faire car cela était trop intime pour qu’elle se laisse aller de cette façon, même dans cette relation particulière. Elle porta la main à son entrejambe et se caressa sans conviction. Cela avait le don de la déconcentrer. Au bout de quelques instants, elle recueillit un peu de son abondante lubrification, s’en badigeonna les doigts et proposa à Dominique de le branler. Il accepta et oublia sa demande de caresses. Julia était contente de ce subterfuge. Avec une main elle prit sa hampe, l’empoigna et fit coulisser les chairs pour que le gland puisse être décalotté au mieux. De son autre main, elle alla flatter les testicules, s’en amusant et les massant avec douceur. Elle profita de la proximité des fesses de Dominique pour y aller y glisser quelques caresses et flatter son anus.


Au début de ses relations avec les hommes elle avait été surprise par la sensibilité de cette zone. Beaucoup de ses amants aimaient qu’elle s’aventure en cet endroit, et même certains avaient demandé à être pénétrés par ses doigts. Dominique, tout en aimant ces caresses, se refusait à ce qu’un doigt de Julia investisse son fondement. Par contre, souvent avec Julia, il avait essayé d’y glisser ou ses doigts ou son sexe ; mais malgré l’esprit d’abandon qu’elle manifestait envers lui, elle s’était toujours refusée à cette pratique.


Les efforts de Julia furent récompensés, et Dominique présenta une belle érection qui la mit en joie. Bientôt elle se sentirait emplie et fouillée sans ménagement. Mais elle savait que Dominique, avant de la pénétrer, voulait encore profiter de son corps. Il la fit descendre de la table et la fit mettre à quatre pattes en lui demandant de présenter son derrière. À chaque fois, elle devait passer par ce cérémonial. Elle le fit avec plaisir, se trouvant impudique et offerte à ces moments lubriques. Il voulait qu’elle se cambre au maximum, et qu’avec ses mains elle écarte son sexe et ses fesses pour ne rien cacher de sa pilosité et de son intimité. Dominique se régalait du spectacle. Il commentait ce qu’il voyait, et les premiers mots crus arrivaient. Dans cette position, ouverte et offerte, elle se faisait traiter de tous les noms ; et ceux qui revenaient le plus souvent étaient « salope », « garages à bites », « sac à sperme » et autres termes fleuris. Elle, qui en temps normal n’aurait jamais accepté cela l’entendait avec une certaine excitation. La Julia qui avait une vie si calme devenait la maîtresse que l’on pouvait insulter à volonté. Que ces moments lui plaisaient… Elle répétait tout ce qu’elle entendait, et même en rajoutait en lui disant qu’elle était sa salope et voulait se faire défoncer la chatte.


Julia savait que Dominique avait encore besoin d’excitants pour continuer. Les premières claques sur les fesses arrivèrent. Julia aimait ça, mais très vite Dominique dépassait les bornes, et la fessée devenait punition. Elle lui demandait de frapper moins fort car son plaisir n’y était plus. Elle sentait que Dominique aurait voulu une relation « Maître/esclave » ; mais de cela, pour Julia, il n’en était pas question. Toujours à quatre pattes, elle reçut encore une fessée moins douloureuse et apprécia ces claques qui arrivaient de façon discontinue.


Elle sentit un souffle chaud s’emparer de sa féminité : Dominique la léchait, et sa bouche avait pris possession de son sexe. Ses grandes lèvres furent happées et légèrement mordillées. Elle ressentit un peu de douleur et beaucoup de jouissance. Dominique, à cet endroit, savait bien se comporter. Quelques mois auparavant, il avait mordu une grande lèvre, et la douleur très forte avait fait éclater Julia en larmes. Il en avait été sincèrement contrit et lui avait juré qu’à l’avenir il serait beaucoup plus prévenant. Au fil du temps, l’appréhension avait disparu ; maintenant, il avait trouvé le juste milieu en prodiguant ses caresses et ses morsures. Son amant savait alterner le bon et le mauvais, et autant elle redoutait, autant elle souhaitait pouvoir tressaillir sous un nouvel assaut douloureux.


La langue de son amant alla explorer l’entrée de son vagin. C’est là qu’est souvent le plaisir des femmes. Elle imaginait la face de son amant inondé de son désir. Cependant, sa langue se faisait encore plus insidieuse et essayait de pénétrer dans son intimité. Pour Julia, c’est à cet endroit qu’étaient les meilleures caresses qu’un amant pouvait lui faire. Elle devenait folle de désir, et de la position à quatre pattes elle se mit à plat-ventre en écartant les jambes.


Dominique alla sur elle et lui écarta les fesses. Elle savait que son anus était offert à sa langue qui se faisait tantôt douce et tantôt pointue, se montrant caressante ou incisive. Avec Dominique, lorsqu’elle était bien excitée, elle aurait accepté un peu plus. Après la langue, un doigt aurait pu se loger entre ses fesses, mais elle savait que si elle lui cédait, la prochaine fois il faudrait se battre encore pour qu’il n’aille pas plus loin. Et puis, elle voulait garder en elle une part d’inviolabilité. Jamais elle ne s’était fait sodomiser. D’imaginer le sexe de Dominique dans son fondement la révulsait. Elle abandonna vite cette idée et savoura encore les caresses buccales de celui-ci.


C’est lui qui abandonna cette douce pratique, retourna Julia sur le dos et se plaça tête-bêche pour un « 69 ». Le sexe de Dominique avait perdu un peu de vigueur. Elle le prit en bouche, heureuse du plaisir qu’elle en tirerait. Lui avait mis sa tête entre ses jambes et écartait l’ouverture de son sexe. Elle savait qu’il cracherait dessus, ajoutant encore plus d’humidité à son désir. Il allait s’occuper de son clitoris, mais sa langue ne savait pas le flatter comme elle le souhaitait. Il était peu érectile (décidemment, rien chez elle n’était érectile), et Dominique passait souvent à côté. Elle se sentait frustrée. Malgré ses déhanchements, elle n’en tirait pas tout le plaisir qu’elle escomptait. Elle ne se sentait pas de taille à lui faire le reproche de ne pas savoir lui donner tout le plaisir qu’elle méritait.


Il avait introduit dans son vagin deux, puis trois et quatre doigts. Elle se sentit remplie mais n’éprouvait pas les sensations qu’une verge pouvait lui apporter. Une fois, il avait voulu rentrer la main entière. Elle s’y était opposée car cela la remplissait d’appréhension. Les doigts de Dominique faisaient le va-et-vient dans son vagin. Le bruit caractéristique de l’humidité qui en sortait ajoutait à l’excitation de Julia. Elle, de son côté, avait bien en bouche le sexe de Dominique. Il se déhanchait de façon désordonnée, et souvent son sexe s’échappait de sa bouche pour lui heurter les joues ou la face. Elle en profitait pour reprendre sa respiration. La présence de cette verge dans sa bouche la faisait saliver beaucoup. De sa gorge, des gargouillis s’échappaient, et cela avait le don d’exciter encore plus Dominique, qui de plus en plus fort rentrait au fond de celle-ci. Elle acceptait d’être ainsi violentée. Le poids du corps de son amant, sa tête enserrée entre ses jambes, tout cela l’empêchait de vraiment se dégager.

N’étant pas en reste, avec ses deux mains elle flattait les testicules qui, à chaque mouvement du bassin, venaient frapper son front. Ses doigts se perdirent aussi dans le pourtour de son anus et en firent plusieurs fois le tour en prenant garde à ne pas le pénétrer.


Elle était encore loin du plaisir, et comprit que Dominique allait se libérer bientôt. Les premières fois, elle avait tenté d’y échapper en se dégageant ; mais, de par sa position, elle n’en avait pas eu le loisir. Il l’en avait empêchée, et elle avait dû se résoudre à accepter sa semence en bouche. Elle s’y était habituée car, avec lui, il lui fallait assumer son rôle de « salope » ; et comme il le lui avait dit une fois, « Une salope suce, se fait éjaculer dans la bouche, et avale tout le sperme. »


Cela ne tarda pas ; il se raidit, et Julia, tout en laissant son sexe dans sa bouche, le masturba pour que son éjaculation soit plus forte. Les premiers jets arrivèrent, et de suite allèrent vers le fond de sa gorge. En voulant reprendre son souffle, elle ne put qu’avaler sa semence. Elle entendait les grognements et les insultes de Dominique. D’autres jets continuèrent, et elle continua à se faire inonder la bouche. Elle ne put en recracher qu’une partie, gardant encore la verge distendue dans sa bouche. En même temps, son bassin allait à la rencontre de la bouche de son amant. Elle aurait tellement voulu jouir en même temps que lui… Elle était excitée, mais cette éjaculation quasi-forcée dans sa bouche l’avait désemparée. Ce n’était pas la première fois que cela se produisait, mais à chaque fois un sentiment mêlé de répulsion et d’envie se manifestait en elle. Julia était prise entre deux comportements, et aujourd’hui avec Dominique, elle subissait la jouissance de son amant qui, quelques secondes plus tard, retira ses doigts et sa bouche de sa grotte trempée. Sa frustration fut immense et elle garda le compas de ses jambes le plus ouvert possible, souhaitant qu’il revienne investir son intimité. Tout son être réclamait d’être encore fouillée. Néanmoins, elle continua à sucer la verge qui imperceptiblement se rétractait. Dominique appréciait ces derniers moments car il continuait à grogner, et Julia sentait que le poids sur son corps se faisait de plus en plus lourd. Par les mouvements de son bassin, elle quémandait une caresse ou un baiser sur son sexe en feu.


Dominique se mit sur le côté. Julia, libérée, se retourna et se mit elle aussi sur le côté et face à lui. Il la regarda, et d’un petit signe de la main lui fit remarquer qu’elle avait, sur la joue et à la commissure des lèvres, une large trace de sa semence. D’un geste coquin avec la paume de la main, elle recueillit ce qui restait et, devant son amant, se frotta le sexe. Le sperme se colla à ses poils en laissant des sillons luisants. Elle savait cette caresse impudique, et n’ayant pas eu tout son plaisir, elle aurait bien – si ses principes ne s’y étaient pas opposé – continué ses caresses devant lui.


Après l’amour, Dominique était distant. Nombre de ses amants l’avaient été, et Julia en déduisait que là était le propre de l’homme. Elle porta sa main vers la verge de son amant. Elle était propre, et aucune trace de sa semence n’était visible. « Quitte à être salope, mieux vaut bien le faire ! » avait-elle pensé. Le goût du sperme de Dominique était différent de celui de Vincent. Ce goût ne lui apportait pas de satisfaction mais, tout au plaisir de son amant, elle prenait en elle tout ce dont il s’était libéré.


Comme avec Vincent, elle savait que le deuxième round lui serait consacré. Cependant, Dominique – moins porté sur le plaisir de Julia – ne mettait pas un point d’honneur à ce qu’elle jouisse à son tour.


Elle se releva, alla à la cuisine prendre un grand verre d’eau et en profita pour aller se soulager aux toilettes. Assise sur la cuvette, elle laissa échapper un long et puissant jet d’urine qui soulagea sa vessie. À l’issue, elle se remit debout, fit face à la cuvette et posa un pied sur le bord de celle-ci. Écartant l’autre pied, elle fit un angle assez ouvert et se passa une lingette sur les bords de sa vulve. Il y avait un mélange de salive, de sécrétions et du peu de sperme qu’elle avait recueilli avec sa main. Une lingette ne suffit pas et elle recommença. Elle insista sur tous les replis et ressentit une douce chaleur lorsqu’enfin son clitoris put être titillé. Elle ne put s’empêcher de faire cette toilette plus longtemps que les principes d’hygiène le préconisaient. Sa lingette alla même jusqu’entre ses fesses pour que de côté-là elle soit irréprochable.


Entre-temps, Dominique avait rejoint la chambre et s’était installé sur le lit de Julia. Son sexe était flasque et reposait sur le côté. Le gland était bien décalotté, et les testicules semblaient encore plus gros. Dominique semblait absent, mais il avait les yeux ouverts et ne réagit pas lorsque Julia se mit à ses côtés. Même au repos, la vision de sa verge lui faisait toujours autant plaisir. Elle se pelotonna auprès de lui et s’arrangea pour qu’une des jambes de son amant aille entre ses cuisses. Elle savourait ce moment où elle le voyait affaibli et bien loin du conquérant des minutes précédentes. Elle savait qu’il retrouverait vite sa vaillance et qu’elle connaîtrait des moments exceptionnels. Pour l’instant, par de timides mouvements, elle exacerbait son clitoris sur la jambe de Dominique. Celui-ci laissait faire et l’encouragea en caressant ses seins. Il avait retrouvé une douceur que Julia aimait. Ses mains se faisaient douces, et lorsqu’elles passaient sur les aréoles, ce n’était plus qu’un doigt qui effleurait cet endroit si sensible. Son excitation, qui n’avait pu être calmée, reprenait le dessus.


Naturellement, une de ses mains alla vers le sexe de Dominique et s’en empara ; et comme elle savait si bien le faire, elle lui prodigua les plus douces caresses dont elle était et se savait capable. En plus des caresses, pour forcer le trait elle accentua ses mouvements sur la jambe de son amant. Elle rajouta des soupirs qui étaient loin d’être feints et, magie de la Nature, Dominique afficha un beau début d’érection. Julia, sentant qu’un tel effort se devait d’être encouragé, lui dit qu’elle avait apprécié de lui vider ses couilles et, au besoin, l’invita à recommencer à sa convenance. Dominique, émoustillé par cette idée, lui proposa de se libérer une nouvelle fois, mais cette fois-ci exigea que ce soit dans son fondement. Julia, tout en le branlant énergiquement, lui refusa cet accès. Bon joueur, il se plia à la seule exigence qu’il acceptait de sa maîtresse. Mâle trop confiant en lui, il s’était persuadé que ce serait sa suffisante personne qui, un jour, la déflorerait de l’anus.


Julia était contente de ne pas avoir trop eu à batailler pour l’empêcher d’investir cet endroit. Elle se consacra aux testicules de son amant en les prenant en bouche. Moins agréable que de sucer un sexe, cette caresse plaisait à son amant. Il lui demanda de lui bouffer le cul ; il la fit se mettre sur le dos et assit son postérieur sur son visage. Elle fut un peu décontenancée de cette masse qui venait vers elle mais accepta, avec gourmandise, cette position. Les testicules de Dominique étaient posés sur son nez et sa bouche. En relevant légèrement la tête, elle avait accès à sa raie culière et à la zone si sensible du scrotum. L’endroit était trempé par la sueur, et une odeur un peu forte y régnait. De par son excitation, elle fit abstraction de cela, et de sa langue experte elle lécha avec plaisir cette zone bien cachée. Elle savait donner de grands coups de langue qui ratissaient l’endroit et le faisaient respirer plus fort.


Il gémissait peu ; Julia pensa qu’il cachait ses émotions afin qu’elle ne voie pas ses faiblesses. Qu’importe, cette position lui convenait. Sa langue fouillait le moindre recoin de la zone et tenta de pénétrer son anus. La force de la langue n’était rien en comparaison du refus de Dominique (elle en savait quelque chose) mais elle adorait essayer et se délectait du spectacle qu’elle voyait. Tout était rempli de poils. Mais la rosette de son amant était bien visible. Même, elle palpitait sous la pression de sa langue. Avec ses mains, elle lui écarta le plus possible les fesses et engloutit à pleine bouche les deux bourses velues. En même temps, avec une main elle avait empoigné fermement son sexe et le masturbait frénétiquement. La bouche emplie plus que de raison, elle se résolut à abandonner les testicules et s’employa, tout en le masturbant, à flatter sa rosette qui semblait en demander plus.

Julia haletait de plaisir, et toujours couchée sous son amant écartait ses jambes du mieux qu’elle pouvait. Elle ne désirait qu’une chose : être remplie au plus profond d’elle-même de tout son amant.


Lorsqu’il se dégagea, elle put s’apercevoir que ses caresses – autant manuelles que buccales – lui avaient procuré une belle érection, et elle n’en fut pas peu fière. Elle savait que son amant était endurant, et elle s’attendait à des moments de grand plaisir.

Dans toutes les positions qu’ils pratiquaient, il prenait la place du dominant en étant toujours au-dessus de Julia. Cela lui changeait de l’amour avec Vincent, et quoi qu’elle en pense, cela ne lui déplaisait pas.


Dominique avait vu que Julia était devenue folle de désir. Sans ménagement, il la fit mettre à quatre pattes sur le lit et lui se mit à genoux devant elle. Sans un mot il présenta son sexe, et elle l’engloutit. Dominique lui mit une main derrière la tête et la força à engloutir son vit. Il le poussait le plus loin possible et ne ménageait pas Julia qui en avait des hoquets. Avec son autre main libre, il alla vers son intimité et introduisit sans ménagement trois doigts dans celle-ci. Julia n’en espérait pas tant et aurait aimé encore plus afin de se sentir fouillée et fouillée encore. Sa main se retira trop vite d’elle. Il la porta jusqu’au visage de son amante. Elle put voir qu’elle était brillante de sécrétions. Rapidement, il retira son sexe de sa bouche et la força à lécher tous les doigts. Sa liqueur était encore plus épicée et elle la trouva aphrodisiaque.


Elle se retrouva couchée sur le dos. Il lui prit les jambes et les lui fit replier sur sa poitrine. Il lui tenait fermement les chevilles ; Julia se savait écartelée, lui présentant son vagin bien ouvert et aussi ses fesses avec l’anus proéminent. Il s’introduit de façon brusque, bousculant les chairs que trois doigts n’avaient pas réussi à apprivoiser. Qu’elle aimait la sensation d’être forcée par le sexe de son amant et d’être emplie de cette façon… Il ne pensait qu’à son plaisir et donnait de violents coups de boutoir. À chaque fois, le sexe sortait presque de son écrin de bonheur et allait s’enfoncer au plus profond d’elle-même. Il pouvait la pilonner longtemps comme cela. Elle subissait les assauts avec plaisir. Les testicules venaient frapper la base de son vagin, et à chaque fois de douces ondes se propageaient dans son corps. De sa position, elle voyait le sexe entrer et sortir de sa grotte. Le bruit de succion, les halètements et gémissements des deux amants et l’humidité qu’elle ressentait la faisait aller au bord de l’orgasme.


Il la fit descendre du lit et la mit debout, en appui sur une commode. Elle savait qu’il la prendrait debout en lui faisant surélever une jambe qui prendrait appui sur un tiroir ouvert. Elle lui présenterait son dos, et savait que dans cette position il aurait le loisir de voir son sexe bien ouvert et ses fesses rebondies. Cela ne tarda pas. Bien que la position était un peu inconfortable pour lui, il s’introduisit en une seule fois, et à chaque coup de boutoir la faisait soulever au risque de perdre l’équilibre. Cela ne devait pas arriver car à chaque fois Dominique, par instinct de possession, tenait fermement sa maîtresse. Il en profitait pour lui écarter fermement une fesse et Julia se sentait écartelée au plus qu’elle pouvait le supporter. Son anus bien visible devait attirer les convoitises de Dominique, et à chaque fois qu’elle était dans cette position qui appelait la sodomie, elle redoutait que Dominique n’aille au bout de ses envies.


Dans cette position, elle ressentait moins de plaisir. Ne gardant l’appui que d’une main, elle porta celle devenue libre vers ses seins. Ceux-ci, pourtant sensibles, étaient souvent délaissés par ses amants. Elle les caressait en insistant sur le pourtour de ceux-ci. Sa main descendit vers son pubis. Elle effleura la verge de Dominique et se consacra à son clitoris. Cela n’était pas facile, car avec les secousses que lui occasionnait Dominique elle avait du mal à le caresser comme elle l’entendait. Quelquefois son doigt dérapait et allait se poser vivement dessus. À ce moment, une onde traversait tout son bassin et cela oscillait entre la douleur et l’extase. Elle préférait cent fois une douce caresse à cet endroit qu’une pression franche qui était trop souvent douloureuse.


Dominique se dégagea d’elle et la fit remettre sur le lit. Avec lui, elle n’avait pas le choix des positions. Il la coucha sur le côté. Il lui fit replier une jambe qu’il porta bien droite contre son buste en plaçant le pied de Julia contre son épaule. Il tint fermement cette jambe en l’enserrant avec un bras. Puis il s’agenouilla au-dessus de la jambe étendue. Cette position était pour lui aussi très excitante. Sa maîtresse était toujours étendue sous lui et présentait un sexe bien ouvert. Devant elle, il se masturba en décalottant son sexe au maximum. Julia voyait son gland disproportionné qui apparaissait et disparaissait au gré des caresses qu’il se prodiguait. Il était luisant de mouille, et sa couleur violette indiquait qu’il était gorgé de sang. Julia ne comprenait pas pourquoi ce gland n’était pas dans sa bouche ou dans son sexe. Elle avait peur qu’il éjacule sur son ventre.


Cette peur ne dura pas longtemps : il la regarda dans les yeux et se prépara à investir son vagin. Pour une fois, il frotta son gland sur son clitoris. Les sensations étaient formidables, et Julia aurait voulu que ce moment trop rare de la part de son amant dure et dure encore. Il s’introduisit tout doucement, et Julia avait l’impression qu’il progressait millimètre par millimètre. Elle n’était pas habituée à cette façon, et la sensation de son sexe très épais investissant petit à petit son intimité était nouvelle et affolante. Elle se sentait se remplir, et son ventre lui paraissait trop petit. Au bout d’un moment, elle comprit qu’il ne pourrait aller plus loin. Cette position lui donnait l’impression d’être remplie encore plus complètement.


Il commença son va-et-vient, et Julia se doutait qu’il était excité à son maximum. Ses coups de boutoir étaient de plus en plus forts et la faisaient trembler. Par contre, elle avait pris quelque temps de retard et se doutait qu’elle n’irait pas jusqu’à l’orgasme. Qu’importe ; avec Dominique peu enclin à son écoute, son plaisir – même s’il n’était pas si fort – était quand même plus qu’agréable.


Étendue comme elle était, elle subissait les assauts de son amant. Son visage devenait grimaçant, et à mi-voix il prononça de nouvelles grossièretés. Elle les accepta en les répétant. Des images dansaient dans sa tête : tantôt le sexe de Dominique encore plus gros qui lui emplissait la bouche, tantôt des images de Vincent lui parlant en la caressant. D’autres images la surprirent. Elle se vit caressée par deux, puis trois, et même quatre mains. Il n’y avait plus de visage. Quatre mains s’emparaient d’elle. Elles étaient douces et indiscrètes. Elles passaient sur son visage, dans son dos. Elles la maintenaient et l’obligeaient à s’ouvrir. À qui étaient ces mains ? Elle n’en savait rien mais, dans son esprit, c’étaient des mains de plaisir. Elles s’insinuaient partout, et pour la première fois elle imagina une main qui, entre ses fesses, immisçait un doigt dans son fondement.


Elle imaginait aussi deux sexes qu’elle flattait avec sa bouche. Elle se laissa aller à rêver, et tout en subissant les coups de boutoir de son amant, se surprit à sentir une boule de feu quitter son ventre et irradier dans son corps. Jamais un orgasme n’était venu si intense et si fulgurant. Sans prévenir, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle poussa un cri et éclata en sanglots. Dominique fut surpris, et lui aussi au bord de la jouissance, se retira et voulut éjaculer dans la bouche de Julia. Celle-ci agitait la tête dans tous les sens et, tout en gémissant, ne put attraper le sexe qui voulait forcer sa bouche. Dominique grogna de dépit et éjacula sur sa face en y ajoutant quelques mots fleuris. Julia n’avait plus conscience de cela. Elle sentit les jets chauds sur elle, mais toute à son plaisir se laissait aller. Rarement elle avait pris son pied comme cela. Dominique n’avait pas fait de merveilles particulières, mais elle devait bien se l’avouer qu’il n’était pas étranger à tout cela. Seulement, de nouvelles images étaient venues se greffer sur son plaisir, et cela l’avait déclenché de façon encore plus exacerbé.


Les deux amants se mirent côte à côte. Julia était encore en larmes. Elle sentait le sperme couler sur son cou, ses seins et ses épaules. Elle ne voulait plus rien. Elle aurait aimé qu’il la prenne encore dans ses bras et, comme Vincent savait le faire, lui parler et lui dire tout le plaisir qu’il lui avait donné.

Au contraire, il s’était légèrement détourné et lui mit dans les mains des essuie-tout. Si, de lui-même, il l’avait essuyée avec douceur et sensualité, elle aurait pu lui dire plein de choses sur le plaisir qu’elle avait ressenti et les images qui étaient venues en ce moment si intense. Mais à sa façon de lui donner cela, le charme était presque rompu. Elle s’essuya du mieux qu’elle put faire. Il y en avait partout. Les draps étaient maculés, et Dominique s’était éloigné d’elle. Ça non plus, elle ne le comprenait pas. Tous les hommes semblaient dégoûtés de leur propre semence. Ils avaient su la disperser, mais dès qu’ils le pouvaient ils s’en éloignaient.


Il la laissa pantelante, se leva avec peine et alla aux toilettes où il se soulagea avec tout le tact que savent avoir les hommes dans ces endroits. Elle eut droit à des pets sonores. Tant que cela n’était pas dans le lit avec elle…


Quand elle alla aussi aux toilettes après lui, elle constata que les bords de la cuvette étaient salis par l’urine de Dominique. Heureusement qu’il avait soulevé l’abattant avant de se libérer ! Avec un soupir, Julia essuya et nettoya les traces de sa miction. Elle le rabattit, et à son tour se laissa aller à uriner. Les jambes bien écartées, elle sentit sa vessie se relâcher, et le bruit du jet allant heurter la cuvette lui fit comprendre qu’elle soulageait de nouveau une grosse envie. En baissant la tête, elle put voir ses poils pubiens et juste en dessous le jet d’urine sortir. Elle s’essuya rapidement et retourna dans la chambre pour trouver Dominique en train de se rhabiller.

Encore un qui n’allait pas traîner une fois son plaisir obtenu…


Elle resta nue devant lui pendant qu’il finissait de s’habiller. En tête, les dernières images de son plaisir et de toutes ces mains qui la caressaient. Elle aurait aimé en parler avec Dominique, mais déjà il était sur le point de partir. Il s’approcha d’elle, la fit mettre de dos en la faisant légèrement arc-bouter, et descendit une main vers ses fesses. Elle se laissa faire, et un doigt inquisiteur frotta contre ses grandes lèvres et s’introduisit dans son intimité. À son grand regret, il ne resta pas assez longtemps, et au bout de quelques secondes Dominique lui exhiba sous le nez ce doigt encore luisant de son plaisir. Elle ouvrit la bouche, et pour faire plaisir à son amant, suça ce doigt tout imprégné de son plaisir et aussi de l’odeur et du goût de son urine.


Voilà, c’était fini. Dominique l’embrassa sans tendresse en l’écrasant contre lui. Le contact brusque de ses seins sur son torse lui fit un peu mal, mais elle s’en accommoda. Elle le raccompagna jusqu’à la porte, et après un dernier baiser se retrouva seule.


Elle repensa à sa vie sexuelle avec ses deux amants.


Avec Vincent, l’amour était doux et beau. Il savait lui parler et l’aimer physiquement. Souvent quand il la pénétrait, il aimait la regarder dans les yeux et il lui disait qu’il était en elle comme dans une eau tranquille. Un jour, il lui avait confié que s’il devait se séparer de son épouse, ce serait avec elle qu’il voudrait refaire sa vie. Était-ce bien sincère ?


Avec Dominique, l’amour était plus rude. Il y avait beaucoup moins de sentiments, et Julia aimait ce contact physique qui amenait au plaisir mais ne s’embarrassait pas de fioritures. Il n’y avait pas de brutalité ; cela, elle ne l’aurait jamais voulu. Il était dominateur, et elle l’acceptait, aimant être sa chose pour lui. Cette soumission lui convenait car elle gardait un contrôle sur ce que voulait Dominique. Quelquefois, elle rêvait d’encore plus de rudesse…


Elle s’assit sur une chaise et, mélancolique, pensa aux moments de solitude qui allaient s’éterniser jusqu’à une prochaine visite. Elle se refit le film de son orgasme et comprit qu’en cette journée un verrou avait sauté, et qu’à compter de ce moment, ses pratiques se devraient d’être différentes.