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n° 16888Fiche technique18077 caractères18077
Temps de lecture estimé : 10 mn
03/07/15
Résumé:  Elles n'avaient qu'une envie : faire la fête. Normal, quand on a vingt ans. Seul problème : où se trouvaient les boîtes de nuit ?
Critères:  f fh jeunes inconnu boitenuit fsoumise hdomine voir noculotte fgode jouet sm donjon attache bondage bougie fouetfesse init -sm -boitenuit
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Découverte

Elles n’avaient qu’une envie : faire la fête. Normal quand on a vingt ans. Seul problème : où se trouvaient les boîtes de nuit ? Perdues dans l’immensité de Paris, les deux jeunes femmes échangeaient des regards désespérés.


Elles marchèrent au hasard des rues, peu convaincues par ce qu’elles voyaient, peu attirés par les lieux, pourtant nombreux, ouverts de ci de là.

Parfois, elles suivaient un groupe de personnes enjouées, souvent bourrées mais les endroits ainsi découverts ne les attiraient pas. Elles auraient pu faire une recherche sur leur smartphones, mais la réponse du Dieu Internet ne les intéressait pas. Elles voulaient trouver la perle rare, celle connue seulement de quelques privilégiés.


Affamées, elles se tournèrent vers un restaurant plein de monde. Le repas fut moyen mais pas dépourvu d’intérêt. Un groupe avait attiré leur attention. Ils discutaient sans se préoccuper des autres clients. Ils ne semblaient pas former un groupe soudé, comme si certains venaient de se rencontrer, et pourtant un lien existait entre eux et les rapprochait. De plus, ils ne cessaient de discuter avec sourire de l’after, cet endroit où ils comptaient se retrouver ensuite pour s’amuser.


Les deux jeunes femmes en étaient convaincues : la perle rare était là. Elles partirent en même temps qu’eux et les suivirent à distance. Elles constatèrent, ravies, que le groupe avançait à pied vers son objectif. Ils ne prirent même pas le métro. Après quelques minutes de marche, le groupe s’arrêta devant une porte, frappa, puis ils entrèrent un par un. Les deux jeunes femmes attendirent une bonne demi-heure avant de s’avancer à leur tour. Pendant tout ce temps, elles avaient pu constater que la rue était déserte, silencieuse et que personne d’autre n’était entré.


Elles craignirent un instant qu’il s’agisse d’un club privé où elles ne pourraient pas entrer. Elles s’approchèrent de la porte. Une simple inscription annonçait le nom de l’endroit, sans plus de description. Elles frappèrent ensemble en se lançant un regard mutin. Elles aimaient vivre dangereusement ; et puis, il n’y avait pas vraiment de risque à simplement frapper à une porte. Le battant s’ouvrit pour dévoiler un couloir sombre menant à une petite antichambre devant un comptoir où un homme attendait. Derrière lui, des cintres maintenaient de nombreux manteaux.

Cela rassura les deux jeunes femmes. Le vestiaire permettait de se délester avant d’aller danser en bas, d’où provenait de la musique. Elles s’avancèrent vers le comptoir, la carte bleue en main. L’homme leur désigna un panneau avant de préciser :



Elles observèrent l’écriteau. Les couples payaient un prix raisonnable, et les hommes seuls, un bras. Elles sourirent, ravies de pouvoir entrer sans rien payer.



Elles hochèrent la tête. Cela, elles s’y attendaient. Elles se dirigèrent vers l’escalier.



L’homme haussa les épaules avant de reprendre son sudoku. Les deux jeunes femmes descendirent l’escalier, attirées par la musique fort sympathique. Rien ne les avait préparées à ce qu’elles découvrirent. Des gens peu vêtus, un peu partout, déambulaient. Certaines personnes étaient habillées, mais les deux femmes virent d’abord les hommes et femmes fesses, sexe et seins à l’air. Un homme tenu en laisse par une femme habillée intégralement de cuir passa devant eux. De l’homme, seules les fesses étaient visibles sous l’habit de cuir, et elles étaient rouges vif. Les deux femmes restèrent en arrêt, interdite devant ce spectacle imprévu. L’ambiance était détendue. Certains groupes buvaient en papotant. Parmi eux, hommes ou femmes étaient assis sur les banquettes, d’autres par terre, d’autres à genoux, mais tous souriaient, se respectaient.



Elle regarda son amie. Partir ? Elle se tourna de nouveau vers la salle. Elle ne vit rien de choquant en ce lieu. Elle se sentit curieuse. C’était une opportunité à ne pas manquer, une découverte inattendue mais pas désagréable.



Elle resta seule en bas des marches. Elle observa que malgré la grande quantité de personnes peu vêtues, il n’y avait pas de voyeurs. Les gens se regardaient dans les yeux, discutaient poliment. Il lui semblait qu’un grand respect liait les visiteurs de ce lieu. Lorsque des gens devaient se croiser, chacun prenait garde à ne pas toucher son voisin afin de ne pas risquer de toucher une peau nue, supposa-t-elle.


Elle s’avança, curieuse de découvrir davantage ce lieu. Un bar proposait des boissons et de la nourriture, mais elle l’ignora pour le moment, se dirigeant vers un couloir d’où émanaient des cris. Elle avança prudemment, prenant garde à ne toucher personne. Elle dut se coller au mur pour laisser passer la femme en cuir et son chien.


Dans l’alcôve, elle découvrit un homme pieds et poings liés à un grand X en bois. Il grognait à chaque coup qu’il recevait de la part d’une femme en cuissardes. La jeune femme ne connaissait rien à ce monde et ignorait le nom du matériel utilisé. Elle nomma mentalement l’outil utilisé « un fouet », même s’il s’agissait en réalité d’un martinet de la catégorie des chats à neuf queues. Elle observa un instant et constata avec surprise qu’un véritable échange existait entre le bourreau et sa victime. La femme en cuissardes caressait souvent sa proie, lui chuchotait à l’oreille. Il était clair qu’elle observait les réactions de son compagnon, l’accompagnait dans cette épreuve. Ils vivaient cela ensemble. La jeune femme ne put s’empêcher de trouver cela beau.


Elle passa à la salle suivante, d’où provenaient les cris entendus depuis la grande salle. Là, une femme sur un genre de balançoire pour adultes se faisait baiser avec force. La jeune femme détourna le regard et retourna en arrière. Cette scène la gêna beaucoup plus que la précédente, sans qu’elle aurait su dire pourquoi. Elle retourna dans la grande salle en évitant d’autres participants. Elle commanda un jus de fruit et dégusta un petit gâteau tout en s’imprégnant de l’ambiance.



Il venait de s’accouder au bar à côté d’elle. Elle dut admettre qu’il n’avait pas tort : beaucoup d’hommes seuls, un peu moins de couples, et à part elle, aucune femme seule. Cependant, elle n’avait pas encore visité tout l’endroit. Les demoiselles se cachaient peut-être en haut de l’escalier du fond. Elle se demanda ce que lui réserverait cet étage d’où allaient et venaient de nombreuses personnes.


Une femme traversa la pièce à quatre pattes, demanda un verre qui lui fut remis. Elle fit le chemin inverse avec difficulté avec ce fardeau. Elle apporta son offrande à un homme assis qui s’en saisit avant de lui caresser la tête comme on récompense son chien.



Elle détailla son interlocuteur de la tête aux pieds. Il était plus âgé qu’elle, mais beaucoup moins que son père. Charismatique et souriant, il dégageait une impression de calme et de sérénité qui la mit à l’aise. Elle acquiesça d’un geste. Il l’emmena tout d’abord dans la première alcôve où elle s’était déjà rendue. Les deux mêmes joueurs se tenaient là, sauf que le dos et les fesses de la proie liée à la croix de bois avaient changé de couleur.



Elle hocha la tête. Elle n’était pas sûre de comprendre mais acceptait. L’alcôve suivante était désormais vide.



Elle se tourna vers la proie dénudée et attachée dans l’alcôve précédente. Ceci n’était donc pas du sexe ? Elle ne dit rien et suivit son guide vers l’escalier au fond de la pièce principale. Ils durent attendre que l’escalier se vide pour atteindre l’étage. À droite, elle vit des objets posés sur du parquet, surplombés par des poutres ornées d’anneaux divers. De nombreuses personnes se trouvaient là. Une femme recevait des coups de martinet de la part d’un homme. À côté, un homme grognait de douleur sous les coups de canne d’un individu du même sexe. Des voyeurs observaient en silence, certains se caressant, d’autres se contentant du plaisir des yeux.


Elle suivit son guide dans un couloir à gauche. Une première pièce, vide, contenait simplement un lit agrémenté d’une tête à barreaux offrant des entraves. Dans la seconde, une femme attachée sur une table basse gémissait à chaque fois qu’une gouttelette chaude en provenance de bougies atterrissait sur sa peau offerte. Pas moins de quatre personnes, hommes et femmes, s’amusaient avec elle. Chaque bougie offrait une couleur différente, laissant un motif artistique sur le corps du modèle.


Elle observa la salle suivante avec une surprise non voilée. Une main avait disparu dans le vagin d’une femme menottée à une table gynécologique. La victime haletait et gémissait, mais visiblement pas de douleur.


Son guide la mena vers la dernière pièce. Au bout du couloir, elle était vide et le passage était quasi nul. À environ un mètre du sol, sur un poteau métallique était fixé un demi-cylindre noir brillant ressemblant vaguement à une selle. Alors qu’elle s’approchait, se demandant ce dont il pouvait s’agir, elle observa que son guide se saisissait d’un gode et le nettoyait avec soin. Il le fixa sur le cylindre.



Elle secoua négativement la tête, soudain timide. Elle rougit de la tête aux pieds.



Elle observa le lieu. Propre, joli, accueillant, tranquille… elle le trouva propice. Elle n’avait pas fui comme sa copine. Elle était restée. Quitte à être là, autant en profiter ! Elle sourit tout en retirant sa culotte qu’elle plaça dans son sac à main, posé à terre contre un mur.



Le sexe n’était pas une pratique inconnue pour elle. En revanche, cette machine offrait une totale nouveauté. Elle se plaça dessus avec douceur, peu désireuse de se blesser. L’homme ne s’approcha pas, l’observant sans la brusquer ou la gêner.



Il lui tendit une paire d’entraves de poignet en cuir.



Elle observa les objets, méfiante.



Elle n’en doutait pas. Ce qu’elle avait vu confirmait les propos. Ses poignets furent rapidement alourdis.



Elle obéit, son ventre se serrant sur le gode. Elle ne pouvait nier que la situation l’excitait terriblement. Sans la toucher, il lia les deux entraves.



Elle hocha la tête. Elle tenta de se défaire, en vain. Même sans clé, elle ne pouvait les retirer.



Elle indiqua qu’elle avait compris. Elle le vit sortir une corde qu’il lia à sa cheville droite. Ses compétences n’étaient pas à remettre en cause. Il fit son nœud sans jamais toucher la jeune femme. Lorsqu’il tira sur la cheville pour la relever, elle dut modifier son centre de gravité. Il lia la cheville à la cuisse et elle ne fut plus que sur son pied gauche. Elle comprit en le voyant sortir une seconde corde la position dans laquelle il prévoyait de la mettre. Elle serait incapable de bouger, à la merci de cet homme. Elle fut rassurée par la présence de nombreuses personnes autour d’elle. S’il s’agissait d’un fou, il serait arrêté à son premier hurlement. Lorsqu’il tira sur sa cheville gauche, elle dut s’assoir totalement sur la selle. Le gode entra profondément dans ses entrailles, lui arrachant un soupir. Trempée d’excitation, elle n’eut cependant aucun mal à l’avaler.



Elle ne remarqua que lorsqu’il actionna un bouton le petit boitier sur le mur. Le cylindre se mit à vibrer. Dire que la sensation était agréable ne rendrait pas honneur à la situation. Les vibrations, le gode remplissant son ventre et son impuissance l’amenèrent rapidement au bord de l’orgasme, mais elle se retint. Elle ne voulait pas faire cela en public. Des gens se tenaient devant la porte et observaient. Ceux dont elle avait approuvé la présence pour leur protection la dérangeaient maintenant. De plus, sa pudeur lui interdisait de jouir en face d’inconnus ; or l’homme en noir ne la lâchait pas des yeux.



Il sourit mais sa main n’actionna nul bouton. Elle haletait, elle gémissait ; elle tenta d’échapper à la machine infernale. Elle se tortilla dans ses liens, et chaque défaite augmentait encore son plaisir.



Un sourire pour toute réponse. Elle ne voulait pas jouir, pas en public, pas devant tous ces gens. Elle ne pouvait pas. Elle refusait d’aller plus loin.



Elle avait du mal à penser correctement. Lutter contre l’orgasme prenait toute son énergie.



Elle refusait de l’admettre. Elle ne voulait pas.



Tout son corps ne réclamait que cela, et la machine, intraitable, n’arrêtait pas. Toutes ses tentatives pour s’en écarter s’étaient retrouvées vaines. Elle n’avait pas d’autre choix. Elle perdrait cette lutte, elle le sentit. Elle allait jouir en public. Était-ce si problématique ? Ces gens, elle ne les reverrait jamais, de toute façon. Et même si c’était le cas, eux aussi étaient nus dans ce lieu libertin. Pourquoi devrait-elle avoir davantage honte qu’eux ? Elle décida de cesser de se battre pour accueillir l’orgasme… qui ne vint pas. Il avait arrêté la machine pile au moment où… Elle gémit en se tortillant, cette fois pour essayer de se donner elle-même du plaisir.



De petits rires se firent entendre. Les spectateurs appréciaient le show.



Il sourit avant d’appuyer sur le bouton. Elle ne mit pas longtemps pour décoller et offrir un magnifique orgasme à toute l’assemblée.


Il la détacha, lui offrit un verre et une agréable discussion lui permettant de redescendre en douceur. Puis, la nuit étant bien avancée, elle rentra chez elle, des souvenirs pleins la tête et le corps merveilleusement détendu.