n° 16896 | Fiche technique | 22717 caractères | 22717Temps de lecture estimé : 13 mn | 07/07/15 |
Résumé: Ils vont nous le payer ! | ||||
Critères: 2couples couplus extracon copains fépilée lunettes fdomine vengeance rasage fellation pénétratio hdanus hgode échange humour | ||||
Auteur : Radagast Envoi mini-message |
Tout débuta le jour de la Saint-Valentin, le 14 février ; mon mari m’offrit une soirée en amoureux.
D’abord le restaurant. Un petit restaurant qui ne paie pas de mine, mais il faut s’y prendre trois mois à l’avance pour réserver une table. Et encore, faut-il connaître le patron. Heureusement, mon chéri y a ses entrées. Dans le restaurant, pas dans le patron.
Ensuite nous allâmes voir le film dont tout le monde parlait : les Cinquante nuances de Grey. Pas de quoi se rouler par terre, mais nous passâmes un bon moment tout de même. Et je ne voulais pas le peiner en me disant déçue.
Au lieu de lui répondre oui ou non, ou dire que j’eusse préféré Bob l’éponge, je me lançai dans une explication qui allait avoir de multiples conséquences :
Que n’avais-je point dit !
Mon amoureux me prit la main, déposa un tendre baiser dans mes cheveux. Mais une machine infernale venait de se mettre en branle dans les méandres de son cerveau ; il possède une imagination hors du commun, surtout pour faire des facéties.
Dans les semaines qui suivirent, il s’absenta souvent, donnant comme prétexte des coups de main à son ami de toujours, Jean-Michel, alias Jean-Mimi.
Je me renseignai auprès d’Annabelle, son épouse, et effectivement ils passaient des journées entières à bricoler nous ne savions quoi dans leur maison de campagne. Jean-Michel ne s’en sortait paraît-il pas.
Vint ce jour fatidique. En mari attentionné, ce tendre salopard me prépara un délicieux repas qu’il arrosa copieusement de somnifères. Je me retrouvai nue et enchaînée, les yeux bandés ; il me fit subir les derniers outrages. Non je n’exagère pas : il me chatouilla avec des plumes !
Je crains les chatouilles.
Et encore, selon lui, j’avais échappé au pire : les araignées !
Le plus affreux, c’est que Jean-Mimi s’y mit lui aussi. Il « tortura » cette pauvre Annabelle.
Bien que nous n’eûmes pas à regretter ces aventures, nous nous sommes fait une promesse, Annabelle et moi : ils allaient nous le payer !
Lorsque la rénovation de la ferme fut réellement terminée, nous reçûmes une invitation en bonne et due forme pour la pendaison de la crémaillère.
Nous visitons la maison, de la cave au grenier, nous attardant dans la fameuse « chambre des tortures », nous remémorant nos péripéties en riant. Puis nous passons aux choses sérieuses : le repas.
Bien arrosé, le repas. Surtout pour nos maris. Annabelle n’a pas loupé la dose de somnifères dans le Meursault.
C’est ainsi que nos deux vaillants compagnons se réveillent dans la chambre qu’ils mirent tant de soins à installer. Ligotés, enchaînés, menottés, bras et jambes en croix. L’un en face de l’autre. Nus comme des vers. Pas la peine de leurs bander les yeux : ils savent pertinemment qui les a mis dans cet état.
Au début nous les avions séparés, mais réflexion faite, il semblait plus amusant de les réunir.
Sur une table, nous avons posé tout un assortiment d’outils : de la cire à épiler accompagnée de son équipement, des rasoirs, du gel lubrifiant, des sextoys et des godes. Et aussi des plumes, bien évidemment.
Nos hommes fixaient avec effroi tout cet attirail. Surtout les rasoirs. Des coupe-choux véritables.
Je suis incapable d’éplucher une pomme sans que le SAMU intervienne ! Mon chéri le sait et s’en inquiète. Je me suis déjà coupée avec une feuille de papier ou une cuillère à café.
D’un commun accord, nous officions nues. À ma grande surprise, c’est même Annabelle qui l’a proposé. « Pour se sentir plus à l’aise » dit-elle. Et aussi pour leur infliger le supplice de Tantale. Voir sans pouvoir toucher. Et surtout pour ressembler à des guerrières, des Amazones. Elle que je croyais coincée entre le confessionnal et le bénitier…
Je la regarde. Grande brune élancée, à la peau blanche, aux petits seins, et surtout pas une once de graisse. Je suis un peu envieuse. Je trouve mes fesses trop grosses, comme beaucoup de femmes.
Elle à toujours ses lunettes sur le bout du nez.
Annabelle se fait l’avocate du diable.
Tout en parlant, je me saisis d’un rasoir.
Jean-Michel vient de se manifester. Il connaît lui aussi mes dons, mes compétences de Miss Catastrophe dotée de deux mains gauches.
Quand on voit la quantité de poils qu’ils se trimballent tous deux – Jean-Michel porte même la barbe – je conçois qu’ils se fassent du souci.
Nos deux hommes tentent de se débattre.
Alors que nous faisons chauffer la cire, je devise avec mon amie.
Elle se penche vers moi pour me murmurer à l’oreille :
Je ne sais pas ce qui les effraie le plus, notre séance de dominatrices farfelues ou l’idée du régime. Ils aiment bien la bonne chère et les plaisirs de la vie, nos loustics.
Nous nous retournons vers eux ; ils s’affolent. Nous ne faisons rien pour les rassurer. Je passe derrière mon chéri et dépose la cire chaude sur ses fesses. Sur chaque fesse, de la pointe de la spatule, je dessine un N, qui veut dire Nathalie. Il est à moi !
Nous devisons pendant que la cire refroidit, puis ensemble, d’un coup sec nous arrachons les bandes de cire.
Ce ne sont que cris de douleur et jurons pendant quelques instants.
Tout en devisant, je me rapproche de la table et m’intéresse au sextoy, un machin imitant à la perfection un sexe masculin.
Mon mari me voit arriver avec mes gros sabots. Je manipule le godemichet ; j’ai un petit sourire coquin. Il secoue la tête avec force, il murmure « Non, non, non, non… » en continu.
Tout en papotant cuisine, je prépare l’engin, l’enduis de gel lubrifiant.
En face, Jean-Michel regarde son ami d’un air horrifié.
Je m’occupe ensuite du postérieur de mon homme. Je lui lubrifie le fondement, assouplis le réceptacle d’un doigt câlin. Il essaie de se défendre en serrant les fesses, en vain. Je pose le bout du gode sur son troufignon.
Je pousse ! Il émet un petit râle. Annabelle, placée devant lui, fait les commentaires à la Nelson Montfort pendant que je fais pénétrer l’engin :
Je pouffe.
Sans lui laisser le temps de réfléchir j’ajoute :
Nous partons toutes les deux d’un fou-rire. Ça ne fait pas rigoler nos maris.
Pendant ce temps je relie mon smartphone au gode. Cet engin est connecté avec mon Apple Watch. Ma montre dernier cri.
Mes pulsations cardiaques vont faire vibrer le godemichet, et ses fesses par la même occasion.
On n’arrête pas le progrès ! Nous vivons dans un monde connecté ; « Connecting people », comme dit la pub.
Mon chéri se chope une belle érection.
Je ne comprends rien de ce qu’elle raconte, je suis toujours occupée par le postérieur de mon mari. Je jette un œil sur les activités d’Annabelle. Elle est à genoux, vient d’avaler le sexe de mon chéri et le suce avec vigueur. Elle me regarde, abandonne son travail.
Je viens à sa rescousse en caressant les testicules et le périnée à l’aide d’une plume.
Sous l’effet conjugué des vibrations dans le cul, des caresses à la plume sous les roubignoles, et surtout de la pipe effrénée de mon amie, mon Pierrot se lâche brutalement.
Effectivement, mon doudou vient d’envoyer la purée. Elle en a sur les lèvres, le visage et les seins.
Elle s’essuie le visage avec une serviette de table.
Nous laissons là mon mari pour nous intéresser à Jean-Michel.
Il ne nous faut que quelques instants pour allonger le cobaye sur le lit. Le spectacle que nous venons de donner l’a déjà bien mis en forme, mais son épouse lui redonne un petit coup de fouet en lui léchant la verge de bas en haut.
Elle m’invite :
Sur ses conseils, je pose mon minou sur le visage de son mari.
Annabelle lui attrape les poignées d’amour et lui intime l’ordre de s’occuper de moi.
Je sens sa langue caresser mes lèvres. Son nez vient se placer juste sous mon interrupteur céleste. Il le remue.
C’est vrai qu’il est doué, l’animal… Il ne lèche pas : il caresse, aspire, mordille, pince, enfonce sa langue un peu partout. À mon attitude, elle voit l’effet que me font ses caresses. Je me sens partir.
Déçue, je me lève. Ça commençait à peine, et c’est déjà fini.
Il a la barbiche qui dégouline, comme moi.
Je la vois étendre mon mari sur le lit, toujours attaché. Elle peine un peu ; il est difficile à manipuler par une faible femme. Le bidule toujours planté dans le fion lui retransmet en direct mes émotions. C’est qu’il est de nouveau en forme !
Je suis agenouillée, les jambes écartées au-dessus du bas-ventre de Jean-Mimi. Pour passer le temps pendant qu’elle prépare mon mari, je me caresse les lèvres et mon bouton avec le concombre galant mis à ma disposition.
À trois, nous nous empalons sur ces deux beaux engins. Sans aucune difficulté : nos préliminaires nous ont mises dans de bonnes dispositions.
La sensation est différente. Même taille, mais le mistigri de Jean-Michel est un peu courbé sur la droite. Nos fesses sont posées sur le ventre des nos hommes. Nous commençons à jouer les cavalières sur ces axes. Je roule des hanches, je contracte les muscles de mon ventre. Je lui mâchouille le grand chauve.
Je prends appui d’une main sur la poitrine de Jean-Michel tandis qu’Annabelle, bien droite, se caresse les seins. Ses cours de yoga portent leurs fruits. Tout comme elle, je fais coulisser ce bel engin dans mon intimité. Après toute la mise en scène que nous venons de faire, c’est agréable de se sentir remplie !
Je lance la conversation que pourraient tenir deux douairières devisant autour d’une tasse de thé :
Nos voix s’éraillent un peu.
Nous nous activons de plus belle. Comme d’habitude, je sens cette chaleur étonnante m’envahir le ventre. La situation amplifie les émotions. Je vois Annabelle dans le même état que moi. Elle ferme les yeux, ouvre la bouche en quête de sa respiration. Sa peau rougit, ses petits tétons prennent du volume.
Je suis un peu jalouse, mais en même temps très fière : il assure, mon doudou.
La tête me tourne, je pousse un petit cri.
Juste après mon extase, je sens le sexe de ma « victime » se relâcher en moi. Je viens de tromper mon mari pour la première fois, et sous ses yeux qui plus est. Il n’avait pas à se plaindre, quand même : Annabelle ne s’est pas retenue elle non plus.
Nous les délivrons de leurs liens. Je retire aussi le bidule de son anus. Je réalise soudain que mon cœur palpitait dans son cul !
Il éprouve quelques difficultés à s’asseoir. Annabelle s’immisce dans notre conversation.
Rien ne semble plus l’arrêter. Disparue, la prude catholique traditionaliste qui se rendait il y a peu au Vatican pour rencontrer Benoît XVI ou François. Lorsque je le lui fais remarquer, elle me répond :
Je viens d’ouvrir des vannes, de déclencher une avalanche, un tsunami. C’est Jean-Mimi qui va s’éclater !
Une crainte, un doute s’insinuent en moi. Et si je ne suffisais plus à mon chéri ? J’y tiens, moi, à mon doudou !
L’animal, mes rondeurs… Je le vois sourire. Il sait comment me faire démarrer au quart de tour.
Je suis tout de même inquiète. Il pousse un soupir à faire tourner toutes les éoliennes de la région.
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Quelques mois plus tard, nous sommes tous les quatre assis sous une tonnelle, dégustant un tiramisu aux fraises. Annabelle semble pensive.
Jean-Michel semble gêné et met du temps à répondre :
(1) Reiser.