Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16905Fiche technique22604 caractères22604
Temps de lecture estimé : 13 mn
16/07/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Une femme mariée, délaissée par son mari, découvre de nouveaux plaisirs.
Critères:  fh fhh hplusag boitenuit fellation pénétratio fdanus -extraconj -fhh
Auteur : Nooz            Envoi mini-message

Série : La métamorphose

Chapitre 02 / 07
Rencontre et initiation

Résumé de l’épisode précédent :


« La rentrée »

Marie, une femme mariée proche de la quarantaine, s’ennuie : son mari, Marc, la délaisse. Elle se réfugie, un soir de déprime, sur Internet.


__________________________




Mardi soir, elle termine son maquillage quand la sonnette de l’entrée retentit.



Une grande blonde, le sourire aux lèvres, apparaît. La fillette se jette dans ses bras. Sortant de la salle de bain, vêtue d’une robe noire et d’un corsage bleu pâle, Marie vient à la rencontre de la baby-sitter dans une aura parfumée de Guerlain.



Elle programme le GPS et se laisse guider par la voix électronique de la machine. Quand elle entend « Vous êtes arrivé », une boule grossit dans son estomac. Ce sont les jambes flageolantes qu’elle appuie sur le bouton sous le panonceau Carpe Diem. Un homme aux larges épaules, dans la même fourchette d’âge qu’elle, ouvre la porte métallique.



Les tentures franchies, elle pénètre dans un intérieur cosy, loin de ce qu’elle imaginait.



Elle le suit. La salle est plus petite que les photos des soirées ne la rendaient ; une grande table est dressée sur le côté avec une paella géante en son centre. En face de la piste de danse se trouve un bar bien achalandé, et au fond, sous une lumière discrète, fauteuils et sofas incitent les personnes à la discrétion.



Une lampe luit derrière le bar.



Elle se pose sur un tabouret haut et trois personnes entrent, une femme et deux hommes. Ils prennent place à côté d’elle après l’avoir saluée, et commandent une bouteille de champagne.



Joignant le geste à la parole, il emplit quatre flûtes.



Le couple est plus âgé, et l’ami très jeune. La tenue de Katie la rend mal à l’aise : une jupe très courte laisse visibles des bas soutenus par un porte-jarretelles ; le haut, échancré dans le dos, est si fin que les petits seins libres de la femme sont pratiquement visibles. Ils sont, tous les deux, fort avenants, et la conservation qui s’engage lui permet de se détendre.


De nombreux autres couples sont maintenant arrivés, et le maître de cérémonie nous invite à passer à table. Elle charge son assiette et va se poser au fond ; Georges et Katie la suivent. Elle remarque que bien des yeux se braquent dans sa direction, et les personnes la saluent comme si elle était une habituée.



Elle rougit, très étonnée par l’attrait qu’elle suscite.



La musique est plus forte, et de nombreux couples s’avancent sur la piste.



Elle se dirige vers le centre du parquet ; d’autres hommes la suivent et l’entourent. Marie regarde, fascinée, une sorte de parade nuptiale qui se déroule devant ces yeux. D’abord des sourires, puis des discussions, puis peu de temps après elle choisit le panel de ses prétendants qui se rapprochent d’elle, la frottent, la caressent. La piste devient rapidement une zone de haute sensualité où des hommes et des femmes s’explorent, s’excitent.



Georges a haussé le ton pour couvrir le bruit de la sonorisation.



La piste se dépeuple, les couples se dirigent vers l’escalier. Katie est toujours entourée de ses prétendants, et les gestes sont plus équivoques. Marie frissonne devant la sensualité non programmée qui rejaillit de la scène. Elle remarque le plaisir que Katie absorbe par l’intermédiaire des hommes. Georges s’est rapproché d’elle ; elle sent sa chaleur contre son corps et ne le repousse pas.



Marie hésite.



Marie se retourne brusquement, étonnée. Pour les hommes, elle avait bien compris ; mais pour les femmes…



Piquée par la curiosité, mais aussi secouée en son for intérieur, elle se lève et se place dans un endroit peu peuplé. Deux hommes se lèvent dans la foulée. Marie recherche le visage de Georges ; son regard la rassure. Les deux hommes l’encadrent à distance raisonnable ; ils attendent un sourire, un geste qui pourrait déclencher un accord pour plus de sensualité. Le plus jeune des deux se déplace dans son dos ; il s’est sensiblement rapproché, et son souffle atteint sa nuque. L’homme qui lui fait face, devant son peu de réaction, se désintéresse et bifurque vers une autre femme, plus sensible à ses charmes.


Le jeune homme derrière elle la frôle par instants ; sa chaleur bouleverse Marie. Elle finit, comme elle l’avait essayé lors du cocktail, par se cambrer et rechercher le contact. Les mains du jeune homme se posent sur ses hanches, et son ventre entre en contact avec ses fesses. Le contact surprend Marie ; elle essaie de se dégager, mais son ventre donne des signaux contradictoires. Alors qu’elle s’habitue à la présence, elle ne se rend pas compte que la femme du fond de la salle remplace l’homme.


De même taille que Marie, elle possède une poitrine plus volumineuse, et plus dégagée aussi. Ses aréoles touchent son chemisier, et les pointes de ses seins dardent rapidement. Le cœur de Marie s’emballe. Le contact de l’homme qui maintenant se frotte contre elle, dont elle sent le membre dressé, et les seins de cette femme embrasent son ventre ; mais dans un effort surhumain, son esprit reprend le dessus. Elle retourne s’asseoir, laissant le jeune homme déconfit et en érection. La femme, elle aussi frustrée, par défi se rabat sur le jeune homme.



La piste est maintenant vide ; tous les convives sont descendus. Seules restent quelques personnes dans les coins les plus sombres. Georges se lève.



Mécaniquement, dans l’élan, les jambes peu assurées, elle se lève. Il la dirige vers les profondeurs de l’antre. Ses yeux s’habituent à la pénombre du lieu, et les gémissements qu’elle entendait se superposent avec les corps.


Le bas de l’escalier s’ouvre sur une grande pièce couverte de matelas sur lesquels cinq couples se mélangent. Difficile de partager les personnes, tant elles sont imbriquées. Elle aperçoit des sexes dressés que des femmes engloutissent, des ventres offerts, pénétrés par des doigts ou des langues. Plus loin, un box fermé est entouré d’hommes qui regardent par les ouvertures. Certains se caressent. Georges la dirige vers la pièce.


À l’intérieur, Katie entourée de trois hommes administre des fellations, passant d’un sexe à l’autre. Des mains maltraitent ses seins, et des doigts la pénètrent dans un clapotis qui donne une idée de l’état de son intimité. Le plus jeune, qui possède un sexe qu’elle trouve énorme, se détache du groupe, revêt un préservatif et se place derrière la croupe offerte. Katie se cabre sous la puissante ruade, la bouche remplie par un membre. Marie, les yeux écarquillés, profite de la vue ; elle ne sursaute pas quand la main de Georges se pose sur sa hanche. Elle ne reste pas statique longtemps… Elle accepte de sentir la caresse migrer sur ses fesses pour en apprécier la rondeur. Elle croise les yeux de Georges : il sourit.


Il la dirige vers le fond du bâtiment, dans un recoin intime fermé par une grille ; un petit matelas ne permettant qu’à un trio d’évoluer est posé sur un support en hauteur. Il referme la grille derrière Marie et commence à se déshabiller ; elle suit le mouvement et se retrouve en sous-vêtements. Georges est nu et arbore une érection honnête ; elle reste figée, désorientée. Georges se rapproche d’elle et libère sa poitrine.



Elle sent des yeux concupiscents derrière la grille fermée, les mêmes qui tout à l’heure regardaient Katie. Elle ferme les yeux. Des doigts effleurent ses seins. Une vague de chaleur enfle en elle ; elle vacille, se couche sur le matelas. Une bouche et des mains s’empressent, provoquant sur son corps des frissons agréables. La langue s’attarde sur les pointes de ses seins ; elle se trouve complètement dépendante de cet homme qu’elle ne connaît que depuis quelques heures, et pourtant elle lui offre son corps, elle se laisse faire et en retire du plaisir : sa culotte en est la preuve tangible.


Elle ne peut rester sans réaction, elle n’a pas envie de ressembler à une femme soumise. Elle bascule sur le côté et pose un baiser sur l’épaule de son amant ; elle n’en reste pas là, et ses mains caressent sa poitrine velue. Elle appréhende les courbes arrondies de Georges, apprécie la douceur de sa peau. Soudain elle se fige : elle vient de se rendre compte que trois hommes ont franchi la grille. Elle se crispe, son cœur s’emballe, elle se sent piégée.



Les trois hommes se retirent. Marie se détend, moins oppressée. Georges a changé de position : il est à genoux sur le lit, et son membre tendu laisse apparaître un gland volumineux. Dans un élan non contrôlé, elle saisit la hampe et approche ses lèvres. Quand il pénètre la barrière de ses lèvres, elle a un petit haut-le-cœur, non pas à cause de la propreté, mais plus une sorte de choc de sentir cette masse chaude inconnue pénétrer un endroit qui était jusqu’alors réservée à son mari. Tout d’abord le pénis glisse mécaniquement dans la cavité buccale, mais vite elle en apprécie le goût et la force, et les petits mots d’encouragement de son amant libèrent les inhibitions de Marie. Elle joue, comme une amante accomplie, avec ce sexe inconnu, le lèche sur sa longueur, excite du bout de la langue le frein ou le méat, qui rapidement laisse échapper du liquide pré-éjaculatoire.


Georges se retire de l’emprise de Marie. Son sexe brillant de salive est plus volumineux qu’auparavant.



Marie sort de sa bulle : sa vision s’est totalement habituée à la pénombre du lieu. Elle se rend compte, que derrière la grille, il ne reste plus que le jeune homme qui tout à l’heure se frottait contre son postérieur ; une bosse déforme son pantalon. Étonnamment, elle s’entend lui ordonner de franchir la grille et de profiter, mais sans toucher. Georges acquiesce et profite, de l’instant de répit pour reprendre à la fois son calme et l’initiative.


Elle se laisse guider par son amant ; elle est consciente soudainement de l’état que sa fellation a engendré sur sa libido. Depuis des années elle n’a pas mouillé ainsi ; son intimité est ouverte, déjà prête à recevoir son dû. Elle aimerait que Georges lui arrache sa culotte et la pénètre brutalement de toute sa longueur, mais l’homme – qui dirige les ébats – n’en a pas décidé ainsi, et les mains et les lèvres qui la possèdent sont comme des tisons qui embrasent son corps et son âme.


Elle rompt le calme apparent du lieu en lâchant un « Oh oui… » chevrotant quand, enfin, Georges la libère de son dernier rempart de tissu totalement trempé. Elle soupire fortement quand ses doigts prennent possession de son ventre. Elle crie son plaisir lorsque la langue remplace les doigts. Il est d’une agilité diabolique et n’oublie aucun repli de son minou. Sa respiration devient erratique, et les apnées qu’elle déclenche sont rompues par des paroles incontrôlées incitant son amant à insister. Une pointe de langue acérée sur l’extrémité du clitoris fait basculer Marie. Elle tremble et exhale un grondement lourd en plaquant de ses mains la tête de Georges contre son intimité.


Les yeux embués, elle récupère une respiration plus coordonnée. Des cris en provenance de l’alcôve d’à côté remplissent la salle : Katie montre bruyamment son plaisir. Elle est saisie d’un picotement dans le creux de ses reins : le jeune homme s’est délaissé de son pantalon, et il caresse lentement sa verge. Le gland disparaît et réapparaît, brillant, sous la lumière rasante. Georges, qui s’est équipé, intime gentiment à son amante de se positionner sur le côté pour le recevoir. Elle se dispose pour que le jeune homme puisse profiter d’une vision parfaite de sa vulve ; elle soulève la jambe, impudique, et le fixe droit dans les yeux. Il accélère sa caresse, la bouche à demi ouverte. Le sexe de Georges la pénètre ; ses muqueuses intimes s’écartent pour accepter la belle colonne. Elle ferme les yeux et s’abandonne sans retenue à la force qui coulisse en elle.


Georges semble infatigable ; l’orgasme qui l’a secouée auparavant lui permet d’apprécier la profondeur et la taille de la verge qui remplit son vagin. Son plaisir monte doucement. Elle s’est placée d’autorité en levrette : elle désire profiter de la longueur et de la force de son amant, et dans cette position qu’elle affectionne, elle retrouve des sensations oubliées. Quand les hanches de Georges butent contre ses fesses, elles provoquent une myriade d’étoiles dans sa tête… Elle veut jouir maintenant et encourage son amant ; les cris qu’elle lâche se superposent à ceux de Katie. L’accélération de son amant est fatale ; elle jouit fortement. Il reste ancré à ses hanches, reprenant son souffle ; il n’a pas joui. Marie se dégage, retire le préservatif et enfourne goulûment la verge turgescente. Elle suce, aspire, branle la hampe, la main serrant les bourses. Il se raidit, les testicules gonflent, et dans un râle puissant un jet atteint sa poitrine, suivi d’un second qui zèbre sa figure.


Elle nettoie le membre qui commence à dégonfler, goûtant pour la première fois depuis son mariage un sperme différent ; elle le trouve délicieux. Elle lève les yeux : le jeune homme est toujours là. La main qui coulisse sur son sexe accélère pour atteindre le plaisir. Elle lui demande d’approcher ; ses deux mains entourent et calment doucement la verge vibrante. La sentant moins tendue, elle l’enfonce au fond de sa gorge. Plus petite et plus fine de celle de son premier amant, elle n’en est pas moins troublante et agréable au goût. Elle la ressort de sa bouche et la branle à coups de poignet secs et rapides. Il se répand d’un coup ; un lot discontinu de plaisir déchire ses reins. Le volume est important, et finit de tapisser Marie des seins jusqu’à sa toison.



C’est le seul mot du jeune homme alors que Marie nettoie le membre de ses derniers écoulements à coups de langue gourmande.


Nue, ses vêtements à la main, Marie traverse la salle presque vide. Curieuse, elle jette un œil dans la pièce où Katie continue à crier. Ce qu’elle découvre la fascine : Katie, montée à califourchon sur l’un des protagonistes, reçoit les assauts violents d’un deuxième homme qui la sodomise. Ce sont les coups de boutoir du second qui la font hurler. Elle ne se rend pas compte que Georges regarde sur son épaule.



Il pose sa main sur son ventre et migre sur sa vulve.



Elle se cambre légèrement pour faciliter l’exploration, mais elle est surprise par l’attitude de son amant : il survole la vulve et pose son doigt sur la peau fragile proche de son anus. Elle tremble, mais ne refuse pas la présence intrusive ; elle la trouve même agréable.



Une phalange vient de forcer sans difficulté ses sphincters, à sa grande surprise. La voix troublée par l’intrusion, elle secoue la tête.



Le terme qu’elle vient de lâcher lui écorche la bouche, mais elle n’a pas honte de l’affirmer.



La situation a évolué, et les deux hommes devant Katie éjaculent sur son corps.


L’eau fraîche qui coule sur son corps la calme. En sortant de la cabine, elle se pose au bar et demande un verre de jus de fruit. Orianne lui sourit : c’est une très belle femme, plus jeune que son compagnon. La robe en résille noire ne cache pas ses magnifiques seins ronds et fermes, le string détaille des fesses charnues et une vulve bien dessinée.

L’établissement se vide doucement ; Georges et Katie embrassent Orianne, puis le couple l’embrasse à son tour.



Il sort de sa poche un bristol.



Elle est surprise et les remercie. Ils quittent la salle et disparaissent sous le rideau.



Elle rougit.



Pierre remonte une corbeille pleine de serviettes ; tous les clients sont partis. Elle part en le remerciant pour la soirée.



Au fond de son lit, Marie s’endort, légère, libérée. Plus rien ne sera pareil dorénavant.