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Temps de lecture estimé : 18 mn
21/07/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Son mari souffle le chaud et le froid ; il essaie de reconquérir sa femme. Cela sera-t-il suffisant ?
Critères:  f fh voyage telnet fmast intermast -extraconj -fbi
Auteur : Nooz            Envoi mini-message

Série : La métamorphose

Chapitre 04 / 07
Le choix

Résumé des épisodes précédents :


« La rentrée »

Marie, une femme mariée proche de la quarantaine, s’ennuie : son mari, Marc, la délaisse. Un soir de déprime, elle se réfugie sur Internet.


« Rencontre et initiation »

Attirée par un établissement libertin, Marie se lance dans l’inconnu. Elle rencontre un couple charmant qui l’initie.


« Déception et confidences »

Après une relation décevante avec un collègue et une mise au point avec son époux, Marie se confie à une personne qu’elle connaît peu.



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De légers coups contre la porte, une voix douce la réveille ; elle a bien dormi, elle s’étire, ramasse ses affaires. Pendant la nuit, une personne a déposé sur la commode une serviette de toilette, mais aussi de la lingerie fine, un tanga et un petit haut en soie de toute beauté. Elle récupère l’ensemble et pousse la porte de la salle de bain.


La porte embuée de la douche s’ouvre et Katie, ruisselante, surgit. À 58 ans, elle admire la plastique de son hôtesse.



Un peu déstabilisée par l’apparition si naturelle, Marie reste sans réaction devant Katie.



Marie déboutonne la robe de nuit qui chute sans bruit à ses pieds. Les deux femmes sont face à face ; elles se rapprochent, maintenant espacées d’une vingtaine de centimètres. Katie la détaille. Le regard de Marie est attiré par le renflement du pubis glabre, et la vulve ouverte offre une vue magnifique sur ses grandes lèvres. C’est une autre partie de son anatomie qui focalise l’attention de Katie.



Elle approche son index et effleure la pointe qui réagit instantanément.



Sa main saisit le globe blanc et sa bouche englobe toute la partie brune. La langue titille, il durcit. Une énorme bouffée de chaleur submerge le corps de Marie ; elle ne résiste pas à la charge émotionnelle, et quand la main de Katie caresse ses fesses, elle rapproche son pubis de celui de son hôtesse. Soudain Katie se sépare brutalement.



Sa voix est rauque. Marie, elle aussi, est troublée, des papillons volettent dans son ventre. Elle ne refuse pas la bouche qui se frotte à la sienne et la langue qui subrepticement cherche le contact. Elle laisse Marie dans une cruelle mais raisonnable position. Elle se précipite sous les jets multiples de la douche. Son ventre est en fusion : la vision de la fente ouverte et brillante de Katie la hante. Elle place sa main dans son entrecuisse et pince le clitoris turgescent ; un fulgurant orgasme la déchire, ses jambes ne la portent plus, elle se retrouve tassée dans un coin de la cabine, se mordant les lèvres pour ne pas ameuter la maison.


Elle retrouve son hôtesse devant un petit déjeuner continental copieux ; les deux femmes mangent avec appétit. Si le visage de Katie a retrouvé sa sérénité, ce n’est pas le cas de Marie : ses yeux brûlent encore de désir. Son hôtesse rompt enfin le silence.



Katie relève les yeux, étonnée et soulagée par la réponse. Son visage s’éclaire et sa poitrine juste couverte du fin peignoir de soie se soulève. Le repas terminé, Marie sort sa carte de visite et griffonne un petit mot.



Katie se dirige vers un guéridon et lui tend la carte. Leurs yeux se croisent sur le perron ; une folle envie de l’embrasser traverse Marie.


Jamais de sa vie elle n’a été si déconnectée de son travail, heureusement que la matinée est prévue pour des travaux pratiques car elle ne pourrait pas assurer un cours magistral. Elle redoute fortement le retour à la maison, et accompagnée de ses enfants, elle est heureuse de constater que Marc n’est pas encore rentré. Elle prépare le repas quand la porte d’entrée s’ouvre. Marie tressaille ; elle baisse les épaules et attend. Deux mains la saisissent aux hanches, et un baiser humide atterrit dans le cou. Marc lui sourit.



Le ton enjoué de son mari la désarçonne ; elle ne s’attendait pas à un tel accueil, surtout après la passe violente d’hier soir. Toute la soirée est sur le même tempo, comme si les dernières semaines semblent n’avoir jamais existé. Elle se souvient de l’analyse de Katie sur son mari : cela corrobore son impression.


Comme d’habitude, elle s’est couchée la première, anxieuse sur la suite de la nuit. Elle ouvre un livre et patiente, l’oreille aux aguets. Elle lève la tête quand il se découpe dans l’encadrement de la porte. Elle est surprise : il est nu, et reste immobile au pied du lit, le sexe en érection. Il la regarde, quémandeur. Elle pose son livre, ordonne à Marc d’approcher et saisit délicatement la verge tendue. Une main entoure le gland, l’autre serre les bourses. Le sexe vibre entre ses mains ; elle comprend qu’il est déjà au bord du plaisir. Elle relâche la pression et remplace les mains par le bout de sa langue. Elle arrive ainsi à ne pas dépasser le seuil fatidique. Marie s’applique mais son esprit divague, et cette queue qu’elle honore ne lui procure aucune sensation ; elle ne ressent pas le plaisir qu’elle avait éprouvé quand elle avait sucé Georges. Elle entend son mari geindre, l’encourager et, finalement, elle décide de le délivrer. Un flot de sperme remplit la cavité buccale, elle a du mal à déglutir la masse importante qui s’écoule.


D’un geste brusque, Marc dégage le drap et dénude Marie. Elle se laisse faire. Malgré la caresse maladroite, elle sent poindre un début d’humidité. Elle ferme les yeux et se cambre quand l’haleine de son mari se dirige entre ses jambes. Il la couvre de baisers, mordille ses seins, et finalement il finit par concentrer ses caresses le long de sa fente. Marie, les yeux ouverts, regarde le plafond ; la maladresse de Marc ne lui donne aucun plaisir, mais elle essaie de l’encourager, un peu honteuse devant les efforts de son mari. Elle n’arrive pas à mouiller alors que Marc s’échine sur son clitoris atone. Son esprit s’échappe de nouveau ; elle se concentre sur Georges, et l’effet est immédiat. Elle soupire, au grand plaisir de Marc qui accélère sa pression sur le petit bouton. Elle finit par jouir bruyamment. Son mari, heureux, la serre contre lui. « Mon Dieu, s’il savait ! »


Marc n’est pas calmé. Il se couche sur le dos et exhibe, triomphal, une verge épanouie qui repose sur son ventre. Marie, étonnée par cet accès de vigueur, saisit la hampe d’une main et commence à branler le membre qui gonfle sous la caresse et dont le gland se recouvre d’une fine couche brillante. Elle le trouve soudain désirable, et la chaleur qui tenaille ses entrailles n’est plus due à un stimulus extérieur. Elle l’enjambe et s’empale. Elle s’abandonne au plaisir qui commence à la submerger. Elle gémit au même rythme que Marc dont les mains s’agrippent à ses hanches. Elle ondule, varie l’angle de pénétration, saisit égoïstement son plaisir sans se soucier de celui de son mari. Elle tremble de plus en plus et elle sent monter l’orgasme. Sa respiration se bloque, elle resserre son vagin sur le sexe et jouit finalement en même temps que Marc.




--ooOOoo--




Une correspondance épistolaire électronique s’installe entre Marie et Katie. Une à deux fois par semaine, elles s’échangent de longs messages, sur tout et rien à la fois. Nous sommes loin du flot qu’ont pu échanger W. C. Churchill et sa femme Clementine, mais elle commence à devenir conséquente.


Elle a débuté après la réconciliation. Le matin, Marie a raconté dans le détail la soirée qui s’était déroulée. Dans la journée, Katie répondait. Ainsi, les deux femmes se sont rapprochées et depuis se racontent leurs états d’âme, leur intimité. Il a fallu près de trois mois pour que Marie revienne sur l’événement qu’elles avaient vécu dans la salle de bain. Le texte avouait l’émoi violent qui s’était déclenché en elle pour la première fois dans sa vie. Le retour fut presque immédiat et, pour une fois, avec un message court.

Une heure, tard ce soir, une adresse Skype et un retour de ses émotions sur le même événement.


Le soir, les jambes tremblantes, Marie ment à Marc, elle prétexte une visioconférence avec l’étranger et s’enferme dans le bureau. Elle allume son portable et frappe l’adresse reçue le matin. Son cœur bat fort quand elle clique sur la petite icône en forme de téléphone. Elle installe un micro-casque HF léger, l’image apparaît : Katie assise sur le bord de son lit dans la même robe de chambre en soie qu’à leur dernière rencontre.



Elle avait sorti la dernière phrase dans une sorte de soupir énamouré qui trouble Marie. C’est vrai qu’inconsciemment elle avait soigné son apparence, une robe droite fendue et un chemisier léger sans soutien-gorge, un maquillage léger, et ses cheveux libérés cascadent sur ses épaules.



La discussion sur le mail envoyé ce matin s’engage, et rapidement les deux femmes vibrent de plaisir. La voix de Katie s’enroue soudain.



Elle est suppliante… Marie, troublée, ne s’est pas rendu compte qu’elle vient de la tutoyer. Ses doigts fébriles libèrent l’objet de la convoitise de Katie. Ils giclent hors de la chemise.



Elle s’exécute avec bonheur et geint quand ses doigts pincent les tétons. La robe de chambre de Katie s’est entrouverte, laissant apparaître la naissance de ses petits seins, mais aussi la main qui fouille son entrejambe. Elle entend la respiration saccadée de sa compagne. Marie se lève et dégrafe sa jupe ; elle est maintenant nue devant l’objectif. Pour son mari, elle s’était totalement épilée, Katie le sait, mais la vision du corps offert lui arrache un cri rauque, puis un énorme tremblement. Marie vient de se rendre compte que son action précipitée a déclenché un orgasme chez sa compagne. Elle ne pensait pas que son geste puisse provoquer un tel raz-de-marée sur Katie ; elle en est navrée, mais flattée aussi.



Sa respiration est encore lourde et rapide. Elle offre sa vulve ouverte et luisante à la vue de Marie ; la qualité de la liaison et la définition de la caméra permet de détailler son anatomie, et elle aperçoit le clitoris complètement dégagé de son capuchon, bien plus volumineux que le sien.

Son ventre est brûlant. Elle se rassoit, recadre l’image, pose ses pieds de part et d’autre du clavier, écarte ses grandes lèvres, et de l’autre main caresse d’un doigt léger l’antre brillant de bonheur. Dans la brume du plaisir qui l’isole du monde, les encouragements de sa partenaire augmentent sa jouissance. Elle parle avec des mots crus. Marie mouille tant que ses quatre doigts qui coulissent dans son vagin détachent des gouttelettes qui maculent l’environnement proche du clavier. Quand l’orgasme la déchire, un jet liquide coule sur ses doigts et trempe le tapis. Une fraction de seconde, elle semble mourir, son corps lâchant tant d’hormones qu’elle se déconnecte totalement du monde vivant.


Quand elle revient dans la réalité, Georges et Katie la regardent, tout sourire. Elle est heureuse de revoir l’homme qui lui permet parfois de jouir sous les assauts trop brouillons de son mari, mais elle ne peut que lui sourire, trop essoufflée. C’est lui qui s’exprime :



Katie déleste son mari de son pantalon et de son slip et exhibe un sexe triomphant.



Sa main dégage le prépuce et offre à l’objectif un gland volumineux. Marie, bien installée, profite de la scène ; elle aimerait être à côté de Katie pour honorer Georges et recevoir le cadeau de leur travail conjoint. « C’est dingue, je viens de jouir, et l’envie recommence à me tenailler ! » Sa main reprend le chemin de son ventre alors qu’une grande partie de la verge disparaît dans la bouche de Katie. Ses doigts virevoltant sur toute son intimité, elle reste sur un niveau d’excitation important sans pour autant dépasser le point critique.


Sur l’écran, Georges ne résistera plus longtemps ; il se crispe de plus en plus pour résister à la fellation de sa femme. Marie s’active, mais n’arrive pas à les suivre dans le plaisir ; il va jouir avant elle. Dans l’agitation du moment, sa main dépasse les limites qu’elle s’était données, et son pouce appuie sur son anus. La pression déclenche des frissons violents dans ses reins alors que les jets atteignent le visage et les seins de Katie. Elle enfonce son pouce dans ses entrailles ; il pénètre sans difficulté. Une chaleur envahit son corps, et elle se tord de plaisir. Katie finit de nettoyer le sexe de son mari, et Marie ressort son pouce, un peu affolée : elle vient de jouir par un endroit qu’elle croyait insensible.



Elle n’ose lui raconter comment elle est arrivée à ce résultat.



Ils se regardent, et Katie prend la parole.



Marie reçoit cet aveu spontané comme une douche, mais ne rétorque rien. Elle ne sait pas ce qu’il faut en penser, et dans son for intérieur elle se demande si l’envie est partagée.



Ils s’échangent des baisers virtuels et se déconnectent. Elle reste nue devant l’écran noir. « Il faudra que je mente encore à mon mari pour mercredi… » pense-t-elle en se glissant dans les draps.




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C’est Cécile qui lui donne la solution pour mercredi. Elle revenait d’un travail d’expertise lourd, de plus de cinq semaines au Kirghizistan, et lors d’un repas, Marie lui a raconté tout ce qui lui était arrivé, partant de la désillusion avec André jusqu’à la soirée d’hier. Après un instant de sidération, Cécile l’a vite encouragée dans cette voie.



Cécile réfléchit, son front se plisse, puis soudain elle se détend.



Elle tape sur son i-Pad ; une page s’affiche. En gros, s’affiche le nom du site évocateur : « Bétonnez votre infidélité ».


Ce site vous fournit un alibi, sous n’importe quelle forme : de faux rendez-vous et de faux standards d’hôtel en cas de contrôle du suspicieux ou de la suspicieuse. Le visage de Marie s’éclaire.



Après ses cours, elle contacte le site et suit le processus qui va mener à un beau courrier dans deux jours.


Vendredi, le conseil d’évaluation de fin de trimestre s’éternise. Elle pousse la porte de l’appartement, épuisée.



Marc, tout sourire, l’embrasse.



Il sort un flyer caché derrière le dos. Elle le consulte : « Domaine du Rouvray », résidence 5 étoiles…



Elle avait complètement oublié la date.



Elle reste médusée. Elle n’est pas ravie, mais devant l’enthousiasme de son mari, et aussi parce qu’elle se rend compte des efforts qu’il s’exige depuis trois mois pour la reconquérir, elle joue le jeu. Elle se pend à son cou et l’embrasse goulûment.



Inquiet, Marc saisit le courrier. Elle tremble imperceptiblement quand il commence à le lire. Son visage s’éclaircit.



Marie est éberluée par la dernière réplique ; elle reprend vicieusement la balle au bond.



Il hésite sur la réponse.



Il sourit et l’enserre fortement.



Elle ne s’attendait pas à cela. Elle ressent une bosse contre sa hanche. « Ce n’est pas vrai… Il commence à bander ! »



Elle se rend compte que la bosse dans son pantalon atteint toute sa plénitude. Elle pose sa main et masse doucement.



Il est rouge. Marie n’est pas aussi sadique, et elle n’est pas épargnée par la situation. Elle ferme la porte du vestibule et libère la virilité de son mari. Elle ne l’a jamais connue si grosse. Elle lèche le frein et le méat, tourne sur la couronne du gland. Il sent fort ; elle mouille. Il expire fortement quand le membre est englouti aux trois-quarts. La belle queue coulisse, et elle serre ses bourses dans sa main. Elle est étonnée par sa résistance… Elle relâche les testicules, et il coule à grand flots dans sa bouche. Elle aime son goût.


Toute la soirée, il sourit béatement.


Ce soir, elle veut lui plaire, peut-être un peu de culpabilité. Elle se déshabille lentement devant lui ; il apprécie. Totalement nue, elle laisse Marc se délecter de son corps. Il s’est amélioré : Marie vibre sous ses caresses, elle gémit sans triche sous la langue qui fouille son intimité, elle jouit en douceur, longuement, inondant son visage.


Marc s’est endormi dans ses bras. L’excitation est passée après la surprise du vestibule et le beau cunnilingus qu’il lui a prodigué. Malgré les efforts de douceur de son mari et une pénétration plus longue que d’ordinaire, Marie n’a rien ressenti ; elle a simulé au moment où il se vidait en elle. Elle appréhende le week-end, elle a peur de décevoir son mari. Elle se rend à l’évidence qu’elle ne l’aime plus.


Le lendemain, vers 10 h 30, ils prennent possession d’un petit cottage ombragé, en surplomb d’une piscine. Le lieu est idyllique. Marc, tout sourire, enlace sa femme. Marie se dégage en l’embrassant, se dénude et cherche dans sa valise un bikini.



Les fesses offertes à la vue de son mari attirent sa main. Elle reste dans cette position plus que nécessaire, un cadeau qu’elle lui offre.


Après quelques longueurs, elle s’installe sur un transat, un roman à la main. Derrière ses lunettes de soleil, elle observe les couples ; beaucoup d’étrangers des pays nordiques occupent les places à côté d’elle. L’après-midi, elle est poussée à la retraite par la violence du premier soleil de l’année. Malgré la crème de protection, sa peau s’est recouverte d’une couleur cuivrée. Elle profite de l’abri de la terrasse pour brancher son ordinateur et se connecte sur Skype. Pas de réponse. Tant pis, elle essaiera ce soir.


Son mari a mis les petits plats dans les grands ; ils se retrouvent dans les montagnes ardéchoises dans une auberge typique. Le repas est délicieux et, sous un visage énamouré, Marie cache un énorme désir de lui avouer les sentiments inéluctables qui l’assaillent. Seuls ses enfants et les convenances l’empêchent de tout envoyer balader et de rentrer à la maison.


Le soir, en levrette, elle ne ressent rien. Elle entend la respiration rapide de Marc annonciatrice de sa délivrance ; elle tremble et lâche un soupir quand il lui remplit le vagin dans un grognement bestial. Trois fois dans la nuit ils feront l’amour ; aucune ne lui permettra réellement de jouir. Sur le matin, Marc, épuisé, s’est endormi, Marie, sur le dos, ne dort pas ; son esprit divague et cherche une échappatoire à sa situation.




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Marc est parti se dépenser ce matin ; il a chaussé ses baskets et son flottant, et court dans les collines. Sur la terrasse, les yeux cernés, Marie mange un petit déjeuner. On n’entend que le bruit du vent dans les arbres ; pas un son issu de la civilisation. Elle compulse ses mails professionnels : rien d’urgent. Elle change de boîte ; son ventre s’embrase soudain : un message de Katie.


Bonjour Marie, je viens de remarquer que tu m’as appelée. Tu peux me contacter ce soir vers 22 heures. Baisers tout chauds de Georges et aussi de ma part.


À la lecture du message, son cœur bat plus fort. « 22 heures, ça va être long d’attendre… » Un autre mail est arrivé ; il vient d’un certain Philippe. Elle se souvient d’avoir répondu sur le site à son message et du « kiss » qu’il lui avait envoyé. Le message était concis : « Je serai là mercredi soir ».

Elle se connecte sur le site et ouvre la fiche du dénommé Philippe. « S’il est aussi mignon que sur sa photo… » Elle se vêt d’un short et d’un débardeur et retourne sur la terrasse avec un bloc-notes et un crayon. Elle griffonne deux trois formules sur le papier et développe son travail fictif. Elle a déjà rempli trois pages de calculs quand elle aperçoit Marc au bout du chemin. Elle lui sourit ; il semble entamé par son périple.



Elle le regarde : le tee-shirt lui colle au torse.



Une douche et une fellation plus tard, ils roulent en direction d’Entraigues. Marc est radieux, Marie songeuse.


22 heures ; Marc lit, couché sur le lit. Marie se connecte sur Skype. Dès que Katie décroche, elle tape frénétiquement sur le clavier :


Je ne peux pas mettre le son, nous ne correspondrons que par clavier.



Nous avons peu de temps, je voulais juste te dire que, finalement, je serai disponible à partir de mardi soir. Tu me loges pour la nuit ?


Les yeux de Katie brillent, et son sourire est éloquent.


Plutôt deux fois qu’une, tu penses ! Je prépare une chambre… à moins que tu ne préfères la mienne !


La phrase est suivie d’une série d’émoticons toutes plus libidineuses les unes que les autres. Marie regarde Katie : elle est suspendue à sa réponse, anxieuse.


Ne prépare pas de chambre supplémentaire.


Son visage se détend, et une larme semble poindre au coin de son œil.


Tu ne peux pas savoir dans quel état me met ta réponse…

Montre-moi !


Elle sourit, déplace la caméra et écarte les jambes. Elle découvre une intimité ouverte et brillante ; Marie est particulièrement attirée par la taille du clitoris qui émerge des plis. Comme si elle savait, deux de ses doigts viennent dégager le morceau de chair turgescente.


Tu vois comme je bande pour toi, ma chérie ? Je vais avoir du mal à tenir jusqu’à mardi soir !


Marie, émoustillée par l’image, se déleste de sa culotte et recale la caméra. Elle écarte ses grandes lèvres.


Moi aussi je mouille pour toi.


Elle enfonce son majeur au plus profond de son vagin et le montre à la caméra.


Je n’en peux plus… Le fait que je ne puisse te toucher me rend folle ! Je vais me déconnecter, je préfère garder mon influx pour toi.


Elle pose son index sur ses lèvres et coupe la liaison, laissant Marie dans un état indescriptible. Arrivée dans la chambre, elle est toujours bouleversée. Sans un mot, elle dénude son mari, le chevauche, frottant sa vulve trempée sur la verge qui durcit et finit par pénétrer dans l’antre brûlant. Elle jouit plus vite que Marc et le laisse la baiser dans sa position préférée.

Une fois les esprits calmés, Marie s’endort dans ses bras, la tête pleine d’images folles de langue féminine qui fouille son ventre.