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n° 16919Fiche technique8278 caractères8278
Temps de lecture estimé : 6 mn
22/07/15
Résumé:  Comment, hétérosexuel sans ambiguïté, je découvre mon attirance pour le même sexe que le mien.
Critères:  hh jeunes copains collègues vacances exhib intermast init
Auteur : Linoluis            Envoi mini-message
Découverte fortuite et inattendue

C’est une vieille histoire, une histoire vraie qui m’est arrivée il y a un peu plus de 30 années, déjà. Une histoire que j’ai longtemps gardée dans mon jardin secret et passée sous silence, par honte sans doute au départ, et puis peu à peu comme un souvenir de plus en plus assumé, ce qui me permet aujourd’hui de la raconter.


À cette époque, j’avais environ 20 ans, et en ce mois d’août de cette année-là j’étais animateur dans un centre aéré. J’adorais ce métier tant par le sentiment de vraiment apporter quelque chose aux jeunes que nous encadrions, mais aussi par les rencontres multiples et diverses que je pouvais faire auprès des autres animateurs et animatrices issus d’origines et de milieux différents.


Nous étions dans l’Ain, et la plupart d’entre nous devaient dormir sur place dans des espèces de chambres collectives d’environ 3 à 4 lits. Le soir, une fois les enfants partis, nous nous retrouvions entre nous à préparer le lendemain, mais aussi à nous amuser comme peut le faire un groupe de jeunes garçons et filles du même âge. Nous jouions à des jeux idiots, profitions de la piscine du centre, en flirtant ou plus. En ce qui me concerne, timide, d’un physique anodin, même si le désir que j’éprouvais pour mes collègues féminines en maillot pouvait de temps en temps montrer le bout de son nez – enfin, façon de parler – je ne tentais rien, persuadé de ne pouvoir séduire. Je le vivais bien, le plaisir d’être ensemble et de rire était suffisant à mes yeux.


Cependant, le dernier soir, nous avions prévu d’aller au resto tous ensemble afin de fêter la fin des séjours au centre. Je dois dire que je me souviens juste du vin… de l’Apremont, tellement j’en ai bu, à un tel point que ce soir-là j’ai pris l’une de mes plus « belles » cuites.

Trop éméché pour continuer la soirée, les autres avaient prévu de prolonger en boîte, je crois ; je devais donc rentrer à pied, le resto n’étant distant que d’un ou deux kilomètres du centre aéré. L’un de mes collègues que j’appellerai Éric (je ne me souviens plus de son prénom) prétendit ne pas être très intéressé par la suite de la soirée, et il proposa de me raccompagner.


Éric, c’était pour moi juste un collègue rencontré au centre aéré. Vous dire s’il était beau ou pas, j’en serais incapable, d’une part parce que le physique des hommes, je n’y faisais pas attention, et d’autre part parce que je ne m’en souviens plus non plus. Ce que je sais, c’est que nous avions 20 ans et que nous étions des jeunes hommes sportifs, pas trop mal dans leur peau. Je me souviens avoir beaucoup titubé jusqu’au centre ; je me souviens que je devais parler beaucoup, comme un ivrogne.


Nous sommes arrivés dans la chambre. Alcoolisé comme je l’étais, je me dévêtis sans faire attention à la présence d’Éric. Je me suis allongé sur un des lits – le mien, je suppose – et je ne sais pourquoi j’ai dû commencer à me caresser. J’avais envie de jouir, une envie frénétique, difficile à satisfaire à cause de mon état. J’avais mon sexe en main, l’astiquant sans pudeur, une envie folle de jouir. Dans un brouillard, j’ai vu Éric s’asseoir sur le lit et sortir son sexe, un sexe droit, tendu, un peu similaire au mien d’une taille moyenne ; une belle bite, bien proportionnée. Il a commencé à se masturber ; je voyais son gland luisant que le va-et-vient de sa main découvrait par intermittence.


Je me suis trouvé dans un état d’excitation extraordinaire que je n’explique pas. Mes mouvements étaient désordonnés ; j’étais allongé sur le dos me branlant, les jambes écartées, l’autre main écartant mes fesses… J’avais une envie furieuse qu’Éric me touche, me caresse, mette sa main sur moi, sur mes fesses. J’avais envie de toucher sa queue, de l’approcher… d’écarter ses belles fesses fermes, de dévoiler son intimité, de toucher son anus, d’y introduire un doigt. Envie de le sucer aussi… Je voyais ses couilles poilues et pleines. Je tendis ma main libre vers elles avec un besoin irrésistible de les soupeser, de les caresser. Éric, par des gestes brusques, m’empêchait de l’atteindre : comme pour moi, cela devait être sa première expérience, je suppose.


Fatigué par l’alcool et par mon incapacité à jouir dû à mon état, je pense, de temps à autre j’abandonnais ma queue. Alors Éric la prenait en main et continuait à me branler ; j’adorais ça, mais insatisfait de nouveau je reprenais les choses en main, si je puis dire. Éric, avec sa main libre me caressait les couilles, puis mon petit trou. J’écartai encore plus les jambes et les fesses, complètement subjugué par ses caresses qui me donnaient des sensations différentes de ce que j’avais pu jusqu’alors connaître de mes partenaires féminines. Il a porté son majeur à la bouche puis a recommencé à me caresser l’anus, l’introduisant peu à peu dans mon cul.


Je me souviens m’être cambré, redressant mes fesses pour faciliter ce doigté inconnu pour moi. Cette intromission qui ne dépassa pas une phalange, je crois, mais qui me procura une sensation surprenante augmenta mon désir de pénétration. Je sentais mon anus s’ouvrir et demander bien plus. Éric recommença à me branler avec sa main en laissant sa phalange entre mes fesses, ce doigt qu’il faisait aller et venir. C’était divin. Mais rien n’y faisait : l’alcool qui avait pourtant fait tomber toutes mes inhibitions serait aussi la raison principale qui m’empêcherait de jouir de caresses nouvelles et inconnues de moi ce soir-là.


Au bout de quelques longues minutes, Éric, n’y tenant plus, me plaça sur le lit de façon à pouvoir se branler au-dessus de mon torse. Avec son gland humide il vint caresser mes tétons alors qu’obstinément et de plus en plus vite je continuais, fou d’excitation, à me branler. Je me souviens du long jet de sperme sortant de la bite de mon partenaire qui atterrit sur ma poitrine ; je me souviens de son râle de plaisir…

En ce qui me concerne, je fus incapable de jouir. Éric quitta la chambre.


Le lendemain, j’étais honteux. Avec Éric, nous étions partenaires sur le même groupe de jeunes. Plusieurs fois dans la journée il me regarda en souriant, et je crois que c’était bienveillant. Dans la piscine où nous animions ensemble un jeu, il me frôla plusieurs fois, toujours en souriant, sa main effleurant mon cul, son bras mon sexe. Il vint même se placer devant moi en sautant pour rattraper un ballon, appuyant son cul contre ma queue à demi bandante et faisant un bref mouvement de va-et-vient. À un autre moment, sous prétexte de m’empêcher à mon tour d’effectuer une quelconque action de jeu il vint derrière moi en me ceinturant la poitrine et en collant son sexe tendu et dur comme de la pierre contre mes fesses et en maintenant cette pression quelques secondes. J’étais gêné ; mon sexe se dressait bien malgré moi.


Le soir, il m’attendit dans le local des douches, et au moment où nous allions entrer chacun dans notre cabine, il laissa sa porte entrouverte, baissa son sous-vêtement en me regardant, m’invitant je pense à le rejoindre, me dévoilant sa queue et se retournant pour me montrer ses fesses. Trop honteux, je pris la décision – que je regrette aujourd’hui – en ignorant cette invitation et en entrant dans ma cabine.

Ce fut la dernière fois que je vis Éric.

J’ai souvent fantasmé sur ce qui ce serait passé avec lui si nous avions été au début du séjour.


Aujourd’hui, je me considère comme un hétérosexuel, « bisexuellement vierge ». Avec l’avènement d’Internet, j’ai essayé de franchir le pas plusieurs fois en déposant une annonce ici ou là, et si je fus au moins une fois prêt à passer à l’acte, pour différentes raisons cela ne s’est pas fait. J’assume mieux cette attirance pour le même sexe et pour ce désir de faire l’amour avec un homme. Qui sait ce que me réserve l’avenir ?