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Temps de lecture estimé : 22 mn
01/08/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Libre, Julia jette son bonnet au-dessus les moulins en recherchant la jouissance.
Critères:  fh ff ffh fbi jeunes couple poilu(e)s vacances plage bain hotel amour voir exhib nudisme fellation 69 échange -amiamour
Auteur : Caval      

Série : Une femme mariée

Chapitre 02 / 02
Jeter son bonnet par-dessus les moulins

Résumé de l’épisode précédent : « Le pain du ménage »

Julia s’est séparée de son mari avec lequel elle n’a jamais ressenti de plaisir. William, amant de passage, l’a fait jouir. Elle apprécie également les doux moments passés dans les bras de sa copine et confidente, Nina.



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À partir du moment où William me fait découvrir la jouissance avec un homme, je repousse tous les interdits qui avaient bloqué ma vie. Je jette mon bonnet par-dessus les moulins. Je prends des amants (un à la fois) dans le seul but qu’ils me fassent jouir. Le succès n’est pas toujours au rendez-vous, mais comme ces aventures sont toujours à titre provisoire, certains de mes partenaires font, dans ma vie, des passages plus éclairs que d’autres.


Trois options s’offrent à moi. Premièrement, prendre mon mal en patience et attendre de trouver la perle rare, mais j’estime avoir déjà trop perdu de temps et ne souhaite pas rester en jachère. Deuxièmement, me servir de sextoys, vibrants ou non. Cependant ils ne produisent que bien peu d’effet sur moi. Oui, j’ai essayé. Non, le réel contact physique, le corps à corps, un membre chaud et palpitant entrant en moi, ce sont des sources de plaisir dont je sais ne plus pouvoir me passer. Troisièmement, prendre un « copain de baise » ou en anglais « sexfriend » ou « fuck-buddy » pour me satisfaire sexuellement et ponctuellement sans avoir à partager de sentiments amoureux. Ainsi ai-je toujours à portée de la main un mâle prêt à rendre service et à satisfaire ma libido.


Mon « copain de baise », Franck avec qui j’ai consommé de magnifiques moments durant plus d’un an, n’est ni gigolo, ni un prostitué. Il n’y a aucune rémunération, ni directe, ni indirecte, dans un sens comme dans un autre. Aucun cadeau, jamais de fleurs. Lorsque nous dînons ensemble, nous partageons l’addition, de même lorsque nous prenons une chambre d’hôtel, nous réglons moitié-moitié.


La première fois où nous faisons l’amour, c’est un feu d’artifice. Franck est pleinement satisfait de ma réceptivité autant que je le suis de sa prestation. Nous renouvelons plusieurs fois ces moments, voire ces nuits, torrides. C’est lui qui me propose le système de « copain-copine de baise » : baiser sans attache et sans obligation. J’accepte tout de suite et, dès cet instant, je me sens encore plus libérée, totalement à l’aise avec lui pour tenter des positions acrobatiques, des jeux incongrus, des postures particulièrement impudiques et obscènes. Avec Franck, il n’y a rien d’avilissant dans le sexe, la seule condition étant que lui comme moi devons y trouver du plaisir. Lorsque nous en avons envie, un coup de fil et on se retrouve chez lui, chez moi ou dans un hôtel. Dès que je le vois, j’ai envie de son corps et lorsqu’il est nu devant moi, c’est son sexe que je veux faire grossir avec mes mains, ma bouche et ma langue. J’aime lui lécher le cul, venir fouiller son anus avec un ou deux doigts, jusqu’à atteindre la prostate, ce qui le fait jouir à sec, lui permettant de me prendre sans avoir besoin de récupérer.


Naturellement, il est célibataire, si tel n’avait pas été le cas, sa disponibilité n’aurait pas été totale. De plus, piquer le mec d’une autre femme aurait provoqué chez moi une certaine gêne, d’un certain côté je me serais rendue complice d’un de ces forfaits que j’avais reprochés à mon ex-époux.


Pour autant, une telle relation n’est pas anodine. On a beau se dire qu’il ne s’agit que de sexe, il faut rester très attentif à ne pas sombrer dans une relation habituelle. Principalement, il ne faut pas tomber amoureux, ce qui n’est pas si facile que cela. La jouissance doit toujours être là, sans que les sentiments ne naissent. Même si après une nuit de baise je ne reçois pas de remerciements, que mon partenaire disparaît de la circulation pendant une ou deux semaines, que l’état de notre relation est clair depuis le début, il faut se défendre contre l’attachement ; celui que j’aurais pu avoir pour lui ou qu’il aurait pu avoir pour moi.


Heureusement, car Franck, en dehors de ses prestations sexuelles, est un homme particulièrement imbuvable. Ses propos sexistes, homophobes (surtout à l’encontre des lesbiennes dont je me sens très proche), ou même politiques me font hérisser le poil : un petit Zemmour en puissance. Aussi n’aurais-je jamais pu vivre avec lui. Nous bannissons même les sorties en dehors de nos relations sexuelles : pas de cinéma, pas de restaurant en tête à tête et encore moins de week-end en amoureux. Cela aurait fini en carpaccio, nos ébats amoureux ne faisant couler aucun sang, juste des sécrétions.


Il faut seulement que je ne me montre pas exclusive et jalouse. Car je sais dès le début que je ne suis pas toujours sa seule « copine de sexe ». Je dois également garder à l’esprit que cette relation est à titre provisoire. Si je trouvais un homme (presque) parfait ou si lui, dégottait une compagne avec qui se fixer, nous arrêterions d’êtres des « copain-copine de sexe ». Ce qui n’empêchait pas de se retrouver si la relation s’interrompait. C’est ce qui s’est produit.



J’encaisse le coup et j’arrive à profiter au tant bien que mal de la jouissance que sait si bien me donner Franck. Au petit matin, le ciel commence juste à blanchir, je me réveille sous ses caresses délicieuses. Il vient planter son sexe en moi. J’ai du mal à réaliser que jamais plus cette queue ne viendra fouiller les parois de mon vagin. Alors que je sens qu’il va éjaculer, je me dégage, je vire sa capote et je prends son trône en bouche. Cinq secondes plus tard il déverse son foutre au fond de ma bouche. Il va prendre une douche. Il revient dans la chambre. Je regarde son corps harmonieux, musclé, attirant avec son pieu à présent au repos mais d’où il émane toujours une force virile, une assurance de jouissance. Je reste étendue sur le lit, les bras en croix, les jambes écartées, le sexe ouvert. J’ai encore envie de lui, mais il était trop tard. Alors qu’il va sortir de chez moi. Je me jette sur lui et l’embrasse fougueusement. Il se laisse faire et me rend mon baiser, mêlant nos salives. Puis, je prends sur moi-même pour dire :



Finalement, de « copain de baise », Franck est devenu « copain » tout court. Je le revois de temps à autre en compagnie de sa femme, une charmante jeune femme qui est beaucoup plus jeune que lui et qu’il a dû débourrer comme une jeune pouliche, puis dresser à sa main.


Tout en ayant des relations sexuelles avec Franck, il m’arrivait de prendre un autre amant. La plupart du temps, il s’agit de fréquentations moins torrides et plus conventionnelles. Je me montre comme une femme raisonnable et réservée. L’homme doit me séduire, me conquérir, m’apprivoiser. Cela passe par des invitations, des lettres, des cadeaux, des fleurs, de petites attentions. Je ne couche jamais le premier soir, même si le partenaire me plaît beaucoup. Je joue un jeu subtil, paraître ne rien donner, tout en en donnant suffisamment pour retenir le galant qui veut connaître l’étape suivante. Lorsque je finis par baisser la garde, que j’accepte les avances de l’homme et que je fais l’amour avec lui, il croit être arrivé à ses fins alors qu’en définitive, c’est moi qui l’ai tenu dans le creux de ma main. Lorsque je découvre sa queue dressée de désir, là encore la satisfaction est grande. Et, lorsqu’après le travail, elle perd toute vigueur, le sexe fort ce n’est plus l’homme, mais la femme. Dans les ébats que je partage avec lui, je ne fais jamais paraître le feu qui peut jaillir sous ma glace apparente.


L’été venu, je vais chez des amis sur le bord de l’Atlantique. Je me rends à la plage avec eux et leurs enfants, un garçon et une fille adolescents. Je me plie aux usages de ces personnes quant à leur tenue de plage, c’est-à-dire un bikini pour les femmes. Dans le cadre de ma transformation personnelle, j’aurais aimé prendre quelques libertés en bronzant topless, mais j’ai senti que mon amie, d’une part ne me suivrait pas, d’autre part verrait d’un mauvais œil que je me dénude partiellement devant ses enfants.



Au bout de deux jours, je décide de m’écarter du dogme pudibond familial en prétextant une déambulation sur la plage. Je me dis que sur la grève, je trouverai un endroit où personne ne dirait rien à ce que je quitte le haut. Je me mets donc à marcher et ne suis pas longue à voir apparaître des seins dénudés côtoyant d’autres encore dissimulés aux rayons du soleil. Encore quelques centaines de mètres et me voilà dans la zone topless. Je suis portée par mon élan et avance encore et je me retrouve dans un endroit où les gens sont tout nus, les hommes comme les femmes, même si quelques estivants ont gardé leurs slips. C’est une grande surprise pour moi. Je ne suis jamais allée sur une plage de nudistes. Je ne sais rien des pratiques exactes des naturistes entre les témoignages de ceux qui évoquent un mode de vie sain et écologique et ceux qui dénoncent des turpitudes libidinales.


Pourtant en voyant les gens sur la plage, rien ne différencie ces estivants des autres, sauf qu’ils sont nus. Les hommes ont leur mollusque et leurs bibelots qui pendouillent, les nanas ont leurs nichons à l’air et leurs chattes au vent, et pourtant ils n’ont aucune attitude déplacée, n’ont pas de regards équivoques. Ils ne se soucient même pas de moi qui suis en maillot alors qu’eux sont à poils.


Je réfléchis très vite : « Je désire enlever le haut de mon maillot. Ici, j’ai la possibilité d’aller plus loin et d’enlever le haut et le bas sans choquer personne. »


Alors je décide de tenter l’expérience. J’étale ma serviette à l’écart des autres groupes, ayant à ma droite un jeune couple et à ma gauche six jeunes filles et garçons dont certains bronzent et d’autre jouent aux cartes. J’ôte mon costume de bain deux-pièces avec tout de même une boule au ventre. Je sais bien que mes gestes sont précipités et maladroits mais je n’arrive pas vraiment à me contrôler. Et puis voilà, je suis à poil comme tous les autres. Je jette un coup d’œil vers le couple, il n’attache aucune attention à mon strip-tease. Le groupe de jeunes ne semble même pas s’être aperçu de mon installation.


Finalement, je trouve très agréable de sentir le soleil sur ma peau sans protection, la légère brise s’insinuer dans les poils de mon pubis et courir sur mes seins qui du coup se mettent à pointer. Bronzer nue ne me gêne pas, d’autant plus que tout le monde est nu. Il n’y a pas de voyeurs ou du moins je ne les ai pas vus. Peut-être ce mec là-bas en bermuda avec à ses côtés sa nana qui elle est à poil, mais il est bien loin. Alors, j’ose me lever de ma serviette et je me dirige vers la mer pour me baigner. Je dois m’avancer jusqu’à l’eau, dans le plus simple appareil, sans aucune protection. C’est un peu difficile, mais je prends sur moi. J’entre dans l’eau et la sensation est unique. J’éprouve un bien-être fou. Je me sens plus libre, et même plus en sécurité alors que je suis là, nue, sans défense. Lorsque je sors de l’eau, toutes mes craintes ont disparu et je remonte la plage jusqu’à ma serviette sans me soucier des regards. J’éprouve un plaisir indescriptible à me laisser sécher directement par le soleil, sans avoir entre les jambes un tissu humide, alourdi par l’eau et le sable.


C’était un endroit très tranquille, avec un paysage magnifique. Tout en restant allongée sur ma serviette, je réfléchis à ce concept d’être nu, de vivre en commun tout en dévoilant son anatomie intime. Si on exclut la nudité proprement dite, ce qui frappe, c’est que tout le monde se retrouve sur un pied d’égalité, il est impossible de tricher.


Le soir, de retour à la plage textile, je suis surprise par l’excitation et le bruit qui y règne. Alors je me dis : « J’ai vraiment bien fait de marcher jusqu’à cet endroit, d’avoir enlevé le haut et le bas. C’est bien peu de chose en fin de compte pour trouver le calme et la sérénité. »


Dès le lendemain, je décide de retourner à la plage naturiste. Là, je n’éprouve plus aucune gêne ni trouble au moment de retirer mon maillot. Au contraire, je suis sereine, bien dans ma tête et mon corps. Le couple que j’ai vu la veille n’est plus là, par contre le groupe de jeunes est bien présent. Je bronze, vais me baigner, rejoins ma serviette sans gêne, puis m’enduis de crème solaire sans même me rendre compte que j’offre à certains regards l’image d’une femme se masturbant lorsque je malaxe mes seins ou remonte les mains entre mes cuisses jusqu’à mes lèvres vaginales. À un moment, une des filles du petit groupe se dirige vers moi et me demande :



Elle doit avoir une vingtaine d’années, avec d’agréables formes, dont deux beaux seins tout en rondeur, sans être boulotte. Sa chevelure brune est coupée court, son visage et son corps sont légèrement mats. Je remarque que sa chatte est finement taillée entre la coupe brésilienne et le ticket de métro. Je me place sur le ventre et elle commence à m’enduire le dos de crème. Elle se place à califourchon au-dessus de moi. J’imagine sa vulve qui s’ouvre, alors que les poils sauvegardés ne peuvent pas dissimuler son coquillage. J’ai remarqué d’ailleurs qu’elle ne s’embarrasse pas de resserrer les jambes lorsqu’elle est au milieu de ses amis, les filles comme les garçons peuvent et ne se privent pas de profiter du spectacle. Elle fait couler de l’huile solaire sur mon dos et commence à m’enduire. Ses mains, tout en étalant la lotion me prodiguent un massage très agréable et relaxant. Lorsqu’elle arrive à mes lombaires, sans hésiter, ne montrant aucune gêne, elle m’enduit les fesses. Il s’agit presque d’une caresse même si l’attouchement est ferme. Puis elle continue en parcourant les cuisses en descendant jusqu’aux genoux pour remonter sur la face interne jusqu’à l’aine.

«Voit-elle ma moule ? D’autant plus que je crois que je mouille. Que va-t-elle penser de moi ? »

Elle m’écarte un peu les jambes. Je me laisse faire. Je jette un coup d’œil vers ses amis, qui font semblant de se désintéresser de nous, mais qui finalement ne manquent rien du spectacle. Lorsqu’elle arrive à mes pieds, j’ai presque envie qu’elle continue.



Maëva est très persuasive, puisqu’elle balaye toutes mes craintes, comme la différence d’âge, la pudeur toujours présente à mon esprit, la timidité de me retrouver au milieu de garçons et de filles nus…



Je rejoins le groupe qui m’accueille magnifiquement et avec lequel je partage des séances de bronzage, des discussions pour refaire le monde. C’est plus de leur âge que du mien, aussi lorsqu’ils me demandent :



Il y a aussi des jeux de plages, des baignades, des chahuts dans les flots. Ces activités aquatiques s’accompagnent de quelques attouchements plus ou moins volontaires. Les premiers sont très légers, puis voyant que je les accepte de bonne grâce, ils se font plus appuyés et plus nombreux. Je trouve même agréable que mon corps soit touché par des mains étrangères, tandis que moi-même je cherche du bout des doigts une chair fraîche, atteignant le sein d’une fille ou le membre dressé du garçon. Ceux-ci d’ailleurs, lorsqu’ils sortent de l’eau arborent souvent des érections phénoménales qu’ils ne cachent pas, laissant leurs queues dressées jusqu’à ce qu’elles perdent naturellement de leur arrogance.


Je ne suis pas la seule à observer ce beau spectacle, car les autres filles du groupe ont les yeux rivés sur les mâts de cocagne de leurs copains ou des autres garçons. J’assiste avec joie et bienveillance à ces gentils jeux de voyeurisme et exhibitionnisme. Les filles font fi de cacher leurs muqueuses intimes, laissant aux garçons des images inoubliables et pleines de promesses. Ceux-ci arborent fièrement leur virilité présageant des jeux beaucoup plus coquins dans l’intimité. Et moi ? Je regarde les filles comme les garçons avec bonheur, et petit à petit, je ne dissimule plus grand-chose, même si les poils de mon pubis forment une protection assez efficace, protégeant ma fente de regards trop curieux et indiscrets.


Je m’aperçois rapidement que si Maëva est avec son copain, Fred, elle est également lesbienne et qu’elle partage de douces caresses avec sa copine. L’idée que Maëva, Fabienne et Fred forment un trio sensuel m’apparaît comme une possibilité. Or le jour où ils m’invitent dans leur camping, cette idée devient une certitude, car il n’y a que deux tentes.


Je ressens à plusieurs reprises l’envie de faire l’amour avec Maëva ou Fabienne, mais me rends compte que ce serait inconvenant, vu l’écart d’âge entre ces deux filles et moi. Je pourrais être leur mère. Cependant, lorsque nous nous enduisons de crème solaire, les deux couples n’ont besoin de personne, si bien que Fabienne et moi formons un troisième duo. C’est une petite blonde aux seins menus, à la taille fine avec un piercing au nombril et des fesses potelées (ce qui lui donne des complexes). Nous imitons les deux couples hétérosexuels et nous étalons l’ambre sur nos corps, côté pile et côté face. Fabienne en profite pour me malaxer les seins, elle semble y prendre plaisir, et moi je n’oublie pas ses petits nichons dont les pointes s’érigent tout de même et l’orée de sa vulve que je vois nettement, puisqu’elle a la chatte totalement épilée et qu’elle écarte les jambes. Une fois j’entre en contact avec les petites lèvres dépassant de sa fente, ce qui la fait sursauter.



Alors je reprends mes attouchements, mais cette fois-ci avec attention et douceur. Elle reste silencieuse, mais se pâme d’aise. Je croise le regarde de Maëva qui me sourit et me lance un clin d’œil complice.




ooo000ooo




Nina, ma meilleure amie et ma confidente qui connaît les moindres détails de ma nouvelle vie, m’invite chez elle pour dîner. Lorsque j’arrive, elle est en compagnie d’un homme qui a sensiblement nos âges.



Il est assez grand, le corps élancé. Son visage sans rides prononcées est tout de même marqué, mais cela donne un charme supplémentaire à cet homme. Il a les cheveux courts, grisonnants sur les tempes, mais sa face est adoucie par un sourire rayonnant et un regard bienveillant. Au cours de la soirée, je découvre qu’il est ouvert d’esprit et que son discours démontre une culture générale étendue dans plusieurs domaines sans qu’il cherche à l’étaler.



Je me retrouve sans vraiment m’en rendre compte, dans le lit de Nina, à poil, en compagnie de ma copine et de Paul, eux aussi nus. Jamais je n’ai fait l’amour ainsi en trio. Pourtant, je n’éprouve pas de malaise à regarder ma copine se faire pilonner par le beau mâle car, si habillé, Paul est assez beau, nu il est splendide, ayant tout des statues gréco-romaines. Encore que sa queue soit beaucoup plus attirante que celle des représentations antiques. Il a un sexe assez long et d’un beau diamètre. Or, les Grecs et les Romains estimaient que les gros sexes étaient peu plaisants, Vénus abandonna son enfant monstrueux, notamment parce que son appendice priapique était gigantesque. Autre différence, Paul a le sexe décalotté ce qui n’était jamais le cas dans l’antiquité, même les athlètes des jeux qui évoluaient toujours nus, ne devaient jamais avoir le gland découvert, même par accident, d’où le port d’une cordelette retenant le prépuce. Et, maintenant que j’ai vu pas mal de phallus, en dehors des acteurs de films pornos, je dois avouer que les sexes décalottés ont ma préférence.


Lorsqu’il sort du con de Nina et qu’il s’approche de moi, je devrais le repousser. Je n’en fais rien. Je le regarde changer de préservatif, ne disant pas un mot, et sans plus attendre il vient enfoncer son dard en moi. La pénétration est si rapide, que j’ai le souffle coupé. Il commence à se mouvoir en moi et j’aime beaucoup. Ses va-et-vient me font un bien fou et le fait que Nina soit là, qu’elle nous regarde faire l’amour m’excite terriblement. Au bout d’un moment, elle vient vers moi et commence à me caresser les seins, puis à les embrasser, à la téter même. Je ne retiens pas ma jouissance qui éclate tel un feu d’artifice.


Comme Paul n’a pas éjaculé, Nina s’emploie à sucer sa queue pour le soulager. Je viens la rejoindre et c’est à l’aide de nos deux bouches et langues qu’il répand son foutre sur nos visages. Cette jouissance de notre joli partenaire nous transporte de joie et nous nous retrouvons tous les trois dans la salle de bains pour prendre une douche purificatrice autant que coquine.


J’aurais aimé refaire l’amour avec Paul, mais il ne peut pas rester. Quelques jours plus tard, je le rencontre par hasard. Il m’invite à boire un verre dans un café. Il se confie à moi :



Je suis éblouie par ce discours, car pour ma part, après ce que nous venions de vivre, je ne vois pas la possibilité de connaître avec cet homme que j’appréciais, une histoire d’amour normale et stable. Car moi aussi, je ne lui ai pas présenté l’image d’une femme respectable.



J’ai envie de lui, j’ai envie qu’on fasse l’amour tous les deux, sans tierce personne. Dans l’ascenseur, il m’embrasse avec passion, déjà nos mains cherchent nos corps, les siennes sous mon chemisier, les miennes sur ses fesses. Dans son appartement, nous sommes à moitié nus et mes yeux se posent sur le renflement de son pantalon et je repense au beau sexe que j’avais déjà découvert. Il met une main entre mes jambes et me masse la chatte à travers les vêtements, je réprime un frisson, puis ses doigts viennent masser mon pubis en contournant mon slip. Lorsqu’il m’entraîne vers la chambre, je le suis en m’élançant. Je sens que je commence à mouiller.


Il me déshabille avec fébrilité. Je me donne à lui, je le laisse caresser mon corps au fur et à mesure que les pièces de tissu viennent s’échouer sur le sol. Ma veste, ma jupe, ma chemise et me voilà en sous-vêtement assez sexy. Depuis mon divorce, j’ai totalement renouvelé ma garde-robe de sous-vêtements, les Aubade s’étant substitués aux Petit-Bateau ou Damart. Je porte donc un ensemble sexy de deux pièces en dentelles et voilages, le soutien-gorge dont les bonnets laissent apparaître par transparence mes mamelons et un string assorti translucide devant et à l’arrière une mince bande de toile agrémenté d’un nœud et d’un cœur dénudant presque entièrement mes fesses. Paul est ravi de cette apparition, mais continue son office et dévoile mes seins qu’il caresse au passage, puis ôtant mon string, il masse la pilosité de ma chatte, plongeant ses doigts jusqu’à la lisière de ma vulve.



Ne voulant pas rester inactive, je descends la fermeture Éclair de son pantalon. Il comprend le message et lui aussi se retrouve totalement nu. Nous nous regardons, admirant nos corps avant qu’ils ne s’embrassent et s’embrasent. Immédiatement nous nous positionnons en 69, moi m’approchant de sa queue que je prends en bouche, lui ouvrant mes lèvres pour venir découvrir l’intérieur de ma vulve.


Nous nous suçons ainsi quelques instants, puis nous varions les baisers, les caresses, les jeux de doigts et de main. Cela dure longtemps, très longtemps et c’est terriblement jouissif. Je retrouve dans ses bras ce qu’il y a de plus plaisant dans les amours avec une fille : une attention portée au corps sans que la pénétration soit le seul mot d’ordre. Pourtant mon partenaire bande, je joue avec sa queue et jamais je ne sens que son membre mollit. Combien de temps ses préliminaires très poussés durent ? Je ne saurais le dire, d’autant plus qu’ils sont pour moi le théâtre de deux orgasmes. Il y a quelque chose de merveilleux de jouir intensément sans pénétration, sans que l’homme ne brûle les étapes.


Mon corps n’en peut plus, je me dis : « Il va me sauter comme s’il entrait dans un morceau de viande sans vie et sans réaction. Je vais recevoir son foutre en moi sans pouvoir jouir une nouvelle fois, je vais faillir avant sa jouissance. »


C’était sans compter dans les capacités du corps humain, car lorsque Paul me pénètre, c’est comme une renaissance. Son sexe masse divinement bien les parois dégoulinantes de mouille de mon con. À l’instant même où il déverse son foutre dans le préservatif, son sexe profondément enfoncé en moi, je suis emportée par un troisième orgasme.



Je me suis donnée à Paul, tout comme lui s’est donné à moi. Nos corps avaient communié pour n’en faire plus qu’un. Il m’a apporté également beaucoup de douceur et de tendresse, se montrant beaucoup moins brutal que dans le trio que nous avions partagé avec Nina.


Justement, Nina, lorsqu’elle apprend que Paul est devenu mon amant, est très contente.



Il me faut beaucoup de courage pour lui demander ce qu’il pense de mes relations sexuelles avec Nina. J’utilise des chemins détournés, mais comme s’il lisait dans mes pensées, il répond directement :




Aujourd’hui, Je vis un parfait amour avec Paul depuis maintenant près de cinq années. Nous avons beaucoup de points communs et des atomes crochus que nous découvrons un peu plus chaque jour. Nous apprécions faire l’amour ensemble, naturellement, ainsi que partager des moments de nudité sans sexualité à la maison ou sur des plages naturistes. Nous sommes même allés depuis peu dans un centre et comptons bien renouveler l’expérience. Nous partageons également nos lectures, certaines émissions de télévision et des films au cinéma. Une vie de couple bien rangée, mais qui me convient parfaitement. Mon premier mari n’était pas le bon, heureusement j’ai rencontré Paul au moment opportun.



FIN