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Temps de lecture estimé : 15 mn
03/08/15
Résumé:  Olivier est en stage aux États-Unis. Il m'a demandé ironiquement d'être sage en son absence. Mais je rencontre deux garçons, sans doute encore puceaux, et un ancien copain de lycée.
Critères:  fh fhh jeunes copains forêt fmast hmast préservati pénétratio jouet attache orties init lettre -prememois
Auteur : SophieF.            Envoi mini-message
En ton absence

C’est avec beaucoup de plaisir que je lis le premier tome du Casanova de La Pléiade que nous avons acheté le mois dernier. Hier, une citation latine m’a enchantée : Mitte gladium tuum in vaginam. Ce n’est pas une pucelle qui demande cela à Giacomo mais Jésus ordonnant à Pierre, qui vient de couper l’oreille d’un soldat, de remettre son glaive dans son fourreau. De quoi commettre un amusant contre-sens, n’est-ce pas ?


Quant au style, son mélange de passé et de présent, parfois dans la même courte phrase, n’est pas désagréable et ajoute à la fraîcheur du récit. Ce diable d’homme est tellement sympathique que je ne peux m’endormir avant de savoir comment se termine son aventure du moment. S’il vivait de nos jours, je ne lui résisterais pas longtemps ! Estimant que « l’amour sans amour est insipide », il se déclare sans cesse amoureux jusqu’à la mort et envisage même, parfois, d’épouser sa partenaire, quitte à la refiler à un ami un peu plus tard pour la remplacer très vite par une autre fille, souvent très jeune.


Je viens de recevoir ton courriel. Bien le bonjour à Caroline, mon chéri ! Vraie ou fausse, sa blondeur ? N’est-elle pas un trop enveloppée, cette fille, comme bien des Américaines ? Des détails, s’il te plait ! Je ne suis jamais jalouse, tu le sais bien. Toi non plus, bien sûr, mais la fessée qu’en souriant tu m’as promise si je ne suis pas sage, j’y aurai droit.


Voici pourquoi : hier matin je rencontre deux garçons, Nicolas et Julien, des anciens camarades de mon jeune frère.



En fait, nous n’avons pas grand-chose à nous dire. Nous allons nous séparer quand Julien me demande si je vis seule à Paris. À quoi je réponds que cela ne le regarde pas. Il croit devoir insister. Irritée, je vais jusqu’à leur demander quand ils vont se marier, maintenant que le mariage entre gays est possible.



Je les vois venir. Pour autant, faut-il les décourager ? Ce serait dommage, non ?



Je fais mine de tourner les talons quand Nicolas insiste :



Je veux bien. Nous y allons. Nicolas se lance :



Je feins la plus vive surprise :



Ça, tu me le pardonneras. C’est un gros mensonge, sois-en sûr… Ma réponse leur donne de l’audace :



Je réponds que je n’ai personne. Mille pardons, mon chéri.



Ils sont trop mignons.



Cri du cœur. Ils ont répondu d’une seule voix. Je peine à dissimuler mon envie de rire. Je me tourne vers Julien :



C’est le piège. La réponse est oui, nous le savons, toi et moi. Pas eux. Pas encore.



Alors moi de répondre que dans ces conditions il m’est impossible de choisir. Il soupire qu’il voit bien qu’ils n’ont aucune chance… Mais il continue :



Saint-Maurice est une petite plage au bord de la Loire. Là où je t’emmènerai comme le susurre cette publicité dont nous trouvons la mièvrerie insupportable. À propos : mes parents ont hâte de faire ta connaissance. « Si toutefois tu nous juges dignes d’être présentés à cet intéressant jeune homme » a dit mon père. Humour familial. Je continue.


Aux alentours de trois heures de l’après-midi, bikini rouge sous jupe bleue et chemisier beige, je chevauche mon vieux vélo et dix minutes plus tard je vois mes deux dadais qui prennent le soleil, en slip de bain évidemment. Nicolas a quelques poils follets sur la poitrine. Chez Julien ils sont plus abondants et noirs. Je m’allonge entre eux deux. Puis nous chahutons un peu dans l’eau. Sous prétexte de me faire boire la tasse, leurs mains s’aventurent un peu sur mes seins, mes cuisses et mes fesses. Ces jeux nautiques sont bien pardonnables mais je m’esquive, il ne faut pas se galvauder. Nous retournons sur le sable. Je minaude.



Je soupire mais ne dis mot. Comme s’il était nécessaire de noyer la fille pour l’embrasser… Quels ballots, ces deux-là ! Nous restons allongés sur le sable, à prendre le soleil. Soudain Nicolas :



Assise, je me débarrasse de mon top. Ils me regardent et se couchent bientôt sur le ventre, pour ne pas me montrer leur érection. C’est pourtant plutôt flatteur pour moi, qu’ils bandent rien qu’en voyant mes seins. J’ai quand même eu le temps d’apprécier le gonflement… significatif du contenu de leur slip de bain. Je retourne dans l’eau. Ils ne me suivent pas, et pour cause…


Un autre garçon, Quentin, un ancien du lycée, vient me rejoindre.



Il semble soulagé.



J’aurais pu dire non. Au lycée nous nous embrassions, nous nous tripotions un peu, mais sans jamais faire l’amour. Il y a eu quand même ses doigts au bord de ma chatte, un jour, et ma main un peu dans son slip. Il s’en est fallu de peu, en ce temps-là… Il a de jolis yeux bleus, une carrure d’athlète. Il était bon en gym, pas moi.



Il doit mentir. Je ne réponds pas. Il insiste :



En plus de la gym, il était bon en maths, et moi en philo.



Je ne lui dis pas que je serai seule, mes parents étant absents pour la journée. Je veux me réserver une porte de sortie, au cas où je n’aurais pas envie que les choses aillent trop loin. Je rejoins mes deux amoureux. Ils semblent s’être calmés, ils sont assis.



Nicolas insiste :



Je souris. Le temps passe. Soudain :



Je veux bien. Nos vêtements mis à l’abri dans la sacoche du scooter de Nicolas, nous traversons. Il est même inutile de nager, on a pied partout. Sécheresse de cet été ! Nous voici sur l’autre rive. Ils me précèdent. Les fesses de Julien sont plus charnues que celle de Nicolas. Il nous faut longer un champ de blé qui vient d’être moissonné, puis nous faufiler entre quelques genévriers pour arriver dans un petit bois de pins et découvrir leur cabane. Alors Nicolas, d’une voix autoritaire :



Je pénètre. Me voici assise entre eux deux.



Je veux appuyer mon dos contre la paroi de branchages mais elle cède. Nicolas me retient en passant un bras derrière mes épaules.



Il ne me lâche pas. La hanche de Julien est tout contre ma hanche. Sa main se pose sur mon genou droit. Celle de Nicolas sur mon genou gauche. Je laisse faire, bien sûr. Puis voici les lèvres de Nicolas sur ma tempe, et son souffle dans mes cheveux. Nous restons silencieux.



Ses lèvres frôlent ma joue et y déposent un petit bisou. Puis c’est mon autre joue qui reçoit un bisou de Julien. La main de Nicolas glisse de mon épaule à mon sein droit qui est nu, je te le rappelle. Julien murmure qu’il va s’en aller pour nous laisser tranquilles.



Sa bouche s’approche alors de mes lèvres. Je tourne un peu la tête pour un premier petit vrai baiser. La main de Nicolas quitte mon sein.



Ils bandent si ferme que je vois deux glands bien rouges sortir des slips de bain.



Julien avale péniblement sa salive.



Je m’allonge sur la mousse, bras et jambes écartés. Ils s’approchent.



Mes fesses, sûrement moins difformes que celles de Caroline, seront à la disposition de tes mains, du martinet ou de quelques orties, je suis consciente de le mériter.



Je referme mes cuisses, soulève un peu mes fesses et me voilà totalement nue. J’écarte à nouveau les jambes. Nicolas se couche sur moi. Julien se débarrasse de son slip de bain et approche de ma bouche son gladium raide comme la justice. À peine mes lèvres ont-elles effleuré le gland que la palpitation de ce dernier m’avertit qu’une giclée de sperme va me remplir la bouche. Je tourne la tête, et le jet puissant atteint ma joue et mon cou.


Nicolas, lui, cherche tout simplement à me baiser. Je cesse de faire semblant d’être attachée, je le branle et après deux ou trois va-et-vient mon ventre et mes seins reçoivent de copieuses giclées de sperme. Voilà qui va nourrir les poissons. Je me lève et je vais dans l’eau. Petits spermatos, fécondez quelques poissons femelles, il en naîtra peut-être des sirènes.


Revenant vers eux, j’entrevois une ombre dans les buissons ; ne serait-ce pas Quentin ?



Ils ne connaissent de l’amour, ou plutôt de la baise, que ce qu’ils ont vu sur Internet : on met tout de suite sa bite dans la bouche, le vagin ou le cul de la fille qui ne demande que ça apparemment. Il faut qu’ils apprennent les indispensables préliminaires. Je me mets à chantonner cette vieille chanson qui nous amuse tant : Aujourd’hui peut-être, ou plutôt demain…



Nous retraversons la Loire. Quentin n’est pas sur la plage. C’était donc bien lui. Nous retrouvons serviettes de bain et vêtements dans la sacoche du scooter de Nicolas. Séchés, nous nous rhabillons. Les deux garçons se juchent sur leur scooter. Ils veulent m’attendre pour que nous fassions la route ensemble. Je leur dis de n’en rien faire, allant bien moins vite qu’eux. Ils s’en vont. Je rentre tout doucement. Quelques automobilistes mâles me regardent intensément. Je les ignore, bien que n’ayant pas joui, moi, comme tu le subodores.


Le soir je lis Casanova. La fille qu’il voulait épouser vient d’être enfermée dans un couvent. Il est désespéré. Ça ne durera pas. Tombant amoureux d’une belle religieuse du même couvent, il écrit que cette infidélité ne déplairait pas à sa petite femme, « parce qu’elle n’est propre qu’à me maintenir en vie, et par conséquent à me conserver pour elle. » Bien vu, elle en est même ravie. Les deux filles sont tombées amoureuses l’une de l’autre tout en adorant Giacomo, bien entendu. Le cardinal de Bernis, ambassadeur de France (pas encore cardinal à l’époque mais amant de la belle religieuse) assiste, caché, aux ébats de Giacomo et de leur commune maîtresse.


Comme ce genre de voyeurisme t’est actuellement impossible, pour compenser je continue mon récit. Le livre refermé à minuit passé, le gode en bois d’olivier que tu as confectionné pour moi me sert de « gladium » et je m’endors. Il sort de moi durant la nuit, ce qui interrompt un rêve agréable, le gode étant devenu demi-bouteille de champagne. Tu joues trop avec ma chatte en y introduisant n’importe quoi.


Ce matin, mes parents s’en vont de bonne heure. Je reste nue dans la maison. Quand il va être 10 heures, je passe ma robe bleue, avec rien dessous et je reste pieds nus. C’est une vielle robe que tu ne connais pas, courte, avec une fermeture éclair sur le devant. Quentin la connaît, lui. Il arrive, l’air farouche. Nous montons dans ma chambre.



Sa réponse ne me surprend pas. Vous êtes tous comme ça. Il insiste :



Je lui tends une joue. Il prend mes lèvres, elles sont si près de la joue ! Il colle son corps contre le mien, ses mains descendent sur mes fesses. Il embrasse mieux qu’autrefois, il a mûri. Il me pousse vers mon lit, descend la fermeture éclair de ma robe, suce les pointes de mes seins, lèche ma chatte, aspire mon clito, soupire qu’il est heureux, dit que je suis à lui, rien qu’à lui.


À quoi bon le détromper ? Il fouille dans sa poche droite, en sort un Durex sed lex, se met nu en quelques instants, revêt le Durex, entre en moi et me baise avec énergie. Il jouit si vite qu’il me laisse en rade.



C’est un égoïste, ce garçon. Toi, tu sais t’y prendre.



Il n’insiste même pas. Il a eu ce qu’il voulait. Il noue le haut du Durex (pas mal rempli) et le met dans sa poche avant de se rhabiller.



Il m’insulte (Salope !) et s’en va. À midi je mange carottes râpées et yaourt, je fais une petite sieste, le bois de ton prénom aussi. Vers 15 heures je mets le bas de mon bikini, ma robe bleue et en route pour Saint-Maurice. Nico et Julien y sont déjà. Ils me regardent froidement.



Je commence à connaîtrai les garçons. Je fais le pari qu’ils vont me baiser avec un acharnement décuplé. J’enlève ma robe.



Ils pourraient répliquer qu’il y a de quoi fouetter une chatte. Avec des orties par exemple. Mais non ils sont plus innocents que toi. Un jour j’écrirai les nouveaux malheurs de Sophie. Son amant préféré l’attache, nue, à un poteau électrique et la bombarde de boules de neige. Avec une de ces nouvelles petites raquettes destinées à électrocuter mouches et moustiques il taquine la pointe de ses seins. Il use d’un martinet pour rougir ses pauvres fesses. Il lui fait faire un jogging avec deux boules de geisha dans la chatte. Ça te rappelle quelque chose, tout ça ? Malheurs ou plutôt bonheurs de Sophie un peu maso, certes, mais très amoureuse d’Olivier, qui le sait bien…


Je me couche sur le sable. Julien :



Nous traversons. Le soleil sèche vite notre peau. Je ne veux pas entrer dans leur cabane. Nous serons mieux dehors, sous les pins.



Ils tombent à genoux, se jettent sur ma poitrine qui n’a jamais été à pareille fête. Toi tu n’as que deux mains et une seule bouche ! Puis une main descend sur mon pubis, des doigts se glissent sous le tissu.



Il enlève le bas de mon bikini, je le laisse faire. Il écarte mes lèvres et commence à lécher. Il débusque mon clito. Julien, lui, mordille la pointe de mes seins, c’est délicieux. Nous pouvons passer à l’épisode suivant :



Nicolas :



Ils y courent. Je pars me cacher au milieu des buissons de genévrier, non sans me piquer un peu partout. La nature est sadique comme certains garçons. Ils reviennent, me cherchent :



Je ne réponds pas. Ils s’approchent de mes buissons. Ils sont bien comiques, la bite en avant ! Ils m’entraînent vers les quatre pins, lient le nylon autour de mes chevilles. J’attache moi-même mes poignets de la manière que tu m’as apprise ; ainsi je pourrai me libérer au cas où, parce qu’on ne sait jamais.


Me voici écartelée. C’est Nicolas qui entre en moi le premier. Je refuse toujours mes lèvres à la bite de Julien. Il peut bien attendre. Les va-et-vient de Nicolas sont rageurs. Il jouit très vite, Julien le remplace aussitôt. Ses mouvements sont plus amples, pour moi le plaisir approche, le plaisir est là. Sans toi. Tu m’en puniras, je le mérite.


Quand tu viendras pour que je te présente à mes parents un bouquet d’orties caressera mes seins et l’intérieur de mes cuisses. Puis tu les étaleras sur mon corps et tu les écraseras quand nous ferons l’amour. Ainsi il te sera donné de ressentir la même délicieuse brûlure que moi, mon chéri. C’est ainsi que nous nous pardonnerons nos petites aventures.


Bisous, à très bientôt.



Sophie