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n° 16946Fiche technique21524 caractères21524
Temps de lecture estimé : 14 mn
06/08/15
Résumé:  Quoi de plus agréable qu'une sieste crapuleuse ? Ou comment une femme nourrie par ses fantasmes et ses rêves éveille sa libido pour le plus grand plaisir de son compagnon.
Critères:  fh couple fépilée amour fsoumise hdomine cérébral revede fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo hdanus yeuxbandés -couple
Auteur : Caleama  (Ecrire une histoire érotique ? Voilà un fantasme réalisé !)
La sieste

Le moment où je m’éveille d’une sieste est sans aucun doute l’instant que je préfère pour me livrer au plaisir des sens. Je m’allonge, fatiguée, sans envie, le corps las et l’esprit envahi par des pensées stressantes et je n’ai qu’une hâte, que le sommeil me gagne.


« Je peux m’allonger auprès de toi ? » demande-t-il avec sollicitude. Je lui réponds avec bienveillance mais sans trop d’enthousiasme pour éviter de nourrir de faux espoirs. Il enlève tous ses vêtements et s’étend près de moi en maintenant une distance raisonnable. Évidemment, en homme qui se respecte, il tente une approche en posant une main timide sur ma hanche. Un soupir agacé suffit à mettre fin à l’assaut. Il retire lentement sa main et me souhaite une bonne sieste sur un ton qu’il tente de rendre le plus léger possible. Il sait que le combat est perdu d’avance. Pour l’instant.


J’aime l’idée qu’il me désire et qu’il ait à patienter avant de libérer les tensions qui envahissent son corps. Je laisse le mien se détendre. J’ai seulement gardé ma petite culotte en dentelle blanche. Je serais certainement plus à l’aise totalement nue mais je trouve particulièrement excitant que ce soit lui qui me l’enlève. Le moment venu.


J’aime aussi, et ce depuis que je suis enfant, m’endormir sur le dos, les deux paumes calées sur mon bas-ventre. Les majeurs appuyés sur mes grandes lèvres et les index se rejoignant sur la pointe du mont de Venus. Le tout calé par l’élastique de ma culotte. Pas de caresses. Aucune masturbation. Juste la sensation agréable de mes mains douces et de leur pesanteur sur mon pubis épilé.

Les yeux fermés, je laisse divaguer mon esprit. Très vite, celui-ci se dirige vers quelques pensées inavouables. Cette phase de l’avant-sommeil est celle où je m’autorise à élaborer les fantasmes les plus crus. Ceux que je n’ose pas lui raconter, malgré mon ouverture et notre faculté à aborder des sujets délicats.


Me voilà en compagnie d’un homme. Celui-ci prend parfois les traits de quelqu’un de connu – un ex petit-ami dont je garde quelques bons souvenirs, un copain de lycée sur lequel je fantasmais adolescente mais que je n’ai jamais osé aborder, le beau brun en costard-cravate que j’ai maté discrètement dans le métro – mais souvent, lui aussi reste un pur produit de mon imagination. Depuis quelque temps, le personnage principal de mes épisodes fantasmatiques peut aussi être une femme. Cette fois-ci, ce sera un homme. Restons en terrain connu.


Nous sommes à une fête. Peu importe l’occasion, ce n’est pas ce qui nous importe là. Le scénario mériterait d’être étoffé mais l’objectif est juste de trouver le sommeil en pensant à des choses plus agréables que ces foutus plannings que je n’ai toujours pas bouclés. Passons donc sur les détails.


J’ai bu trop de champagne. Cette boisson a sur moi un effet aphrodisiaque surprenant. Tous les alcools, au-delà d’une certaine dose, me désinhibent. Cela me permet de sortir de ma réserve qui peut me donner un air distant, de rire à des blagues qui habituellement m’exaspèrent et de danser jusqu’au bout de la nuit. En bref, l’alcool me sociabilise.

Le champagne et ses fines bulles ont ce pouvoir supplémentaire d’éveiller ma libido et de balayer provisoirement mes restes de timidité. Mon compagnon fantasmé le sait et s’empresse de remplir ma flûte dès qu’elle s’assèche, en me regardant d’un air amusé.


« Allons danser ! » Dans mon état, ce n’est plus une proposition mais une injonction. Je lui prends la main et l’entraîne sur la piste au milieu des autres invités. La musique est rythmée, moderne et correspond à mes goûts, ce qui ne fait que surajouter à mon enthousiasme. Je virevolte autour de lui en le frôlant volontairement avec mes seins. Je me déhanche lentement en faisant glisser mes mains sur mes cuisses, remontant légèrement ma robe pour laisser apparaître la dentelle de mes bas noirs. Je ne le quitte pas du regard. Le regard est un sens à ne pas négliger dans le jeu de la séduction. Je lis le désir dans le sien.


Il m’attire soudainement vers lui en me saisissant par la taille et attrape ma nuque d’une main pour mieux pouvoir m’embrasser. Pas un baiser tendre et discret comme le voudraient les convenances. Un baiser langoureux, profond, passionné. Je gémis, presque étouffée par sa force. Quand il a l’assurance que je vais continuer à lui rendre son baiser avec autant de fougue, il lâche mon cou et laisse descendre sa main le long de mon dos. Doucement cette fois, du bout des doigts, il effleure ma colonne vertébrale à travers le fin tissu de ma robe pour parvenir aux creux de mes reins. Des frissons me parcourent de la racine des cheveux jusqu’à mes ongles de pieds manucurés. Sans aucun doute, mon dos est une zone supra érogène ! Il me plaque plus fortement contre lui. Je sens son sexe qui durcit contre mon ventre, séparé par les couches de tissu que je voudrais pouvoir faire disparaître en claquant des doigts, là, maintenant. Mais non, ce n’est pas raisonnable. Son autre main, elle, a déjà atteint mes fesses. Il remonte ma robe et pose ses doigts directement sur ma peau, ce qui m’arrache un sursaut de lucidité. « Arrête ! Pas ici ! On nous regarde ! »


« Justement, c’est cela qui est excitant » me susurre-t-il dans l’oreille avant de m’adresser un clin d’œil. Est-ce son charme qui me fait chavirer ou bien l’excès de champagne ? Toujours est-il que je n’oppose pas une franche résistance. Il a raison, c’est excitant de voir les regards des autres invités se poser sur nous. Certains, peu nombreux, semblent un peu gênés par notre manège et lancent des regards détournés. Les femmes surtout. Je m’enorgueillis à penser qu’elles sont sûrement jalouses. D’autres ont carrément cessé de danser et nous observent sans retenue. Des hommes surtout.


Nous continuons à danser, collés-serrés. J’ai la tête qui tourne mais c’est agréable. Il embrasse mon cou, une main sous ma robe, l’autre sur mon sein. J’ai de plus en plus envie de lui. De sentir ses mains directement sur toute ma peau. Il le comprend certainement à mes soupirs, à ma respiration de plus en plus saccadée. En un instant, sans que je puisse réagir, il défait le nœud qui retient ma robe à mon cou. Elle glisse jusqu’à mes hanches qui semblent être les seules à s’offusquer de la situation et à tenter de la retenir. Vaine résistance ! D’une main, il accélère la chute inévitable.


Me voilà, sur la piste de danse, au-milieu d’une vingtaine d’inconnus, vêtue uniquement d’un soutien-gorge et d’un string en dentelle noire, de bas autofixants au large bord en dentelle assortie – je n’aime pas les porte-jarretelles – et d’escarpins ! J’ai beau être désinhibée et très excitée, la situation m’affole un peu et je sens mes joues rosir sous mon fond de teint. Il le perçoit et me glisse : « Si ce sont les regards des autres qui te gênent, je peux te bander les yeux. Ce sera plus facile de te laisser aller. Ne t’inquiète pas, fais-moi confiance. Tu vas vivre une expérience inoubliable… »

OK… Au point où j’en suis…. Et puis, après tout, je ne connais personne ici. Lui a salué quelques invités et même discuté avec certains d’entre eux mais cela ne semble pas lui poser problème. Bien au contraire, il paraît apprécier pleinement la situation. Je comprends alors qu’il doit même y être habitué. J’en ai la confirmation quand il sort un bandeau en satin noir de la poche intérieure de sa veste. Je suis trop ivre pour me révolter face à ce libertinage prémédité. Avant qu’il ne me bande les yeux, je jette un rapide regard circulaire autour de moi et constate avec un sentiment mêlé d’excitation et de gêne que les convives ont formé un cercle pour mieux nous observer.


Je ne vois plus rien. Il a raison, une fois encore. Je lâche prise, libérée des regards salaces, jaloux, curieux, envieux, critiques… Je me concentre sur mes sensations. Je me donne à lui. Totalement.


La musique est forte. Elle couvre les paroles des invités. Des spectateurs, devrais-je dire. Je ne les vois pas. Je ne les entends pas. Je sens juste leur présence autour de moi.


Il m’embrasse. Tendrement cette fois, comme s’il cherchait à me rassurer encore. Ses mains courent sur mon ventre, sur mes hanches, sur mon dos. Il dégrafe mon soutien-gorge et fait descendre les bretelles sur mes épaules. Mes mamelons durcissent immédiatement en sentant la dentelle glisser sur ma peau. Il les caresse d’abord délicatement. Puis plus fermement. Une de ses mains laisse place à sa bouche. Il fait courir sa langue sur mon aréole pendant qu’il pince fortement mon mamelon droit entre son pouce et son index. Le plaisir et l’ivresse me font tituber sur mes escarpins et je dois me retenir à ses épaules pour ne pas tomber.


Il me prend alors par la main et me guide vers ce que j’imagine au toucher être le petit sofa que j’avais remarqué tout à l’heure près du bar. Je m’étais dit qu’il était très élégant, quoiqu’un peu bourgeois, et qu’il irait parfaitement dans mon salon. Je n’avais pas imaginé qu’il deviendrait la scène de nos ébats en ce lieu. Il m’aide à m’asseoir et retire délicatement mes escarpins en un geste extrêmement sensuel. Puis, il me demande de me relever et fait glisser mon string le long de mes jambes. Je n’ai donc plus que mes bas noirs.


Il exerce alors une pression ferme sur mes hanches m’obligeant à m’asseoir. Il tire le bas de mon corps vers lui de telle façon que mes fesses se retrouvent juste au bord du canapé dont l’assise est profonde. Le haut de mon corps est penché en arrière, soutenu par des coussins moelleux. Il écarte alors mes jambes et me demande de ne plus bouger. Je lui obéis. Il m’a demandé de lui faire confiance…


Je m’imagine, étendue sur ce sofa, offrant une vue imprenable sur mon sexe épilé et humide, les seins dressés en avant, la tête légèrement basculée en arrière. Je sens alors ses mains saisir le haut de mes cuisses et je devine qu’il s’est agenouillé entre mes jambes. Il remonte une de ses mains vers mon sexe et glisse son majeur le long de mes lèvres. Il effleure mon clitoris déjà dressé par l’excitation ce qui tend mon corps de désir. Je soulève mon bassin vers sa bouche dont je perçois le souffle chaud tout proche. En même temps qu’il enfonce son doigt dans mon vagin, il saisit mon clitoris entre ses lèvres et commence une succion lente. Merveilleux supplice. Il glisse un deuxième doigt, puis un troisième et commence à les faire aller et venir avec force alors que sa langue titille plus fermement mon clitoris. Six mouvements et j’explose déjà en un orgasme puissant. Il retire ses doigts, se relève et me dit à l’oreille : « Tu vois, je t’avais dit de me faire confiance. Mais le jeu n’est pas fini. Tu veux continuer à jouer ? » Encore enivrée par la jouissance et le champagne, je fais un signe affirmatif de la tête.


Il me demande alors de me mettre à quatre pattes sur le canapé. Je m’exécute. Il m’aide à me positionner, saisit ma tête entre ses mains et appuie son sexe sur mes lèvres. Je l’engloutis avec avidité et commence un mouvement de va-et-vient. Au même moment, je sens des mains qui agrippent mes hanches et me tirent légèrement en arrière. Je comprends alors que certains figurants ont changé de rôle pour devenir acteurs. J’essaie de ne pas me laisser décontenancer par ce nouvel assaillant et de rester concentrée sur ma fellation. Il m’aide en guidant les mouvements de ma tête.


L’homme qui nous a rejoint, car je suppose que c’est un homme à la sensation de ses mains larges et légèrement calleuses, commence à caresser mes fesses puis mon sexe de bas en haut. Petit à petit, il en remonte l’humidité vers mon anus, humidité à laquelle il semble ajouter un peu de salive afin d’entreprendre la dilatation de mon petit orifice. Je sens la pression de son doigt. J’ai un peu peur de ce qui va se passer. « Laisse-toi aller. Concentre-toi sur le pénis qui est dans ta bouche. » Le doigt entre. Sensation délicieuse. Il le fait tourner doucement puis aller et venir avant d’entrer un deuxième doigt. Je suis rassurée. Il n’est pas brutal comme j’aurais été en droit de le craindre. J’ai de plus en plus de difficultés à me concentrer sur mon ouvrage. Mon compagnon a dû le comprendre et accélère le mouvement de son bassin, enfonçant son sexe de plus en plus profond dans ma bouche. Son comparse a peut-être également compris qu’il doit attendre son tour et maintient juste le mouvement circulaire de ses deux doigts dans mon intimité. À la pression de ses mains sur mes tempes, à l’arrêt soudain du mouvement de va-et-vient, je comprends qu’il va jouir. Son sperme se répand dans ma bouche en plusieurs longues giclées. J’avale les deux premières gorgées et laisse le reste s’écouler de ma bouche. À ce moment-là, je me surprends à me demander si le sofa est traité antitaches. On ne se refait pas. Même dans ses fantasmes.


Je n’ai pas le temps de profiter de cette chaleur salée dans ma bouche. Celui qui m’a entrepris par derrière semble vouloir accélérer les choses. J’imagine que ces quelques préliminaires l’ont grandement excité. Le mouvement de ses doigts se fait plus brutal. Il les enfonce le plus profondément possible. Cela ne glisse pas suffisamment et j’ai un léger mouvement de recul. Il retire ses doigts et se met à lécher mon anus en salivant abondamment. Je sens le bout de sa langue entrer en moi. Dure et humide. Comme pour tester si je suis enfin prête à le recevoir, il enfonce alors à nouveau ses doigts – deux ? Trois peut-être ? Je suis prête. Ses doigts laissent place à la pression exercée par son gland qui ne tarde pas à s’engouffrer à l’intérieur de moi. Je suis tellement excitée qu’à mon grand soulagement, je n’ai pas mal. Au contraire, la sensation est extrêmement agréable. Il enfonce ses doigts dans mes hanches faisant buter mes fesses contre son pubis. Je sens son sexe me pénétrer totalement, écarter ma chair. Le plaisir est de trop courte durée. Au bout de quelques mouvements, il se retire et jouit en de longs jets chauds et puissants sur mon dos.


C’est le moment où je m’éveille. Encore engourdie par le sommeil. Mais le corps n’est plus las et les pensées stressantes ont laissé place à d’autres qui le sont bien moins !


Je sais qu’il m’observe, qu’il guette le moindre signe de mon éveil. Je garde sciemment les yeux fermés et j’étire mon corps doucement, juste suffisamment pour que le drap glisse et laisse entrevoir mon sein dont le mamelon est encore durci par mes rêves érotiques.

Comme il sait quand l’assaut est inutile, il sait quand le moment est venu ! Ce mamelon dressé est le feu vert.


Il se rapproche de moi et pose sa main sur les miennes, toujours sagement coincées dans ma culotte. Le poids de sa main sur les miennes vient appuyer celles-ci sur mon sexe chaud. Il soulève l’élastique et tente de se frayer un chemin en glissant ses doigts entre les miens. Je retire mes mains avec lenteur en faisant toujours mine de m’étirer. Ses doigts progressent doucement sous la dentelle, caressent les grandes lèvres que j’ai pris soin de bien épiler. Son souffle est court. Un doigt se montre plus entreprenant. Il pousse un petit gémissement de contentement quand il constate que mon sexe est déjà très mouillé, signe de désir et prometteur de plaisirs partagés. Ma culotte le gêne dans sa progression comme je m’y attendais. Et comme je l’espérais, sans dire un mot, il tire le drap à mes pieds, s’agenouille à côté de moi dans le lit et me l’enlève délicatement.


J’ai ouvert les yeux pour mieux savourer ce moment. Je le regarde faire glisser la dentelle le long de mes jambes que je soulève pour lui faciliter la tâche. Nos regards emplis d’envie se croisent. Nul besoin de parler. Il se place entre mes jambes, les relève et embrasse le haut de mes cuisses, le bas de mon ventre, mon pubis. Ses lèvres douces laissent place à sa langue. Nerveuse. Humide. Entreprenante. Experte. Elle écarte mes lèvres, se fraie un chemin vers le clitoris, l’agace à petits coups avant de redescendre vers le vagin où plus pointue, elle entre et sort, goûtant le nectar qui s’en écoule. Je gémis de plus en plus fort. Les enfants ne sont pas là. Les fenêtres sont fermées. Je vais pouvoir exprimer librement mon ressenti.


Il sait que je vais jouir rapidement s’il continue. Il relève la tête et m’adresse un sourire narquois. Il a décidé de me faire languir. Vengeance bien méritée après que je l’ai laissé près d’une heure guetter mon réveil, le sexe tendu par la frustration.


Il abandonne donc mon clitoris – ô supplice ! – pour remonter vers mes seins. Il les lèche, les tète, les mordille chacun leur tour. Puis, il remonte encore. Embrasse mon cou, puis mes lèvres. Nos langues se mêlent et je sens le goût et l’odeur sucrés de mon sexe. Mes mains caressent son dos, descendent vers ses fesses.


Je décide alors d’être plus active et le pousse à s’allonger sur le dos. Je mords ses épaules, j’embrasse son torse, frotte mon sexe contre le sien puis descends vers son sexe dressé. Je le saisis dans ma main puis je lèche amoureusement son gland et je laisse courir ma langue sur sa verge avant de la glisser entièrement dans ma bouche. De mon autre main, je caresse ses testicules et son anus. Il gémit.


Au bout de quelques minutes, il me dit qu’il a envie d’être en moi. J’en ai très envie aussi, excitée par ces caresses buccales partagées. Je me mets à califourchon sur lui. Il maintient sa verge droite et je m’y empale doucement en haletant. Mes mouvements, aidés par ceux de son bassin, sont de plus en plus rapides et nous arrachent à tous deux des cris de plaisir. Cependant, je m’épuise vite et je lui propose de me prendre en levrette, position qu’il affectionne particulièrement.


Je me retourne. Nous regardons nos deux corps nus qui se reflètent dans le miroir, savamment placé près du lit. « On est beau tous les deux… » me dit-il en me caressant tendrement le bras. Pause enchantée dans ce déchaînement presque animal. Fin de la parenthèse. Il me bascule en avant, me saisit par les hanches et entre en moi. Il ne bouge pas. Il porte un de ses doigts à la bouche, l’humidifie et caresse mon anus tout en commençant ses mouvements de va-et-vient. Son pouce me pénètre, comme dans mon rêve. Mais cette fois, les sensations sont réelles. Je crie. De son autre main, il saisit mes cheveux et tire ma tête en arrière. Il enlève son doigt de mon anus et me frappe sur la fesse. Une fois. Deux fois. Je hurle de plaisir. « Plus fort. Je suis à toi. » Dans la vie, je déteste pourtant être dominée. Il faut que je maîtrise. Je supporte difficilement qu’on me dise ce que j’ai à faire. Dans le sexe, c’est l’opposé. J’aime être soumise et me laisser guider par mon partenaire.


Et là, pour mon plus grand bonheur, il a décidé de laisser monter le désir encore et de jouer avec moi. Il se retire soudainement, me retourne sur le dos, plaque mes mains au-dessus de ma tête et me pénètre à nouveau avec bestialité. Mon sexe est trempé et nous faisons des bruits de clapotis un peu ridicules. Nous échangeons un regard rieur.


Je réussis à libérer mes mains et je saisis fermement ses fesses alors qu’il me pénètre. J’adore ses fesses fermes et rondes. Je me surprends parfois à les regarder quand il déambule nu dans la chambre ou la salle de bain. Jamais je n’avais apprécié le cul d’un homme comme cela. À croire que les paires de fesses préalablement expérimentées n’en valaient pas le détour ou alors que je ne les regardais pas avec suffisamment d’attention. En tous cas, ses fesses m’excitent. Je les écarte et glisse mon majeur vers son anus. Je le frotte doucement puis l’appuie plus fortement quand je sens qu’il commence à se dilater. Ses mouvements d’avant en arrière font entrer et sortir le bout de mon doigt, lui arrachant des gémissements. Je sens une chaleur intense gagner mon ventre. Mon corps se raidit. Il cesse ses mouvements et laisse les soubresauts de l’orgasme secouer mon corps. Il me sourit tendrement – à moins qu’en cet instant ce ne soit de la fierté d’avoir rempli sa mission ? Il me laisse savourer ma jouissance encore quelques instants et reprend ses mouvements. Très forts. Très vite. Ses muscles se contractent. Je sens son sexe palpiter en moi et les jets chauds se déverser dans mon vagin alors qu’à son tour il crie son plaisir. Il s’écroule sur moi. Nous sommes en sueur. Il m’embrasse. « Je t’aime. » Moi aussi.