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Temps de lecture estimé : 14 mn
10/08/15
Résumé:  Le récit d'un homme dont l'objectif simple est de conquérir cette femme et puis d'autres.
Critères:  fh hplusag extracon inconnu magasin collection fellation pénétratio
Auteur : Lamoureux      Envoi mini-message

Série : La conquête

Chapitre 01
La conquête

Chapitre 1



Il avait aimé la vision de ses jambes gainées de noir, assez longues, assez fines, avec ce galbe renforcé par des chaussures à talons. Elle devait mesurer 1,70 m. Son allure était élégante. Elle restait une femme quelconque, et pourtant il l’avait suivie. Parce qu’elle lui plaisait, parce qu’elle était commune.

Il n’avait pas insisté sur son visage, ne s’était pas suffisamment approché pour cela. Elle avait une chevelure courte, assez libre. Elle était dans la trentaine, peut-être un peu plus. Une jupe ample qui tombait juste au-dessus du genou. Et puis les jambes qu’il avait fixées. Pour ce joli mollet, pour cette démarche gracieuse non dénuée d’une recherche de séduction. Pourtant il était seul à s’en apercevoir, seul à la regarder évoluer. Cela faisait quelque temps qu’il la suivait, et il lui avait semblé qu’elle était transparente.


Le terrain était favorable : elle était probablement en couple, idéalement délaissée, ni vulgaire, ni laide. Ce qu’il exécrait, bien sûr. Et personne dans un environnement proche pour la séduire. Pas d’amant, pas le genre. Trop simple, trop quelconque. Pas sexy, surtout pas. Surtout éviter une femme qui se fait belle et sensuelle pour un autre, ou bien même pour croquer les hommes. Non. Celle-la était comme il les aimait. Son terrain de jeu favori.


Depuis quinze-vingt minutes il l’avait donc suivie discrètement tandis qu’elle parcourait les allées de ce centre commercial affublée d’un chariot. Et cet élément était un vrai plus. Cela renforçait bien sûr sa conviction qu’il était face à une ménagère. Et puis lors de l’attaque, rien de plus difficile que de filer avec un chariot. Il pourrait donc attaquer sa proie sans fuite possible.


Il s’approcha. Il l’avait laissée passer une boutique très mode, puis ensuite une enseigne de sous-vêtements ; après s’être intéressée quelque temps à la devanture d’un chausseur italien, elle se dirigeait maintenant vers un café.

Maintenant.



Elle se retourna. Le dévisagea. N’eut pas le temps de répondre.



Voilà. 1-0. Elle allait forcément lui répondre. Ce court instant lui avait permis de la photographier instinctivement.

Il avait noté qu’elle avait un regard assez clair, entre le bleu et le vert. Son visage était fin. Les lèvres étaient suffisamment pulpeuses pour ne pas lui donner un air revêche de vieille institutrice. Bon point. Sans pour autant rajouter de sensualité. Son petit nez retroussé, ses oreilles finement ourlées finissaient de dépeindre le portrait d’une femme pas encore mûre, mais qu’il ne pouvait plus qualifier de jeune. Finalement, elle avait dû séduire facilement les garçons dix ou quinze ans auparavant.

Était-ce sa vie qui l’avait fanée prématurément ? Qui lui avait enlevé cette sensualité brute qu’ont les jeunes femmes pleines de la certitude que leur vie sera belle ? L’ennui du quotidien se lisait dans ce regard qui ne pétillait pas, ou plus.

Alors forcément il était l’aventure. En tout cas, c’était ainsi qu’il se présentait à elle. Rompre la monotonie.



Voilà qu’il l’agaçait c’est sûr. Bien sûr, elle avait aimé sa répartie, puisqu’il l’avait captée. Mais il n’avait pas marqué de second point ; il avait occupé le terrain sans marquer. Elle allait lui glisser entre les doigts.



Ouf ! Enfin, elle lui donnait matière.



Elle avait légèrement rougi. Elle avait fait un pas avec son chariot pour s’échapper. Et puis elle l’avait regardé. Et il avait compris qu’il avait gagné. Alors il n’avait pas fait un geste pour l’arrêter. Et elle était partie.


Voilà bien ce qu’il aimait le plus. L’esprit de conquête. Ce moment où tout se joue sur un fil. L’instant grisant où l’on sent la proie qui perd pied, qui vacille et puis se rend. Après, ce n’était que trivialité, victoire triomphante et baise sensationnelle. Mais rien ne valait ce round de séduction, à ses yeux. Il avait trop souvent perdu son temps à écouter sa future partenaire lui raconter sa morne existence en ne lui épargnant pas les détails les plus sordides. Il avait trop souvent culbuté pour triompher. C’est pourtant dans ces moments où le corps exultait qu’il s’en voulait. Parce que sa partenaire n’avait d’autre exigence que de se laisser transpercer, répétant ainsi ce qu’elle octroyait à son mari chaque fin de semaine. Parce qu’un détail physique soudainement l’avait heurté, et qu’il allait et venait mécaniquement mais sans désir autre que d’oublier cette femme qui avait perdu toute grâce à ses yeux. Parce qu’il prenait en levrette sa dernière victime et qu’il se remémorait avoir au moins trois numéros dans son téléphone, disponibles, avec des prédispositions bien supérieures à la moyenne, et n’ayant d’autres exigences qu’un simple coup de fil de temps en temps. Le bonheur…

Il alla donc s’asseoir face au bar. Et attendit la serveuse.



Elle l’avait regardé. Se demandant vaguement s’il se foutait de sa gueule. C’est vrai, après tout elle était pas mal gaulée, et puis elle était certainement aussi sexy que la pimbêche qui l’avait planté tout à l’heure.

Il avait détourné le regard. C’était peut-être un bon coup au lit, une gourmande ; il pensait facilement qu’elle pourrait faire partie des trois ou quatre numéros, mais pas de victoire sans conquête… Elle resterait donc la complice muette de son champ de bataille préféré.


Il souriait, maintenant. Séduire et être séduit. Il reverrait cette femme dans les jours ou les semaines qui venaient. Comment allait-il passer le restant de son après-midi ? Repartir en chasse ? Non, il n’aimait pas l’abattage, et puis il y avait danger à guetter plusieurs proies en un même lieu. Il reviendrait le lendemain, c’était sûr, car elle serait probablement là. Ne rien précipiter.


Cette image de dragueur de supermarché était bien sûr triviale, mais le lieu était facilitant. Parce que les femmes se bousculaient, parce que beaucoup étaient seules, et sans contraintes. Parce que la serveuse qui très vite avait repéré son manège était sa seule connaissance. Alors oui, il revenait souvent dans ce haut lieu de la consommation et de la drague à tout-va.


S’il était honnête, il préférait relever des défis d’un autre niveau, comme cette fois où il s’était retrouvé dans les toilettes des hommes à se faire sucer par la mariée. Ou bien encore cette mère qu’il lutinait tandis qu’elle accompagnait du regard ses enfants par la fenêtre sur le court chemin qui les menait à l’école, et qu’il finissait sur le lit du fils aîné. Ou bien encore sa conseillère bancaire dont il caressait les cuisses alors qu’elle lui annonçait un découvert abyssal. Elle avait cessé de le regarder sévèrement lorsqu’il avait atteint le tissu de dentelle qui la couvrait. Et quel moment fabuleux au cours de cette soirée d’entreprise lorsqu’il avait réussi à sauter violemment la femme de son con de chef en lui faisant crier qu’elle était mariée à une petite bite ! Il avait aimé, plus jeune, séduire sa prof d’économie, la rendre folle, et même imprudente. Il se souvenait de cette voisine, qui, son mari parti, se précipitait chez lui dans un premier temps pour un prétexte des plus futiles, et qui avait fini par se déshabiller sur le palier pour ne pas perdre de temps. Et puis le souvenir plus récent de cette jeune fille, fille de ses amis, tout juste majeure, qu’il avait charmée inconsciemment. Il avait succombé parce qu’elle était magnifique, avec ses petits seins haut perchés, son cul rebondi ; il l’avait revue plusieurs fois parce qu’elle avait la gourmandise propre à son âge, et qu’elle était avide de découvertes. Et puis il l’avait quittée. Parce qu’elle était trop jeune. Parce qu’il n’avait pas renoncé à sa mère. Parce qu’il quittait, de toute façon.

Il se leva. Sourit à la serveuse. Et quitta. Le bar.



_______




Chapitre 2



Il était là au rendez-vous du lendemain. Patient. Si elle ne venait pas, il se mettrait de nouveau en chasse, mais elle serait là, il le sentait. Il déambulait quand il l’aperçut : elle était collée à la vitrine d’une enseigne de vêtements qui ne correspondait pas du tout à son allure. Cela le fit sourire. Elle l’attendait donc. Il prit le temps de la détailler. Elle était très proche du style d’hier. Pourquoi cela ? Était-ce pour s’assurer de lui plaire à nouveau, ou bien simplement qu’elle n’avait aucune fantaisie vestimentaire ?

Peu importe, l’essentiel était là sous ses yeux. Il apercevait déjà les bas qui recouvraient ses belles jambes fuselées. Oui, ils iraient plus loin ensemble. Il lui montrait, par sa simple présence, l’intérêt qu’il lui portait, qu’elle était de nouveau une femme désirée. Qu’elle n’était pas que la mère de ses deux enfants.


Elle se détourna, le vit, esquissa un sourire timide, puis se retourna. Il soupira. Décidément, il fallait tout faire… Il avança d’un pas léger mais assuré. S’approcha d’elle encore un peu. Il était juste derrière ; elle avait fait semblant de baisser la tête pour ne pas le regarder. Son épaule découverte montrait une certaine musculature qui cadrait bien avec l’ensemble de son physique. Elle lui convenait.



Elle sourit. Décidément, il ne lâchait rien. Il tourna les talons, se dirigeant vers le café. Elle le suivit. Il entra, dit bonjour à la serveuse qui le lui rendit sans plus de cérémonie. Elle avait juste ce désagréable sentiment d’être transparente à ses yeux alors qu’elle était persuadée de valoir beaucoup plus que ses conquêtes d’un jour.

Il s’assit à une table un peu à l’écart, elle fit de même.



Il sourit.



Il posa sa main sur la sienne, la serra.



Ils sortirent. Et il apprit tout de se vie, comme il s’y attendait. Elle avait connu son mari assez tôt ; il était brillant. Ils s’étaient aimés passionnément. Deux ans après leur rencontre était né leur fils. Ce fut la meilleure année de sa vie. Trois ans plus tard le rejoignait une petite sœur, mais déjà une certaine lassitude. Cela faisait douze ans qu’elle vivait avec lui. Il était un cadre important dans une multinationale, ce qui lui laissait peu de place pour les loisirs, et encore moins pour l’aimer, elle.


Bien sûr, elle ne connaissait pas les fins de mois difficiles, mais c’est tout le mois qui lui semblait long. Ses enfants étaient son principal centre d’intérêt. Son noyau autour duquel gravitait sa vie. Elle était lasse. Elle n’avait pas cessé de l’aimer, lui non plus d’ailleurs. La vie les avait éloignés peu à peu. C’était triste, mais pourtant tristement banal.


Elle lui avait dit qu’elle ne savait pas trop pourquoi elle le suivait chez lui. Elle n’avait pas envie de tromper son mari.

Mais elle le suivit. Ils montèrent au deuxième étage. Il ouvrit la porte de son appart. Elle fut séduite par ce logement à l’ambiance moderne, où tout semblait impeccablement rangé, loin de l’idée qu’elle pouvait se faire de l’appartement d’un homme célibataire.



Il alla chercher la bouteille dans sa cave, la déboucha et servit deux verres. Ils trinquèrent, les yeux dans les yeux.



Ce faisant, sa main s’était posée en haut de sa gorge, puis elle était descendue tranquillement jusqu’à atteindre le haut de la dentelle du tee-shirt. Puis il avait suivi la courbe sur sa peau, remontant vers l’épaule. Il sentait des frissons. Il posa la main sur l’omoplate, la forçant à se rapprocher. Et puis il l’embrassa avec la fougue qu’ont les premiers amants, les amants qui ne se reverront plus, les êtres qui s’accrochent parce qu’ils vont se quitter. La main dans le dos descendait tranquillement tandis qu’il découvrait sa langue. Il atteignit rapidement les fesses, soupesant leur fermeté. Elle était décidément à son goût. Il passa sous la jupe tandis qu’il continuait à fouiller sa bouche et qu’elle lui répondait habilement.


Voilà, il y était : il était au contact de sa peau, tendre et douce. Et caressait voluptueusement ces rotondités. Il posa sa main gauche sur son ventre, en dessous du tee-shirt, puis il remonta vers les seins. Il toucha le soutien-gorge, laissa un doigt se promener tout le long puis le glissa sous le tissu à la recherche de l’aréole. Voilà, il y était. Il commença à jouer avec le téton, à le faire rouler, puis il le pinça de ses deux doigts. Il sentit alors un léger abandon de sa part. Alors sa main droite alla explorer le devant. Il suivit la fente, en passant sur le tissu jusqu’à atteindre le haut de sa cuisse si tendre. Il la caressa longuement puis passa sous le textile. Il ne sentit pas de poils, il atteignit les grandes lèvres qu’il parcourut lentement. Puis son index s’enfonça, suivi très vite d’un deuxième doigt, commençant un lent va-et-vient qu’elle suivait d’un basculement régulier de son bassin.



Il la retourna, souleva la jupe, prenant le temps d’apprécier son joli fessier. Il la caressa encore et encore. Puis il sortit son sexe qu’il promena sur les fesses, passa sous le tissu, feignant un va-et-vient.



Très obéissante, elle se baissa et commença à lécher timidement sa bite.



Elle releva les yeux tandis qu’elle embouchait son vit.



D’un coup de bassin il alla frapper la luette, lui laissant d’autre choix que de subir. Puis il la fit se relever, la retourna et la bascula sur la table, de telle sorte qu’elle lui présente son cul. Il releva à nouveau la jupe, et en écartant un peu la culotte sur le côté, la pénétra d’un coup. Elle était humide. Il donna deux, trois coups bien forts qui la firent s’abandonner un peu plus encore.


Il avait passé ses deux mains sous le tee-shirt et avait passé ses mains sous le soutien-gorge afin de relever celui-ci ; il avait accès librement à ses seins qu’il triturait tandis qu’il continuait comme un métronome à donner des coups profonds. Il la retourna face à lui, l’allongea sur la table, prit les deux pieds qu’il posa sur ses épaules, releva sa culotte à hauteur des cuisses et la pénétra de nouveau. Elle poussait des halètements réguliers. Il en profita pour titiller son clitoris, d’un mouvement lent, puis accélérant tout à coup.



Elle lui obéit, se mit à genoux et ouvrit la bouche en rond. Il la pénétra et se masturba en elle. Le jet de sperme sortit et alla se loger au fond de la bouche. Il resta encore quelques secondes, bien ancré ; il n’avait pas envie de bouger, se sentant bien.



Elle s’exécuta.



Il sortit enfin. Ne pas s’attarder.



Elle le regarda, interrogative.





[A suivre]