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Temps de lecture estimé : 22 mn
17/08/15
Résumé:  Une femme redécouvre les plaisirs charnels avec son jeune voisin.
Critères:  f fh fplusag voisins miroir pénétratio init
Auteur : Jmmmmfr            Envoi mini-message
Relations de voisinage

Ce vendredi à 19 h 30 s’achevait la semaine de travail la plus éprouvante qu’Édith ait connue depuis des années. Lorsqu’elle franchit le seuil de son pavillon, son premier geste fut d’ôter ses chaussures pour se mettre à l’aise. C’est à ce moment seulement qu’elle ressentit la délicieuse sensation d’être enfin libre et en week-end.


Libre, elle l’était bel et bien, depuis son divorce. Après plus de quinze ans de vie commune et séparée depuis maintenant deux ans, Édith avait découvert à contrecœur un nouveau mode de vie. Le mari, parti du jour au lendemain pour une autre, l’avait laissée seule. Ses deux enfants également, bien que pour une raison plus louable : leurs études. Désormais « seule », Édith avait fait le choix, une fois la maison vendue, de s’installer dans un petit quartier résidentiel. Atout non négligeable du quartier en question, il était situé à seulement quelques minutes de l’entreprise où elle exerçait son métier de comptable.


Édith se sentait bien dans ce nouveau chez elle ; la vie y était agréable, à une exception près toutefois : depuis quelques semaines, plusieurs jeunes du quartier avaient pris pour habitude de traîner le soir dans la rue voisine. Elle les entendait lorsqu’elle ouvrait la fenêtre de sa chambre, ce qu’elle faisait chaque soir depuis le début de l’été afin de capter un peu d’air frais. Elle en connaissait quelques-uns, ou au moins avait eu l’occasion de discuter avec leurs parents lors de son emménagement. Aucun d’eux n’était bien méchant, mais les entendre chaque soir parler, rire ou parfois se disputer finissait par devenir agaçant. Il est vrai qu’au départ, cela l’avait plutôt amusée. Notamment quand elle les entendait fanfaronner au sujet de leurs conquêtes. Ou lorsqu’ils partageaient leurs infaillibles techniques de drague. Mais le plus croustillant avait sans conteste été leur discussion sur la longueur « normale » d’un pénis. À les entendre, ils avaient tous été incroyablement gâtés par la nature, chacun étant plus long, plus gros que le précédent ! Depuis son lit, Édith n’avait pu s’empêcher de sourire tandis qu’elle tendait l’oreille pour ne pas en perdre une miette. Ils avaient beau rouler des mécaniques, leur méconnaissance du sujet était flagrante !


Mais ces soirées « spéciales » n’étaient pas courantes. La plupart du temps, leurs discussions, rires et autres cris avaient plutôt tendance à nuire à son endormissement. Et c’est ce qui s’annonçait de nouveau ce vendredi soir à l’heure où Édith alla se coucher. Ils devaient être trois ou quatre à critiquer tel ou tel prof. Malheureusement pour elle, dépit de son état de fatigue, ces nuisances lui tapèrent sur les nerfs avant qu’elle ne trouve le sommeil. Aussi, lorsqu’elle fut excédée, elle se leva, alla jusqu’à la fenêtre et de là leur ordonna de bien vouloir respecter son sommeil ! L’effet fut immédiat : le petit groupe de jeunes se tut immédiatement, et les deux qu’elle pouvait apercevoir la fixèrent, stupéfaits. L’un d’eux était son propre voisin. « Toujours les mêmes jeunes… » remarqua-t-elle, satisfaite d’avoir fait son petit effet.


Mais le calme ne fut que de courte durée. Quelques minutes à peine après qu’Édith eût rejoint son lit, elle les entendit de nouveau. Tout d’abord quelques chuchotements, puis rapidement de nouveaux éclats de rire. C’en était trop ! Aussitôt elle se leva, et tandis qu’elle déboulait de nouveau en direction de la fenêtre, elle entendit l’un d’eux dire « Hé, vous avez vu le pyjama d’la mamie ? Ça se vend encore, ça ? » avant que ne tonnent de nouveaux rires. Sous le coup de la colère et d’un brin d’humiliation, Édith claqua la fenêtre de sa chambre et tira les rideaux. Ce soir-là, il lui fallut plusieurs dizaines de minutes avant que le sommeil ne l’emporte.


Lorsqu’elle ouvrit les yeux au matin, le réveil affichait déjà 10 heures. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas dormi aussi longtemps. La semaine avait décidément été épuisante. Et avec son coup de colère de la veille, vers quelle heure s’était-elle finalement endormie ? Il lui semblait avoir passé des heures et des heures à se retourner dans son lit. Lorsqu’elle alla ouvrir la fenêtre de sa chambre, les moqueries des jeunes se rappelèrent clairement à sa mémoire. Comment pouvaient-ils rire d’elle de la sorte ? Elle avait pourtant été tolérante jusqu’alors. Bon, elle s’était peut-être emportée en leur criant dessus, mais ça ne leur donnait pas le droit de se foutre d’elle. Et pourquoi trouver à redire sur son pyjama ? « Qu’est-ce que ça peut bien leur faire, la façon dont je m’habille ? » pensa-t-elle en se tournant vers le miroir de son armoire.


Édith observa longuement l’image que lui renvoyait ce dernier. Celle-ci n’était pas aussi flatteuse qu’elle l’aurait souhaitée ; mais tout de même, se faire traiter de mamie ! D’accord, le pyjama n’avait rien de glamour, mais elle n’avait personne à séduire ici. Édith ôta alors la veste de son pyjama, et son humeur s’apaisa. Certes, à 48 ans sa poitrine n’avait plus tout à fait sa fermeté d’antan, mais elle restait haute et suffisamment ample à son goût. Et à coup sûr, chacun de ces puceaux baverait d’envie s’ils la voyaient ainsi. À cette pensée, un large sourire illumina son visage, et l’image renvoyée par le miroir lui sembla tout de suite plus flatteuse. Non, elle n’avait rien d’une « mamie » !


Édith glissa ses mains sous sa poitrine et la soupesa. La fraîcheur du matin caressait sa peau nue, et elle vit ses tétons bruns se durcir sous l’effet du froid, ou de son toucher. Depuis combien de temps n’avait-elle plus été intime avec un homme ? Une éternité, lui sembla-t-il. Elle faisait partie de ces femmes n’ayant jamais pratiqué la masturbation, et ce matin, après plus de deux ans sans rapports sexuels, un véritable manque se fit brutalement ressentir. Elle eut envie de sentir de larges mains lui caresser la poitrine, de frissonner en sentant une langue glisser sur la peau soyeuse de ses seins et de sentir une bouche chaude lui envelopper les tétons. Et pourquoi pas deux bouches ? « Une pour chaque téton… » songea-t-elle coquinement.


Les yeux clos face à son miroir, Édith se caressait délicatement la poitrine, les jambes serrées. Ces pensées avaient ravivé en elle un feu éteint depuis trop longtemps. Lorsqu’elle les rouvrit, elle vit une belle femme aux joues empourprées. Sa propre vision était si érotique… Elle laissa retomber ses mains le long de ses hanches. Sa poitrine, dominée par deux mamelons gonflés, se soulevait désormais rapidement au rythme de sa respiration. Hypnotisée par sa propre image, Édith vit les doigts de cette femme s’insinuer entre le tissu de son pantalon et sa peau, avant de voir glisser le bas du pyjama le long de ses jambes. Elle fixa du regard la toison pubienne mise à nu. Face à elle, la femme écarta les cuisses autant que le pantalon retroussé le lui permit. Elle vit alors le sexe s’ouvrir telle une fleur, découvrant ses trésors intimes.


Spectatrice de son propre corps, elle regarda cette main glisser le long de son ventre, recouvrir son nombril avant de descendre sensuellement vers l’entrejambe. Le plat de la main se fraya un chemin sur sa douce toison et les doigts s’entrouvrirent légèrement à l’approche de la vulve. Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec la chair brûlante, Édith tressaillit et laissa échapper un léger gémissement de plaisir. C’était bel et bien son corps qui s’éveillait à nouveau, qui réclamait des caresses.


Ses doigts continuèrent à se frayer un chemin jusqu’à frôler son orifice engorgé. En remontant, ils recouvrirent son intimité d’un film humide. Les yeux mi-clos et la bouche ouverte, Édith faisait maintenant jouer ses doigts avec les replis de son sexe, les faisant aller et venir dans un langoureux mouvement circulaire. Entraînée par le plaisir qu’elle se procurait, elle avait maintenant basculé son bassin en avant, à la recherche de ces sensations libératrices. Dans le même temps, son autre main était remontée et stimulait la pointe sensible de ses seins. Excitée, Édith savourait le plaisir qui irradiait de son bas-ventre et mettait tous ses sens en ébullition. Voilà trop longtemps qu’elle n’avait pas senti son corps s’éveiller ainsi.


Sa main n’était à présent plus qu’une ombre frénétique qui tour à tour ondulait et vibrait sur son sexe humide. Le souffle coupé, Édith sentit monter l’orgasme. Elle s’en approchait sans pour autant parvenir à l’atteindre. Pendant plusieurs minutes elle flirta avec le plaisir. Ses jambes comme le reste de con corps étaient tendus au point d’en devenir douloureux. Si près du but, et pourtant… Elle essaya de visualiser une scène érotique. D’imaginer un homme nu la prenant là, debout. Mais tout ce qui lui vint à ce moment, le seul corps nu que son imagination lui procura fut celui de son ex-mari. Dans un râle de frustration, Édith se laissa tomber à genoux et plaqua sa main contre son sexe palpitant. La colère ayant pris le dessus sur son désir, elle n’arriverait désormais à rien.


« Il est temps de se reprendre en main ! » songea-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain. Après un long bain et un soin du corps minutieux, elle se dirigea vers sa penderie. Pour ce week-end, fini les tenues austères… Plusieurs robes d’été furent disposées sur le lit. Voilà des années qu’elles traînaient dans sa garde-robe et, avec un brin d’anxiété, Édith enfila la première. Elle fut rapidement rassurée lorsqu’elle tomba parfaitement sur son corps, mettant agréablement en valeur ses courbes féminines. Elle en essaya ensuite une seconde, légèrement plus décolletée, et le résultat la rassura plus encore : avec celle-ci, elle réussirait à charmer n’importe quel homme ! Car c’était bien son objectif du week-end : dépoussiérer ce lit à deux ! Elle choisit ensuite soigneusement sa lingerie, un ensemble en dentelle blanc.


Après avoir ressorti ses escarpins, Édith observa à nouveau sa silhouette dans le miroir. Elle repensa avec une pointe de gêne à sa tentative de masturbation avant de chasser sèchement cette pensée. L’envie, le besoin étaient toujours là, mais elle comptait y apporter une réponse différente. Elle s’admira plusieurs minutes dans la glace. Elle se sentait à l’aise dans son corps et heureuse de redécouvrir ses formes. Après un rapide maquillage, seule une chose manquait : une nouvelle coiffure. Elle commencerait donc sa journée hors de la maison par un passage chez le coiffeur. Après avoir attaché sa longue chevelure brune en chignon, Édith franchit la porte de son pavillon.


Le soleil, déjà haut dans le ciel, avait bien réchauffé le lotissement. Il flottait un air de vacances qui contribuait à la bonne humeur retrouvée d’Édith. En se dirigeant vers sa voiture, elle jeta un œil vers la maison de ses voisins. Hier, tard dans la nuit, elle s’était promis qu’elle irait à la première heure se plaindre du comportement des adolescents auprès de leurs parents. À présent, elle voyait plus cela comme une corvée toutefois nécessaire, car elle ne pouvait pas laisser passer les moqueries. « Autant m’en débarrasser de suite et avoir l’esprit tranquille. » songea-t-elle. Aussi elle alla frapper à la porte, tout en revoyant mentalement le discours un peu trop moralisateur qu’elle s’était préparé la veille.


À sa grande surprise, ce ne fut pas ses voisins qui lui ouvrirent, mais leur fils Alexandre. Celui-là même qu’elle avait reconnu la veille. Le jeune homme se figea sur place en découvrant sa voisine et en devinant la raison de sa visite.



Le jeune homme resta quelques secondes bouche bée.



Édith nota qu’il avait du mal à soutenir son regard, et le voir baisser les yeux face à elle la conforta. Ce n’était pas un mauvais garçon, mais il devait retenir la leçon.



Sans lui laisser le temps de répondre, il fit demi-tour et s’engagea en direction du salon. Légèrement décontenancée, Édith suivit toutefois le jeune homme. Elle connaissait cette maison ; elle avait discuté à quelques reprises dans ce même salon avec ses voisins, un couple de son âge, très agréable. Elle n’avait cependant que très peu discuté avec leur fils. Elle profita qu’il lui tournait le dos pour l’observer. Il n’était vêtu que d’un short en raison de la chaleur, et Édith devina qu’il devait pratiquer fréquemment un sport pour être bâti de la sorte. Peut-être de la natation ? En tout cas il avait un physique agréable pour un jeune homme. Un joli grand brun à qui elle aurait pu s’intéresser dans sa jeunesse. « Quel dommage qu’il faille le sermonner… » se dit-elle.


Alexandre invita sa voisine à s’asseoir sur le sofa et lui proposa un rafraîchissement. Depuis qu’il avait ouvert la porte, le jeune homme flottait sur un petit nuage. Elle avait pourtant perturbé ses projets : profiter de sa solitude pour s’adonner au passe-temps favori de tout jeune mâle chargé d’hormones : la masturbation. Mais l’image qui s’était offerte à lui lorsqu’il avait ouvert la porte dépassait tout ce que son imagination féconde pouvait produire. Cette femme était littéralement ensorcelante. Il ne l’avait pourtant jusqu’alors jamais remarquée. Était-ce vraiment sa vieille voisine ? Celle dont il s’était moqué la veille ? Tandis qu’elle s’adressait à lui un peu plus tôt, il n’avait pas réussi à décoller les yeux de son corps. Non, il lui semblait impossible qu’il ne l’ait pas remarquée par le passé. Cette poitrine… et ces jambes ! Il avait eu du mal à ravaler sa salive en regardant les lignes de ses cuisses terminer leur course sous la fine robe. Il lui avait fallu faire demi-tour illico afin de cacher au plus vite l’érection qui déformait maintenant son short.


Une fois seul dans la cuisine, son short retrouva une forme normale à mesure qu’il reprenait possession de ses moyens. Il avait cette femme magnifique à quelques mètres à peine de lui. Comment devait-il se comporter ? Que lui offrir à boire ? Alexandre eut conscience de n’être qu’un adolescent pour elle. Aussi il décida de lui sortir le grand jeu. Il saisit l’une des bouteilles de vin blanc de ses parents, attrapa deux verres à pied d’une main et réussit à emporter également le tire-bouchon. De retour dans le salon, il se retint de regarder son invitée de peur perdre de nouveau pied et entreprit immédiatement de déboucher la bouteille. Les protestations de sa voisine parvinrent à ses oreilles au même moment que le son du bouchon extirpé de sa prison de verre. Le jeune homme resta interdit face aux protestations de son hôte.


« Du vin : voilà avec quoi je vais débuter ma journée ! » réalisa Édith. Avec cette matinée mouvementée, elle n’avait pas même pris la peine de prendre son petit déjeuner. Et voilà que le jeune homme la fixait, une bouteille à la main. Il voulait bien faire pour s’excuser de son comportement d’hier, réalisa-t-elle. Aussi, maintenant qu’elle est ouverte, difficile de refuser. Elle rassura donc le jeune homme décontenancé en saisissant un verre et en agrémentant le geste d’un léger sourire. Elle l’entendit souffler de soulagement et se retint d’en rire. Quelle pression se mettait-il ! Elle n’allait pas le manger tout de même ! Amusée, elle regarda le jeune homme remplir son verre. Quel drôle de couple ils faisaient, là ! Lui à demi-nu avec pour simple vêtement son short, et elle, plus élégante qu’elle ne l’avait été depuis des lustres ! Tandis que le jeune homme servait le deuxième verre, elle en profita pour admirer de nouveau son corps musclé. « Quel dommage qu’il n’ait pas quelques années de plus, car en fin de compte je l’aurais bien croqué… » se surprit-elle à penser. Les deux verres servis, Alexandre s’assit à côté d’elle et la dévisagea.


Cette fois, ce fut à Édith d’être décontenancée. Pour briser le silence, elle proposa de trinquer et ils burent une première gorgée sans se quitter des yeux. Édith finit par détourner le regard. Toujours ce silence. Elle ne savait pas comment engager la conversation. Ne voulait plus vraiment sermonner ce charmant jeune homme. Au fond d’elle, elle avait l’impression d’être redevenue une adolescente vivant son premier tête-à-tête. Aussi elle s’occupa en sirotant son verre de vin. Lorsqu’elle réussit à le regarder de nouveau dans les yeux, elle surprit son regard posé sur sa poitrine. Cela ne dura qu’une fraction de seconde, mais ses yeux posés sur elle la flattèrent. Se pourrait-il qu’elle plaise à ce jeune homme ? « Il doit avoir une trentaine d’années de moins que moi. » se dit-elle. Et pourtant, elle lisait quelque chose dans ses yeux. Il y avait une sorte de tension perceptible dans l’air.


Elle sursauta lorsqu’elle sentit sa main se poser sur sa cuisse. Ce simple geste qu’elle aurait dû trouver déplacé la tétanisa. Troublée, elle regarda les longs doigts caresser doucement sa jambe à travers le tissu de la robe. Elle avait les yeux rivés sur cette main, n’osant plus lever les yeux vers le jeune homme. Il avait de beaux doigts, une peau bronzée. Le silence dans la pièce n’était troublé que par le bruit du froissement de tissu entre leurs peaux. Chacun semblait retenir sa respiration. Elle resta passive lorsque les doigts descendirent sur sa cuisse. Le contact était agréable ; la main chaude enveloppa son genou quelques seconde avant qu’elle ne la voie entamer une lente remontée sur l’intérieur de sa cuisse. Édith sentit son pouls s’accélérer quand le bout de ses doigts commença à disparaître sous le tissu de la robe. À présent, plus de mauvaise interprétation possible, si tant est que le doute eût encore été permis : ce jeune garçon avait envie d’elle.


Après une longue hésitation, il avait enfin eu le cran de le faire. Il n’en croyait pas ses yeux. Il était assis sur le canapé aux côtés d’une déesse qui ne faisait rien pour repousser ses avances. Mieux encore, elle semblait captivée par son geste, attentive à ses moindres mouvements. Il n’avait plus qu’une crainte : que quelqu’un frappe à la porte, que le téléphone sonne ou que quoi que ce soit d’autre brise la magie de l’instant. Ce risque fit tomber toute inhibition chez le jeune homme. Il voulait cette femme magnifique. Aussi, il ne perdit pas de temps et poursuivit sa quête.


Lorsque ses doigts atteignirent les dessous de sa voisine, Alexandre découvrit avec délice la sensation procurée par le toucher du tissu. Il était chaud. Peut-être même moite ! Jamais il n’était allé si loin avec une fille. Sa tête tournait, tant les émotions qui se bousculaient en lui étaient fortes. Il fit glisser ses doigts sur la dentelle qu’il ne pouvait voir, cachée sous les replis de la robe. Il ne pouvait pas non plus beaucoup bouger ses doigts, compte tenu de l’étroitesse du passage laissé libre entre les cuisses. Mais il parvint toutefois à faire glisser son index le long de la fente qu’il percevait à travers le délicat tissu. Un souffle, un gémissement à peine audible lui fit relever les yeux vers sa conquête. Elle avait les paupières fermées et la bouche entrouverte. Il observa ses lèvres roses et sensuelles, sa gorge nue de tout bijou. Il laissa glisser son regard jusqu’à la naissance de ses seins. Sans cesser ses caresses, il se rapprocha très doucement d’elle et se délecta de la vue plongeante qui lui était à présent offerte sur sa poitrine. Il lui était en partie permis de voir les deux globes lourds enserrés dans une fine dentelle blanche.


Submergé de désir, Alexandre entreprit d’avancer sa seconde main vers la poitrine tant convoitée quand il entendit un second gémissement, plus franc. Il reporta ses yeux sur le visage de sa voisine. Les lèvres toujours entrouvertes débordaient de sensualité. Le jeune homme y succomba et, plaçant finalement sa seconde main sur la nuque d’Édith, il approcha ses lèvres des siennes. Immédiatement leurs bouches s’épousèrent et leurs langues se mêlèrent passionnément. La fougue du baiser qui lui était rendu le prit au dépourvu. Jamais il n’avait été embrassé de la sorte. Au même moment il sentit les cuisses s’ouvrir à ses caresses. Ses doigts se posèrent à plat contre la culotte humide. Cette femme était comme un volcan prêt à entrer en éruption. Le jeune homme inexpérimenté se sentait à présent emporté par la passion à peine contenue de cette femme.


Le baiser prodigué par ce jeune homme était délicieux. Si délicieux qu’il était venu à bout des réticences qu’elle pouvait avoir à s’offrir à lui. Il lui procurait le contact humain qu’elle désirait tant depuis son réveil. Leurs langues dansaient et se mêlaient langoureusement tandis que les doigts du garçon continuaient à la masturber à travers la dentelle. Pour Édith, ces caresses exquises devinrent toutefois très vite insuffisantes, et d’un geste elle remonta sa robe et abaissa sa culotte. Le message était on ne peut plus clair pour le jeune homme qui, pour la première fois, découvrit les chairs brûlantes d’une femme. Édith fit ensuite courir ses mains sur le torse musclé garçon. Elle s’enivrait de l’odeur masculine qu’il dégageait. Sa main parcourut impatiemment ses abdominaux en direction de son short. Elle eut très tôt la confirmation de son état excitation : son pénis devait être douloureux, encastré comme il l’était dans le short tendu. Elle défit le bouton et se saisit de la verge.


Elle n’était pas spécialement longue, mais plutôt large dans sa main. Douce mais incroyablement dure au toucher. Elle n’en pouvait plus d’attendre. Elle avait besoin de la sentir en elle. Édith repoussa le jeune homme contre le canapé, acheva de retirer sa culotte et le chevaucha. Elle avait pris les commandes de leurs ébats et ne lâcherait le manche qu’après s’être complètement rassasiée. Sans dire un mot, elle souleva son bassin et fit glisser le gland violacé contre sa fente. Après quelques va-et-vient, elle le plaça contre son orifice et se laissa lentement empaler sur le phallus.


Malgré son état d’excitation et sa faim de le prendre en elle, la pénétration était difficile. À présent, elle se rendait réellement compte de sa largeur. Une sensation étrange de dilatation lui transmettait des signaux contradictoires. Elle sentait ses muscles se tendre et se détendre, s’adapter à cet intrus à mesure qu’il s’enfonçait en elle. Elle y était presque. Elle ne parvenait plus à contenir les gémissements qui montaient à sa gorge en réponse au supplice qu’elle s’infligeait. Mais quel délicieux calvaire ! Son corps tout entier vibrait. Sentant les premiers poils pubiens la frôler, elle se savait maintenant plus très loin du but. Elle aurait bientôt cet homme entièrement en elle. Dans un élan de passion, elle acheva son supplice en s’empalant complètement sur le sexe bandé. Un long râle de plaisir remonta de sa gorge tandis que tout son corps se figea. À cet instant, le temps s’arrêta pour Édith. Elle savourait enfin la sensation d’être comblée.


Les premières fois ne s’oublient jamais. En tout cas pour Alexandre, celle-ci resterait gravé dans sa mémoire. Il ne voulait pas perdre une miette de ces sensations, de ce spectacle. La femme sur lui paraissait si concentrée tandis qu’il sentait sa queue se faire lentement envelopper dans son étau brûlant… Il n’en revenait pas de voir l’alternance d’émotions traverser le visage de cette femme. Il y lisait autant de plaisir que de douleur. Comment cela pouvait-il cohabiter ? Pour lui, seul le plaisir était présent. Et quel pied ! Il exultait de prendre une femme. De lui faire l’amour ou de la baiser, quel que soit le terme, il le faisait ! Il avait envie d’accélérer la cadence maintenant qu’il était pleinement en elle, mais il ne pouvait que peu bouger. Et quand enfin elle commença à onduler le bassin, à se soulever légèrement avant de s’empaler à nouveau sur lui, Alexandre découvrit de nouvelles strates au plaisir. Rien à voir avec la masturbation. Tout était bien réel. La chaleur irradiant sa queue, les cuisses qui se soulèvent avant de s’écraser contre les siennes, les gémissements, cette odeur de femme.


Il souleva le bas de la robe afin découvrir la jonction de leur corps. Sa queue coulissait maintenant régulièrement dans la chatte. Il découvrait la chair délicate distendue autour de son membre. Jamais il n’avait bandé aussi dur qu’aujourd’hui ! Plusieurs centimètres se découvraient, luisants, puis disparaissaient au rythme des hanches. Elle alternait maintenant de petits mouvements avec de longues et profondes pénétrations. Tant de sensations ne tarderaient pas à venir à bout de lui… Non, il ne voulait pas que tout se termine si vite. Il ne l’avait pas même vue entièrement nue !


En réaction à cette pensée, il souleva entièrement la robe et la fit passer par-dessus la tête d’Édith. Elle le regardait désormais, sans interrompre ses va-et-vient. Elle avait la peau tachetée de rouge, les pupilles dilatées et gémissait à chaque fois que son bassin venait heurter le sien. Il sentit la cadence s’accélérer et s’accélérer plus encore. Le regard dans le vide, elle semblait possédée, se démenant pour atteindre l’extase. Alexandre était, lui, hypnotisé par les mouvements pendulaires de la lourde poitrine toujours prisonnière de la dentelle. Les globes se frappaient, s’entrechoquaient sous ses yeux, de plus en plus violement. Le jeune homme était au bord de l’extase, les yeux rivés sur la poitrine secouée.


Tout à coup, il sentit l’étau de chair se resserrer sur lui, le comprimer brutalement. Cette sensation fut très rapidement suivie de spasmes qui se répercutèrent sur sa verge. Le corps tout entier de cette femme se mit à trembler, à se contracter tandis qu’elle criait de plaisir, la tête rejetée en arrière. C’en fut trop pour lui. La vague de jouissance qu’il tentait de contenir le submergea. À son tour il bascula dans un orgasme mémorable. Sa queue se gonfla puis explosa, déversant en elle des quantités de semence. Sous la puissance de son orgasme, elle s’était agrippée à son corps pour ne pas chavirer.


Sa fureur passée, il la sentait à présent se relâcher contre lui, percevait la chaleur de son corps, la douceur de sa peau, l’odeur de ses cheveux. Les émotions se bousculaient chez le jeune homme. Il sentait encore les pulsations de cette femme sur sa queue captive. Sensation délicieuse, apaisante.


Pour Édith, la douceur de ce moment tourna cependant vite à l’amer. La réalisation de ce qu’elle venait de faire, la culpabilité, évinçaient tout le plaisir de l’instant. Elle venait de coucher avec le fils de ses voisins. Cet adolescent qui ne manquerait pas de s’en vanter devant tous ses amis… Bien que sa réputation auprès d’un groupe d’adolescents ne fût pas sa priorité, elle craignait surtout la conséquence de son acte. N’avait-elle pas détourné cet adolescent ? Quelle mouche l’avait piquée pour qu’elle se jette sur lui, ou en tout cas qu’elle ne repousse pas ses avances ? Elle avait cédé à ses propres pulsions et là, dans les bras de ce jeune et beau garçon, elle sentit sa gorge se nouer. Quand les premières larmes commencèrent à couler, elle se leva prestement et entreprit de rassembler ses affaires. Elle n’eut le temps de ne ramasser que sa robe avant de sentir le jeune homme se coller à son dos et la prendre dans ses bras. Elle s’immobilisa et ferma ses yeux embrumés.



Encore perdue, Édith ne parvint à formuler une réponse.



Mais aucun mot ne lui vint à la bouche. Ils restèrent ainsi pendant de longues minutes. Le corps chaud de ce garçon contre son dos était rassurant, apaisant. Petit à petit, le calme lui revenait. D’accord, elle n’aurait pas dû coucher avec lui. Mais ce n’était pas un mauvais garçon, elle n’avait pas de crainte à avoir, réalisa-t-elle tandis qu’il la berçait tendrement. Les émotions qu’elle venait de vivre lui avaient juste fait perdre les pédales. Petit à petit, le calme lui revenait. Ce jeune garçon qui lui susurrait des mots réconfortants à l’oreille était vraiment une perle. Elle appuya sa tête contre la sienne et lui susurra un « merci ». Qu’il était agréable se sentir aimée et désirée !


Pendant ses années de célibat, ces moments d’intimité entre un homme et une femme lui avaient profondément manqué. Aussi elle savoura les petits baisers qu’il lui glissait dans le cou, entrecoupés de mots doux. Sa main chercha la sienne et leurs doigts s’entrelacèrent. De son autre main, il lui caressait le ventre. Les yeux fermés, Édith se laissait aller, enveloppée par la douceur de ce garçon devenu homme. Sa masculinité choisit précisément ce moment pour se rappeler à elle. Tandis qu’il continuait de la cajoler, elle sentit la verge plaquée contre ses fesses se raidir. Ils venaient à peine de coucher ensemble que déjà son petit soldat était prêt à retourner au feu ! Si cet adorable garçon avait de nouveau envie d’elle, à quoi bon le repousser maintenant ? Elle avait bien su profiter de lui…


Édith ondula du bassin jusqu’à ce qu’en se cambrant légèrement il se fiche entre ses fesses. Grâce à ses talons qu’elle avait conservés jusqu’alors, leurs bassins étaient en parfaite position. Les mains du garçon continuaient de lui caresser le corps tandis qu’elle sentait sa verge grossir toujours plus, écartant maintenant les rondeurs de son derrière. Le gland encore humide vint ensuite la chatouiller à la jonction de ses cuisses. Sans la lâcher, le jeune homme lui fit faire quelques pas maladroits jusqu’à l’accoudoir du canapé. Elle ne put s’empêcher de remarquer la tache qu’ils avaient faite sur l’un des coussins, une trace de leur acte à effacer plus tard, nota-t-elle. Le jeune homme, toujours dans son dos, appuya ensuite entre ses omoplates et la força à se pencher. Elle fut surprise de l’initiative du jeune homme qu’elle savait inexpérimenté. Était-ce Internet qui éduquait ainsi nos jeunes ? Tandis qu’elle se posait la question, elle sentit le sexe épais du garçon peser sur son arrière-train. Ses poils pubiens la chatouillaient légèrement tandis que ses mains couraient le long de ses hanches.


Le jeune homme chargé de testostérone n’était maintenant plus guidé que par son entrejambe. Alexandre dévorait des yeux le cul offert de sa voisine. Quelques minutes plus tôt, sentant les confortables fesses plaquées contre lui, il n’avait pu s’empêcher de bander à nouveau. La queue à présent posée sur ce cul, les couilles pendantes, il prit plaisir à visualiser jusqu’à quelle profondeur il allait la pénétrer. Cette fois-ci, à son tour de mener la danse. Sa voisine s’était installée aussi confortablement que possible dans la position qu’il avait choisie : les hanches reposant sur l’accoudoir et les coudes posés sur l’assise du canapé. À deux mains, il entreprit de dégrafer le soutien-gorge. L’opulente poitrine ainsi libérée pendait, frôlant de ses pointes le tissu du canapé. Alexandre se pencha pour saisir un sein de chaque main, écrasant au passage le cul d’Édith entre sa virilité et l’accoudoir molletonné. Il joua pendant un moment avec les lourdes mamelles. Aucune fille de sa classe ne pouvait souffrir la comparaison avec ces beautés ! Sous ses doigts, les tétines délicates étaient gonflées. Il les tira, les pinça à répétition, faisant gémir de douleur leur propriétaire incapable d’échapper à ces maltraitances.


Il se redressa enfin, et saisissant une fesse dans chaque main, il écarta le cul voluptueux de sa voisine. Il approcha ensuite son sexe de l’orifice déjà entrouvert. Après quelques mouvements de bassin, il positionna la pointe de son gland contre sa cible. Lorsqu’il fit pression, il le vit se faire gober avidement par le sexe affamé. La pénétration serait maintenant nettement plus aisée, aussi Alexandre ne prit pas de pincettes, et d’un puissant coup de reins il s’enfonça brutalement en elle. Édith hurla de surprise et tenta vainement d’échapper à cette queue qui l’écartelait à nouveau. Elle n’eut pas le temps de retrouver son souffle que déjà le jeune homme assenait lui un nouveau coup de boutoir, suivi d’un autre. Il la prenait, la baisait maintenant vigoureusement et sans ménagement.


Édith gémissait toujours, en rythme avec le son de leurs corps qui s’entrechoquaient. Alexandre savourait l’instant. La beauté des gémissements de cette femme, son cul qui ondulait à chaque coup de hanches, la rougeur qui montait sur tout son corps… La blancheur de ses fesses avait désormais viré au carmin. Il la martelait frénétiquement, et bien qu’il ne puisse tenir cette cadence indéfiniment, il ne se serait arrêté pour rien au monde. Il possédait le corps de cette femme, de cette adulte, de cette mère. Il voulait l’entendre crier de plaisir, l’entendre jouir et se répandre à nouveau en elle.


Il fit glisser ses mains sur son dos brûlant et la saisit par les épaules. Ses coups de hanches, bien que moins profonds, étaient maintenant plus rapides, plus violents. Les cris d’Édith se firent plus rauques ; elle laissa sa tête tomber entre ses bras, à l’abandon. Alexandre lui saisit le cou d‘une main et la redressa. Il voulait la voir jouir sur sa queue. De la main gauche, il appuya sur le bas de son dos, la forçant à se cambrer au maximum. Les pieds d’Édith ne touchaient maintenant plus terre. Il continua sans relâche l’assaut de cette femme. Il était si près du but, il reconnaissait la tension grandissante en lui…


Lorsque les premiers spasmes du plaisir se firent sentir, son instinct le poussa à s’enfoncer une dernière fois en elle. Il l’écrasa littéralement sous son poids. Tous ses muscles étaient bandés, contribuant à insérer son membre vibrant au plus profond de ses entrailles. Ses bourses se contractèrent une fois, deux fois, avant que les flots de sa passion ne se déversent copieusement. Le temps se figea pour le jeune homme, suspendu dans un nuage de plaisir. Il n’entendit pas Édith jouir. Il ne vit pas son visage se crisper, ni ses jambes trembler tant il était perdu dans son propre univers extatique.


Quand Édith reprit ses esprits, la première chose qu’elle perçut fut le poids du garçon, toujours planté en elle et l’écrasant lourdement contre le canapé. La position était inconfortable. Après de longs efforts et bien peu d’aide de son compagnon groggy, elle parvint à s’en dégager. Elle chercha du regard les toilettes et se dirigea vers l’une des portes. « Quelle drôle de sensation que de se balader nue chez mes voisins ! » se dit-elle, fraîchement baisée par leur fils. Le sourire aux lèvres, elle se hâta lorsqu’elle sentit sa semence commencer à couler le long de sa cuisse.


Il y aura beaucoup d’ordre à remettre dans la pièce pour que ce petit secret soit gardé !


De retour dans le salon, elle s’installa dans l’un des fauteuils faisant face au canapé. Alexandre, lui, n’avait toujours pas bougé. Il avait les yeux fermés et elle admira son corps magnifiquement sculpté se lever et s’abaisser au rythme de sa respiration. Et que dire du sien, alors, après l’amour sauvage qu’ils venaient de faire ?


Il l’avait désiré, l’avait aimé, ce corps dont hier encore il se moquait. Oserait-il la traiter de nouveau de mamie après ça ? Joyeuse, Édith en doutait. Elle continuait de se régaler de la beauté de sa peau, de la finesse de ses traits. « Quel beau morceau… Et quelle fougue ! » Elle aurait certainement des bleus aux fesses pendant plusieurs jours après ça.


D’ailleurs, qu’y aurait-il après ça ? Édith songea aux nombreux petits travaux d’entretien à faire chez elle. Il y a toujours à faire, et parfois il faut savoir demander de l’aide.