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Temps de lecture estimé : 16 mn
03/09/15
Résumé:  Le parcours d'un jeune homme découvrant avec intérêt le sexe masculin, ses plaisirs, et surtout ses saveurs.
Critères:  hh inconnu grossexe forêt parking voiture odeurs fellation 69 hdanus hsodo
Auteur : Rollerbi            Envoi mini-message
Le goût des autres

Nous sommes tous uniques, je ne vous apprends rien. Mais une multitude de petits détails font que chaque être a ses propres caractéristiques, sa signature, en quelque sorte. Couleur de peau, odeurs corporelles, pilosité, couleur d’yeux, taille… autant de combinaisons possibles, sans même évoquer le caractère, la démarche, les expressions du visage, le timbre de voix. Déjà qu’un simple regard en dit beaucoup…


Pour avoir déshabillé un vaste panel d’hommes, il en va de même en ce qui concerne leurs organes sexuels. La forme et la taille de leur verge, le volume de leurs bourses, leur aspect les différencie sans l’ombre d’un doute, même en les classant « par famille » !

Je voudrais au travers de ces quelques lignes détailler une de ces caractéristiques qui me tient vraiment à cœur : leur goût. Non, pas le goût de leur peau ni de leur sexe, mais le goût de leur semence. Car outre la façon qu’un homme râle et crie (parfois) pour exprimer tout son plaisir au moment de l’orgasme, chaque éjaculation livre la saveur intime du mâle qui vient de nous confier son intimité.


La fellation est un tout, direz-vous. Elle commence lorsqu’il y a agrément et connivence entre deux êtres – pas toujours du sexe opposé, puisque je suis bien un homme. Les corps qui se rapprochent, une main inquisitrice qui part à la rencontre de l’entrejambe pour en évaluer le potentiel, les odeurs corporelles… autant de faits qui nous mettent en condition. Mais que ce soit à genoux aux pieds de son partenaire ou allongé entre ses jambes, l’instant gagne en fébrilité lorsque la braguette s’ouvre et qu’en dégageant les sous-vêtements, le sexe se révèle. Le premier impact est purement visuel et de celui-ci naît le désir d’en connaître davantage. L’aspect, le volume, la couleur, l’odeur, la pilosité… nous y sommes.


Certaines bourses sont si appétissantes qu’il est impossible de ne pas y goûter, les gober avec désir, alors que plus généralement, mon attention se focalise sur la verge. Pour elle principalement, la taille, le poids, la forme et l’odeur ont une importance déterminante. Certaines sont un appel à la débauche, les sucer devient une obligation pour aller au bout du voyage et obtenir l’ultime récompense.


D’où me vient ce besoin compulsif ? Je ne saurais vous le dire de manière précise, mais il est clair que cela a commencé à l’adolescence. Mes multiples masturbations étaient très souvent peuplées de belles verges se relayant entre mes lèvres avant d’y déverser de puissantes giclées de sperme. Ce sperme avait dans mes fantasmes un goût puissant et enivrant qui ne manquait pas de déclencher ma propre jouissance.


Mais à part les douches collectives assorties de quelques masturbations entre collègues de dortoirs, je n’avais encore jamais vu d’adulte jouir en expulsant sa semence. Jusqu’au jour où avec un ami, nous étions entrés dans un cinéma diffusant des films pornographiques. Le scénario nous intéressait peu et nous regardions les deux actrices enchaîner les scènes avec une gourmandise insoupçonnée à notre jeune âge. Du livre porno, nous passions au film. Les actes sexuels se révélaient être bien plus mouvementés que les images publiées dans mes livres et revues. Il me tardait de passer à l’acte.


Je me souviens clairement d’une scène qui m’a immédiatement donné envie de remplacer la jeune femme, même si ces femmes me mettaient dans tous les états. Celle-ci suçait un homme grisonnant au sexe monstrueux en prenant de toute évidence beaucoup de plaisir. Soudain, l’homme se mit à jouir dans sa bouche, mais elle laissait l’abondante semence s’écouler de sa bouche. Cet homme n’en finissait plus de décharger, c’était très intense. La demoiselle savourait cet imposant morceau et s’en occupa amoureusement encore un grand moment avant que le film ne poursuive son cours.


Sans rien montrer à cet ami, je n’étais plus le même en sortant de cette salle. Pourquoi ce plaisir ne serait-il réservé qu’aux femmes ? Il était évident qu’il me fallait tenter cette expérience, et des deux côtés de la barrière. Très souvent, l’image de cette grosse verge déchargeant un tel flot de sperme m’a porté jusqu’à l’orgasme.


Assez jeune, j’ai rencontré le plaisir de faire l’amour avec une fille un peu plus âgée que moi, ainsi que celui de jouir entre ses lèvres. Elle aimait beaucoup m’offrir cette caresse, ce qui suscitait beaucoup de questions « intéressées » de ma part. Elle ne pouvait concevoir de ne pas aller jusqu’au bout de mon plaisir et de le consommer. Intéressant !


Il m’a fallu attendre encore pour oser me lancer à mon tour. J’avais guère plus de 19 ans et je venais d’avouer à cet homme d’âge mûr mon désir de sucer et d’avaler son sperme, impatient de mettre un goût sur mes fantasmes. Ce tout premier mec, Stéphane, était vraiment très solidement membré, ce qui m’impressionna lorsqu’il se dévêtit. Mais il me mit à l’aise en créant une atmosphère détendue. L’instant d’après, nous étions nus sur son lit, je me retrouvais avec cette puissante verge devant les yeux, puis mes doigts se l’approprièrent timidement pour guider son gland entre mes lèvres distendues. Une odeur assez marquée et un goût très particulier, certes, mais le plus frappant, c’est que je n’avais pas imaginé la multitude de sensations qu’une bouche se refermant autour d’un gland pouvait procurer.


La texture de ce nœud, le grain de sa peau au contact des lèvres puis de la langue qui en lèche la surface et en découvre les moindres détails. Coller contre son palais ce bonbon délicieusement spongieux et du plat de la langue lécher le frein pour en découvrir les petits vaisseaux sanguins qui parcourent cette zone. Les saveurs récupérées en léchant la base de la couronne, avant de revenir vers le frein et de remonter darder le méat gluant de pré-sperme. Un homme mouille, je l’apprenais. Ce sperme clair a un goût très doux.


Mes lèvres qui cèdent au fur et à mesure qu’elles descendent à l’assaut de sa longue hampe, repoussant le prépuce qui s’étire dans un mouvement de coulisse. L’urètre gonflé qui se démarque, les veines gorgées qui se dessinent le long de la hampe caressent les lèvres, pendant que le gland écrase la langue en gagnant la gorge.


Sucer est tout simplement naturel et il ne m’a pas été très difficile de trouver mes marques, malgré ses dimensions assez exceptionnelles. Stéphane me parlait tendrement en me donnant quelques directives, répétant que je le suçais bien, qu’il me la donnera encore et encore… jusqu’à ce qu’il m’avertisse qu’il allait jouir. Tout s’accéléra dans ma tête et qu’il me mette un doigt entre les fesses à cet instant ne m’a même pas détourné de mon objectif.


Son nœud gonfla d’un coup et sous mes doigts, une vibration remonta sa hampe. Instantanément, un liquide tiède aspergea mon palais et m’irradia de ses puissantes saveurs. Sans prendre le temps de réfléchir, j’avalai sa semence et déjà un autre jet me parvenait. Des années de fantasmes m’avaient finalement bien préparé : aucun mouvement de recul, aucune nausée. Mieux encore, je prenais véritablement plaisir à l’entendre crier en remplissant ma bouche de sa jouissance. J’ai eu l’impression de grandir et de réussir un examen. Le mélange contrastant de l’acidité avec un zeste de sel était presque astringent. La texture collante se précipita dans toute la bouche comme pour diffuser sa saveur plus longtemps.


Je le suçai encore un moment, la bouche collante, presque euphorique de mon exploit, de ma victoire sur ce gros sexe autant que sur ma timidité. Je recommençai cette nuit-là, puis ne lui résistai pas lorsqu’il prit ma virginité anale un peu plus tard. Comment un sexe aussi gros pouvait-il me faire autant de bien ?


Sortant de chez lui, j’étais partagé entre le fait d’avoir atteint – voire dépassé – mes objectifs et celui d’avoir commis un acte réprouvé par la morale. Mon derrière se remit bien plus rapidement que mon esprit de cette « expérience interdite ». En effet, je venais de mettre un grand coup de canif dans la toile de mon éducation judéo-chrétienne. Le plus délicat à accepter était d’avoir pris un réel plaisir avec… la queue d’un homme ! Étais-je sur le point de devenir homo ? Et si cela s’apprenait ? Il me semblait porter un écriteau sur mon front arborant en capitales la mention « Je me suis laissé enculer ! »


Néanmoins, quelques jours plus tard, je sonnais de nouveau à sa porte. Pendant une bonne période, il fut mon mentor. Pendant quelque temps, il m’offrit son membre à sucer jusqu’à ce qu’il explose. Nos préliminaires, car ensuite il prenait mes reins en juste récompense. Ces deux plaisirs, pourtant si différents, étaient très complémentaires. Lorsqu’il jouissait dans mon ventre, je n’avais que quelques va-et-vient à faire sur ma verge pour partir à mon tour, de plus en plus fort d’ailleurs à chaque fois. Je me libérais mentalement, j’étais prêt pour la suite.


Mais un seul homme ne pouvait faire base, c’est pour cela que je retournai dans ce parc, mais cette fois, je ne restai pas bêtement dans ma voiture. Il y avait un bosquet en bordure du parking, éclairé par un lampadaire situé à une quinzaine de mètres. Des hommes y entraient, d’autres en repartaient… prenant mon courage à deux mains, je tentai ma chance. Trois hommes y patientaient, leur main malaxant sans gêne leur propre entrejambe au travers de leur pantalon. J’approchai du plus jeune, qui sans hésiter ouvrit son pantalon pour exhiber un sexe assez long, mais bien moins imposant que celui de Stéphane.


Aussitôt accroupi à ses pieds, je le pris directement entre mes lèvres et fus surpris du peu de volume qu’il y occupait. Son goût d’homme n’était pas désagréable. Je le suçais avec entrain en cajolant ses couilles pendantes, lorsque je remarquai qu’un des deux autres mâles s’était avancé. De sa main dépassait un gland vraiment très gros, pour ne pas dire monstrueux. Ma main saisit cette hampe pour la branler en continuant ma pipe, bien décidé à faire jouir mon partenaire.


Le jeunot ne tarda pas, au moment où il posa sa main sur mon épaule juste, il éjacula, remplissant ma bouche dès le premier jet, au point de me surprendre. Cramponné à l’autre verge, j’avalai cette salve assez salée, mais la même dose remplaça la précédente, submergeant également mon esprit affolé par une telle quantité. Lorsque la troisième giclée me parvint, je n’avais pas encore avalé et son sperme, assez liquide, s’écoula par la commissure de mes lèvres. J’eus à peine le temps de déglutir avant la quatrième, légèrement moins abondante. Une certaine acidité prit le dessus, rendant son breuvage presque désagréable. Ses jambes tremblaient ; une cinquième salve, puis une sixième et dernière firent copieusement déborder ma bouche.


Sans un mot, il se retira et fila en refermant son pantalon, me laissant avec son sperme maculant mon tee-shirt et mon menton. Outre le puissant goût de mâle, je bénéficiais désormais de l’odeur de son foutre. L’autre homme encore contenu dans ma main présenta instantanément son superbe nœud devant moi. Lorsque je repris mon branle, l’homme me demanda de le sucer aussi. Sans prendre le temps de réfléchir et sensiblement grisé par la situation, je le présentai à mes lèvres. Sa main glissée derrière ma nuque, il força contre mes lèvres encore gluantes. Son imposant bout se déforma pour qu’il puisse me pénétrer, tant il était renflé.


Une fois dans ma bouche, il reprit sa forme initiale. Je le subissais plus que je ne le suçais. Continuant de le branler, j’arrivais toutefois à faire coulisser mes lèvres sur quelques centimètres. À en croire ses encouragements, il appréciait, cela me motiva à lui donner le meilleur de moi-même. Quelques minutes suffirent pour qu’il se contracte, le bassin tendu vers moi. Son gland presque dans ma gorge, il m’aspergea les amygdales de deux ou trois grosses giclées avant de s’immobiliser, comme s’il venait de tomber en panne. Lorsqu’il eut récupéré, il pinça sa hampe pour en extraire les dernières gouttes, puis sortit de ma bouche en raclant contre mes dents. Il promena son nœud contre mes lèvres grasses à plusieurs reprises. Le contact agréablement chaud de sa chair molle contre ma peau fut plutôt agréable. Puis il se rhabilla, me remercia et disparut.


Le troisième homme n’était plus là lorsque je me redressai. Souillé et surpris, je venais de comprendre qu’en plus de ne pas tous avoir le même goût, certains disposaient de grosses réserves et qu’il fallait m’attendre à devoir faire face à d’éventuels tsunamis. Qu’importe. Je voulais sucer ? Eh bien il me fallait assumer. Il était clair que je n’allais pas m’arrêter à cela, j’aimais trop ce qu’il venait de se passer. Par contre, ce premier sexe de taille modeste ne m’avait pas vraiment donné beaucoup de plaisir à le sucer…


Environ quinze jours plus tard, entre deux averses, je croisai un beau mec d’une trentaine d’années, arpentant comme moi les allées de ce fameux parc. Son pantalon de cuir présentant une belle proéminence sur le devant de sa personne, je m’approchai de lui et nous fîmes quelques pas en discutant. Une demi-heure plus tard, nous roulions dans sa 2 CV verte pour nous isoler dans un petit chemin. Sur la banquette arrière, la pluie battant la capote, ses vingt centimètres trouvaient un certain réconfort que l’habitacle de sa voiture était loin de nous offrir.


Ma langue n’avait de cesse de s’enrouler autour de son très beau gland lisse et spongieux, mes doigts malaxant une paire de bourses à faire pâlir de honte un taureau. Il ne fut pas long à expulser sa jouissance. Son sperme claquait puissamment contre mon palais sans qu’aucune goutte ne se perdît en dépit de violence de ses jets. Une semence crémeuse à la saveur plutôt sucrée nappait mes muqueuses. J’en gardai en bouche et pris plaisir à en engluer ma langue pour en découvrir quelques notes camphrées.


À son tour, il me suça un bon moment, mais je ne désirais pas jouir dans sa bouche. Son sexe, un peu moins épais que celui de Stéphane – ma seule référence « étalon » à l’époque – reprit assez vite toute sa verve. J’eus soudain très envie de le sentir en moi, mon ventre le réclamait… et l’homme me plaisait énormément. Très mal installé sur cette banquette, je réussis toutefois à le chevaucher, bien déterminé à trouver un moyen de l’accueillir.


Agrippé au siège avant pour me délester quelque peu, je sentais clairement son nœud aller et venir en moi, c’était parfait. La tête dans les étoiles autant que dans la capote de sa deudeuche, son gland pourtant bien présent gonfla encore lorsqu’il déchargea en me tirant par les hanches pour mieux se planter en moi, provoquant ma propre jouissance sans que j’eusse besoin de « stimulation externe ». Il était le deuxième à me sodomiser, et franchement, il me fit un bien fou. Je commençais à vraiment apprécier cette pratique à laquelle Stéphane m’avait initié.


Lorsqu’il me déposa à ma voiture, son sperme s’écoulant de mon anus me rappela l’intensité du moment que je venais de vivre. Je trouvais cette sensation des plus agréables, cela n’était qu’une continuité. Je constatai, non sans m’en étonner, que j’avais besoin du sperme de mes amants. Si j’adorais le recueillir en bouche pour en savourer les saveurs et la texture, la sodomie m’apportait également tout un lot de sensations fort agréables, dont l’insémination faisait partie. Au plus fort de cette étreinte, qu’un homme jouisse en mon sein me donnait un petit plus, comme s’il me remplissait de son énergie.


J’ai bien compris que le sexe des hommes, à condition qu’il soit suffisamment imposant, pouvait réellement me faire tourner la tête. Plaisir cérébral que de pouvoir jouer avec leur virilité, de les sentir glisser dans ma bouche distendue et de sentir leur gland m’écarteler les reins. Le délicieux frottement de leurs hampes allant et venant langoureusement dans mon fondement m’électrisait au point de remonter le long de ma colonne vertébrale et de déclencher de véritables orages de plaisir. Cet orgasme n’avait rien de commun avec celui connu en tant qu’actif, je n’avais pas à aller le chercher : il venait à moi comme par magie, à condition d’être assez longuement pris et que la douceur soit au rendez-vous. Une telle jouissance n’était pas moins riche que celle rencontrée avec une femme, mais tellement différente, le sperme en plus.


Je n’avais aucune difficulté avec les jeunes filles, qui d’ailleurs, entre mes expériences sur la découverte des mâles, restaient ma priorité ! Leur corps parfait, leur petite chatte au goût si délicieux, la douceur de leur peau, sans oublier leur poitrine, retenaient toute mon attention. Au contraire, il me semblait plus facile de comprendre leur ressenti et d’être ainsi plus à leur écoute. Malgré cela, j’éprouvais régulièrement le besoin de faire une bonne pipe et de déguster cette semence si surprenante par ses diversités gustatives et sa texture.


Ma jeunesse et mon physique me donnaient l’avantage sur beaucoup de mecs. J’inspirais confiance, me disait-on régulièrement. Je venais draguer toujours bien habillé et fraîchement lavé, cela me semblait si évident. 1,80 mètre, viril malgré mon jeune âge, assez baraqué, plutôt bien membré… Très sensible également aux odeurs et disposant d’une bonne intuition, je sélectionnais rapidement les hommes susceptibles de me convenir. Les 30/40 ans avaient de loin ma préférence.


J’avançais dans mes critères et n’hésitais plus à préciser ce que je recherchais lorsque la question m’était posée : une bien grosse ! Il y a les menteurs prétentieux, prêts à tout pour se faire sucer par « un petit jeune ». Ils se prétendent bien montés, mais en réalité, ne dépassent souvent pas la moyenne, quand ils y parviennent. Puis il y a les modestes, qui disent ne pas avoir à se plaindre. Ceux-là sont très souvent les mieux lotis.


C’est avec cette catégorie-là que je trouvais « les plus belles ». Nous trouvions vite un terrain d’entente, souvent dans un recoin calme de ce grand parc, véritable vivier homo. Les plus réservés, ceux qui « ne font pas ça n’importe où », préféraient souvent la voiture ou un appartement. Les quelques kilomètres à parcourir nous permettaient de nous connaître un peu avant de fauter. Je n’hésitais pas à profiter du temps de route pour découvrir ce que cachaient leurs pantalons.


Lorsqu’un homme me plaisait vraiment – et pour peu qu’il ait du temps – j’étais insatiable, capable de prodiguer deux ou trois turluttes sans m’en lasser. Au point de me demander moi-même si je préférais sucer ou avaler. Certaines queues sont si impressionnantes par leurs dimensions et/ou leur beauté. D’autres sont plus proches des standards, mais libèrent de véritables torrents de foutre, qu’il en devient ardu de répondre à cette question. Et sucer sans avaler, c’est un peu faire les Jeux Olympiques en refusant la médaille. Dès les premiers contacts avec leur sexe, j’étais capable de savoir si je pouvais leur confier mes fesses ou si j’en resterais à les sucer.


Rapidement, je pus compter sur quelques « réguliers » avec lesquels nous trouvions notre bonheur. Ils avaient de trente à cinquante ans, mariés pour la plupart, à la recherche de plaisirs complémentaires. Certains n’attendaient que de se faire sucer alors que d’autres m’offraient « le grand jeu », souvent à l’arrière de leur voiture, mais parfois directement chez moi. Il m’est arrivé de me retrouver entre deux hommes et de pouvoir réunir mes deux plaisirs en simultané. Curieuse et grisante expérience également que de me retrouver avec cinq hommes tendus s’offrant à ma bouche l’un après l’autre.


Les sorties de bureau de cadres dynamiques ayant phosphoré toute la journée, soucieux de se détendre avant de rentrer chez eux. Le profil parfait de l’homme propre, entretenu, toujours bien habillé et qui n’a pas vraiment d’horaires, ni besoin de se justifier à 30 minutes près ! Un beau quinquagénaire, vraiment accro à mes pipes et n’hésitant pas à me sauter régulièrement, m’a même invité à l’accompagner un week-end à une sorte de séminaire. Nous sommes arrivés le vendredi soir et nous avons passé une soirée très chaude. La journée était relax à partir du petit déjeuner, puis il passait vers midi par la chambre pour « un apéritif », comme il le disait, profitant de ma bouche avant d’aller retrouver ses collègues pour déjeuner. Et encore suffisamment endurant pour assumer des soirées plutôt animées. Un véritable DSK en puissance, toujours prêt du moment que l’on s’occupait de… sa bite.


Il y a eu également cet homme aussi marié que timide, macho dans sa culture, qui n’allait voir les hommes que pour satisfaire ses besoins non assouvis par madame. Il ne venait que lorsque ses couilles n’en pouvaient plus, restait dans sa voiture sans en sortir, de peur d’être jugé probablement, mais surtout d’être reconnu. Nous avions convenus d’un endroit où nous rencontrer sans qu’il ait à « s’afficher ». Je passais devant tous les jours pour aller travailler. Lorsque sa voiture y était, c’est que monsieur avait besoin.


Italien d’origine, très brun, poilu à la peau mate, bourré de testostérone. Le temps de descendre de ma voiture, son pantalon était déjà à mi-cuisses et son siège presque en couchette. Je n’avais qu’à me pencher pour emboucher un gros mandrin de compétition, très brun au gland violacé sentant fort le mâle propre. Il ne tenait jamais très longtemps, presque pressé d’en finir. Son sperme, très épais, avait un goût très fort, presque âcre, sans pour autant être désagréable. Il était simplement différent, et j’appréciais beaucoup recevoir ses quatre ou cinq jets à déguster.


Mais l’entente la plus complète que j’ai pu avoir fut avec un amant rencontré lors de l’anniversaire de sa sœur, une de mes copines de jeu. J’ai très vite sympathisé avec son grand frère de 35 ans, j’en avais alors 22. À cet âge, il ne fallait pas m’en promettre. Il est venu de lui-même me rendre visite quelques jours plus tard. Contre toute attente, j’ai eu l’honneur de lui offrir sa première pipe… faite par un homme. Et cela ne lui avait pas déplu.


Les choses se sont alors très vite enchaînées. Une étrange complicité nous rapprochait. De complicité à complémentarité, il n’y a qu’un pas. Et ce pas, nous le franchissions de plus en plus régulièrement sans ambiguïté, même s’il savait que je couchais régulièrement avec sa sœur. Nous partagions pas mal de points communs comme la musique et nous étions autant libres l’un que l’autre. Son sexe était une invitation à la débauche, assez grand mais surtout particulièrement gros, surmonté d’un gland somptueux. Ses réserves séminales étaient inépuisables et le volume de ses éjaculations me surprenait à chaque fois. Bien que très imposant, je n’avais pas trop de peine à le sucer de longs moments et le faire jouir avec une rare intensité. Chaque pipe nous unissait davantage et la quantité de sperme qu’il me cédait à chaque fois me rendait complètement dingue.


Une semaine plus tard, il arrivait dans mon ventre. Encore une chose qu’il n’aurait jamais pensé faire à un homme, mais je savais me montrer persuasif. Son énorme sexe venait d’ouvrir une voie qui ne lui sera jamais refusée. Pour qui aime, une étreinte avec un tel calibre est bien plus grisant qu’un tour de grand huit. Même si ce que nous préférions tous les deux était qu’il glisse entre mes lèvres, de temps à autre il ne rechignait pas à me « remplir le ventre ». Cela nous prenait n’importe où, n’importe quand et sans aucune retenue. Je m’abreuvais de sa semence crémeuse à souhait, à peine salée avec un arrière-goût presque métallique. Il était toujours partant pour m’offrir une « petite gâterie » et ne s’arrêtait pas à la promiscuité d’un éventuel public.


Je ne saurais faire une liste des lieux insolites où je l’ai sucé. Aucun homme ne m’aura fait offert autant de sperme que lui, avec un plaisir sans cesse renouvelé. Après lui, j’ai certes rencontré d’autres personnes très intéressantes, mais c’était plus de l’occasionnel que du régulier, ou alors quelques semaines et puis s’en vont.

Jusqu’au jour où les choses ont changé. Un terrible accident de voiture me priva de mobilité ; je suis devenu tétraplégique. Même si, dans ce malheur, j’ai la chance de très bien bouger mes bras et de rester en fauteuil manuel, je ne commande plus mes doigts.


Tous les acquis sont à oublier, anéantis en une poignée de secondes par l’insouciance d’un irresponsable. La sexualité active est devenue un de mes meilleurs souvenirs, et la frustration, une présence de tous les instants : plus d’érection sans médicaments, plus d’éjaculation, plus de préhension, donc plus de masturbation… Mais je ne voulais pas rester sur un échec.


Quelques années plus tard, je passai une annonce sur un site Internet. Contre toute attente, je reçus parmi les réponses celle d’un gars pas très loin de chez moi. Pas du tout déstabilisé par la situation, il accepta de venir me rencontrer. Comment oublier cet homme m’offrant pour la première fois depuis « ma mutation » un splendide phallus !


Si mes mains paralysées ne me permettaient plus autant de fantaisies qu’auparavant, quel bonheur de pouvoir de nouveau sucer un homme ! Cette pipe, je l’ai autant savourée que ma toute première. Ivre de désir, je me suis démené plus d’une demi-heure pour lui dérober son plaisir. Sa barre épaisse me distendait délicieusement la mâchoire. Dans un cri rauque, il a déversé en moi sa semence étrangement douce, m’autorisant ensuite à le déguster jusqu’à ce qu’il ait retrouvé une taille plus conventionnelle.


C’était donc encore possible… D’autres annonces m’ont apporté le réconfort escompté et permis de retrouver confiance en moi. Il n’y a plus de spontanéité, plus de drague et guère de place au hasard. Internet est mon portail sur mon jardin secret, ce qui encore aujourd’hui me permet de satisfaire ma soif de semence.