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Temps de lecture estimé : 14 mn
04/09/15
Résumé:  Par un concours de circonstances impliquant un vibromasseur, une sortie au cinéma, une amie et deux hommes, la vie de Laura bascule dans le libertinage.
Critères:  F fhh fsoumise sm init
Auteur : Odreamarc            Envoi mini-message

Série : Laura, libertine

Chapitre 01 / 07
Le déclic

Le déclic



Ménage. Surmenage. Laura est une femme de 35 ans qui déprime. Son mari fait des horaires de cadre. Ses garçons de 8 et 5 ans lui prennent tout son temps. Elle se sent immensément seule. Pour une fois, sa mère lui a proposé de garder ses enfants pendant trois jours. Alléluia ! Des années que cela n’était pas arrivé. Sa mère est passée les prendre en coup de vent. Laura se retrouve seule… mais à peu près libre cette fois.


D’ici une heure, elle rejoindra son amie Manon pour un ciné. Entre copines, comme au bon vieux temps ! Elle entre dans sa salle de bain, retire son tee-shirt-pyjama et passe sous la douche. Ce mois de juillet est caniculaire, l’eau froide lui fait du bien. En passant le gel sur le corps, un frisson la gagne. Une envie lui vient… Elle coupe l’eau, attrape un drap de bain, et gagne sa chambre.


Dans sa table de chevet se cache un vibromasseur. Le Rabbit Magic Wand, l’unique sextoy offert par son mari qu’elle a conservé. Avec lui c’est l’orgasme assuré, décollage en une minute. Elle s’installe sur son lit et allume son jouet préféré. Le plaisir monte.


Quel fantasme va la faire partir ? Un livreur Amazon jaillit de ses pensées. Il sonne. Elle descend ouvrir la porte parée de sa seule serviette… Il continue de sonner ? La sonnerie ! Quelqu’un sonne vraiment ! La guigne… Elle s’endrape et descend en courant. Et si c’était un livreur ? Ne pas réfléchir ! Dans son état d’excitation elle manque de tomber dans l’escalier. Elle ouvre la porte.



Sophie est une voisine adorable. Elle tombe mal, mais impossible de lui refuser.



Laura remonte dans sa chambre.



Elle enfile un string, une robe et des sandales. Frustrée et le souffle court, elle rejoint son amie.



Le carton Ikea est effectivement aussi lourd qu’encombrant. Dix minutes s’écoulent dans l’ascension de deux escaliers. Sophie insiste pour remercier Laura avec un café.


Revenue chez elle, Laura n’a plus le temps de terminer ce qu’elle avait commencé. Elle attrape ses clés de voiture et file rejoindre Manon au cinéma.



Elles entrent dans le hall du cinéma et s’approchent du guichet. Deux hommes d’une quarantaine d’années discutent avec l’ouvreuse.



Les deux hommes continuent de monopoliser l’ouvreuse. Une minute passe.

Laura ne peut s’empêcher de les interrompre :



Les deux hommes se retournent. Stupeur. Laura ne s’attendait pas à ce qu’ils soient si beaux. Elle rougit.



Ils paient, récupèrent leurs billets et se retournent vers Laura et Manon.



Laura reprend la main. D’un air malicieux, elle enchaîne :



Elles prennent leur ticket et passent devant eux, triomphantes.



Les deux femmes pouffent et se prennent par le bras, continuant leur chemin.



Porte 8. Elles pénètrent dans la salle. Trois personnes sont installées dans les premiers rangs. Elles décident de s’installer tout au fond. Les bandes-annonces et publicités passent, les lumières s’éteignent. La salle s’est à peine plus remplie dans les rangées du milieu. Le film commence.

Soudain apparaissent les deux hommes de tout à l’heure, chacun à un bout de la rangée. Elles sont seules, et maintenant entourées. Ils s’assoient à côté d’elles.



Dans le noir, les deux femmes rougissent.

La salle est de taille modeste. Une quinzaine de rangées, un écran de 7 mètres. Les sièges sont confortables, quoiqu’un peu serrés. D’ailleurs Laura sent la jambe de son voisin toucher la sienne. Trop fière pour bouger, elle reste au contact. Un courant électrique, influx de chaleur nerveux, remonte le long de sa jambe jusqu’au foyer non éteint tout à l’heure dans la chambre. Son désir est ravivé. Il ne l’avait pas quittée.



Elles se lancent un sourire complice.

L’a-t-elle rêvé ? Il lui a semblé sentir une caresse sur sa jambe. Elle est clairement émoustillée. Se fait-elle des idées ? Sans bouger la tête, en tournant les yeux, elle voit la main du jeune homme toucher sa robe, du bout des doigts. Le tissu caresse ses chevilles, puis ses mollets. Sa robe remonte ! Il est en train de lui remonter sa robe ! Elle pourrait l’arrêter net, faire un scandale. Mais elle n’en fait rien. Son cœur bat trop fort, elle pourrait presque l’entendre. Cette excitation, cette scène… une impression de déjà vu… 15 ans plus tôt, avec son ex… déjà dans un cinéma.


Le tissu est remonté de trente centimètres, l’homme parvient à passer sa main dessous, à hauteur du genou. D’un mouvement de poignet, il fait retomber la robe sur le côté. Sa main est maintenant masquée, posée sur sa cuisse. Elle sent une nouvelle ascension et frissonne. La tête qui tourne, cherchant un soutien dans ce délire inattendu, son visage se penche vers son amie. Un nouveau frisson la transperce.

Menton en avant, bouche ouverte, yeux fermés… Manon vient-elle de gémir ? Un coup d’œil latéral, l’autre homme l’observe. Il lui sourit. Il a lui aussi passé sa main sous la robe de Manon. Et il est en train de la faire jouir ! Cette scène l’hypnotise.


À cet instant, la main de son propre voisin est arrivée à ses fins : des doigts se glissent sous son string. Laura ne quitte pas des yeux l’homme de Manon, qui la fixe toujours de son regard sexy… Le mouvement de va-et-vient sur son clito, ce rythme… précis… parfait… Un premier orgasme vient. Elle ferme les yeux, repose sa tête sur son siège, et agrippe la main de Manon. Leurs doigts se croisent, se serrent. Le pouce de Manon caresse sa paume en petits cercles. Elle gémit toujours, tellement sexy elle aussi… Deux doigts la pénètrent… un peu trop tôt…



Elle le dévisage. Son regard est gorgé d’assurance et de virilité. Il l’a prise au piège. Un piège qu’elle avait vu venir, à des kilomètres. Un jeu qu’elle pensait maîtriser. Mais le regard de cet homme… Il la domine. Pas d’échappatoire à chercher, il a le contrôle sur elle. Et c’est bon… Sa caresse du clito est magistrale.



Elle aime sa voix. Elle baisse les yeux et découvre son membre sorti du pantalon, en érection.

Elle tend le bras, saisit ce sexe tendu à pleine main et s’exécute. Elle le branle, lentement.



Manon lui serre toujours la main, de plus en plus fort. Laura se retourne et découvre l’autre homme à genoux, la tête enfouie dans la robe de Manon.



Frisson. Électrocution. Manon se cambre, son épaule touche maintenant le siège de Laura. Leurs visages sont presque collés. Manon s’abandonne, pose sa joue contre son amie. Leurs lèvres se touchent. Laura aventure sa langue. Manon l’accueille avec la sienne. Elles s’embrassent, tout en douceur et sensualité.



Les caresses sur leur clito les maintiennent dans un état second. Leur plaisir fusionne au cœur de leur baiser.



Le voisin de Laura venait de les interrompre, ce spectacle était trop érotique et une main experte le branlait toujours.



Laura se retourne, se penche vers le sexe dressé. Elle le prend en bouche, positionne ses lèvres gourmandes, et fait monter, descendre sa langue juste sous le gland. Il éjacule, abondamment. Elle n’en perd pas une goutte. Avaler est une spécialité maison. Un mètre plus loin, Manon jouit une dernière fois. Son bassin se soulève de son siège.



L’homme interrompt son cunnilingus. Sa tête émerge de sous la robe et il reprend sa place. Jetant un regard à son compère qui se reboutonne, il lui adresse un clin d’œil.



Gentlemen, les deux hommes se lèvent et quittent la salle, aussi vite qu’ils sont arrivés.



Manon la regarde dans les yeux en lui disant cela. Laura ressent un léger trouble. Elle lui sourit.


Les deux femmes sortent de la salle. Elles traversent un couloir, avancent face à un stand de confiseries.



Laura commande un Volvic-fraise, qu’elle sirote avec une paille. Cinquante mètres les séparent de la sortie, quand elles aperçoivent les deux hommes, assis à une table, les déshabillant du regard. Ils se lèvent et s’avancent à leur rencontre.



Manon répond la première.



Les deux se tournent vers Laura, qui n’a pas réagi.



Ils sortent du cinéma et se retrouvent dans la rue.



Elles s’embrassent. Manon lui glisse à l’oreille :



Manon traverse la rue, se retourne une dernière fois, avant de disparaître de leur vue.



L’homme dont elle s’était occupée répond :



Laura le regarde un moment, et rompt le silence…



L’ascenseur du parking est maintenant face à eux, ils pénètrent dans la cabine. Elle presse le bouton -1. Stéphane appuie sur le -2. Les portes se referment.


Stéphane pose sa main sur ses fesses. Elle la retire… et croise ses doigts entre les siens. Elle saisit la main de Charles-Édouard. Les deux hommes la font reculer jusqu’au fond de la cabine. Ils plaquent ses mains au-dessus de sa tête. Comme attachée par ces liens vigoureux, cette soumission l’excite plus que de raison. Elle ferme les yeux.

Deux bouches se posent sur son cou. Deux mains empoignent ses seins. Elle ne peut plus bouger. Elle s’abandonne… se laisse emporter…


Soubresaut.


L’ascenseur s’ouvre au -1. Laura garde les yeux fermés. Les deux hommes ne se retournent pas sur le rire surpris d’un couple attendant son tour pour monter. Laura gémit. Nouveau soubresaut. La porte se referme sur eux trois.


L’ascenseur descend. La plaquant toujours d’une main, Stéphane descend l’autre, entre ses jambes. Elle gémit à nouveau, mordille la lèvre de Charles-Édouard, qui venait de l’embrasser.

L’ascenseur s’arrête. Stéphane ne la lâche pas. Elle lui tient la main et le suit dans le parking. Une vingtaine de mètres.


Bip-bip.



Les feux d’un 4x4 noir clignotent. En s’approchant, quelque chose la trouble. Elle s’avance encore.



Elle se fige. Si elle entre dans cette voiture… elle n’ose imaginer la suite. Il ouvre la portière arrière. Elle aperçoit des sièges en cuir, de couleur beige. Un parfum de neuf la fait se pencher en avant, un autre sens vient d’être excité, il ne manquait plus que lui !



Elle les regarde l’un après l’autre, cherchant de quoi se rassurer. Ils sont manonux. Ils lui sourient. Elle lit le désir en chacun d’eux, les reflets du sien…

Charles-Édouard passe sa main, de sa hanche à sa fesse. Elle entre dans la voiture.

Charles-Édouard la rejoint et referme la porte. Stéphane entre par l’autre portière. La voilà assise entre les deux.



Ce ton assuré, presque rassurant… Avec cette voix autoritaire, Stéphane pourrait obtenir d’elle n’importe quoi. Elle le comprend déjà. Elle le fixe des yeux. Soumise, elle attrape le tissu sur ses chevilles. Elle relève sa robe, la glisse sous ses fesses. Elle lève les bras et la fait passer par-dessus sa tête.

Sa nudité est exposée aux deux hommes.


Tout en elle est excitant. Sa peau bronzée. Ses hanches. Ses seins fermes. Et ses tétons dressés, excités. Deux framboises demandant à être dégustées. C’est ce détail qui attire les deux hommes. Au même moment, chacun vient prendre en bouche la pointe de ses seins.

Le plaisir est immédiat. Elle voit les deux hommes offerts à elle. Elle réalise la scène, spectatrice de son propre plaisir. Érotisme. Fantasme. Ce moment est unique…


Elle glisse ses mains dans leurs cheveux. Stéphane excite un téton avec ses doigts, sa langue. Charles-Édouard mordille l’autre.



Un nouvel orgasme approche. Elle se met à trembler.


Soudain, un homme approche. Elle le voit de face avancer vers eux. Elle ne le quitte pas des yeux. Il est à trois mètres. Elle se fige. Elle a oublié les vitres teintées. Il la voit nue, léchée par deux hommes. Sa respiration s’est coupée. L’homme semble chercher la provenance d’un bruit. Elle retient son souffle. Il continue son chemin, l’air de rien. Elle inspire et pousse un long gémissement. Cinq mètres plus loin, l’homme se retourne, cherche quelque chose du regard, et poursuit sa route jusqu’à sa voiture.


Le nez dans les cheveux de Stéphane. Elle inspire son parfum, son shampoing.



Il se redresse sur ce compliment. Il vient embrasser sa bouche. Leurs langues glissent d’une lèvre à l’autre. Elle mordille sa lèvre inférieure. Il insère son pouce dans sa bouche. Elle engloutit son doigt, le lèche. Elle gémit. Il vient de retrouver son clito.



Il continue sa caresse, elle lui mord le cou. Charles se contorsionne vers l’avant du véhicule, ouvre la boîte à gants et découvre une boîte de préservatifs.



Charles se rassoit et sort une rangée de préservatifs. Laura les lui prend des mains.



Il baisse son pantalon et son caleçon. Elle déchire un sachet, saisit la capote et la déroule sur le sexe en érection.

Sans un mot, Laura se redresse en se retournant. Elle pose un genou à gauche de Charles-Édouard, saisit sa queue, place le gland sur sa fente et repose son deuxième genou sur la banquette. La queue l’empale dans ce mouvement. Elle gémit. Charles-Édouard la tient par la taille. Elle le chevauche… lentement. Son sexe monte et descend sur ce membre brûlant. C’est elle qui imprime le mouvement, les yeux fermés, concentrée sur son plaisir.


Stéphane avance le siège avant droit et parvient à se placer derrière elle. Il empoigne son cou, tire sa tête en arrière. Il s’approche, et lui glisse à l’oreille :



La tenant toujours par le cou, il approche son autre main de sa bouche. Elle vient chercher ses doigts, les suce.



Il retire ses doigts mouillés, pose son majeur sur son anus, et commence à le caresser par petits cercles. Il lâche son cou et remonte sa prise au niveau du menton. Elle prend en bouche son index, dans un état second d’excitation.



Elle stoppe sa succion, fait rouler sa langue tout autour de l’index… et le mordille.

De son autre main, le doigt de Stéphane pénètre son petit trou, complètement détendu. Charles-Édouard bande fort, sa bite est dure comme du fer, et c’est lui maintenant qui rythme leurs ébats. Stéphane suit le mouvement, se servant de son majeur comme d’un crochet.



Elle le mord aussitôt. Il enfonce son index à côté du majeur et se met à la pénétrer, en rythme avec Charles-Édouard. Elle le mord une troisième fois. Il ajoute son annulaire. Elle crie de plaisir, elle vient de jouir violemment. Tout son corps tremble.

Les deux hommes la pilonnent. Elle mord le doigt de Stéphane, garde ses dents serrées contre sa chair.



Charles-Édouard finit par jouir. Stéphane se retire au même moment. Il sort de sa poche son mouchoir et essuie ses doigts, mouillés d’un liquide blanc. Elle s’effondre sur la banquette, toute tremblante. Il insère son pouce dans sa bouche, elle le tête.



Elle se redresse et le regarde, rouge comme une enfant qu’on vient de complimenter.

Il ouvre la portière et sort du véhicule. Il lui prend la main et l’aide à sortir à son tour.



Elle ne peut s’empêcher d’en savoir plus sur son dominateur. Elle prend la carte et lit :



Stéphane de Torquat


BARNES International Luxuary Real Estate


Directeur Commercial




Charles-Édouard sort à son tour. Les deux hommes s’installent à l’avant de la voiture.

La voiture démarre. Stéphane baisse sa vitre.



Il accélère. La voiture disparaît de sa vue au premier virage. Elle reste quelques secondes sur place, comme perdue, avant de se décider à rentrer.


Sur le trajet du retour, elle redéroule le film des heures passées. Jamais elle n’avait autant joui que cet après-midi. Le plaisir à fleur de peau, les poils hérissés, une chaleur attise son ventre, son cul. Elle aimerait y insérer des doigts, un gode pour combler ce manque. Elle le fera peut-être en rentrant ! Elle se met à rire. Une sensation euphorisante de liberté l’envahit. Elle ouvre ses fenêtres, allume la radio, pousse le volume à fond. Elle se met à chanter, à hurler, épanouie comme jamais.


Arrivée chez elle, elle franchit le pas de sa porte, et un frisson glace son sang. Les chaussures de son mari sont au pied de l’escalier. Elle pose son sac.



À l’étage, il répond :



Un nouveau coup de sang. « Le vibro. Il a dû tomber sur le vibro ! »

Pas de quoi s’inquiéter, il ne sait que ça…

Elle monte les escaliers. Il est bien entendu dans la chambre…



Il allume le magic wand.



« S’il savait… »

Difficile de l’envoyer se faire voir, après avoir été prise en flagrant délit de plaisir solitaire. Et cette chaleur en elle, ce manque à combler…





[ Fin du chapitre 1 ]