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n° 17023Fiche technique55564 caractères55564
Temps de lecture estimé : 33 mn
15/09/15
Résumé:  Régis a trop travaillé. Il est passé à côté de beaucoup de choses. Mais rien n'est jamais définitif.
Critères:  fh 2couples hagé couple extraoffre vacances fellation 69 pénétratio hsodo attache confession -entrecoup
Auteur : ViolaFleur  (J'aime me mettre à la place des hommes.)      
L'âge ne compte pas

C’est à 61 ans que j’ai vraiment découvert la sexualité.

J’entends les ricanements de certains, la surprise d’autres, l’incompréhension de la plupart.

Et pourtant c’est vrai.

Bien sûr je ne suis pas « innocent » dans la matière. J’ai eu une vie sexuelle avant, une femme, des aventures, des enfants, mais que du banal, du classique, du traditionnel. Enfin du traditionnel de mon époque.


Ce n’est pas que je n’aime pas le sexe, mais moi j’ai privilégié le travail. Plus exactement le travail a pris toute la place, pompé toute mon énergie. Il n’y a bien que pendant les vacances, une quinzaine de jours dans notre maison au bord de l’Atlantique, que je me réveillais un peu. Le soleil, la plage, les corps nus, même ma femme en monokini, me réveillaient les sens. Comme on dit, j’étais sexuellement actif tous les jours, des fois deux fois par jour et je prenais de bonnes résolution pour la reprise. Et puis, la routine reprenait. Comme j’étais souvent absent et rentrais tard, ma femme, Armelle, a pris un job alors que financièrement ce n’était pas nécessaire. Il faut dire qu’elle a huit ans de moins que moi.


Trois événements ont changé ma vie.


Le premier c’est lorsque, à peine quelque mois que j’étais en retraite, ayant bien vendu mon entreprise, j’ai découvert qu’Armelle me trompait. Je l’ai découvert par hasard, en la voyant entrer dans un hôtel pas loin de son travail. J’en ai eu la certitude, alors qu’attendant qu’elle ressorte, une heure plus tard, elle embrassait un homme avant de se séparer.

Elle n’a pas nié. Je n’ai même pas eu besoin de la pousser pour qu’elle avoue que cela durait depuis plus de dix ans.



Là, je suis particulièrement mufle.



Nous avons parlé encore un moment. Mais comme tous les maris qui découvrent leur cocufiage, j’ai été la proie de réactions contradictoires.

Bien sûr, la colère sourde de savoir que d’autres ont caressé ma femme, l’ont possédée et l’ont fait jouir. Mais aussi un soupçon de fierté qu’Armelle puisse séduire si facilement. Et surtout mon autocritique qui me révélait, plus qu’en partie, responsable de cet état. Car il n’y avait pas que le travail dans ma vie. J’ai une autre passion : le culturisme. Attention je ne parle pas de ces corps déformés par l’excès de musculation, les protéines, les compléments alimentaires. Non, je parle de bien se sentir dans sa peau, de relâcher la pression, de passer ses nerfs sur les machines. C’est ma drogue perso et je ne passe pas une semaine sans avoir été au moins une fois en salle, le reste du temps faisant des exercices, même à mon bureau. Et ce temps, j’aurais pu le consacrer à ma femme, à ma famille.


J’ai donc pris la décision de prendre du recul, autant pour digérer l’info que marquer le coup. Un reste de fierté masculine. Lorsque j’ai annoncé que je voulais m’absenter, partir seul dans notre maison de campagne pour faire le point, Armelle a eu peur que je la quitte. J’ai eu droit au plus beau des plaidoyers avec des mots comme « Je t’aime, pardonne moi, je ne te tromperai plus. » qui sont un début de pansement sur un amour-propre froissé. Mais elle a compris que nous avions besoin de cet intermède pour repartir sur de nouvelles bases.

En mai, je suis donc venu m’installer seul, au bord de l’Atlantique.


Il a d’abord fallu que je m’installe dans un rituel pour occuper mes journées. Peinture, bricolage, jardinage, promenades, vélo, plage, cinéma, etc. Enfin, tout ce qui vous fait retrouver le soir sans regarder l’heure.

Et puis j’ai assisté à l’arrivée des premiers vacanciers, des belles journées, des plages qui se remplissent. Souvent avec Armelle nous faisions un Skype. Je la voyais sur l’écran, si belle, légèrement maquillée, la soupçonnant d’une tentative de séduction ou de rappel de ce que j’avais délaissé, et puis je me retrouvais seul. Combien de fois je me suis branlé en regardant une vidéo, remplaçant le visage de l’actrice par celui de ma femme, alors qu’un homme la possédait. Je me suis aperçu, qu’inconsciemment, je sélectionnais des scénarios où un mari regardait sa femme en train de baiser avec un autre.


Et puis, alors que je me demandais si je n’allais pas faire une virée dans la ville voisine pour baiser vraiment, glisser ma queue dans autre chose que ma main salivée, une chatte, même si je devais me recouvrir de latex, à moins d’une fellation au coin d’une rue, dans une caravane…


C’est arrivé sur la plage, et c’est mon second événement. Elle s’appelle Suzie. Je dormais sur ma serviette alors qu’un choc me réveille.



Le temps d’émerger et je vois un visage penché sur moi.



Une petite voix répond :



Un gamin et une femme m’entourent. Je comprends que le gamin a mal contrôlé son ballon qui est venu se fracasser sur mon visage.

Je me relève. Signifie que ce n’est rien. Pardonne au gamin. Mais la femme insiste. Une mamy. Une mamy dans la cinquantaine. Elle me noie sous ses paroles. Sans que je ne puisse rien faire, la voici qui envahit mon espace personnel. Je ne proteste même pas. Cela fait des semaines, qu’à part mes Skype avec Armelle, je n’ai pas vraiment aligné deux mots. Elle tire sa serviette vers la mienne. Elle parle, surveille son petit-fils, m’engage à aller me baigner. Une tornade dans ma vie bien rangée.


Trois heures plus tard je sonne à la porte de son appart’. Elle a un problème avec l’éclairage dans sa salle de bain. J’ai proposé de la dépanner. « Un réparateur pour une si petite chose est difficile à mobiliser. » a-t-elle dit. Elle m’accueille en tablier. Ma proposition de la dépanner a entraîné une invitation pour un repas.


La panne est simple : juste un fusible mal enclenché. Je comprends alors seulement le traquenard lorsque, demandant où était son petit-fils, elle a répondu « Chez une amie. » et qu’en même temps elle a enlevé son tablier. Son chemisier était transparent et elle ne portait rien dessous. Sa petite jupe, je l’ai vérifié plus tard, était le seul rempart à son intimité.


Voilà comment, à 61 ans, je me suis fait draguer par une jeunette de 50.


Suzie est veuve, et après avoir fait l’amour elle m’avoue être en manque depuis un moment. Ses enfants, ses petits-enfants l’entourent tellement qu’elle a bien du mal à retrouver sa féminité. Commence alors une liaison de près de huit jours où je retrouve une fougue perdue. Une fougue attisée par plein d’éléments.


D’abord une sorte de revanche sur l’infidélité d’Armelle.

Et puis une sorte de substitution, comme si je me retrouvais dans la position de l’amant de ma femme. Après tout, Suzie et Armelle ont le même âge et les mêmes besoins sexuels. Aussi une liberté dans l’amour que je ne connaissais pas dans mon couple, mais que les conditions particulières rendaient « naturelle ». Des libertés dans le langage, dans l’affirmation des envies, des caresses demandées, des positions pratiquées, des cris, des gémissements.

Comme je parle à Suzie de mon état de cocu et que j’explique les circonstances, spontanément elle prend la défense d’Armelle.



Mais huit jours sont vite passés. Mes journées me semblent longues après son départ, et mes branlettes me paraissent bien fades, même en inventant des scènes torrides où Armelle et Suzie faisaient connaissance, avec moi au milieu.


Et puis sont arrivés Marie et Pascal. Mon troisième événement.


Je revenais de la plage. Il était vers les 15 heures. Je prends ma douche avant le repas frugal que j’ai acheté chez le traiteur. Encore humide, à poil, j’entends une sonnerie stridente que je reconnais comme une alarme incendie, de celles qu’on nous a fait installer partout.

Ce n’est pas chez moi. Le temps d’enfiler un short, et suivant la sonnerie je l’identifie comme venant de la maison juste en face. La maison est louée par un couple assez jeune que j’ai aperçu une fois et avec lequel j’ai juste échangé un bonjour de la main. Quelques pas m’amènent vers la haie de séparation.


Dans le jardin d’à côté une femme est allongée. Elle lit tranquillement. J’ai juste le temps d’apprécier ses épaules et ses petits seins bronzés, le slip plissé pour permettre au soleil d’illuminer un maximum de peau, que je vois de la fumée sortir d’une fenêtre de sa maison.

Je crie, je hurle. Elle ne réagit pas. Pourtant je ne vois pas de casque ou d’oreillettes. Devant l’urgence, je passe la haie et surgis devant elle. Elle me voit, sursaute, mais comme je lui parle en montrant sa maison elle comprend la situation en voyant la fumée.


Une heure plus tard, lorsque le mari arrive, les pompiers sont sur le point de partir. Heureusement pas de grand incendie, mais la combustion lente d’un plan de travail au-dessus de la machine à laver la vaisselle. Plus de peur que de mal, encore que toute la maison est tapissée d’une couche noire et grasse de fumée. C’est fou comme si peu de combustible peut générer une pollution si marquée.


Une autre heure plus tard l’agence annonce qu’il faudra au moins trois jours pour que la maison soit de nouveau habitable, et qu’en attendant elle leur propose un hôtel à dix bornes de la mer.

En vieillissant, je suis devenu serviable et je propose au couple d’occuper une chambre libre chez moi. Voilà comment je me suis retrouvé avec des invités.


La femme est sourde, ce qui explique le fait de ne pas avoir remarqué l’alarme. Pour lui parler sans le secours de son mari, il faut être face à elle et articuler lentement afin qu’elle lise sur les lèvres. Elle parle un peu, mais sa parole est loin d’être fluide. On sent que chaque mot demande un contrôle.


Le reste de l’après-midi, ils le passent à trier ce qui n’est pas maculé de suie et d’enchaîner des lessives pour le reste. Heureusement, leur tablette et l’ordi étaient sur la terrasse.

Le soir nous mangeons, tout en faisant connaissance, ce qu’ils récupèrent de leur frigo et de leur « cave ». Nous veillons tard, et c’est assez difficile d’avoir une conversation à trois avec Marie sans la traduction de son compagnon Pascal.

Chacun va se coucher.


Lorsque j’arrive le lendemain matin dans la cuisine, j’ai la surprise d’y trouver Marie. Marie qui ne m’a pas entendu et qui me tourne le dos. Elle serait nue que ce serait moins frappant. Sa nuisette ne cache pas grand-chose, et au travers on voit parfaitement se dessiner la peau blanche des fesses, du moins de la partie qu’elle n’arrive pas à exposer au soleil comme je l’ai vue hier dans le jardin.

J’avance pour me faire remarquer. Elle me voit. Je ne peux m’empêcher d’explorer du regard le côté pile, les petits seins bronzés mais aussi le triangle du pubis qui tranche. Si elle remarque mon manège, elle ne dit rien, et manifestement cela ne la dérange pas de se laisser voir dans cette tenue.



Son sourire est angélique. Je la découvre vraiment. Elle affiche une sorte de fraîcheur, et son regard – des yeux bleus magnifiques – renforce cet air naturel. Une femme-enfant. Une de ces femmes que l’on ne peut que protéger, qui concrétisent en elles à la fois la sensualité par leur corps parfaitement sculpté, mais aussi la fragilité féminine.

Mais elle attire mon attention en me montrant ce qu’elle a posé sur la table en préparation du petit déjeuner. Il manque de tout : pain, café, beurre, etc. Il faut dire que je petit-déjeune souvent au café près du marché.


Deux minutes plus tard, un short et un polo rapidement enfilés, je fais quelques courses.

De retour chez moi, j’entre directement par la baie vitrée qui donne dans le salon/cuisine. J’y découvre le plus beau des spectacles : mon couple de jeunes en train de baiser. Ils ne m’attendaient pas si tôt, et je comprends Pascal lorsqu’à son réveil il a découvert son amie dans sa nuisette.


La nuisette n’est qu’un faible rempart à leurs ébats. Marie est appuyée sur le plan de travail faisant office de bar avec Pascal qui la fourre par derrière. La nuisette est juste relevée et il ne fallait que quelques centimètres pour que la fente soit accessible alors que le boxer de Pascal est seulement écarté pour laisser son engin disponible.

J’ai une vision de profil du couple et si j’ai déjà vu des dizaines de fois une scène de ce type dans des vidéos, ici, sous mes yeux, dans ma cuisine, c’est différent. L’érotisme est partout.


Dans les mouvements de l’homme qui enfile son amie à grands coups d’une queue que j’aperçois lorsqu’elle ressort avant qu’elle replonge dans le gouffre. Tige claire, effilée, un gland à peine marqué, parfaitement profilée pour son œuvre. Mais tige qui me paraît bien longue avec les bourses qui la relient au pubis blanc.

Dans la position de Marie, à moitié allongée sur le bar, les mains crispées sur la bordure pour servir d’encrage et résister aux forces que la nature de son baiseur lui transmet.

Dans le bruit si caractéristique du ventre qui claque les fesses à chaque fois que le vit est englouti.


Mais aussi, et j’en suis un fervent adepte et admirateur de ce bruit difficile à saisir mais si beau du coulissement de l’engin dans la fente, suintement humide, parfois clapotis lorsque la femme a été léchée avant et devenue un réceptacle de la salive qui s’est mêlée à sa propre mouille.

À cela il faut ajouter les grognements indistincts de Marie que sa voix étrange rend encore plus « bestiaux ».

Spectacle que je ne peux quitter des yeux alors que la bienséance devrait me faire fuir pour revenir plus tard. Mais je ne peux pas, scotché de cet amour partagé que le lieu rend surréaliste.


Mais est-ce un bruit de ma part ou plutôt l’ombre que le soleil projette de moi dans la pièce, toujours est-il que Marie me découvre. Le voyeur que je suis cherche déjà une excuse, la plus banale étant que c’est de leur faute et qu’ils ont une chambre pour cela ; mais Marie qui me voit ne fait que me sourire avant de retourner à son plaisir. Un long sourire qui me tue. C’est pas possible, elle n’a pas réalisé, son cerveau n’a pas identifié la silhouette que je suis, entièrement consacrée à la gestion du plaisir.


Pourtant, comme Pascal la bourre de plus en plus vite, elle appuie son visage sur le bois du bar, et maintenant elle est franchement tournée vers moi. Elle ne sourit plus vraiment mais je sais qu’elle me voit.

Quel moment extraordinaire où certains n’y verraient qu’une scène de cul, mais que moi je vis par procuration. Un instant, je suis dans la tête de Marie alors que son regard et son visage me transmettent toutes ses sensations. Je vois bien que Pascal est au bord de la jouissance. Chaque avancée déclenche une lueur dans ces yeux bleus qui ne me quittent plus. C’est beau. Je n’ai plus besoin de voir le baiseur, chacune de ses actions s’inscrit sur le visage. Il jouit. Les lèvres s’entrouvrent pour laisser sortir un soupir. Elle jouit, ses paupières se ferment comme pour se concentrer sur l’orgasme qui déferle.


Je m’éclipse discrètement. J’attends quelques minutes, et cette fois-ci j’entre par la porte d’entrée. Tout paraît normal. Tous deux installent le couvert. Après les salutations d’usage, nous déjeunons. Je commence à m’habituer à parler bien en face de la femme si je veux minimiser les échanges par signes avec le mari.

Marie part à la salle de bain. Je reste seul avec Pascal.



C’est Pascal qui me parle tout en m’aidant à ranger.



Notre conversation est interrompue par l’arrivée de Marie, à peine voilée par une petite serviette-éponge et qui cherche un sèche-cheveux. Je l’accompagne pour lui montrer et en profite pour me régaler de ce qu’elle laisse entrapercevoir. Est-elle consciente de son impudeur ? Certainement, c’est ce que je pense, surtout après les confidences de son mari.


Le reste de la journée, j’abandonne mes « invités » car depuis longtemps j’avais prévu de rendre visite à des amis. Je préviens, par politesse, que je ne serai pas de retour avant 20 heures.


À mon arrivée, j’ai l’agréable surprise de découvrir qu’un repas est prêt et qu’ils ont même organisé un apéritif. Charmante attention, surtout qu’ils n’ont pas pioché dans ma cave, mais acheté le pineau et tout le reste.

Le temps d’une douche et nous nous retrouvons sur la terrasse.



Cette voix d’enfant, ce visage presque poupin, ces yeux bleus, tout en elle respire la fraîcheur et la candeur. Mais le souvenir de ce matin et la minirobe qui moule son corps parfait, laissant deviner les tétons et soulignant la croupe que j’ai vue prise par Pascal, me rappellent que sous l’ange peut se cacher une tentatrice.


Tous deux me dorlotent. Nous bavardons longuement. Je me laisse, moi aussi aller à des confidences. Non pas sur mes goûts sexuels – je paraîtrais bien fade à ce couple qui s’exhibe, et peut-être plus si je comprends à demi-mots – mais sur ma femme, mon couple, la raison de ma présence seul ici.

En tout cas je passe une charmante soirée et m’habitue à parler bien en face de Marie pour me faire entendre. Pour attirer son attention, je suis obligé de la toucher, sur l’épaule dénudée, sur un bras, et même une fois sur la cuisse. Chaque fois je ressens, pourtant juste par un contact d’un doigt, un fourmillement de sensualité.


Il se fait tard, et la fraîcheur tombe sur la terrasse. Nous rangeons. Je les salue avant de partir vers ma chambre. Ils bavardent par signes alors que je tourne dans le couloir.


Le temps de me déshabiller et de m’étendre sur le lit et ma porte s’ouvre. Marie entre sans prévenir. J’ai juste le temps de tirer le drap sur mon sexe – je dors toujours nu – qu’elle fait quelques pas. Sans un mot elle enlève ce qui lui servait de robe, m’apparaissant nue et sans voile, confirmant ce que toute la soirée j’avais deviné et qui m’avait troublé.


« Est-ce qu’elle s’est trompée de chambre ? Pascal doit se demander où elle est. »


Que je suis con : Marie est sourde, pas aveugle. En plus, ses beaux yeux bleus me regardent moi, pas un autre. Elle fait les quelques pas qui la séparent du lit, tend la main pour tirer le drap qui cache mon ventre et le tire avec lenteur. Le glissement du tissu ne fait que souligner ce que je sais déjà : je bande, et c’est ma queue déjà bien formée que la belle découvre. Sans attendre, elle monte sur le lit et rampe entre mes jambes.


Lorsqu’elle se saisit de mon membre, le soulevant délicatement du ventre ou il se tendait vers le nombril, je frémis. Mais presque aussitôt elle pose un baiser sur la peau tendre de ma pointe. Elle a sous les yeux un engin bien différent de celui de son mari. Je suis gros mais court, tout en puissance, « une queue de paysan » comme le soulignait Suzie. Pourtant ses lèvres n’en font qu’une bouchée.


Maintenant que Marie est accroupie entre mes jambes, j’ai une parfaite vision de son dos, de la colonne qui fuit vers les reins, des fesses cambrées et… et… plus loin, la silhouette de Pascal qui regarde depuis la porte. Il doit sentir mon inquiétude. Que va-t-il faire ? Qu’est-ce que je ferais si je retrouvais ma femme dans le lit d’à côté pompant la queue de mon logeur ?

Rien. Ou plutôt un geste de complicité alors qu’il avance à son tour.



Enfin il me parle. Cela fait drôle de savoir que sa femme ne sait pas qu’il parle d’elle. Je dois tout de même avoir l’air gêné de la tournure que prennent les événements car il insiste :



Et, commençant à faire glisser son short, il ajoute :



Que répondre alors que sa coquine de femme a la bouche pleine de ma queue et qu’elle me suce délicieusement ?

Il s’accroupit derrière elle, et lorsqu’il plonge sa tête entre les cuisses de Marie, elle réagit juste en lui facilitant l’accès à son intimité. Cela ne dure pas. Quelques secondes, une minute au maximum car il se redresse et je vois sa queue bandée qu’il dirige vers la chatte de ma pompeuse. J’ai la transmission en direct de l’introduction de l’engin. Les lèvres semblent riper plus loin et ma queue disparaît dans la gorge de la coquine.


Commence alors une nouveauté pour moi. Le mari bourre sa femme, et chaque coup la propulse un peu plus vers moi. Ce n’est plus une fellation, c’est un naufrage. Mon vaillant vaisseau, un seul mât mais de taille, sombre dans la gorge à chaque fois que Pascal enfourne sa bite dans la grotte de Marie.

À ce petit jeu, je ne vais pas tenir longtemps. C’est trop bon, trop fort, trop visuellement et physiquement stimulant.


Mais le couple se dégage. Vont-ils baiser devant moi ? Je n’aurais servi qu’à les mettre en appétit ? Et moi, je fais quoi ? Je me termine à la main ? À moins que… Non, Marie avance. Elle avance, m’enjambe et vient s’asseoir sur moi, guide mon sexe de la main pour le faire disparaître dans son intimité. J’ai à peine senti le passage, tellement la chatte est déjà ouverte et humide. Elle se penche un peu plus. Ses petits seins pendent et touchent ma poitrine, et puis elle vient appuyer sa tête contre mon épaule. Nous ne faisons qu’un, plume légère sur mon corps de sexagénaire mais habitué à porter des poids autrement plus importants.


Et puis, je vois bien que Pascal est juste là, cherchant à se glisser vers nous.

Et puis je sens bien que Marie se crispe involontairement. Elle se crispe, et le temps d’une secousse moi aussi je ressens la puissance de la chose. Je comprends alors que son mari la sodomise, poussant sa tige ardente et grasse dans les entrailles de sa femme. J’en ressens la progression, serpent gagnant millimètre par millimètre le droit de se faufiler et avancer en appui sur ma propre queue.

Il termine sa progression par un dernier coup de reins, heurtant de ses couilles les deux boules qui sont les miennes. Décidément, c’est une journée à marquer d’une pierre blanche ! Ce sont des jeunes qui m’initient à ces pratiques de partage et de positions à trois.


Maintenant qu’elle est pleine de nos bites, l’angélique Marie semble se transformer en démon. Elle se soulève un peu et j’ai en face de moi un visage déformé par ce qu’elle vit. Elle se baise sur nous. Elle ondule autour de notre vaisseau à deux mâts, arrachant à l’un comme à l’autre des gémissements de plaisir. Mais elle reste silencieuse. C’est son visage qui parle pour elle. Malgré mon plaisir, j’essaie d’en être le traducteur et être attentif.


Chaque muscle, chaque ride qui apparaît et disparaît aussitôt, chaque rictus, chaque coulure de salive que les lèvres ne cherchent même plus à contrôler sont des messages. Je voudrais pouvoir la filmer et me repasser plus tard ce moment magique.

Lorsqu’elle jouit.

Lorsque je l’inonde.

Lorsque son mari la termine avec force.


Nous avons passé la nuit ensemble, dans ma chambre, dans le même lit, et le matin en me réveillant j’éprouve le besoin, comme après chaque événement marquant de ma vie, d’aller faire « suer la bête ».

Je me lève sans bruit. Il fait nuit noire dans la pièce, mais je m’esquive discrètement. La porte franchie, le soleil m’éblouit. Dans la cuisine, je constate que Marie m’a suivi. Elle aussi n’est pas fraîche ; au moins cela me rassure et je me sens moins seul. Je lui propose un footing. Elle va s’équiper. Nous partons chasser les excès de la nuit.


Après ce petit footing, en rentrant je me dirige directement vers la douche et Marie va rejoindre Pascal que nous voyons en train de faire du café dans la cuisine.

Lorsque je les rejoins, je tombe des nues car je découvre Armelle, ma femme, assise, une tasse à la main, plongée dans ses pensées. Avant qu’elle me voie, je constate qu’elle est en peignoir et que mes invités ne cessent d’échanger des signes en lui jetant des regards. Étrangement, ils sourient ; mais lorsqu’ils constatent ma présence, l’ambiance change.



À ma voix, elle relève la tête, me découvre, et avec un sourire pincé répond :



À son ton, je comprends qu’elle a découvert mon aventure avec mes invités. Que faire ? Que dire ? M’excuser ? Prétendre que je n’y suis pour rien ?



Voilà ce que je dis pour ma défense.



Ils me laissent avec mon problème. Armelle les suit du regard et reprend :



« Oh, la là ! je pense. Elle a dû surprendre Pascal, et il lui a tout raconté. Je ne peux pas le blâmer. Comment expliquer qu’il était dans mon lit, que la robe de Marie devait traîner à terre… »

Elle reprend en me fixant :



Je ne comprends pas en quoi les volets opaques et les rideaux doublés que j’ai installés – car j’aime qu’il fasse bien noir, surtout le matin pour m’éviter de me lever trop tôt – sont responsables ?



Un instant j’imagine Armelle arrivant à pas de loup, attrapant la queue de Pascal, la suçant jusqu’à la rendre bien dure et venir s’empaler dessus pour se baiser avec.



Il faut dire que la situation est cocasse.



Nous ne réapparaissons que trois heures plus tard.

Nous avons fait la démonstration que cet incident a exacerbé notre libido. Rarement fellation par Armelle n’a été si bonne, et surtout avec tant de gourmandise. J’imagine que maintenant qu’elle avait vu le sexe de Pascal une fois la lumière venue, elle avait pu constater qu’entre lui et moi la différence est flagrante. Autant je suis large, noueux, le gland comme posé sur une tige de chêne, autant Pascal est fin, long, profilé, le gland partie intégrante d’un ensemble dont la longueur aurait dû l’étonner. Et puis lorsqu’elle est montée sur moi et que sa fente s’est ouverte pour me laisser passer, j’ai eu la surprise de glisser en elle comme un doigt dans un pot de crème. Alors j’ai eu la pensée que…


Comment en si peu de temps ai-je pu changer ? Moi le mari indifférent, négligent. Moi l’homme si peu « bête de sexe ». Moi l’époux encore imprégné de principes qui sonnent comme une arrière-garde à notre époque.

Oui, moi, je me surprends à analyser et apprécier.

J’apprécie l’idée que, si ma queue glisse si facilement dans la grotte d’Armelle, c’est d’abord parce que ma femme en a envie, mais aussi que la queue de Pascal a craché son jus en elle et que les parois en sont encore imprégnées, formant une couche grasse et lubrifiante. C’est une sensation que j’ai peu de fois éprouvée, honorant ma femme que très rarement deux fois de suite. Et ici c’est encore meilleur. J’ai la preuve physique que la jouissance qu’Armelle a extirpée de son amant involontaire est bien réelle.


J’apprécie de n’être que le deuxième de cette matinée. Il fait nuit noire dans cette chambre, mais je vois très bien – et cela m’excite – ma femme se baiser sur Pascal comme elle le fait sur moi.


J’apprécie, ô combien, tout ce que les amants successifs d’Armelle ont pu lui inculquer, remplaçant le mari défaillant que j’étais. Je n’avais jamais imaginé la sodomiser, pensant que cette pratique lui aurait répugné, et d’ailleurs je n’en avais pas vraiment envie. Mais, dans la noirceur de notre chambre, j’ai pour la première fois enculé mon épouse. Merci à Suzy de m’avoir fait comprendre qu’une femme pouvait aimer cela. Le petit trou d’Armelle a cédé bien facilement, preuve que ce chemin est loin d’être vierge. C’est ma queue qui entre dans ses entrailles qui est la plus vierge des deux. Mais elle apprend vite, et elle a su tirer des gémissements de ma femme qui ne sont manifestement pas de douleur.


J’apprécie de pouvoir parler librement de mon aventure avec Suzy, expliquant que c’est surtout elle qui m’a fait prendre conscience de mes responsabilités et de la chance d’avoir une femme qui m’aime. Je glisse aussi deux mots sur la soirée avec Marie et Pascal.


J’apprécie que ma femme réponde franchement à mes questions sur ses amants. Elle ne me cache rien. Les plaisirs, les échecs, les amants trop "maris", les amants qui l’ont fait jouir, les amants qui l’ont initiée à des pratiques inconnues dans ma maison. En particulier un, baiseur infatigable, qui transformait chaque rencontre en scénario qui attisait leur désir. Il l’attachait sur le lit, lui bandait les yeux, la bâillonnait et usait d’elle pendant des heures, ne se déplaçant jamais sans une valise d’accessoires. Mais elle avait dû le quitter très vite car il voulait qu’un ami vienne se joindre à eux. Son aveu n’en est que plus fort lorsqu’elle m’avoue avoir hésité, tentée par une expérience à trois, mais se rendant compte que cela l’éloignait trop de moi.


Lorsque nous ressortons, mes invités sont sur la terrasse. Bien sûr, ils ont dû entendre que les bruits qui sortaient de notre chambre ne pouvaient n’être que de pardon, d’amour, de plaisir.

Mais Pascal veut tout de même dire un mot d’excuses :



C’est moi qui lui réponds sur un ton badin, comme mon humeur joyeuse m’y engage :



Je sens le regard des trois sur moi.



Tout le monde sourit de ma boutade. L’incident est clos, mais tout de même mes invités s’arrangent pour nous laisser seuls.


Armelle et moi retrouvons nos habitudes, mais elle comme moi sentons combien les choses ont changé. La journée se déroule tranquillement. Nous profitons de la plage. Au retour, je me retiens d’aller la prendre sous la douche. Je suis heureux de cette pulsion qui montre combien ma guérison est effective ; mais je ne veux pas limiter nos retrouvailles au sexe. Je sais qu’elle m’aime encore – paradoxalement, c’est par ses amants qu’elle m’en a donné la plus belle preuve – et moi, je sens que ce que je pensais n’être que l’habitude redevient de l’amour.


Pour sceller notre nouveau couple, je l’invite au restaurant. Je m’efforce de redevenir un mari attentif et prévenant, n’hésitant pas à la féliciter sur sa tenue, petite robe toute simple qui la moule délicieusement. Elle aussi me dit combien elle est fière de cet homme, son mari, que la pratique du culturisme rend si désirable pour certaines femmes. Le plus drôle, c’est que c’est elle qui me fait remarquer certains regards sur moi.

Nous rentrons, heureux, légèrement alcoolisés, nos corps impatients de se retrouver.


En passant dans le couloir, la porte de mes invités n’est pas totalement fermée et laisse passer un trait de lumière. Alors que nous essayons de ne pas faire de bruit pour ne pas déranger, les gémissements qui s’échappent nous apparaissent très présents.



La chambre d’amis est assez grande car elle contient deux lits, un classique deux places de 160 et un autre, résultat d’une brocante, lit de 80 en fer forgé avec une structure en baldaquin qui lui donne un aspect rétro, certainement un lit d’adolescent à une autre époque. Mais ce lit a un autre usage entre les mains de Pascal et Marie. Un usage qui nous sidère, et pourtant, en réfléchissant, mes invités ne devraient plus me surprendre, déjà adeptes de l’exhibitionnisme et de l’échangisme.


C’est sous la poussée d’Armelle que je fais quelques pas dans la pièce. Elle aussi ne s’attendait pas à ce spectacle. Les gémissements sont ceux de Pascal, ce n’est pas une surprise, Marie émettant des sons plus rauques pendant l’amour. Et Pascal à toutes les raisons de gémir : il est couché nu en travers du lit, les bras attachés aux montants avec les jambes dressées vers le ciel, le baldaquin faisant office de potence. Pour parfaire son image d’homme livré aux désirs de son épouse, il a les yeux bandés. Et sa femme, la douce et angélique Marie, tient dans sa main une tige rose qu’elle enfourne dans le cul de son mari. Chaque avancée, exploration de nombreux centimètres, butant sur un renflement que j’identifie comme une imitation de testicules, arrache un gémissement à Pascal.


Voilà ce qu’ils nous montrent : Marie encule son mari avec un godemichet, sextoy moderne en latex ou vinyle imitant parfaitement un sexe masculin. Mais tout est dans la mise en scène ; nul doute que Pascal ne soit un volontaire actif pour ce petit jeu. La tige est fine mais longue, et elle disparaît bien facilement, sexe brillant d’huile, et je pense un instant « J’espère qu’ils ne tachent pas le sol avec ! » Mais, bien que silencieux – d’ailleurs, pour Marie le silence est permanent – elle remarque notre présence. Cela ne la dérange pas : elle sourit de nous voir.

Il ne lui faut que quelques secondes pour réagir. Elle abandonne le gode bien enchâssé au plus profond des fesses de son mari, nous montrant ce spectacle étrange et dérangeant de cette excroissance de couilles qui viennent doubler celles de chairs juste au-dessus. Marie prend Armelle par la main et l’entraîne pour lui confier le manchon qui reste accessible. Armelle me regarde, mais Marie la rappelle à l’ordre pour qu’elle active l’objet et encule l’homme totalement à sa merci.


Bien vite ma femme prend la mesure de sa mission, et c’est manifestement sans déplaisir qu’elle force le cul, découvrant sans doute ce qu’on peut trouver dans la littérature, le plaisir pour une femme de se transformer en homme, dotée d’une excroissance qui d’habitude les possède.


Mais Marie ne se satisfait pas de cela. Maintenant, c’est vers moi qu’elle se dirige. D’une main elle palpe mon bas-ventre et vérifie ce dont je n’avais pas vraiment conscience : ce spectacle m’excite, et je bande. Elle attaque ma ceinture. Je ne résiste pas. Mieux, je l’aide. Rapidement moi aussi je suis nu, impatient de glisser ma queue dans la fente que j’imagine ardente, allant jusqu’à enlever mon haut, refusant de paraître ridicule, les couilles à l’air avec les pans de chemise qui pendent.


Pourtant, elle a une autre idée. Vérifiant de la main que mon sexe est en forme, elle sort de je ne sais où un flacon dont elle verse quelques gouttes. De l’huile ! Je comprends à l’instant que son intention n’est pas de m’offrir sa chatte, voire celle de ma femme, mais le cul de son mari !

C’est en me massant la queue avec son produit qu’elle m’attire vers le lieu du sacrifice. Armelle, toute étonnée de la tournure que prennent les événements, cède la place. Me voilà dans l’axe du V que les jambes de Pascal forment.


Je ne suis plus qu’un instrument entre les mains de Marie. D’une main elle extrait le gode abandonné par ma femme dans les profondeurs de Pascal. De près, il ne paraît plus si petit. L’anus reste en partie ouvert, bien qu’abandonné. Un anus d’homme épilé ne diffère pas vraiment de celui d’une femme, si ce n’est la queue et les couilles qui le surplombent. Il palpite. Il respire au rythme de son propriétaire. Je ne sais si Pascal a deviné ou ignore tout à fait ce qui l’attend.


Sa propre femme guide mon gland contre l’orifice.

Sa propre femme appuie de tout son corps contre mon dos pour donner l’impulsion nécessaire. Elle connaît ma queue, elle s’est baisée avec. Elle en connaît la taille, la grosseur, la rudesse, mais cela ne l’empêche pas de me propulser en avant. C’est elle qui donne le coup de reins, mais c’est mon gland qui force le passage, déjà gras et assoupli mais pas encore assez ouvert. Et pourtant il passe. Et pourtant, sans respirer, sans pause, sans laisser ni à l’enculeur ni à l’enculé le temps de la réflexion, le deuxième coup de reins me propulse au plus profond. Ma bite est engloutie, délicieusement étranglée par ces muscles préparés à d’autres usages.


Elle recule. Dommage, j’aimais bien le contact de ses seins et de son ventre contre moi. Me voilà seul, face à mon rôle, face à cet homme qui accepte l’hommage d’un autre avec juste un « Ahhhhh » de surprise plus que de douleur. Pourtant, je sais que si ma queue est courte, elle en impose par son diamètre. Mais manifestement Pascal est habitué.


Sous les yeux des deux femmes, complices au moins dans le voyeurisme, je commence mon baisage. Tout est plus dans la tête que dans la queue, bien que le passage soit si étroit qu’il me masse comme on branle. Je suis raide comme un mandrin de bois noble, excité par ma soirée avec Armelle et les promesses associées auxquelles s’ajoute l’étrangeté de la situation. Pascal doit le sentir passer. Son cul est à une hauteur parfaite, un coussin sous les reins accentuant encore plus l’obscénité de sa situation.


Je le laboure tranquillement. Les deux femmes – Marie surtout – s’agitent. Je la vois dégrafer la robe noire, seconde peau si moulante qu’elle m’avait inspiré des compliments à Armelle. Si elle moule, le démoulage se fait sans problème. Ma femme apparaît avec les dessous que toute la soirée j’ai imaginés. Élégante, juste ce qu’il faut de provocation et d’érotisme. Sa vision suffirait à faire bander une assemblée générale d’eunuques. Marie ne s’arrête pas en chemin ; les deux morceaux de tissu et dentelle ne sont plus que chiffons au sol.


Un instant, j’ai l’impression que Marie a des visions érotiques sur ma femme, ce qui ne me déplairait pas. Quel homme ne rêve de voir son épouse, son amie, sa maîtresse jouer avec une autre femme ? Elle la couve des yeux. C’est vrai qu’elle n’a pas eu la chance, comme son mari ce matin, de découvrir mon aimée dans le plus simple appareil et de constater que la maturité apporte à certaines femmes une sensualité, une beauté, une présence érotique que beaucoup de jeunes pourraient envier. Et je sais, même si j’ai mis longtemps à m’en rendre compte, que mon épouse en est une parfaite représentante.


Pourtant, si Marie effleure Armelle, c’est pour la guider elle aussi vers son mari, mais de l’autre côté du lit. Du côté où la tête ondule à chacun de mes assauts. Une tête bientôt cachée à mes yeux par les cuisses d’Armelle qui l’enveloppe et lui apporte l’offrande de sa chatte.

Aussitôt je sais que la bouche et la langue de Pascal réveillent ce que notre soirée avait engrangé. Le fantasme, l’attente, la promesse de caresses, la montée d’un plaisir déjà naissant même s’il restait tapi dans l’ombre des cuisses et qu’elle imaginait éclater sous mes assauts.


Étrange destin…

Au lieu de baiser ma femme, c’est le cul d’un homme que je bourre.

Au lieu de se faire prendre pas son mari, c’est le même homme – amant par substitution – qui s’y colle.


Mais Marie veille. Décidément, ce visage d’ange cache une âme de démon. Elle ne se contente pas de voir son mari lécher une femme, elle veut – et en appuyant sur le dos d’Armelle elle l’encourage – afin que le 69 soit complet. Voilà ma femme tête-bêche sur Pascal que j’encule toujours, essayant de ne pas trop perturber mon rythme par la vision offerte. Cette tête dont les cheveux couvrent les couilles de Pascal et chatouillent ma bite lorsqu’elle ressort, c’est celle de ma femme.


Tout à coup, tout devient trop fort, trop intense. Pendant que je bourre de plus en plus fort le cul de l’homme, j’ai saisi la tête de ma femme afin de la forcer à engloutir le plus possible cette queue qui est un peu la mienne. Cette queue qu’elle doit sentir gonfler à chaque fois que je force le cul.

Ma sève monte. Elle se rassemble. Je la sens généreuse, brûlante, prête à lessiver le fondement de cet homme qui n’attend que cela. La pièce se remplit soudain de gargouillis, de gémissements, de cris étouffés. Je jouis avec délivrance, me répandant pour la première fois de ma vie dans autre chose qu’une chatte ou un cul de femme.


C’est vicieux. C’est pervers. Mais que c’est bon !


Bon aussi de voir ma femme recevoir le jus de son amant. Un jus que j’ai contribué à créer. Un jus qu’elle recueille sans que je n’aie besoin de la forcer. Voilà encore le travail des amants d’Armelle. Des amants qui lui ont appris à conserver leur liqueur et ne pas la gaspiller. C’est si facile d’exiger de sa maîtresse des faveurs que le mari n’ose pas demander !


Elle se redresse. Son visage est défait. Le maquillage a coulé.

Mais quelle luxure dans son regard !

Mais quelle dépravation dans les traces blanchâtres qui s’échappent de ses lèvres !

Mais quelle obscénité dans le simple mouvement avec lequel elle avale le foutre de son amant ! Imaginer que la langue pousse la crème au fond de la gorge, que la luette en profite au passage, et voir en face sa propre femme baisser légèrement la tête pour déglutir avec ostentation, ajoutant le vice à la provocation pour ce mari qui n’a d’yeux que pour elle.


Elle est tout près de moi. Alors dans un geste qui me semble naturel, une sorte d’accomplissement, elle approche ses lèvres des miennes et me fait délicatement partager le goût et l’amertume de ce qu’elle vient d’avaler.

Ce n’est pas une vraie surprise pour moi car, ici aussi Suzie a fait mon éducation, me forçant à goûter mon sperme avec le prétexte bien justifié que « Si tu veux qu’une femme te suce et boive ta liqueur, alors toi tu dois au moins en connaître le goût. »

Maintenant nous formons un triangle parfait. Pascal toujours allongé, toujours attaché, toujours étouffé par l’intimité d’Armelle, le cul toujours occupé par la queue de son mari, une queue cependant qui faiblit et glisse doucement de son écrin.


Voilà ! Quand je vous disais que j’avais « vraiment » découvert la sexualité à l’âge de 61 ans… La sexualité, c’est bien plus qu’une baise à deux, même si la majorité s’en contente, compensant la routine qui s’installe inexorablement par la recherche discrète du plaisir avec un autre partenaire, amant ou maîtresse occasionnelle ou attitrée.


Moi, je suis passé du simple au double, au triple grâce à mes rencontres. Grâce aussi à ma femme qui s’est révélée une maîtresse extraordinaire, prenant en main nos plaisirs et nos débauches.

Elle a d’ailleurs commencé dès ce soir-là.


Pascal venait juste d’être libéré de ses liens et de son bandeau. Il ne restait sur le lit à baldaquin que les liens abandonnés et des traces de mon sperme que j’avais regardé s’écouler lentement de son petit trou, comme s’il voulait à tout prix suivre la queue ramollie et maintenant alanguie qui reposait un peu plus loin.

Je suis allé chercher à boire pour tout le monde. En revenant dans la chambre, j’ai tout de suite remarqué les regards que les trois complices me jetaient. Silencieux, nous avons cependant étanché notre soif. C’est alors que cela a commencé.


D’une main délicate, Armelle m’a invité à m’allonger sur le lit métallique. C’est elle, sans l’aide de personne, qui s’est chargée de m’y attacher, reproduisant la posture de Pascal. C’est elle qui a même placé un coussin sous mes reins pour que je sois plus confortable.


Je n’ai rien dit. J’ai compris que dans le sexe, c’est comme dans la vie : « Ne fais pas aux autres ce que toi tu n’accepterais pas. »


Je n’ai rien dit lorsque Marie est venue me nettoyer la queue des remugles du cul de son homme.


Je n’ai rien dit lorsqu’elle a commencé à me sucer. Peut-être juste quelques soupirs de plaisir.


Je n’ai rien dit lorsque sa bouche a glissé de ma queue devenue bien dure vers mon petit trou et que la langue s’est évertuée à l’apprivoiser. Peut-être juste une ondulation de mon bassin, incapable de dire si c’est de refus ou d’acceptation.


Je n’ai rien dit – et d’ailleurs j’en aurais bien été incapable – lorsque ma femme m’a proposé la queue de son amant pour que je la suce. Elle était encore molle. Elle brillait de salive et de foutre. Elle sentait fort, mais ce n’était pas mauvais. C’est lorsque je l’ai sentie bander, à la fois fier et inquiet de ma réussite, que j’ai compris ce que cela voulait dire et que le morceau de chair envahissait ma gorge. Un instant j’ai paniqué, et puis j’ai décidé que je pouvais au moins faire comme une femme. La langue, la bouche, la salive, aspirer, respirer, souffler sur le gland, déguster la petite goutte qui perle et qui est la démonstration de ma réussite.


Je n’ai rien dit lorsque quelqu’un a fait couler de l’huile dans ma raie, l’a largement étalée, puis a glissé un doigt dans mes fesses.


Je n’ai rien pu dire, la bouche occupée – si ce n’est un grognement – lorsque manifestement un second doigt est venu se joindre au premier et que les deux se sont activés dans mes entrailles.


Je n’ai rien dit lorsque la queue de Pascal a été remplacée par la chatte de sa femme. Le bâillon en était encore plus hermétique.


Je n’ai rien dit, mais j’imaginais déjà la scène. Ma femme, comme Marie, l’avait fait avec moi tout à l’heure, poussant et dirigeant Pascal pour guider la pointe du gland contre mon anus. Mon anus, comme celui de Pascal, restait-il entrouvert après que les doigts l’aient quitté ?


Je n’ai rien dit, mais j’ai pensé à remercier plus tard mon enculeur et sa conductrice des précautions qu’ils ont prises afin que la douleur ne l’emporte pas sur la sensation d’avoir les entrailles dilatées.


Et puis, Marie qui vient me pomper.


Et puis, Pascal sentant que je m’habituais à cette introduction, qui commence à bouger.


Et puis, après un temps qui m’a semblé une éternité et à mon cul un début de brûlure, le jaillissement du foutre qui vient éteindre l’incendie. « Ainsi c’est cela que ressent une femme lorsqu’on crache sa purée en elle ? »


Et puis, ma propre semence que Marie aspire avec des bruits inconvenants.


Et puis… Et puis…