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n° 17054Fiche technique17542 caractères17542
Temps de lecture estimé : 11 mn
06/10/15
Résumé:  Lors d'un dîner, elle révèle son fantasme à son conjoint qui ne manquera pas de la combler...
Critères:  fh fhhh grp cadeau fsoumise fellation double fsodo attache yeuxbandés init
Auteur : Une coquine qui vous veut du bien
Bon anniversaire, M. Pierre




Mon corps était lourd et ankylosé, le contact du vinyle froid sur ma peau me donnait la chair de poule. Un instant je cherchai où je me trouvais, puis, recouvrant mes esprits je me souvins… l’anniversaire de Pierre, ses quarante ans, l’accord passé ; il l’avait fait, vraiment fait. Je ne pensais pas qu’il irait au bout, qu’il mettrait tout en œuvre de la sorte. Lui qui n’a jamais su organiser un anniversaire pour six convives, dans quoi s’était-il embarqué ? J’étais à la fois inquiète, curieuse et perplexe. Peut-être n’était-ce qu’une mise en scène destinée à m’effrayer un peu ?


Je commençai à bouger lentement mes membres un à un, reprenant le contrôle de mon corps tout en ouvrant les yeux. J’étais dans le noir le plus complet, je ne distinguais absolument aucune forme. Je m’assis et partis à la découverte tactile de mon environnement. Je me trouvais sur un matelas en vinyle si large que je ne parvins pas à en toucher les bords. Je dus me mettre à quatre pattes pour explorer cet antre noir. Les bordures délimitées, je descendis de mon reposoir afin de chercher les murs, la porte ou la fenêtre qui devaient se trouver autour de moi. À tâtons je distinguai une porte fermée à clef et malgré une inspection méticuleuse, les autres pans de murs étaient totalement vierges.


Quelques minutes après mon réveil, un rai de lumière encadra la porte et j’entendis des bruits de pas, puis des chuchotements. Mon cœur se mit à battre plus fort. Soudain je me sentis prise au piège, prisonnière, la panique m’envahit. Je regagnai ma place sur le matelas et attendis. J’avais perdu toute notion du temps et l’obscurité ne faisait qu’amplifier cette sensation troublante. Après quelques minutes, je vis la porte s’ouvrir, la lumière aveuglante me contraignit à fermer les yeux quelques secondes, j’aperçus deux silhouettes se glisser dans la pièce. Les déplacements des corps se firent dans le silence. Je sursautai quand une main frôla mon épaule nue. Une seconde main caressa mes cheveux longs et bouclés qui descendaient en cascade sur mon dos, puis une troisième m’incita à m’allonger sur le dos tandis qu’une dernière passait sur mon ventre. Je me laissai faire, me répétant sans cesse, de ne pas m’inquiéter, que Pierre était forcément à l’origine de cette mise en scène.


Les gestes doux et précis, les doigts fins, m’indiquèrent que mes compagnons de cellule étaient deux femmes. Elles débutèrent une longue série de caresses et de baisers sur toutes les parties de peau nues, repoussant mes mains à chacune de mes tentatives de caresse. Je commençai à me détendre rassurée par tant de douceur et de sollicitude quand l’une d’elle entreprit de m’effeuiller. Passant ses mains sur mon ventre, elle commença par déboutonner mon pantalon et de sa bouche accompagna la descente du tissu sur mes cuisses. En un seul geste elle m’avait débarrassée du moindre centimètre carré de textile sur le bas de mon corps. Le temps d’un baiser langoureux avec mon effeuilleuse, mon chemisier et mon soutien-gorge étaient partis rejoindre mon pantalon et mon tanga sur le sol.


N’ayant pas eu le loisir de toucher mes compagnes de jeu, c’est du bout des seins que je pris conscience qu’elles aussi évoluaient dans le plus simple appareil. Nos corps se mêlaient à présent dans une danse voluptueuse et sensuelle. Elles prenaient soin de moi, me titillant les tétons du bout des doigts et de la langue, me palpant les fesses, m’embrassant le ventre, me griffant délicatement le dos mais jamais je ne pouvais les toucher avec mes mains, je devais rester leur poupée, passive et conciliante.


Je commençais à différencier les deux amazones, l’une étant plus grande que moi et l’autre de ma taille. La plus grande avait les cheveux courts ou bien attachés, la plus petite avait les cheveux plus longs et raides, je les avais sentis sur mon visage quand elle s’était penchée sur moi pour m’embrasser. Ses baisers étaient doux et légèrement sucrés, ils tranchaient avec les baisers plus fougueux et appuyés de la plus grande. Je me sentais rassurée par la plus petite et excitée par la plus grande. Le mélange des sensations était parfait. Je sentais mon intimité s’humidifier et commençais à me dire que Pierre avait vraiment pris les choses en main pour marquer son changement de dizaine.


Après un temps qui me parut très long, l’une d’elle m’assit et me passa un large collier autour du cou. Je restais interloquée une seconde puis saisissant ma main droite elle la porta à son cou, où découvris le même apparat. Elle chuchota à mon oreille :



Que signifiait ceci ? Dans mon récit à Pierre, il n’avait jamais été question d’une telle soumission. Je tentai de me remémorer le fil de cette soirée d’il y a un mois à toute vitesse pour essayer de comprendre, j’allais peut-être regretter certains de mes propos…



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Alors que nous dînions en tête-à-tête dans un grand restaurant pour nos cinq ans de rencontre, Pierre m’avait interrogée sur le contenu de mon plus grand fantasme. J’avais rougi car le lieu un peu solennel, ne prêtait pas à ce genre de confidence, puis aidée par le vin, j’avais avoué… un peu honteuse et surtout très excitée à la simple évocation des scènes que j’avais souvent imaginées lors de séances de caresses solo. Je me masturbais rarement car mon homme était un excellent amant et j’étais plutôt comblée, néanmoins j’aimais me réveiller d’une petite sieste en explorant mon sexe chaud et humide et je prenais un grand plaisir à me frotter lentement le clitoris qui gonflait et s’érigeait jusqu’à devenir plus gros et plus sensible.


C’est donc lors de cette soirée que j’ai conté pour la première fois un fantasme récurrent depuis des années. Je n’en n’avais jamais fait part à mon conjoint par manque d’opportunité et aussi par peur qu’il ne me prenne pour une catin. Nous avions une sexualité assez débridée, nous pratiquions le libertinage de temps à autre, les sorties en clubs non conformistes ponctuaient l’année, nous remettant chaque fois dans un état d’excitation qui durait plusieurs semaines. Je commençais donc à lui raconter les yeux baissés sur mon assiette vide, contre toute attente il ne se moqua nullement de moi et sembla très intéressé. Quand j’eus terminé, il se rassit au fond de sa chaise, me contempla une minute puis, tout sourire, me dit :



Incrédule je le regardai à présent droit dans les yeux, afin de sonder son esprit. Était-il sérieux ou se jouait-il de moi ? Je pris le risque :



Aujourd’hui devant le fait accompli, mes paroles me semblaient bien légères comparées à la situation dans laquelle je me trouvais. Je décidai de me laisser aller et de prendre du plaisir. Après tout c’est bien ce que voulait Pierre, non ? Je ne craignais rien, ce n’était qu’un jeu, je devais m’abandonner pleinement pour satisfaire mon « Maître ».


Ma réflexion fut interrompue par l’ouverture de la porte qui se referma aussitôt. Je n’avais vu personne entrer ou sortir et je ne comprenais pas encore. Instantanément les filles se levèrent comme si elles ne faisaient qu’un. Je perçus un bruit sans toutefois pouvoir le reconnaître. En quelques secondes je compris. Chacune d’elles s’était saisie de bracelets de contention qu’elles s’affairaient à attacher à mes poignets, puis à mes chevilles, les scellant ainsi au matelas. Je me retrouvais donc nue, attachée sur le dos, les bras au-dessus de la tête et les jambes largement écartées. La situation, bien qu’inhabituelle, m’excitait terriblement.


C’est alors que mes deux nouvelles amies reprirent leur danse charnelle sur mon corps. Alors que la première partie des caresses était pleine de douceur, cette seconde session était beaucoup plus intrusive et sexuelle. La voix à mon oreille se fit à nouveau entendre :



Effectivement, je sentis entre mes cuisses un doigt écarter mes lèvres, se glisser de plus en plus loin dans mon vagin et décrire des cercles de plus en plus larges. Elle était en train de préparer ma petite chatte à recevoir le chibre de mon Maître du jour, celui qui me faisait jouir depuis cinq ans. Je mouillais tellement que la cyprine coulait entre mes fesses, le long de mon petit trou qui reçut bientôt lui aussi son lot de caresses. Appuyant sur ma rondelle, elle enfonça son doigt et commença à me caresser les deux trous simultanément. Je sentais ses doigts me remplir et m’ouvrir à la fois, c’était divin.


Pendant ce temps, j’embrassais la plus grande à pleine bouche, passant de temps en temps à ses seins qu’elle me présentait pour que je les tète et les mordille. Elle me caressait la poitrine, me palpait le ventre et me titillait les tétons à loisir. Je ne savais plus où donner de la tête, mon cerveau avait trop de sensations, trop d’informations à traiter en une seule seconde, ma tête commençait à tourner, mon cœur tambourinait dans ma poitrine, je n’avais jamais été si passive et si comblée à la fois. Par un signe qu’elles devaient avoir entre elles, sans que je ne puisse l’identifier, elles stoppèrent toutes deux leurs activités. Elles se dirigèrent à nouveau vers la porte et revinrent à mes côtés. Je sentis alors un bandeau me couvrir les yeux. Il était imprégné d’une odeur que je reconnaîtrais entre mille, c’était l’odeur de mon homme, cela me ramena à la réalité, comme si j’étais depuis quelques minutes dans un état onirique et que je me réveillais.


La seconde suivante, je sentis une pression sur mon anus qui avait déjà été sollicité auparavant, un objet froid tentait de forcer le passage, c’était plus fort que moi je ne parvenais pas à me détendre, la froideur de l’objet, probablement métallique, me crispait. Percevant la résistance, une langue vint me réchauffer de ses douces caresses et c’est ensuite, sans peine, que je reçus le rosebud qui était bien plus gros que celui que j’avais l’habitude d’utiliser lors de nos ébats. Je ne m’en plains pas.


À l’issue de ces derniers préparatifs, mes deux coquines vinrent à tour de rôle positionner leur chatte au-dessus de mon visage pour que je les goûte à mon tour. Je fus agréablement surprise de découvrir qu’elles aussi avaient apprécié cette séance de préparation et je me délectai de leur jus chaud en regrettant de ne pouvoir glisser mes doigts dans leur intimité et parcourir leur corps librement. Comme à chacun de leurs mouvements, c’est ensemble qu’elles me donnèrent un baiser d’au revoir et sortirent de la pièce. J’entendis la porte se refermer.


J’étais à nouveau seule mais cette fois dans une position inédite pour moi. Attachée, nue, mon visage plein de la cyprine d’autres femmes, les yeux bandés, un rosebud dans l’anus et trempée de plaisir.

Ce répit ne dura que quelques minutes. Je ne le savais pas encore mais il me faudrait être endurante, cela ne faisait que commencer.


La fameuse porte qui avait jusqu’alors rythmé mon initiation en s’ouvrant et se fermant, m’indiqua que les festivités reprenaient. Aveuglée totalement par le bandeau sur mes yeux, j’ignorais le nombre de personnes qui entrèrent, en revanche la porte mit un certain temps à se refermer. En quelques secondes je sentis non pas deux, ni quatre mains sur moi mais bien huit. D’abord toutes les mains se cantonnèrent à mes jambes, à mes seins et à mon ventre mais très rapidement je sentis devant ma bouche un sexe se présenter à mes lèvres. J’entrouvris la bouche et commençai à sucer cette queue inconnue. Je ne me rappelais pas avoir déjà eu un sexe si large dans la bouche mais une chose était sûre, j’adorais ça. Je m’appliquais à passer ma langue sur toute la longueur du chibre et à serrer mes lèvres autour du gland doux et sensible de ce nouvel amant. Mes seins n’étaient pas en reste, une bouche sur chacun d’eux.


Je pensais être au top de l’extase quand je sentis mon sexe s’ouvrir sous la pression du gland de celui que je pensais être Pierre. Je me sentais emplie comme jamais, comblée et envahie d’un sentiment de plénitude. J’étais plus chienne que jamais, je ne contrôlais plus rien. Les coups de boutoir de mon assaillant, les douces circonvolutions autour de mes tétons durs et érigés et le goût de cette grosse bite dans ma bouche, j’étais au bord de l’apoplexie. Je sentais l’orgasme monter de plus en plus fort et je n’étais visiblement pas la seule. Les soubresauts du membre dans ma bouche ne tardèrent pas à se transformer en longues giclées de sperme chaud qui coulait le long de mon visage. Ce premier homme soulagé, je décidai de me concentrer sur mes trois autres assaillants. Je ne pourrais pas retenir ma jouissance très longtemps. J’avais envie de sentir les autres queues me prendre profondément. Jusqu’ici tout s’était passé dans le silence que seules les respirations haletantes troublaient, c’est pourquoi je n’osais pas prendre la parole. J’ignore si Pierre lut dans mes pensées mais il se retira laissant sa place à un de ses compères.


La queue était plus petite mais le rythme imposé par cet homme était tel que je peinais à suivre. Je me cambrai pour le sentir encore plus loin en moins. Je sentais les mains de mon homme ou peut-être de celui que j’avais soulagé peu avant revenir sur ma peau en sueur. Une respiration à mon oreille m’indiqua une présence.



Alors que je profitais de cette petite queue habile, je sentis le rosebud bouger davantage. L’un des hommes avait entrepris de me chatouiller de ce côté, ce n’était pas pour me déplaire. Il le fit entrer et sortir en contretemps de l’homme qui remplissait mon vagin. Je n’étais plus que vibrations et frissons, je n’étais plus moi, incapable de réfléchir, loin de toute réalité.


Soudain le rosebud fut retiré complètement et je sentis une nouvelle pression plus souple et plus chaude s’exercer. Pour la première fois de ma vie, je découvrais la double pénétration. Les deux hommes semblaient tout à fait à l’aise et ne se souciaient guère de moi bougeant de concert. Je sentis le premier se vider dans ma petite chatte la remplissant de son foutre chaud. Le second abandonna mon petit trou afin de gratifier mes seins de sa semence dans un long râle. Pour finir, celui que j’avais identifié comme mon Maître, vint se positionner entre mes cuisses et m’entreprit avec douceur et fermeté. Les muscles de tout mon corps étaient raides à en devenir douloureux. J’étais au bord de l’extase. Je sentis l’orgasme monter, se diluer dans toutes mes veines telle une drogue brûlante. Je criai comme jamais et retombai presque inanimée. Mon corps ne bougeait plus, je n’étais que sperme, sueur et cyprine. Sur ma bouche les lèvres douces que je connaissais si bien m’embrassaient tendrement contrastant avec la violence des ébats passés. Pierre libérait mes membres de leurs entraves, et me prit dans ses bras tel un oiseau blessé.


Je repris conscience doucement dans son giron rassurant et familier. Ses mains sur mes fesses, il me fit tourner et mettre à quatre pattes. Tout en douceur et en délicatesse, il me pénétra à nouveau. Saisissant ma chevelure il m’attira à lui, m’empalant sur son sexe encore dressé. Il entreprit de longs va-et-vient profonds et lents. Mon sexe sortant de sa torpeur réagit instantanément, comme s’il reconnaissait cette queue. Je ne sentais plus la présence des autres hommes qui durent profiter de mon état inconscient pour s’éclipser discrètement. C’est ainsi que lentement il s’offrit à moi en toute simplicité et sincérité, pendant que je palpais ses testicules remontés. Il finit par s’écrouler sur moi, me plaquant contre le matelas.


Nous nous assoupîmes peut-être quelques minutes ou quelques heures, qu’en sais-je, qu’importe. Nous avions fini par nous retrouver, nous offrir l’un à l’autre comme un cadeau que l’on fait et plus que jamais nous nous aimions.


Pour la première fois depuis le début de cette parenthèse irréelle, j’osais prononcer quelques mots :