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n° 17065Fiche technique10559 caractères10559
Temps de lecture estimé : 8 mn
13/10/15
Résumé:  Un randonneur et une randonneuse se rencontrent
Critères:  fh inconnu hotel fmast hmast nopéné fdanus -occasion -h+prof -attirautr
Auteur : Xuodid      Envoi mini-message
Chemin faisant

En ce mois d’avril, je randonnais quelques jours dans les Corbières. Sur le coup de midi, une averse me fit trouver refuge sous le portail d’une chapelle isolée. J’enlevai le poncho et m’apprêtais à me régaler d’une pantagruélique boîte de sardines lorsque des bruits de pas se firent entendre : une personne arrivait elle aussi en cet abri. Ôtant elle aussi son poncho, une femme me tournait le dos ; elle sursauta presque en se retournant.



Elle sourit. Je l’évaluai plus jeune que moi, disons la quarantaine. Mais les femmes savent se montrer plus jeunes qu’elles ne le sont. Cheveux châtain (légère coloration) courts. Pas vilaine ; ma taille (1, 75 m) mince sans être maigre, et des yeux… noisette, aussi rares qu’expressifs, j’adore.


Elle sortit de son petit sac à dos une salade de riz maison et me souhaita bon appétit. Il fallait meubler le face-à-face, aussi la conversation partit sur nos randos respectives. Je faisais une boucle de cinq jours de château en château avec ma petite tente sur mon dos. Elle randonnait à la journée ce samedi pour faire des relevés sur différentes plantes de la garrigue, en fleurs en cette saison. Elle faisait partie de l’association de sciences naturelles d’une préfecture voisine.


Je lui montrai donc sur mon numérique les macros que j’avais faites le matin même car, sur le plan esthétique, le sujet m’intéresse. Elle connaissait la plupart des plantes par leur nom, sinon elle les retrouvait sur un livret maintes fois feuilleté. La conversation était aussi agréable qu’elle était charmante.


L’éclaircie arrivant, elle baissa la fermeture Éclair de son coupe-vent, et je fus tout ému de découvrir qu’elle portait un pull ras du cou en mohair bleu. Tricoté en mailles serrées avec un fil à poils relativement courts de 5 millimètres, il me semblait d’une délicieuse douceur… Puisque nous nous jugions de compagnie agréable, nous prîmes ensemble le sentier qui nous mènerait en fin d’après-midi elle à sa voiture, et moi vers mon prochain bivouac.


Elle était vraiment plaisante : un beau cul sur de belles pattes de derrière pour parler vulgaire, une poitrine modeste (mais le volume n’est pas tout en ce cas), et puis son port de tête, ce regard, ce cou et ce pull que le vent fraîchissant ne me permit pas de découvrir davantage… Elle se montrait passionnée, disserte en explications ; je ne fus pas long à deviner qu’elle était prof. « De sciences ! » précisa-t-elle.


Je continuais à faire des photos, et elle était curieuse du résultat que nous regardions sur l’écran, forcément proches l’un de l’autre. Délicat était son parfum. Nos regards se croisaient de plus en plus souvent alors que l’après-midi s’étirait.



La balade prit trois fois plus de temps. Nous arrivâmes finalement à destination presque à regret. Le bistrot étant ouvert, je lui proposai un rafraîchissement. Comme si nous avions asséché toute conversation, nous nous regardions.



Elle sembla vouloir ajouter quelque chose mais se tut. Nous ne nous quittons pas des yeux, cherchant les mots ou la solution pour ne pas se quitter ainsi. Elle finit son verre.



Elle appela.



Je réglai l’addition et nous partîmes à sa voiture. Les sacs dans le coffre, j’enlevai ma veste, elle retira son coupe-vent. Une Vénus en pull mohair ! Elle était si belle, si délicatement féminine, avec se côté garçon manqué qui chez les femmes me transporte. On s’assit, nos visages se rapprochèrent. Un premier baiser, tout léger. On se regarda. Second baiser, plus alangui. Ses lèvres étaient douces, son pull aussi. J’ai posé une main sur sa hanche.



Elle démarra. Nous avons roulé une quinzaine de minutes, je ne sais plus, en échangeant quelques regards, quelques sourires. J’étais en érection à l’idée de la serrer contre moi. Un chemin partait à droite :


Chez Yvette.

Chambres d’hôtes, élevage de chèvres mohair.


Je croyais rêver…


Accueil sympathique d’Yvette :



La chambre était élégamment rustique : murs en pierre, sol en tomettes ; comme dessus de lit… une épaisse et duveteuse couverture en mohair ! Salle de bain attenante. Repas dans une demi-heure.


Nous étions seuls dans la chambre, à la lueur des flammes. J’avais envie de la jeter sur le lit, de l’embrasser à bouche-que-veux-tu. Non, je l’enlaçai tendrement et couvris ses lèvres et son visage de baisers. Si doublement douce contre moi, sa tête en arrière, je l’embrassais dans le cou, une joue contre son épaule et la douceur du mohair, l’autre contre la sienne et la peau chaude de son cou fragile offert comme un signe de confiance. Serrés l’un contre l’autre, elle ne pouvait ignorer mon émoi. Je me dégageai, lui souris et allai prendre une douche et me raser de frais, puis ce fut son tour.


Je l’attendais sur le lit, caressant les longs poils de laine dont la douceur résonnait en moi comme un appel voluptueux. Elle ressortit de la salle de bain toute fraîche, recoiffée, légèrement maquillée, stick passé sur les lèvres, rimmel, petit collier de perles blanches, jeans, ballerines, et toujours ce beau pull sans rien dessous me sembla-t-il. Je me sentis indigne d’elle.



La conversation était futile ? Non, pas tant que cela.



Se doutaient-elles, ces deux bavardes, de l’effet que provoquent chez certains hommes ces douceurs en angora ou mohair ? Qu’il existe des formes de fétichisme plus ou moins prononcé qui leur sont liées ? Maintenant, avec le sauté de veau, nous parlions fleurs sauvages ; je pus me mêler à la conversation.


À 22 heures nous avons pris congé. La porte refermée, Liliane me prit la main et me mena d’autorité à la chambre, me poussa sur le lit, se mit sur moi, m’embrassa avec fougue, puis dézippa mon polaire et releva mon tee-shirt ; j’avais à peine eu le temps de retirer tout cela qu’elle déboutonnait déjà mon pantalon. J’étais nu sur la couverture.


Elle me caressait le torse d’une main tandis qu’elle me branlait doucement de l’autre. J’ai attrapé ses seins à travers le pull – elle n’avait rien d’autre dessous – puis j’ai déboutonné son jeans. Elle est assez serrée dedans. Elle s’est levée pour l’enlever, sa culotte en coton de même, puis est revenue s’allonger sur moi. Je l’ai serrée fort tandis que nous roulions sur le lit.


J’étais sur elle ; je relevai son pull, découvrant une poitrine qui tenait encore fort bien la route. Je l’attrapai à pleines mains et me frottai à son pubis, sexe contre sexe. Elle avait les yeux fermés, le visage presque enfoui dans la douce couverture à moitié débordée. Je calmai le jeu et, m’allongeant sur elle, lui murmurai à l’oreille :



J’attrapai ses joues à deux mains et l’embrassai à l’étouffer, puis je lui suçai les seins. Elle caressait mon dos ; je flattais ses hanches, son ventre, et finis par glisser ma main vers son pubis : elle mouillait comme une jeune fille.


Je me mis de côté sans cesser mes succions mammaires et commençai à la doigter. Les grandes lèvres étaient déjà écartées ; les petites ne se firent pas prier. Je parcourais son sillon humide tandis qu’elle bougeait ses jambes. Était-ce pour se caresser dans la ouate du mohair comme je le faisais ? Mon doigt viola un peu son vagin, s’imbiba de cyprine, remonta vers son clitoris gros comme une bille. Elle m’attrapa par la nuque, me mordilla la joue et le lobe de l’oreille, gémit. J’intensifiai mon doigté, faisant rouler son clito, allant plus profond et à deux doigt dans son vagin.


Me redressant, de l’autre main je pris un pan de la douce couverture pour lui en caresser le ventre ; elle se tortillait en m’encourageant :



Longuement je la câlinai, admirant son intimité, son corps offert à mes yeux et à mes massages. Elle se tortillait, s’excitait. Enfin je la retournai, buste et tête collés à la couverture, à genoux, le cul relevé, et me mis de côté. Ma main entre ses cuisses, je remontai sa raie, découvrant la rondelle de son anus, et avec un coin de la couverture je lui caressai le fondement délicatement tandis qu’elle se chargeait de son clito. Le plaisir lui recouvrait les fesses de chair de poule.


Je me branlai rudement un petit moment dans la laine de la couvrante, puis je salivai sur mes doigts pour détremper son aréole anale. Mon index tournait autour, sollicitant poliment le passage. Sésame s’entrouvrit, une phalange s’y glissa gentiment pour entreprendre des va-et-vient. C’était déjà mieux. Je sortis mon index et mouillai mon pouce ; il entra lentement. Liliane recula d’un coup : il était dedans.


Mon annulaire de la même main dans son vagin, j’avançais et reculais ma main dans les deux orifices. Elle passa à la vitesse supérieure sur son clitoris ; elle n’allait pas tarder. Je giflai alors ses fesses de coups secs qui font circuler le sang, mais prodigués sans violence, juste effleurés ; elles devinrent roses. J’aimais voir sa rondelle enserrer mon pouce pour suivre le mouvement. Elle jouit à fond, s’écroula, s’allongea en lâchant tout.


Je lui enlevai son pull sans ménagement, m’assis sur ses fesses, passai une main dans une manche et m’en servis pour me branler ; mon gland apparaissait et disparaissait dans la douceur des mailles. Je mis le reste du pull sous moi, sur ses fesses ; des poils se collèrent à mon nœud et je lâchai tout sur ses reins.


Encore secoué par mon éjaculation, je retirai le pull qui n’avait pas trop pris et m’allongeai sur elle, mon sperme entre mon ventre et son dos. J’embrassai sa nuque, caressai ses cheveux, ses épaules. Elle se plaisait ainsi, recherchant mes baisers et gémissant d’aise…