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n° 17076Fiche technique20184 caractères20184
Temps de lecture estimé : 13 mn
17/10/15
Résumé:  Je suis spécialisée en médecine légale. Il faut être très particulier pour faire ce métier. Bizarre, direz-vous ?
Critères:  fh religion fellation pénétratio fsodo portrait -occasion -h+medical -attirautr
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Drôle de métier, drôle de vie

J’ai vite compris et accepté que jamais je ne pourrais supporter la douleur. Pas la mienne : celle de mes patients.


Mon père est médecin de ville. Son père fut chirurgien, et sa mère ophtalmologue. Dans une famille de médecins, la destinée est tracée, déjà, dès les premières années de maternelle. On vous prépare, on vous formate.


Pas une journée sans que j’entende parler de médecine, de pathologies, de maladies rares, de patients en fin de vie. Mes parents me voyaient radiologue ou chirurgien plasticien. Moi, pas du tout. J’ai quand même suivi le cursus qu’ils me proposaient, ou plutôt qu’ils m’imposaient. Je n’avais de toute façon pas d’autre idée de carrière.


Puis quand j’ai eu le choix, j’ai tranché. J’ai opté pour la médecine légale. Mes parents ont hurlé. Mon père a failli faire une attaque. Ils ont cru à une passade, un caprice, mais j’ai tenu bon. Je suis médecin légiste, l’une des meilleures de Paris paraît-il, la plus tenace, la plus précise, la plus acharnée, la plus créative, la plus exemplaire, la plus efficace. Rien que ça.


Pas de douleurs pour mes « patients ». Qu’elles soient physiques ou morales, je les ai en horreur. Et jamais je ne suis confrontée à la douleur des familles, je ne le supporterais pas. Je n’ai affaire qu’à des officiers de police judiciaire, à des juges, et parfois à d’autres techniciens, notamment pour les analyses toxicologiques.


J’ai très tôt appris à prendre de la distance. C’est un besoin vital dans ce métier. Quand vous avez à confirmer les causes du décès d’une jeune personne qui a été violée, étranglée et brûlée, on vous demande de déterminer avec précision et de manière scientifique dans quel ordre se sont déroulées les choses. Et on teste tous les scénarios, même les plus improbables.


Vous diriez viol, puis strangulation pour éviter à l’agresseur d’être dénoncé, puis destruction du cadavre et des preuves par le feu. C’est logique. Vous pourriez tout juste imaginer un scénario plus horrible encore, quoique dans ce cas l’horreur tienne plus à imaginer la psychologie du violeur que les souffrances de sa victime, qu’il l’ait d’abord étranglée puis violée pour enfin faire brûler le cadavre encore chaud. Mais imagineriez-vous que le sadique ait d’abord étranglé sa victime, puis qu’il ait fait brûler son corps, et que pris d’un remords subit il ait éteint l’incendie pour violer la dépouille et remettre le feu après ? Non, n’est-ce pas ? Inimaginable ? Et pourtant j’ai dû établir un rapport qui concluait à cette succession de faits, scientifiquement, point par point, froidement.


La nature humaine a ceci d’unique qu’elle est capable de tout. De toutes les horreurs en particulier. Quand il s’agit d’établir les causes d’une mort accidentelle pour des raisons d’assurance par exemple, c’est de la routine. Oui, de la routine morbide, mais de la routine quand même. Mais dans les cas d’homicides – que ce soit par blessure mortelle, empoisonnement, noyade forcée, strangulation ou autre – ce n’est plus de la routine. Les criminels déploient des trésors d’ingéniosité pour masquer leurs méfaits et je dois faire preuve de logique, de patience, de méthode et d’opiniâtreté pour donner à la police ce qui lui permettra de confondre l’auteur des méfaits.


Il m’arrive de ne pas dormir, mon cerveau refusant de me laisser en paix tant que je n’ai pas compris quelque chose de fondamental dans une autopsie. Ce ne sont pas les horreurs que j’ai pu voir qui me traumatisent, non, c’est la science qui me rattrape.


Côté vie privée, c’est donc compliqué. Je saute des repas pour travailler. Quand je suis en bonne compagnie au restaurant ou dans une salle de cinéma, il n’est pas rare que je reparte au labo parce que je viens d’avoir une idée qui me permet de résoudre une énigme. Il m’est même arrivé – j’hésitais à vous en parler tellement j’ai honte encore aujourd’hui – d’interrompre des ébats sexuels pour la même raison.


J’avais cédé aux avances d’un flic qui me faisait du plat depuis des mois. On peut dire qu’il était tenace, ce garçon ! Célibataire endurci et, selon ses dires, « bête de sexe », il s’était cassé les dents sur ma froideur à de nombreuses reprises. Tant qu’il se montrait gai et enjoué, tout allait bien. Puis une fois je l’ai éconduit de façon brutale et – allez savoir s’il avait passé une mauvaise journée – il s’est vexé. « Vexé grave » comme diraient les jeunes. Quand je l’ai vu triste et malheureux, j’ai un peu pris pitié de lui. Il souffrait à cause de moi. J’ai horreur de la douleur. Je me suis sentie obligée de lui faire plaisir pour le soulager, et j’ai interrompu mon travail pour aller le rejoindre chez lui.


Effectivement, c’était une bête. Un type baraqué, musclé, qui sentait fort la sueur. Mais l’odeur de sueur n’était rien à côté du bordel dans sa cuisine. Heureusement, son lit était propre et confortable.


Il a voulu me montrer à quel point il était viril, me baisant debout, m’enfilant sa queue dans la bouche à m’en faire vomir, puis me retournant dans tous les sens. Il appréciait les mots crus et me demandait de lui répéter ce qu’il voulait entendre : que je la sentais bien, qu’elle était trop grosse, qu’il me faisait mal… je vous passe les détails. En réalité, je n’étais pas vraiment à ce que je ne faisais que par charité. J’avais hâte qu’il jouisse pour repartir au boulot.


C’est quand il a voulu me sodomiser que l’éclair m’est venu. Il venait de me faire hurler de douleur en enfonçant son engin de guerre dans mon fondement quand j’ai enfin compris que le rosissement excessif des sphincters pouvait trouver son origine dans une intoxication aux opiacés. Et c’était juste au moment où je commençais à prendre du plaisir. Ni une, ni deux : je me suis écartée et je me suis rhabillée en m’excusant platement. J’avais mal du cul ; lui n’avait plus qu’à se finir à la main. Mais mon affaire ne serait résolue que si je pouvais faire les tests, et dans mon esprit ça ne pouvait pas attendre.


S’il m’en a voulu ? Je ne sais pas trop. Mais il avait l’air encore plus malheureux le lendemain, alors je suis retournée le voir pour finir le travail. Cette fois, on est allé jusqu’au bout. Je n’avais pas d’affaire non résolue en cours, et ça a tout changé. J’ai même aimé cette odeur de sueur tenace, sa queue dans ma bouche, ses claques sur les fesses, ses insultes. Il avait dû croire que c’était la sodomie qui m’avait fait fuir, alors c’est moi cette fois qui la lui ai demandée. Et sur un ton qui ressemblait au sien, direct et clair : « Encule-moi à fond ! »


C’était pas mal. Mais je n’ai pas joui. On a recommencé quelques fois après. Je faisais semblant d’être aux anges mais je restais frustrée à chaque fois. Ce n’était pas le type de relation qui me convenait. Je ne voulais pas lui faire de la peine en rompant, alors j’ai attendu qu’il rencontre quelqu’un d’autre. Et nous nous sommes perdus de vue.

Que voulez-vous, je ne peux pas résister à la douleur des autres. Et si je dois payer de ma personne, je le fais. Ainsi va ma routine.


Après ce flic célibataire, j’ai succombé aux avances de quelques autres originaux. Un bûcheron dont l’épouse avait été tuée par la chute d’un arbre. Pas un arbre qu’il avait coupé, non, c’eût été trop drôle : un arbre qui lui est tombé dessus alors qu’elle circulait sur une route de campagne. Pas d’autopsie pour ce genre de cas simple. J’ai bêtement rencontré ce bûcheron dans un bar. Il pleurait, la tête entre les mains. Je suis allée le voir juste pour être polie, le réconforter. Quand il m’a raconté l’histoire de sa femme, j’ai eu envie de fuir mais je n’ai pas pu m’y résoudre. Alors je l’ai écouté.


Il levait la main toutes les cinq minutes pour demander une autre bière, et il parlait, parlait. Jusqu’au moment où il a été trop ivre pour conduire. Je lui ai proposé de le reconduire chez lui, ce qu’il a accepté. Dans la voiture, il n’a pas arrêté de s’épancher, me disant combien sa vie était vide de sens sans sa femme, combien elle lui manquait. Puis il est devenu plus précis : ce n’était pas sa femme qui lui manquait, mais « une femme ». Il avait de gros besoins inassouvis depuis la disparition de sa moitié et se trouvait trop vieux et trop moche pour draguer.


J’ai essayé de le rassurer en lui disant qu’il trouverait rapidement quelqu’un, qu’il était encore attractif, etc. Il a voulu me le faire confirmer, plusieurs fois. Jusqu’au moment où, arrivés devant chez lui, il m’a carrément demandé d’entrer pour lui tenir compagnie un instant. J’ai refusé poliment, alors il s’est remis à pleurer. J’ai craqué. Je suis entrée avec lui pour ne ressortir que le lendemain matin.


Quel cochon ! À peine la porte franchie, j’avais sa grosse main calleuse dans la culotte et sa langue dans la bouche. Pour une fois, je dois dire que c’était assez convenable. Il ne s’embarrassait pas de fioritures, allait droit au but et maniait son engin comme il doit manier sa tronçonneuse. Sa grosse tronçonneuse. Mais je n’ai pas joui. Il m’a fait du bien partout, mais je suis encore restée frustrée. J’y suis retournée, et il m’a retournée à chaque fois plus fort. Il avait de moins en moins l’air malheureux, et j’étais de plus en plus proche de l’extase. Toute proche, mais pas assez proche pour grimper aux rideaux. J’ai presque crû que jamais un homme n’y parviendrait, d’ailleurs.


Sans me le dire, il s’était inscrit sur des sites de rencontre. Sur tous les sites, d’ailleurs. Quand j’ai trouvé une autre femme à genoux devant sa cuisinière à bois, la jupe retroussée et mon gaillard qui la troussait vaillamment, j’ai compris qu’il avait ce qu’il lui fallait pour cesser de souffrir.


Et l’affaire qu’il me fallait pour me remettre au travail est tombée un matin. On avait retrouvé un prêtre égorgé dans le confessionnal de son église. Il y avait de nombreuses traces que la police scientifique était en train d’analyser. Le corps m’a été amené pour déterminer les causes du décès, prélever ce qu’il avait dans l’estomac, analyser ce qu’il avait sous les ongles, et faire ce que la procédure en pareil cas requiert.


Je ne vais pas vous la raconter, cette procédure ; elle est extrêmement complexe. Il ne faut rien oublier. Et je n’oublie jamais rien. Un corps mort ne me provoque aucune émotion. C’est un sujet de travail. Et celui-là, c’était un sujet lourd. Il avait bien été égorgé, mais son décès était antérieur à la blessure à la carotide. Le sang s’était écoulé de ses veines d’abord, et considérant le volume perdu, j’ai vite exclu qu’il puisse s’être tranché la gorge tout seul. On ne meurt qu’une fois, certes, mais le criminel avait voulu soit le tuer deux fois, soit s’assurer qu’il était bien mort.


Rien sous les ongles ; des restes de pâtes et de jambon dans l’estomac m’ont permis de déterminer l’heure à laquelle il avait terminé son repas, mais rien de suspect. Sur sa peau, quelques traces de chocs que j’ai photographiées, mais elles semblaient anciennes. Le plus surprenant dans tout ça, c’est que j’ai retrouvé du sperme sur sa verge et ses cuisses. Du sperme de deux origines distinctes. Aucun des deux n’était le sien. J’en suis restée interloquée. Mon rôle n’est pas d’échafauder des hypothèses mais de lister des faits avérés et incontestables. Celui-là l’était. Quand j’ai ai parlé à la police judiciaire avant de rédiger mon rapport, le commissaire a été extrêmement surpris. Je l’ai senti un peu en panique. Et, chose inhabituelle, il m’a demandé de garder mon rapport « sous le coude » quelques jours.


Le soir même, j’ai reçu un curieux appel d’une personne qui se réclamait du clergé et qui voulait absolument me parler. Je n’ai accepté que si la rencontre avait lieu dans un endroit public, et nous avons pris rendez-vous dans un bar.


Sylvain Murniati, prêtre, travaillait pour le cabinet de l’évêque. Il était chargé par sa hiérarchie de s’assurer que les détails de l’affaire ne s’ébruiteraient pas et voulait trouver auprès de moi l’assurance qu’il n’y aurait pas de fuites. Je me suis empressée de le rassurer. S’il s’était un peu renseigné, il aurait dû savoir que jamais aucune affaire sur laquelle j’avais travaillé n’avait subi de fuites, au moins en ce qui concerne les aspects de médecine légale. J’en fus presque vexée. Mais ce qui m’a frappée, surtout, c’est la personnalité de cet homme. Plutôt beau gosse, brun, les yeux bleu acier, assez grand et large d’épaules, il était plus facile de l’imaginer en costume-cravate qu’en soutane noire. Et il avait tellement l’air contrit…


Je l’ai rassuré sur la confidentialité de mon travail et pensais alors en avoir terminé. Mais il a dit vouloir me connaître, m’a offert un café, puis nous nous sommes mis à parler de tout et de rien. Si bien que j’ai vite oublié sa soutane. D’origine balinaise, il ne s’appelait pas Sylvain mais avait un prénom tellement imprononçable qu’il en avait changé. Il avait un doctorat en droit, et son entrée dans les ordres correspondait à une véritable recherche spirituelle, mais aussi à une déception amoureuse. Pourquoi s’est-il confié à moi ? Sans doute mon côté froid de scientifique neutre et impartiale lui a-t-il donné le sentiment qu’au moins une fois dans sa vie il pouvait se confier. Et une fois parti à se raconter, il ne s’arrêtait plus. Il riait parfois, mais souvent sa mine triste prenait le dessus, jusqu’à ce que des larmes perlent au coin de ses yeux. J’avais mal pour lui. Cet homme souffrait encore terriblement de cette rupture qui avait changé sa vie, souffrait aussi du mal que pouvait faire cette affaire à l’image de l’Église, souffrait enfin d’avoir le sentiment d’avoir raté sa vie.


Moi, les gens qui souffrent, je ne peux pas résister. Si vous me rencontrez, n’essayez pas de faire le beau mec sûr de lui à qui personne ne résiste. Faites le malheureux. On dit que femme qui rit est à moitié dans ton lit ? Avec moi, c’est mec au cœur fondu bientôt dans mon cul !


Je lui ai proposé un verre à la maison. Il m’a suivie sans broncher, prompt à essuyer ses larmes avec son vieux mouchoir en tissu. Il n’a compris qu’une fois entré chez moi que soit il faisait demi-tour tout de suite, soit j’allais explorer ce qui se cachait sous sa soutane noire. Je ne sais pas comment ils font, les autres, pour résister à une femme en chaleur. Il en faut, du cran ! Lui, il en avait un peu, mais pas trop, et pas longtemps. Quand il a senti ma bouche sur la sienne, il a tardé à écarter ses lèvres. Mais une fois ceci fait, la suite est allée bon train. Je me suis déshabillée devant lui, sûre de l’effet que j’allais lui faire et sûre aussi qu’il n’allait pas partir en courant. J’ai ensuite soulevé sa soutane pour prendre possession de ce sexe qui ne lui servait jusque-là pas à grand-chose. Je m’y attendais un peu : ça n’a duré que le temps de le prendre dans ma bouche. Il y avait de la graisse dans la boîte à gants, comme on dit. Il a eu l’air tellement gêné, le pauvre, qu’il a voulu partir. Je l’ai retenu, mais il a résisté.


J’ai fini par me retrouver à genoux sur le canapé, avec mon curé la soutane relevée qui me prenait avec fougue. Éjaculer deux fois avant, lui avait donné un peu de résistance, et je dois dire que cette fois, j’appréciais qu’il me prenne ainsi. C’est quand j’ai tourné la tête vers la vitrine que j’ai été sidérée. Voir ce curé, de profil, la soutane coincée sous le menton, me tenant pas les hanches et s’activant à me limer la chatte, je n’ai pas pu résister. Un orgasme fulgurant m’a emportée par surprise, au point que j’ai senti mon corps tout entier vibrer alors que ses couilles sonnaient le tocsin sur mes fesses. Je l’ai imploré de me gratifier de sa semence (en réalité, je lui ai demandé de jouir dans ma chatte) mais il a préféré se retirer juste à temps, pensant sans doute qu’ainsi l’honneur serait sauf.


Maintenant, quand nous nous voyons, il ôte ses vêtements. Je dois le lui demander, mais il ne refuse plus. Naturellement, son engagement fait que notre relation ne peut pas être rendue publique, mais ça me va bien comme ça. Il a l’air plus heureux. Et pourtant j’ai toujours envie de lui. J’ai envie quand nous sommes ensemble, mais aussi quand je suis seule. Ce garçon est d’une culture sans fin, sait dispenser des caresses si fines et voluptueuses, me gratifier de mots doux, me bourrer parfois comme une chienne, me faire l’amour comme s’il baisait la Vierge Marie… Il connaît mon corps par cœur, sait ce que j’aime et ce que j’aime moins. Il sait me faire attendre, puis me faire décoller par surprise. Il sait jouer de mon corps comme on joue du violon, avec subtilité et précision. Mais il sait aussi en jouer comme on joue de la batterie, avec brutalité et variations de rythme. Mais quoi qu’il fasse, il me fait jouir.


Vous aurez compris que je n’ai pas trop de tabous. En particulier, je ne déteste pas la sodomie. C’était même quand je me faisais prendre par le cul qu’avant de le rencontrer j’arrivais au plus près de l’orgasme, sans y parvenir vraiment.


Alors je lui ai offert d’essayer. Mais il avait un blocage qui semblait définitif. Pour lui, c’était contre nature, réservé à la sexualité entre hommes, et pour tout dire, dégradant.


Je n’ai pas renoncé pour autant, et pour lui faire sentir qu’il n’y avait rien de dégradant, il m’arrivait souvent de me caresser l’anus pendant qu’il me prenait à genoux. Et évidemment je jouissais presque aussitôt. Puis un soir je suis passée à la vitesse supérieure. Pendant qu’il me prenait sur mon lit, j’ai sorti un petit gode du tiroir et je l’ai dirigé vers mon anus. Tout doucement je l’ai fait entrer puis coulisser au même rythme que son sexe, hurlant mon plaisir. Quand j’ai tourné la tête pour voir son regard, je l’ai surtout vu les yeux fixés sur mon cul. Il devait voir sa queue entrer et sortir, et ce petit gode devenir son complice.

Il n’a fait aucun commentaire, ni en bien ni en mal, mais un pas était franchi.


Quelques jours plus tard, dans la même position et alors que je tendais le bras pour ouvrir le tiroir, je l’ai senti se retirer. Il a pris son sexe à la main pour le diriger vers mon œillet et s’est mis à presser. Enfin il se préparait à m’enculer… J’ai laissé tomber le gode pour me concentrer sur mes sensations, violentes et aériennes. J’aurais voulu dire « amen », mais je n’en ai pas eu la force.


Depuis, nous n’avons plus de limites. Il est heureux ; je le suis également. Y compris de ne pas devoir vivre avec lui. À chaque fois que nous faisons l’amour, c’est comme si c’était la dernière : c’est donc magnifique.


L’affaire du curé égorgé a été élucidée, en partie grâce aux relevés faits sur place par la police scientifique, et aussi grâce à mes observations. Ce curé était homosexuel. Il avait été puni par son petit ami pour avoir forniqué dans un club gay. La presse n’en a jamais rien su.