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n° 17093Fiche technique50296 caractères50296
Temps de lecture estimé : 28 mn
30/10/15
Résumé:  Une jeune cousine m'utilise pour se venger de l'abstinence que lui impose son mari.
Critères:  fh hplusag rousseurs extracon oncletante plage fdomine vengeance voir exhib odeurs fellation anulingus 69 fdanus fsodo confession -vengeance
Auteur : Amateur de mots et de...  (Amateur des beaux textes et de sensualité)            Envoi mini-message
Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger...

Dès que le soleil de l’été apparaît, les petites tâches couleur d’épis mûrs qui saupoudrent délicatement ses joues et les ailes de son nez renforcent l’aspect solaire de son visage et lui donnent, en toute saison comme en tout situation, malgré ses 38 ans, l’apparence d’une adorable et pétillante adolescente.


Rachel est aussi blonde que le sable des dunes de la baie du Kernic et ses yeux aussi bleus et profonds que la mer d’Iroise. Le sourire persistant qui éclaire son visage lui conserve une lumière juvénile, les petites rides qui marquent la commissure de ses lèvres et de ses yeux ne sont que les marques de la joie de vivre inaltérable dont elle déborde avec une énergie communicative. De l’enfant rieur à l’adolescente enjouée, puis à la mère épanouie de deux jeunes enfants, voilà près de quarante ans que je la vois grandir sans y prêter une attention particulière, si ce n’est celle de partager l’avis général selon lequel elle serait mignonne à croquer.


Au gré des mutations professionnelles, j’ai été amené à m’installer en Bretagne où je n’avais l’intention de reprendre racine qu’à l’heure de la retraite. À quelques mois d’un repos bien mérité et après de trop longues années d’éloignement, l’heureux hasard d’une dernière affectation m’a conduit à m’installer à quelques kilomètres de chez Rachel et à renouer des liens familiaux un peu distendus. Seul dans la grande maison en attendant que ma femme puisse elle aussi quitter définitivement son travail parisien pour notre dernière escale, et bien que peu amateur de longues séances de bronzage à la plage, j’ai fini par accepter de partager les pique-niques auxquels elle et son mari m’invitaient.


Je me suis donc retrouvé allongé en plein soleil sur le sable fin. À peine les salades et les sandwiches avalés, Henri, son mari, entraîna comme à son habitude les enfants dans des courses de kayaks ou des compétitions de cerfs-volants, me laissant seul avec Rachel.


Plongé dans un roman, les yeux masqués par des lunettes de soleil, mon attention fut attirée par un éclat fugace et je tournai machinalement la tête vers l’origine de cette lueur. Rachel, assise sur un paréo bleu Majorelle, finissait de boire le vin blanc glacé qui avait accompagné notre dînette. L’éclair qui avait détourné mon attention n’était que celui du soleil traversant le verre qu’elle portait à sa bouche. Je me surpris à prolonger mon regard sur celle qui sera au cœur de ce récit d’un souvenir aussi inoubliable qu’inattendu. La pointe rose de sa langue caressait machinalement le bord du verre dans un lent effleurement qui, à son insu, alliait une forme de candeur enfantine à une grande sensualité. Elle posa délicatement le verre vide dans le sable et déboutonna un à un les boutons qui fermaient sa robe de lin.


J’aurais dû replonger mon regard dans l’intrigue de mon roman et pourtant, je ne pouvais le détacher des doigts qui, avec une langueur estivale, faisait glisser la nacre dans les fentes du tissu. Rachel avait les yeux fixés sur les vagues qui venaient mourir à quelques mètres de nos pieds nus. À quoi pouvait-elle penser ? Elle, habituellement si active, semblait perdue dans de mystérieuses pensées. Signe probable d’une anxiété chagrine, un petit pli ombrait son front et une moue boudeuse plissait ses lèvres fermées où brillait encore une goutte cristalline de vin. Elle écarta les pans du tissu et le laissa glisser. Je n’avais jamais véritablement considéré Rachel comme une femme au sens où l’ayant connue enfant et adolescente, je ne pouvais l’envisager comme un objet de désir et encore moins sexuel.


D’un mouvement alangui et sensuel, elle avait ramené ses genoux contre sa poitrine et posé son menton sur ses genoux, le regard songeur perdu vers l’insondable horizon. Je tentais en vain de revenir vers la page de mon livre sans retrouver la phrase où je l’avais laissée. Il était quatorze heures, les effets conjugués du soleil et du vin blanc glacé commençaient à m’envahir d’une lascive torpeur. Protégé par les verres fumés de mes lunettes je détachai mon regard des lignes qui dansaient sur la page blanche et revins vers ma charmante voisine. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre, laissant la brise marine jouer avec la mèche blonde qui masquait maintenant son visage. Mes yeux glissaient sur l’ovale de son épaule dorée par le soleil et, suivant l’arrondi de son bras, vinrent caresser la courbe de son sein écrasé contre ses genoux.


Rachel portait un maillot de bain d’une pièce du même bleu que son paréo. Les couleurs du sable et de de la mer répondaient en écho à celles de sa peau et de son maillot formant un tableau d’une douce harmonie. La brise s’était calmée et mon regard, poursuivant sa découverte, caressait maintenant l’arrondi de son genou et descendit jusqu’à ses chevilles constellées de paillettes scintillantes de sable.


Rachel, à vrai dire, n’avait pas la perfection glacée des mannequins allongés sur le couché brillant des magazines. Son corps n’avait pas les proportions idéales et fantasmées des modèles mais celles, bien plus réelles, de ce que chaque homme qui la rencontrait nommait une très jolie jeune femme ordinaire. De ces femmes qui par leur naturel, la grâce spontanée de leur maintien et de leur conversation, attirent le regard des hommes. Sa peau, sous le doré du léger hâle, laissait entrevoir une carnation de vraie blonde et, au creux du coude, l’on pouvait deviner sous l’épiderme diaphane l’imperceptible tracé d’une veine bleu pâle comme une trace d’aquarelle. Le soleil jouait avec le léger duvet blond de ses avant-bras qui enserraient ses jambes juste en dessous des genoux. Ses deux grossesses n’avaient, semble-t-il, laissé aucun mauvais souvenir visible, et seules ses jambes un peu rondes apportaient ce je-ne-sais-quoi et ce presque-rien d’authentique qui rend chaque petite imperfection si désirable.


Elle avait, par réflexe, enfoncé ses pieds dans le sable, peut-être pour atténuer le tracé un peu fort de ses chevilles. Les femmes, attentives jusqu’à l’obsession à la moindre anomalie qu’elles imaginent comme des défauts flagrants, adoptent des gestes ou des attitudes machinales pour tenter de les masquer. L’une, trouvant son visage un peu trop rond au regard des diktats de la mode aura tendance à pincer inconsciemment l’intérieur de ses joues, l’autre, estimant sa poitrine trop forte, toujours selon les canons du temps, avancera légèrement les épaules…


J’en étais là de mes considérations et alors que je prenais lentement conscience que c’était le corps de la jeune cousine de ma femme que je détaillais, la voix de Rachel m’arracha à ma contemplation :



Sans attendre ma réponse elle continuait :



Elle n’avait pas levé la tête et avait prononcé ces mots avec une apparente nonchalance, sur un ton monocorde, tout en gardant les yeux fixés sur la ligne d’horizon qui se fondait dans la mer.

Surpris comme un enfant pris en faute, alors même qu’elle n’avait probablement pas remarqué mes regards que je croyais discrets, je répondis sans réfléchir.



Elle balaya d’un revers de main, les cheveux blonds qui barraient son front et tourna vers moi, à ma grande surprise, un visage éblouissant de joie. Protégés du soleil par sa main légèrement tendue devant elle, ses yeux bleus perçaient entre ses paupières mi-closes et son sourire dévoilait dans la lumière des dents d’une perfection de nacre. Tout son visage resplendissait et, les yeux froncés par une moue volontairement enfantine, elle prit une petite voix malicieuse :



Elle se releva, ramassa un grand chapeau de paille et épousseta machinalement le sable qui était collé à ses jambes. Tourné vers Henri, son mari, elle lança :



Agenouillé aux pieds d’un des enfants dont il bouclait le gilet de sauvetage, Henri ne leva pas les yeux et sembla à peine acquiescer en dodelinant la tête. Les trois kayaks de mer, tenus par l’aîné, se balançaient au gré des vagues.



Mutine, elle esquissa deux pas de danse espiègles et commença à avancer vers les dunes.



Vêtu d’un simple boxer et regrettant de n’avoir pas enfilé une chemise, j’accélérai pour la rattraper.


Arrivés au pied de la dune et après avoir cherché en vain un effondrement au milieu de la courte végétation, je m’aventurai vers ce qui me semblait être une coulée de sable permettant de franchir la première crête.



Je grimpai jusqu’au sommet du monticule de sable et lui tendis une main qu’elle saisit tout en maintenant de l’autre son chapeau.



Par jeu, Rachel avait conservé une voix de petite fille.



Je tirai en reculant et la fis monter sur la dune. Arrivé au sommet, je desserrai l’emprise de mes doigts pour libérer la jeune femme mais, à ma grande surprise, elle serra ses doigts pour maintenir sa main dans la mienne. Le regard caché sous les pans de son chapeau, elle entamait déjà la descente de l’autre versant. Loin de donner à ce geste un sens quelconque, je pensais que s’était simplement pour s’assurer une prise dans le sable glissant. Je la suivis en freinant sa glissade jusqu’au chemin vallonné qui sinuait entre deux dunes. Arrivé sur le plat, je desserrais à nouveau la pression de mes doigts estimant toute assistance inutile, mais elle raffermit à nouveau la sienne.



La voix c’était faite un peu plus sourde. J’hésitai un instant.



Un éclat de rire fusa sous la paille.


– Eh bien, mon cousin, si tous les hommes de ton âge avaient le même physique que toi, cela ferait des ravages et ce ne sont pas les jeunes garde-malade qui manqueraient.


Elle accompagna son rire par autant de pressions de ses doigts qu’elle avait croisés avec les miens.


– Allez, c’est par là, suis moi… faux papi.


Rachel avançait à un pas devant moi. Je ne faisais rien pour me porter à sa hauteur. De cette position mon regard pouvait tout à loisir détailler ce corps entraperçu quelques minutes plus tôt. J’avais balayé les quelques scrupules, qui m’avaient d’ailleurs bien faiblement effleuré, et je me plongeai dans la contemplation de mon guide. Elle avançait d’un pas assuré entre les touffes d’oyats, suivant d’invisibles coulées de lapin. Les dunes de Trélez ont vu, depuis son classement comme zone protégée, les lapins pulluler. Elle se mit à chantonner une comptine que je reconnus comme étant celle que chantait la mère de ma femme, sa tante, quand elle accompagnait sa ribambelle de petits-enfants en promenade.



Je me surpris à chantonner à mi-voix avec elle, et repris mon observation qui n’avait, je l’avoue, plus rien d’innocent et de machinal. Je sentais ses doigts entrelacés avec les miens et sa paume tiède au creux de ma main. De temps en temps elle jouait machinalement avec mes doigts et les pressions des premiers contacts ressemblaient de plus en plus à de légères caresses. Chassant toutes idées que ma belle-mère aurait qualifiées de « sensuelles », je me contentais de cette situation pour continuer mon observation. L’arrière du maillot, largement échancré, dévoilait un dos au galbe parfait. La pratique du kayak avec son sportif de mari, aux premières années de leur mariage, avait façonné les muscles sans en effacer une tendre et appétissante morbidesse. Les épaules étaient recouvertes d’une constellation des légères tâches de rousseurs. À peine perceptibles à l’œil, elles révélaient sa carnation de blonde. L’échancrure du maillot s’arrêtait pudiquement à hauteur des reins et le tissu moulait de splendides fesses. Leur rotondité n’avait rien à voir avec les durs et anguleux postérieurs des mannequins androgynes qui couvrent les panneaux publicitaires. Je les regardais se balancer doucement au rythme de son pas, imaginant le satiné et la délicatesse de leur peau. Le ventre, que je voyais de trois quart, marquait un très léger bombé qui le rendait tout aussi appétissant que le côté pile. Le tissu ne semblant pas très compressif, le naturel et la grâce de cette courbe laissait suggérer une moelleuse douceur. Le maillot se perdait dans la fourche de ses jambes qui, de ma position, échappait à mon regard.

Je continuais une observation de plus en plus voluptueuse en remontant vers sa poitrine. Un seul sein, le gauche, était à portée de ma curiosité. Rond et lourd, sans exagération, il se balançait au rythme de la marche. Bien que légèrement compressé par le tissu, il paraissait suffisamment libre pour ne pas être entravé dans son mouvement et il me semblait à certains moments deviner le léger renflement d’un mamelon.


Nous avancions pratiquement à la queue-leu-leu sur l’étroite sente de sable entre la végétation qui arrivait à hauteur de nos épaules et je laissais mon imagination vagabonder au gré des parties de son corps que la marche dévoilait. Les jambes étaient un peu fortes dans leur structure générale mais sans la moindre once de graisse. Moins galbées que ne le veulent les canons de notre siècle, elles ne ressemblaient pas pour autant à ces poteaux dont on parle à propos de jambes tubulaires et se terminaient par une cheville assez forte que marquait à chaque mouvement de pied l’ombre pâle du tendon.


Nous marchions depuis maintenant vingt minutes et semblions seuls au monde si ce n’étaient au loin quelques silhouettes émergeant de la végétation.



Rachel s’était figée en arrêt comme un setter irlandais. Les yeux scrutant les touffes d’oyats.



Elle tourna brusquement sur la droite, quittant le sentier et me tirant par la main qu’elle tenait toujours serrée, elle se faufila dans la végétation jusqu’à une petite clairière de quelques mètres carrés.



Puis elle partit dans un long et cristallin éclat de rire.



Joignant le geste à la parole avec une spontanéité déconcertante, elle fit un quart de tour et vint poser sa tête sur mon ventre.



Un peu crispé par cette situation inattendue, je me laissais aller en arrière et prenais appui sur mes coudes. Rachel se taisait. Elle avait posé son chapeau à côté d’elle et fermait les yeux, s’offrant aux caresses du soleil. La position était finalement assez confortable si ce n’était cette tête posé sur mon ventre. Mon imagination commençait à me jouer des tours et je me laissais aller à penser que tout cela était peut-être prémédité. Impossible ! Rachel était la cousine de ma femme, je la connaissais depuis sa naissance et j’avais pratiquement vingt ans de plus qu’elle ! Et si ? Mais non, tu rêves, arrête de fantasmer…

Rachel avait posé sa tête sur mon ventre et ses longs cheveux blonds se répandaient en auréole autour de son visage. Les yeux clos, elle semblait calme, apaisé, si ce n’était ce léger rose qui marquait ses joues.



Comme un murmure, elle avait prononcé cette interrogation sur le mode d’une affirmation. Je ne répondais pas, me contentant de bredouiller un « m… oui » de connivence. Mon regard ne pouvait se détacher de ce corps enveloppé d’un simple bout de tissu, alangui sous le soleil…

Depuis quelques minutes nous ne disions plus rien, tout semblait apaisé. J’écoutais sa respiration calme qui soulevait lentement sa poitrine. Rachel reposait sur mon ventre, dans le plus mol abandon, confiante, sereine. Ses lèvres entrouvertes dessinaient ce sourire permanent qui la caractérisait si bien.



Avec ce semblant de candeur spontanée qui présidait à tous ses gestes, elle croisa ses mains et, saisissant les bretelles de son maillot, les fit glisser. Une fois ses bras extraits, elle saisit le rebord du tissu et le roula progressivement, dévoilant sa poitrine, puis son ventre. Un peu surpris mais ravi, tant par le naturel de son geste que par le corps qu’elle dévoilait, je suivais la progression du tissu qu’elle arrêta un peu plus bas que les hanches à quelques millimètres du pubis. Reprenant mes esprits et mon souffle, je répétais en l’imitant sur le ton de la plaisanterie :



Puis après une seconde de silence :



Poursuivant sur le ton de la fausse plaisanterie, je continuai.



Un nouveau silence s’installa puis elle reprit avec cette voix sourde que je lui connaissais ; cette voix susurrée, profonde, comme suspendue :



Je laissais quelques secondes passer.



Sans me laisser le temps de terminer ma phrase elle reprit :



Rachel gardait toujours les yeux fermés. À la commissure de ses lèvres, qu’elle avait serrées, un léger pli se formait qui lui donnait un air boudeur de petite fille.



Tout en écoutant les confidences de ma jeune cousine mon regard se repaissait du spectacle de sa poitrine nue. Dans cette position allongée, ses seins reposaient, légèrement inclinés sur le côté. Lourds sans pesanteur, d’un blanc d’albâtre, imperceptiblement veiné de pâles arabesques bleu pâle, ils étaient couronnés d’une aréole rose fané et d’un mamelon, rond comme une petite cerise, et d’un ton à peine plus foncé. Son ventre ne présentait plus ce léger arrondi que j’avais observé lors de notre marche, soulignant ainsi, à la fourche de ses cuisses, le renflement de son pubis sous le tissu bleu.



Puis après un long silence, sur un ton qui ne me permettait pas de distinguer la plaisanterie de la simple question ingénue :



Que devais-je répondre ? Un « oui » pourrait être le début d’un enchaînement dont, par expérience, je pouvais prédire la fin. Mais peut-être ne suis-je qu’en train de délirer. Je cherchais une réponse et finis par dire.



Je sentais le piège se refermer lentement. La dernière réflexion était lourde de sous-entendus. Je dois avouer qu’alors, poussée par des idées qui normalement ne devraient pas effleurer un cousin de près de soixante ans envers sa jeune cousine de vingt ans de moins, mon anatomie ne restait pas insensible à l’ambiguïté de la situation. Je sentais mon sexe se délover lentement et, malgré mes tentatives pour calmer ses ardeurs, il prenait des proportions à la hauteur de l’envie qui nouait mon ventre. J’essayais en vain de changer de position, craignant que mon trouble naissant ne vienne heurter, au propre comme au figuré, la jeune femme qui reposait sa tête sur mon ventre.

J’observais inquiet le visage de Rachel qui s’était légèrement empourpré. Le pli qui barrait son front avait disparu, elle paraissait sereine, maîtresse d’elle-même. Avec mollesse elle leva la main et vint la poser sur mon ventre près de sa joue. Je suivais avec anxiété le lent mouvement de sa paume. Sous l’effet de longues pulsions incontrôlables, mon désir prenait maintenant la forme une bosse qui me semblait monstrueuse sous le fin tissu de mon boxer. La main glissait lentement et vint se poser doucement mais sans hésitation sur mon sexe tendu. Un frémissement fit tressaillir les paupières de Rachel, sa bouche s’entrouvrit et exhala un long soupir de satisfaction.


Tétanisé mais fou de désir, je laissais la main tiède partir à la découverte de l’objet visiblement convoité. Sa paume massait lentement mon sexe, puis ses doigts, à travers le tissu, le saisirent et le tirèrent doucement vers le haut. Il reposait maintenant à l’horizontale sur mon ventre. Libéré de toute contrainte il semblait vivant, gorgé d’énergie, durcissant tout à son aise sous la caresse. J’observais en silence tantôt les doigts dessiner lentement la forme du membre puis s’arrêter sur le gland, tantôt la paume de la main imprimer un massage appuyé.


Rachel bougea. Elle étendit lentement la main et vint saisir la mienne. Impossible de résister. Pour soulager mon bras et ne pas perdre l’équilibre, alors que Rachel posait ma paume sur son sein, je m’avançai un peu en basculant le torse en avant. Ce mouvement eu pour effet de déplacer la tête de ma jeune cousine qu’elle tourna résolument au point que ses lèvres se trouvèrent au contact du sexe.

Je ne voyais plus son visage mais je sentais son souffle tiède à travers le tissu. Ses lèvres picorèrent de furtifs baisers et la pointe de sa langue pris le relais en suivant la longueur de ma chair.

Je compris, au mouvement que la paume de Rachel imprimait à ma main, qu’il me fallait maintenant me mettre au diapason. De toute façon, l’irréparable était accompli. Les dernières résistances était battues et nous étions entre adultes consentants malgré la différence d’âge qu’accentuait les traits et le visage juvéniles de cette jeune cousine.


Sous mes doigts je sentais la poitrine durcir doucement. Caressant l’aréole à peine marquée mais maintenant plus foncée, je pris entre mes doigts un mamelon. Rachel laissa échapper un petit grognement de satisfaction et son corps fut comme traversé par une invisible décharge électrique. Son ventre se creusa, ses reins se soulevèrent et restèrent un instant tendu en arc de cercle. J’accentuais la pression de mes caresses alternativement sur l’un et l’autre petit bouton qui roulait sous mes doigts. Rachel eût un deuxième léger soubresaut que j’interprétai comme un signe de son contentement. Ses doigts glissèrent sous l’élastique de mon boxer puis tirèrent le tissu vers le bas libérant définitivement mon sexe qui claqua sur mon ventre.


Sous l’excitation, elle en engloutit le gland en marmonnant des propos incompréhensibles. Tout à mon plaisir, je sentais sa langue suivre le frein et remonter jusqu’au méat qu’elle caressait doucement. Sa bouche accompagnait les caresses en aspirant doucement puis en descendant le long de la tige. Rachel frémissait et il m’était maintenant difficile de retenir les mouvements qui agitaient mon bassin. Avec surprise, car je n’avais imaginé que notre jeune cousine si gaie et si pétillante puisse maîtriser avec autant d’habilité de l’art des caresses buccales, je sentais le fourreau de ses lèvres monter et descendre le long de mon sexe et sa main se saisir de mes bourses qu’elle faisait rouler entre ses doigts.


Toujours sans un mot, mais il lui était difficile de parler eu égard au soin avec lequel elle savourait sa caresse, son autre main saisit la mienne et la descendit sous le tissu de son maillot. Généralement habitué à maîtriser les rapports avec mes partenaires, je m’abandonnai cette fois avec un certain délice. Le caractère inattendu de l’événement et le lien familial, même par alliance, qui nous unissait, freinait intellectuellement mes ardeurs, mais visiblement pas mon corps. Je me laissai guider jusqu’au contact des premiers poils de son pubis, puis prolongeai l’initiative de cette partenaire inespérée. Après avoir joué quelques instants avec la petite touffe de poils soyeux qui ornait le léger renflement, je continuai avec une lenteur calculée ma descente vers la fourche de ses cuisses. Les prémices d’un nouveau tressaillement se firent sentir quand mon majeur, écartant les pétales des petites lèvres gorgées de sève se fraya un chemin vers son clitoris. À peine posais-je mon doigt sur le bouton tendu que ses reins se soulevèrent et son corps s’arqua dans un spasme tétanique. Sa bouche s’empala sur mon sexe, sa main se referma sur mes bourses tandis qu’un long feulement étouffé s’échappait de sa gorge.

Je continuais mes caresses. Écartant de deux doigts les lèvres humides de son sexe, je faisais rouler son clitoris sous mon majeur. Rachel serrait et desserrait convulsivement ses cuisses, tantôt les refermant sur ma main comme un étau, tantôt les écartant pour s’offrir et faciliter mon œuvre. Sous le plaisir, libre de toute prévention et toute pudeur, Rachel se révélait aussi enthousiaste et pétillante que dans ses conversations. Elle descendait et remontait le long de mon sexe alternant le rythme et la pression de ses aspirations. Ses deux mains libérées se saisirent de la ceinture de mon boxer et continuèrent de tirer le tissu vers le bas. Malgré l’inconfort relatif de ma position, je l’aidais autant que faire se peut à me délester du dernier rempart d’une bien faible pudeur. J’étais maintenant entièrement nu. Sa main cajolait mon ventre, descendait vers mes cuisses dont elle caressait l’intérieur avec une dextérité fébrile puis, un doigt curieux s’insinuait entre mes fesses, s’attardait un peu sur la rosette de mon anus et remontait cajoler mes bourses.


Je continuai mes caresses et pénétrai son sexe d’un, puis de deux doigts. Sans lâcher la prise qu’elle tenait entre ses lèvres, avec une souplesse assez surprenante, elle se saisit du reste de son maillot et, après avoir ramené ses genoux sur ses seins, le fit glisser et s’en débarrassa. Nous étions maintenant tous les deux nus sur ce tapis d’herbe rase, sans se soucier ni du temps qui passait ni du soleil qui chauffait nos corps, à supposer que nous étions moins brûlants que lui. Avec l’ardeur qui la caractérisait elle repoussa d’une main mon torse, me forçant à m’allonger et toujours sans me lâcher elle m’enjamba, m’offrant la plus excitante des visions. Sous mes yeux, ses fesses rondes et pâles s’exhibaient sans aucune pudeur. Voulant lui rendre un hommage à la hauteur de celui qu’elle m’octroyait, j’écartai lentement les deux globes de chair, révélant sous mes yeux ébahis une raie culière pâle, percée en son centre d’un œil ridé frémissant, couleur de vieille rose. Je suivais des yeux les trésors qui se dévoilaient. Sous un périnée lisse et délicat s’ouvrait une fente bordée de lèvres fines, brillantes d’humidité, frissonnantes de désir. Ce sexe offert était à l’image de sa propriétaire, lisse, rose, aussi frais que celui d’une jeune fille. Impossible d’imaginer qu’elle avait eu deux enfants. Les lèvres palpitaient espérant les caresses de mes doigts et de ma bouche.


Rachel, qui avait la réputation d’un enthousiasme de monitrice de colonie de vacances, se révélait de manière inattendue à mes yeux. Son sexe parfaitement rasé était surmonté d’une petite touffe de longs poils blonds, soyeux et diaphanes. Sans prendre le temps de me demander pourquoi une femme délaissée – à ses dires – depuis plusieurs mois prenait autant de soin de son intimité, préméditation ou sens extrême de la coquetterie, je plongeai mon visage entre les globes palpitants, appliquant la pointe de ma langue sur l’œillet de son anus. Un nouveau frémissement parcourut son corps et un long gémissement de plaisir se fit entendre.


Je m’enivrais du parfum opiacé de son intimité. D’une propreté méticuleuse, l’intimité de Rachel dégageait un parfum suave de plaisir auquel se mélangeait la légère transpiration de notre marche dans les dunes. Je descendais avec un bonheur de jeune conquérant vers son sexe qui à l’approche de ma bouche s’ouvrit comme les pétales d’une fleur, laissant suinter une goutte de rosée que je recueillis avec la pointe de ma langue. Rachel creusa les reins et recula son bassin pour venir l’écraser contre mon visage. Ma langue allait alternativement et avec autant de fièvre de son clitoris au plus profond de son intimité. Je reculai la tête pour reprendre ma respiration et contempler égoïstement le spectacle de cette intimité offerte dans un total et confiant abandon. À la fourche des lèvres maintenant luisantes de sucs et de salive, le bouton nacré de son clitoris, rouge comme une cerise, tranchait avec la pâleur lumineuse de ses cuisses. Voulant encore me repaître des délices de cette vision, je présentai deux doigts à l’entrée du tendre orifice de son vagin. Pressentant la caresse, Rachel creusa à nouveau les reins et vint s’empaler sur mon index et mon majeur réunis. Elle se mit lentement en branle, réglant le rythme de la pénétration.


Profitant des trésors qui m’étaient si ouvertement offerts, mon œil, comme hypnotisé, fixait son aimable vis-à-vis. Sous l’effet du désir, les petites rides son anus de déplissaient en rythme avec les mouvements de leur maîtresse. Sachant que ce genre de caresse n’est pas apprécié d’emblée par toutes les femmes, j’hésitais à le visiter, mais le rappel des gémissements qu’elle avait étouffés lorsque ma langue était venue lui rendre hommage, me poussa à approcher un doigt prudent. À peine fût-il effleuré que sa maîtresse dans son émoi comprit certainement mes intentions à son égard et recula légèrement pour me faire comprendre qu’elle n’opposerait que peu de résistance à cette nouvelle audace. Une première phalange s’insinua lentement, bientôt suivie d’une deuxième puis d’un doigt complet. Visiblement Rachel ne rechignait pas au plaisir les plus intimes. Elle continuait à pousser ses reins tandis que mes deux mains affairées la fouillaient.


Après quelques minutes de ce régime, Rachel se retira et pivotant, toujours à califourchon sur mon ventre, elle saisit mon sexe et le guida une habilité surprenante entre ses cuisses. Je pénétrai lentement le fourreau de son vagin qui, à ma surprise, s’avérait d’une étroitesse peu courante pour une multi-parturiente. Une fois assise autour de mon sexe, Rachel se redressa et glissa ses doigts dans ses cheveux pour dégager son visage. Elle avait conservé son sourire éclatant mais son visage avait pris la couleur d’un bel érythème. Les quelques cheveux blonds collés à ses tempes étaient le signe de l’intensité de son plaisir. Par modestie, je n’attribuais pas cet état à des performances exceptionnelles de ma part. L’abstinence qu’elle m’avait avouée, à laquelle s’ajoutait le caractère transgressif de cette première fois et le cadre exceptionnel de ces dunes, expliquaient bien mieux l’abandon impudique, voire lubrique, qui se lisait sur les traits de ma jeune cousine.

Je pris en conque au creux de mes mains les seins qu’elle m’offrait. Elle avait les yeux toujours clos, comme si elle voulait se concentrer sur le plaisir d’une chevauchée à venir ou, peut-être, pour éviter, par la vision du monde réel, d’éteindre le feu qui brûlait son corps. Avec une lenteur maîtrisée elle soulevait son bassin en s’appuyant sur ses genoux puis se laissait retomber autour du pal qui la pénétrait. Son visage rappelait celui d’une sage écolière s’appliquant à recopier des lignes sur la première page glacée d’un cahier neuf. Concentrée, elle semblait jouir de chaque millimètre avalé.


Petit à petit le rythme de ses mouvements s’accéléra et la promenade au pas se transforma en trot enlevé. Je ne savais plus où poser mes mains. Chaque partie de son corps était un nouveau trésor à inventer. Je passais de la rotondité élastique de ses fesses à ses cuisses tendues sous l’effort, puis caressais et soupesais ses seins avant de prendre l’ovale de son menton entre mes mains et de pénétrer sa bouche d’un doigt qu’elle aspirait et suçait avec gourmandise. La fraîcheur de son visage et les bouleversements du plaisir qui s’y lisaient me fascinait. Elle ouvrit enfin les paupières et planta dans les miens ses yeux dans lesquels je noyais la reconnaissance qu’elle y cherchait. Fixes, hagardes, rieuses, ses pupilles dilatées par le plaisir reflétaient tous les sentiments qui se mêlaient en elle. Un léger voile passa sur ses yeux, puis elle se reprit.



Surpris par sa réflexion, je tournai lentement la tête et aperçus, à quelques mètres, deux hommes entièrement nus qui nous observaient avec une paisible attention. L’un devait avoir une vingtaine d’années, grand, très fin, glabre, et son compagnon une bonne cinquantaine, un peu replet, les cheveux grisonnants.

Je regardai Rachel qui avait à nouveau fermé les yeux pour se concentrer sur son plaisir. Elle avait anticipé ma surprise et ma question, et avant que je puisse parler elle répéta :



Étonné par la situation et perplexe de sa réaction, je n’étais pas en état de me poser beaucoup de questions métaphysiques sur les raisons de cette exhibition volontaire qui calait mal avec l’éducation qu’elle avait reçue. Peut-être était-ce une manière pour elle de renforcer le sentiment de transgression en alliant au plaisir de faire l’amour avec le mari de sa cousine, celui de le montrer à deux inconnus.

J’essayais de me concentrer sur le plaisir de Rachel, maîtrisant la monté du mien par un effort que les sexagénaires domptent parfois bien mieux que beaucoup de jeunes amants.

Rachel montait toujours et descendait avec la même régularité autour de mon sexe, écrasant son pubis contre mon ventre par un délicieux balancement des reins.



Avant même que j’ai pu essayer d’interpréter sa demande, Rachel s’était relevée et mise à quatre pattes devant moi. La pénétrer de cette manière n’avait rien de vraiment original et je compris le sens de ses dernière phrases lorsque m’étant relevé et ayant posé mes mains sur ses fesses, elle glissa une main entre ses cuisses et se saisit de mon sexe. J’écartai pour mon plus grand bonheur les deux globes laiteux de ses fesses autant pour faciliter la pénétration que pour me régaler du plaisir très masculin de voir mon sexe pénétrer ses chairs. Je me laissais guider et, à ma grande surprise, alors que j’imaginais me glisser entre ses lèvres luisantes, elle poussa légèrement mon sexe plus haut jusqu’à ce que le gland vienne buter contre son anus.



La réponse fut sèche et presque violente.



Elle avait levé la tête et, d’un mouvement rapide du cou, avait rejeté ses cheveux sur le côté pour dégager son visage du rideau blond qui lui barrait la vue. Elle devait regarder en souriant les deux hommes qui continuaient leurs caresses mutuelles, car ils lui sourirent tous les deux.

Un peu gêné par leur présence mais trop excité à l’idée de percer pour la première fois cette voie inédite pour beaucoup de femmes, je cueillais entre ses lèvres la liqueur lubrifiante qui avait inondé ses cuisses.

Appliqué à préparer au mieux une pénétration que je savais être pour elle la première, je glissai lentement un doigt, puis deux, dans l’étroit passage. Rachel ne bougeait pas, tout autant concentrée sur mes caresses que probablement sur celles de nos deux invités surprises. Le plus âgé s’était agenouillé devant son compagnon et lui embrassait le ventre tout en caressant ses fesses. Ce dernier avait rejeté la tête en arrière et levé les yeux au ciel dans une attitude d’abandon. Le plus âgé caressait maintenant le sexe qui lui était offert. Étonnamment long, fin, entièrement rasé, il semblait faire les délices de son maître provisoire qui venait de le prendre dans sa bouche avec le recueillement d’un gourmet.


C’était la première fois que j’assistais à une telle scène. Je détournai le regard de ces deux hommes se caressant devant moi pour jouir du cadeau que me faisait ma jeune cousine. La situation, bien que toute nouvelle pour moi, ne manquait pas de piquant et concourrait, je dois l’avouer, à renforcer mon excitation. Rachel semblait partager cet étonnement.


Je forçai lentement le sphincter. Elle contint un imperceptible mouvement de recul et, se ressaisissant, poussa ses reins en arrière pour aider mon effraction. Lentement le muscle semblait s’habituer à cette toute nouvelle intrusion et se dilatait avec obéissance et douceur. J’écartais les globes splendides. Le gland se forçait un passage dans le petit anneau. Rachel retenait sa respiration. Elle creusait les reins, la tête et le regard toujours tournés vers nos deux improbables voyeurs. Un léger tremblement parcourut son dos quand le gland disparut, avalé par les chairs dilatées.


J’arrêtai de pousser afin de lui laisser le temps de s’habituer. C’est Rachel elle-même qui, d’un léger mouvement, me fit comprendre que je pouvais pousser plus loin. Je regardais avec délice mon sexe s’enfoncer lentement entre ses fesses qui hier encore n’étaient pour moi l’objet d’aucune convoitise. Arrivé au terme de ce premier voyage exploratoire, je vins buter contre les fesses blanches au sommet desquelles, comme un sourire se dessinait le « v » doré du maillot. Après quelques secondes de répit je repris avec la même lenteur le chemin de sortie du canal annelé. La remontée parut plus facile et j’entendis la respiration de Rachel se faire plus profonde. Je replongeai une nouvelle fois avec un peu plus de vigueur mais autant de douceur. Je sentais à chaque pénétration l’étroit conduit se faire plus accueillant et j’ai augmenté la cadence de mes intrusions. Ma jeune cousine accompagnait chaque descente d’un feulement de contentement qu’elle mêlait de « oh » et de « oui » éloquents.


Nos deux compagnons, quant à eux, gagnés par une fièvre contagieuse, avaient adopté la même position pour atteindre visiblement les mêmes délices. À quatre pattes, le plus jeune, dont le visage n’était plus qu’à un peu moins de deux mètres de celui de Rachel, semblait concentré sur les préparatifs de son compagnon. Il ne devait pas en être à sa première expérience. Le plus âgé venait de présenter, devant ce qui ne pouvait être que son anus, un sexe épais et court, noyé dans une forêt de poils gris et noirs mêlés. Leurs préliminaires furent bien plus courts que les nôtres et il enfonça lentement mais sans la moindre hésitation son sexe entre les fesses de son jeune compagnon. Ce dernier avait levé ses yeux ombrés par de longs cils courbes et les avait semble-t-il plongés en une étrange communion dans ceux de Rachel. Son visage fut à peine déformé par un rictus fugace et le contentement remplaça la brève grimace.


Je continuai mes assauts en accélérant le rythme, pour le plus grand plaisir apparent de ma jeune cousine. Le couple en vis-à-vis avait calqué sa cadence sur la nôtre et, comme dans une course où les chevaux de tête se challengent en allongeant le pas, nous accélérions de conserve nos pénétrations. Le feulement intermittent de Rachel était maintenant continu et le tempo des « oh » et des « oui » ne fut interrompu que par un cri : « oui maintenant ! »


Je plongeai une dernière fois mon sexe au fond plus profond de son ventre et mes testicules vinrent s’écraser contre ses fesses. Enfin je lâchai toute ma vigueur contenue jusqu’au fond de ses entrailles tièdes. Son ventre fut pris de spasmes alors que mon homologue, retirant son sexe comme un glaive du fourreau, laissa jaillir un arc de sperme nacré qui s’écrasa sur le dos de son compagnon. La vue de l’expulsion violente de cette liqueur sembla mettre un point d’orgue à notre jouissance commune. Rachel venait de laisser tomber sa tête sur ses bras repliés et laissait son ventre finir d’exprimer par de longues et profondes contractions le don tiède que je lui faisais.


Nous restâmes de longues minutes collés l’un à l’autre, épuisés de jouissance, rincés de plaisir. Le soleil caressait encore nos peaux moites de sueur lorsque nos deux invités s’éloignèrent après avoir murmuré un merci accompagné d’un geste amical et complice de la main.

Lentement, je me suis extrait de la gaine tiède dans laquelle mon sexe reprenait des proportions apaisées. Allongé sur le dos, j’attirai Rachel qui vînt en rampant se blottir contre moi. Avec la douceur apaisée des amants épuisés, elle caressait mon torse alors que je soufflai sur son front pour y sécher la sueur qui perlait afin d’y apporter un semblant de fraîcheur.


Je crois que nous avons dû dormir quelques minutes. L’appel de nos noms nous réveilla en sursaut. Un rapide baiser échangé sur nos lèvres desséchées par le soleil et la violence du plaisir, et nous nous glissions dans nos maillots de bain après avoir remis un semblant d’ordre dans nos coiffures.

En émergeant des touffes d’oyats qui avaient abrité notre inattendu intermède amoureux, nous vîmes à une petite centaine des mètres les enfants courant devant leur père en tendant à bout de bras ce qui semblait être le fruit d’une pêche miraculeuse. Rachel se mit à courir à leur rencontre et je la suivis à quelques pas.



J’esquissai un sourire et une moue de dénégation.



Il venait de faire demi-tour et reprit le chemin du retour en entraînant les enfants qui le suivaient en se chamaillant. Rachel marchait devant moi. Elle glissa à plusieurs reprises son index sous l’élastique de son maillot, comme pour en extraire le sable qui avait pu s’y introduire. Une tâche plus sombre s’élargissait au bas du maillot.



Rachel se saisit du fin tissu bleu que sa fille lui tendait. Elle glissa discrètement une dernière fois son index sous l’élastique du maillot et avant qu’elle ne le noue autour de sa taille, j’eus le temps d’apercevoir une fine traînée blanche et luisante couler le long de sa cuisse.