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Temps de lecture estimé : 38 mn
01/11/15
Résumé:  C'était un beau jour, sur un réseau social que je ne citerai pas, je venais juste de me connecter, quand en page d'accueil surgit une nouvelle fonctionnalité qui permet de dialoguer avec diverses personnes partageant un certain pourcentage d'affinité.
Critères:  fh ff ffh fbi couple hotel voir fellation cunnilingu 69 pénétratio -initff -fsoumisaf
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
L'occasion

Voici venir une histoire dont la trame m’a souvent été demandée, bien que j’ai déjà abordé ce sujet auparavant. Pour couper court à certaines supputations : non, ce n’est pas autobiographique, même si je reconnais que tout n’a pas été inventé… :)




C’était un beau jour, sur un réseau social que je ne citerai pas, je venais juste de me connecter, quand en page d’accueil surgit une nouvelle fonctionnalité qui permet de dialoguer avec diverses personnes partageant un certain pourcentage d’affinité. En bon ours dérangé dans ses petites habitudes, j’ai râlé pour la forme, mais c’est ainsi que, moi Renaud, j’ai découvert Matilda, une rencontre improbable, voire impossible, et que j’ai pourtant adorée…


En effet, différents profils s’affichaient sous mes yeux. L’un d’entre eux attira tout de suite mon regard. Je ne saurais dire pourquoi, mais sur le champ, j’ai été le consulter et c’est ainsi que j’ai fait connaissance de Matilda.


Ça va faire un bon mois que je dialogue ci et là avec elle. J’aime nos conversations, mon interlocutrice est vive, bourrée d’humour, mordante parfois et la sale manie de savoir appuyer du bout du doigt là où ça titille. Bref, une bonne amie avec une vision des choses différente de celle de ma femme adorée, mais beaucoup plus traditionnelle. Avec Matilda, je voyais peu à peu une nouvelle façon d’envisager la vie, plus libre, dirons-nous, divergente de celle dans laquelle j’ai été élevé et dans laquelle j’ai grandi.


Par trois fois, nous nous sommes rencontrés. D’abord une fin d’après-midi pour aller boire un verre à la terrasse d’un café. Ce jour-là, j’étais aussi fébrile qu’un collégien à son premier rendez-vous. J’avais découvert une brune piquante, très à l’aise, peu complexée, pas un top model longiligne, mais une femme mignonne et surtout pétillante. Puis nous nous sommes revus lors de deux autres midis où nous avons déjeuné ensemble, comme deux copains de longue date…


Jusqu’à ce fameux jour où, par téléphone…



Un grand blanc, j’ai du mal à réaliser.



J’ai répondu oui, car c’est ce que je pense sincèrement : ma femme est le centre de ma vie, même si au lit, ce n’est plus ça… Mais quelque chose en moi me dit que si ça continue comme ça, vivre auprès d’elle va être de plus en plus difficile, car je ne suis pas de bois ni de marbre !



C’est comme si le ciel me tombait sur la tête :



J’ai l’impression de tomber dans une sorte de puits sans fond… Il y a une marge entre des petits bisous-câlins et faire crac-crac, comme elle dit !



Je suis un peu dubitatif :



Touché ! Elle a sinistrement raison…



Puis nous avons parlé d’autres choses, j’étais très fortement troublé. Ce n’est pas tous les jours qu’une femme désirable s’offre spontanément à vous, comme ça, pour le plaisir. Parfois, je me posais la question de savoir si ça ne cachait pas quelque chose… J’ai échafaudé des tas de raisons plus ou moins biscornues, sans en trouver vraiment une de valable.


Non, jamais je ne rencontrerais à nouveau une pareille occasion…


Mais voilà, il y a Béatrice, ma femme que j’adore, la mère de mes enfants, même si, hélas, elle n’est plus l’amante et la maîtresse des premiers jours, des premiers mois. Peut-être s’est-elle laissée justement enfermer dans son rôle de mère, et que c’est pour cela que je suis passé au second plan, au rôle de père de nos enfants, maintenant que j’ai fait mon "œuvre" en procréant…


N’empêche que ça me turlupine. D’un côté, ma femme que je n’ai pas envie de trahir, et de l’autre, Matilda qui s’offre sur un plateau d’argent. L’amour pur et idéal, c’est bien beau, mais je suis de plus en plus en manque de sexe !


C’est alors que je me dis que c’est Matilda que j’aurais dû épouser et non Béatrice. Ce ne sont pas tout à fait les mêmes femmes, mais je me sens très bien avec Matilda, une autre forme de complicité, peut-être moins idéalisée qu’avec ma femme…


C’est alors que je maudis ma fichue éducation morale dont j’étais si fier il y a peu de temps, et qui me complique maintenant la vie !


Aujourd’hui, nous avons convenu de nous téléphoner durant l’heure du midi :



Je me gratte la tête :



Le cri du cœur ! Je me mords les lèvres d’avoir été aussi spontané ! J’entends un petit rire.



Gros soupir :



J’entends un petit rire plus sarcastique qui résonne désagréablement à mon oreille :



Aussitôt, je proteste :



Je n’aime pas du tout la tournure des événements !



J’entends un soupir, elle reprend, la voix un peu voilée :



Un certain silence s’installe, néanmoins, je sens qu’elle a quelque chose d’autre à ajouter :



Je soupire bruyamment :



Je jurerais la voir sourire…



Et elle raccroche avant que je ne puisse répondre.


Assis sur ma chaise, je regarde autour de moi, je ne me suis jamais aussi senti paumé comme maintenant ! C’est dans un état second que j’ai passé l’après-midi puis que je suis rentré chez moi. Ma femme a tout de suite vu que quelque chose n’allait pas :



Elle lance ses bras autour de mon cou et m’enlace. Je suis bien, ma tête nichée dans son cou, dans ses cheveux soyeux. Mais j’ai la singulière sensation d’être un grand garçon dans les bras de sa maman. C’est alors que je me demande si ma femme et moi, nous ne nous sommes pas trompés d’histoire d’amour…


La soirée est très familiale, je joue avec les enfants, nous formons un gentil petit couple comme dans tant de romans à l’eau de rose. Affalé dans le canapé, face à une série télévisée, je laisse filer les minutes, tandis que Béatrice vibre au rythme des multiples rebondissements. Oui, elle vibre… Depuis quand n’a-t-elle pas vibré entre mes bras ?


Découragé, je me lève pour aller chercher une boisson dans le frigo. Je regarde dans le jardin qui brille au clair de lune, tout un décor romantique qui ne sert à rien…


Nous sommes devenus un couple d’habitude, un couple de vieux comme disent certains. Pourtant, je n’ai même pas soixante ans, pas même cinquante, juste une petite quarantaine, sans plus. J’avale une grosse gorgée, ça ne me rafraîchit même pas ; d’ailleurs, avais-je vraiment soif ? Je regarde l’étiquette de la canette, ma marque préférée…


Peu de temps après, nous allons nous coucher. À peine installée à sa place, son oreiller bien calé dans son dos, Béatrice s’empare de son livre pour en lire quelques pages avant de dormir. C’est son rituel. C’est alors que je tends le bras pour lui ôter son bouquin. Surprise, elle se tourne vers moi :



Je rejette le drap, la découvrant au passage, je déteste son pyjama ! Pourquoi une femme devrait-elle dormir en pyjama ? En nuisette, pourquoi pas, d’autant que ça peut être sexy… Nue, c’est encore mieux. Mais pas en pyjama !



Et je me plaque sur elle, l’embrassant dans le cou. Elle a un sursaut de surprise, mais elle se laisse faire, protestant pour la forme :



Et mes mains se glissent sous sa veste de pyjama, bien décidées à aller capturer ses petits monts tout blancs, tandis que je l’embrasse toujours dans le cou. Je sens bien que Béatrice hésite sur la suite à donner. J’espère énormément que son corps sera plus fort que sa volonté, que ses hormones parleront plus fort que ses neurones. C’est alors que je lui mordille le lobe de l’oreille.



Ce n’était certainement pas la chose à me dire, j’accentue plus encore, elle se débat pour échapper à ma fine morsure. Comment ai-je pu oublier qu’elle était très sensible à cet endroit-là ? Ça fait donc si longtemps que nous n’avons pas eu une vraie partie de jambes en l’air, dans laquelle nous trouvions un grand plaisir spontané et sincère ?


Ce pyjama m’énerve ; je délaisse à regret ses seins pour ôter ses boutons. Vu la façon dont je m’y prends, je suis plutôt en train de les arracher qu’autre chose !


Peu après, je m’empare avidement de sa poitrine nue et dévoilée, de ses tétons que je croque délicatement, mes lèvres embrassent ensuite chaque parcelle de sa peau, ma langue sillonne ses creux et vallons, mes doigts capturent, caressent et prennent tout ce que son corps peut m’offrir, tout ce que je veux, tout ce que je désire et c’est bien tout ce qu’elle a et ce qu’elle est que je prends !


Elle se laisse faire, ça me surprend un peu… Si j’avais su qu’il fallait seulement un peu forcer les choses… j’ai perdu des mois et des mois dans cette incompréhension ! J’ai du temps à rattraper, je mets les bouchées doubles, ma femme me tente tellement, j’ai envie de lui faire l’amour des heures durant ! Non, des jours durant !


En un rien de temps, nous sommes nus tous les deux, enlacés, peau contre peau, bouche contre bouche.


C’est magique, j’ai l’impression de revenir des années en arrière, à l’époque où nous étions amants, au tout début, quand nous nous découvrions l’un l’autre et que nous voulions tout savoir de l’autre, tout lui prendre et tout lui donner !


Je croque, je mordille, je caresse, je soupèse, tous ces gestes que je ne pensais plus refaire avec elle, sur son corps qui est à présent mien, ma femme ! J’ai trop envie d’elle pour faire durer plus encore les préliminaires. Je veux la posséder, la remplir. Je me rattraperai ensuite par mille câlins, mille agaceries et mille tendresses, car je suis quand même endurant et que je ne suis pas du genre à m’endormir tout de suite après le premier jet lâché !


Engagé entre ses jambes largement écartées, sans effort, possessivement, je me glisse sans effort en elle tandis qu’elle gémit doucement. J’amorce mon mouvement de va-et-vient, juché au-dessus d’elle, un lent et long mouvement pour mieux la sentir, la ressentir. Après un coup de bassin un peu plus prononcé, je me penche vers elle pour l’embrasser du bout des lèvres, puis à pleine bouche. C’est alors que je dérape.


Là, devant mes yeux, c’est le visage de Matilda et non celui de ma femme ! C’est si saisissant que j’en ai un sursaut et que je lâche un malencontreux :



Heureusement pour moi, Béatrice est presque aux portes du septième ciel, elle pousse un petit cri quand je sursaute, mon bassin élancé en avant, mon sexe plongeant encore plus loin en elle. C’est si intense que j’en perds mon contrôle, je sens distinctement la vague partir du plus profond de moi. C’est avec Matilda devant mes yeux que je conclus, éjaculant dans le corps d’une autre, vautré sur la peau d’une autre, avec le nom d’une autre en tête…


Ce fut néanmoins une jouissance sublime, même si ce n’était pas la bonne personne…


Et ce ne fut que la première de plusieurs autres qui suivirent durant cette nuit de folie !




--oOo--




Ce matin, Béatrice est toute câline, ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas vue ainsi, et ça me fait très plaisir, ça renforce mon orgueil masculin ! Mais je suis en même temps très embêté, car si ça s’est finalement très bien passé hier soir, c’est pourtant le visage de Matilda que j’ai vu à la place de celui de ma femme ! Et j’ai bien failli prononcer plusieurs fois le mauvais prénom !



Elle endosse sa veste, me regarde en souriant tout en fouillant dans son vaste sac à la recherche de ses clés. Puis elle lève le nez vers le plafond :



Puis prestement, elle dépose un furtif baiser sur mes lèvres avant de partir travailler. Tout ceci me laisse songeur. En parlant de ça, j’en étais où ? Ah oui : que ça s’était très bien passé hier soir, mais que ce fut le visage de Matilda que j’ai vu à la place de celui de ma femme ! Et que j’ai bien failli prononcer plusieurs fois le mauvais prénom !


J’ai un peu honte d’avoir fait l’amour par procuration, car j’ai bien compris que c’est au corps de Matilda auquel je pensais, à ses courbes, à ses seins. C’est bien en elle que je pénétrais pour venir me vider, pour exulter, la posséder.


Je me rends compte aussi que je devrais inverser Béatrice avec Matilda, ma femme avec mon amie. Car Béatrice est nettement plus une amie chère à mon cœur, et Matilda est la femme que je rêve de posséder, de faire l’amour, de fusionner. Bref, je réalise que je me suis trompé d’histoire d’amour entre mes deux femmes…


Mes deux femmes ? Je suis bien possessif ! C’est curieux, je ne me savais pas si… propriétaire que ça. Oui, Béatrice est ma femme, mon épouse, mais je n’ai jamais éprouvé ce sentiment d’exclusivité envers elle. Alors que pour Matilda, il n’en est pas de même, bien qu’au final, je ne l’ai jamais touchée, pas même embrassée, sauf sur la joue.


C’est alors que je prends la décision de vérifier avec Matilda si je ne me fabrique pas des châteaux en Espagne, ou si je ne pars pas dans un délire dû en partie à la nouveauté. En clair, pour le savoir, il va bien falloir que je couche avec elle, et au plus vite !


Ce sera chose faite quelques heures plus tard :



J’entends un soupir, elle reprend :



Je cherche mes mots :



Je l’entends pourtant pouffer ; ça me rassure, elle aurait pu piquer une crise de jalousie !



Une fois de plus, elle marque un point ! Je décide d’abattre mes cartes :



Un bref silence…



Fermant les yeux, je soupire bruyamment :



Je souris, je laisse traîner un peu les choses… Elle s’impatiente :



On dirait qu’elle est éberluée, je continue, le plus flegmatiquement possible :



Inutile de dire que ma nuit fut assez agitée, idem pour ma journée en attendant l’heure fatidique où je pourrais enfin savoir… Car le pire est de vivre avec des supputations sans savoir. Il a fallu que je me fasse plusieurs fois violence pour ne pas être trop empressé auprès de ma femme ! Sans doute, la culpabilité… ma future culpabilité… Enfin, si j’ose vraiment franchir le pas, car je ne suis même pas sûr d’y arriver !


N’empêche qu’à nouveau, j’ai fait l’amour avec Béatrice et que nos ébats ont été encore plus torrides que la veille. Comme si nous le faisions une dernière fois, la toute dernière fois, dans l’urgence du moment. Avant qu’il n’y ait plus rien du tout…




--oOo--




Il est dix-sept heures trente, je quitte mon boulot et je me dirige vers l’hôtel. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil autour de moi tous les dix mètres. Je m’adosse alors à un arbre, me traitant d’imbécile et de crétin : c’est la meilleure façon d’attirer les regards sur moi que d’agir comme je le fais ! Je me dirige vers une croissanterie pour me commander un café. Je laisse passer un peu le temps, puis d’un pas plus calme, je me dirige vers l’hôtel.


Ça va faire dix minutes que j’attends ; je consulte l’heure toutes les trente secondes. Pour la centième fois, je revérifie la chambre de long en large, de droite à gauche. Pour mon premier adultère, j’ai préféré mettre le prix, je n’aime pas trop les chambres anonymes. Je reconnais que ma chambre, notre chambre, n’est pas mal. Elle a son petit cachet personnel.


J’entends des pas dans le couloir, je suis fébrile, je me rue vers la porte, attendant que Matilda toque. Mais les pas s’éloignent. Je suis décidément trop nerveux !


D’autres pas se font entendre. Cette fois-ci, trois petits coups se font entendre à ma porte : c’est elle ! Fiévreux, je vais ouvrir. Enfin, c’est bien elle qui est là en face de moi, avec un grand sourire ! Spontanément, j’ouvre grands les bras, je l’enlace et je la serre contre moi.



Je m’exécute, et sans la lâcher, je recule dans le couloir de la chambre puis je referme la porte. Elle pose sa tête sous mon menton, j’entends distinctement son souffle régulier qui s’entremêle avec mes battements de cœur désordonnés ! Décidément, je suis vraiment un collégien à côté d’elle !



Rouge comme une tomate, je m’écarte d’elle ; elle rit doucement. La situation est gênante ! Matilda me tourne le dos pour aller inspecter la chambre :



Elle se retourne, je suis toujours en retrait dans le vestibule, tentant de masquer une bosse non négligeable sous mon pantalon. Elle rit :



Elle n’a pas tort, mais je reste un peu bloqué…



Je cède aussitôt à sa requête. L’instant d’après, nous sommes à nouveau enlacés, bien serrés l’un contre l’autre. Taquine, elle s’offre même le luxe d’onduler du ventre, se frottant éhontément sur ma bosse qui n’en finit plus de grossir ! Je sens que ça ne va pas être triste avec une femme pareille !



Je me sens vraiment empoté ! Pourtant, au lycée, il ne fallait pas me le demander, je prenais l’initiative et même plus ! Alors je me penche vers elle, mes lèvres se posent sur les siennes, doucement, tendrement.


Ses lèvres sont douces et chaudes, légèrement sucrées, au goût différent de celles de Béatrice, un goût inconnu que j’aime beaucoup, voire beaucoup trop ! C’est alors que je m’enhardis et que j’embrasse Matilda plus passionnément, sans retenue. Elle répond de même à mes fervents baisers, nos langues se cherchent, se découvrent, nos bouches se rivent l’une à l’autre. Je retrouve alors toutes ces sensations lointaines et presque oubliées des premiers baisers de mes premiers émois, avec cette touche de la maturité en plus.


Je suis totalement fiévreux, je ne sais plus où donner de la bouche et des mains. Me laissant emporter, je glisse mes doigts sous ses vêtements à la recherche du contact de sa peau et de tous ses trésors cachés, trésors dont je veux absolument profiter sans retenue !


Nous sommes à présent enlacés sur le lit, nos corps l’un contre l’autre, nos lèvres rivées, nos mains qui cherchent, qui découvrent, qui explorent.


Je suis émerveillé tel un gosse devant le sapin de Noël, il y a tant de trésors en Matilda ! Tant de paysages, de monts, de vallons, de petits coins cachés que j’adore explorer de mes lèvres et de mes doigts ! Je constate avec intérêt que Matilda est toute lisse, là où Béatrice conserve un petit bosquet. Petit à petit, nos vêtements jonchent le sol, tandis que nous nous découvrons mutuellement.


Je baise ses seins, je mordille ses tétons, je découvre d’autres saveurs, d’autres senteurs. Je descends le long de son ventre tout rond, tout chaud pour venir aborder son pubis tout lisse que je couvre de cent baisers avant d’oser m’aventurer dans sa fente qui me semble acquise, tant je la découvre luisante et humide. Je me fais un plaisir d’aller goûter à sa source, elle pousse un soupir ravi, je m’enhardis, cherchant à la faire jouir. Je veux la faire jouir sous ma langue inquisitrice, je veux entendre ses gémissements de satisfaction, je veux qu’elle aime, qu’elle en redemande !


Taquinant son clitoris bien dégagé, fourrageant ses lèvres détrempées, je me régale. C’est vrai qu’un sexe épilé facilite les choses ! Je fais mille agaceries, elle réagit de plus en plus fortement. C’est alors que je décide de passer à l’attaque et de ne laisser aucun répit à son petit bouton rose érigé !



Elle ondule du bassin, elle se remue comme pour se dégager de mon emprise, puis l’instant d’après, elle pousse son sexe dégoulinant contre ma bouche afin d’aller encore plus loin. Je m’exécute de bonne grâce, bien décidé à lui faire perdre pied de la façon la plus jouissive !


Soudain, elle se fige, puis elle tressaille. Une avalanche incohérente de gémissements sort de ses lèvres, tant qu’elle jouit totalement, transportée ailleurs, loin, très loin ! Je continue de laper son abondante cyprine, tandis qu’elle se débat, agitée de mille soubresauts.


Brusquement, elle me repousse, les sensations doivent être à présent trop fortes. Alors, je me redresse entre ses jambes, agenouillé, et je la regarde jouir. C’est beau une femme qui jouit, c’est magnifique !


Je laisse passer le temps, elle reprend petit à petit ses esprits. J’essaye de graver en moi son corps, comme si je ne devais plus jamais la revoir. Mémoriser ses courbes, se souvenir de ses plaines, de ses monts, de ses vallées, de tous ses paysages qu’elle m’offre…



C’est alors qu’elle ouvre les jambes, une invitation claire et nette de ce qu’elle désire maintenant. Agenouillé devant elle, sexe bien pointé en avant et me penchant sur elle, je l’embrasse délicatement. Puis sans effort, je plonge en elle. Elle m’accueille avec un soupir d’aise, ses ongles dans mon dos, son bassin qui ondule, ses jambes qui ne se nouent aux miennes. Elle murmure :



J’entre et je sors avec rythme, allant un peu plus loin en elle à chaque coup, étant un peu plus rude. Ses ongles griffent ma peau, ses jambes serrées autour de moi, offerte et exigeante. Petit à petit, je me laisse aller, grognant en sourdine à chaque plongeon en elle. Je sens distinctement la bête qui monte en moi, je ne sais pas bien jusqu’à quel point je dois me limiter, temporiser, si je dois tenter de rester un homme, ou si je peux chuter dans la débauche et l’animalité.



Alors je me laisse glisser, ses griffes labourent mon dos, l’homme que je suis devient animal. Comme possédé, je pistonne cette femelle en chaleur qui glapit sous moi, je la force, je l’explose, je la possède, car elle est à moi, elle est ma proie !


Cent fois, je plonge en elle, dans ses profondeurs humides et chaudes !

Cent fois, elle gémit, elle m’appelle, elle me subit !


Mille fois, je la prends, je me saisis de son corps frémissant et impatient !

Mille fois, je me retire, je l’abandonne, je la délaisse !

Mille fois, je l’absorbe, je la dévore, je la consume !


Elle crie, elle se débat, elle refuse, elle se cabre !

Une longue plainte, un dernier refus, un ultime frémissement, elle hurle son plaisir, son abandon !


Alors j’explose en elle, me vidant sans retenue parmi des cris gutturaux, comme un barrage qui cède, libérant des flots impétueux, comme un volcan qui crache sa lave, ravageant tout sur son passage !




--oOo--




J’ouvre un œil, Matilda est penchée au-dessus de moi. Je l’attire à moi pour l’embrasser. Nos lèvres restent longtemps soudées ainsi.



Puis c’est elle qui m’embrasse.


Quelque temps après, me tournant le dos (ou plutôt le popotin), Matilda s’active autour de mon sexe à nouveau dressé. Calé dans l’oreiller, je la regarde faire, tout en lui caressant les fesses. Puis je descends dans son sillon, lentement, je glisse mon doigt entre ses lèvres humides pour remonter vers un petit bouton sensible. Elle écarte les jambes afin de me faciliter la tâche. Avec douceur, je commence à titiller son clitoris, tandis qu’elle remue du bassin, accompagnant mes gestes. Elle apprécie, s’ouvrant encore plus, me faisant admirer un spectacle floral dont je ne me lasse pas !


Soudain, je l’agrippe pour l’attirer à moi. Elle proteste :



Elle comprend bien vite quand ma bouche fourrage dans sa chatte. Nous sommes plongés dans un voluptueux soixante-neuf, elle s’occupant divinement de mon mandrin en pleine forme et moi m’activant sensuellement entre ses lèvres à nouveau bien humides. En même temps, je caresse ses fesses, appréciant leur douceur et leur fermeté.


Il est bien difficile de résister à une bouche qui, visiblement, aime sucer ! Ma queue est agréablement dorlotée, sensuellement choyée. Je résiste du mieux que je peux, mais c’est elle qui gagne la partie ! Dans un grognement sourd, j’éjacule entre ces lèvres ardentes et vicieuses qui me pompent, qui accueillent mes jets de sperme pour les faire disparaître. J’adore savoir que Matilda avale sans problème mon foutre, qu’il disparaisse ainsi en elle…


Incapable de continuer à lécher la splendide chatte qui est sous mon nez et mes yeux, je sombre dans un demi-sommeil réparateur. Un peu plus tard, nous sommes dans les bras l’un de l’autre à nous bécoter comme deux collégiens et à nous faire mutuellement plein d’agaceries.


C’est très difficile pour elle de se rhabiller, car je veux encore savourer le poids de ses seins sur ma main, la douceur de son ventre, la courbe de sa fesse, la saveur de son cou, plein de choses encore ! Un peu agacée, elle proteste :



Nous descendons les deux étages par les escaliers, nous tenant par la main. Avant de franchir le seuil de l’hôtel pour sortir au grand jour, nous nous faisons un long baiser fougueux. C’est le début d’une longue série de rendez-vous très coquins jusqu’au jour où…




--oOo--




Béatrice est figée au seuil de la porte : elle vient de me surprendre, nu et en fâcheuse posture très explicite, entre les jambes de Matilda qui n’en est pas moins dénudée, elle aussi. Inutile de nier, même le pire arracheur de dents ne saurait rien trouver pour justifier la situation.


Bref, je viens de me faire surprendre avec ma maîtresse.


Toujours stupéfaite, Béatrice est adossée au bâti de la porte de la chambre, la bouche grande ouverte, comme un poisson à l’air libre. Matilda est étrangement calme, quant à moi, je suis tellement surpris que je n’en débande pas du tout.


Je me disais bien aussi qu’il n’était pas très intelligent d’inviter sa maîtresse sous le toit conjugal, mais impossible de dénicher une chambre libre avec cette série de colloques en ville. Néanmoins, par délicatesse, nous sommes dans la chambre d’amis. Pouvais-je savoir que ma femme allait revenir bien plus tôt que prévu ? Non…


Béatrice reprend ses esprits :



Matilda s’insère dans la conversation :



Béatrice se tourne vers moi, écarlate :



Assise sur le lit, sourire aux lèvres, Matilda répond :



Furieuse, Béatrice s’approche du lit et vient se planter face à Matilda qui se redresse :



Et elles se jettent l’une sur l’autre, roulant dans le lit. Il va falloir que j’intervienne, même si c’est délicat. Je suis flatté que deux femmes se battent pour moi, mais j’aurais préféré éviter ce genre de satisfaction !


Tant bien que mal, je m’interpose entre les deux furies qui s’empoignent sérieusement. Béatrice a son chemisier largement ouvert, et sa jupe de travers. Rien de tout cela pour Matilda puisqu’elle est déjà nue.



Elles continuent à se battre malgré mes efforts pour les séparer. Il est vrai que j’évite d’y aller trop franco, de peur de faire mal. Elles roulent sur le lit, s’injuriant, leurs jambes battant l’air. C’est alors que je reçois un coup très mal placé dans l’entrejambe, coup qui me fait voir mille étoiles. Je tombe à la renverse dans un grand fracas, m’assommant dans la foulée.


Quand j’ouvre les yeux, inquiètes, les deux femmes sont au-dessus de moi, debout…



Je cligne des yeux… Beau spectacle que ces deux femmes au-dessus de moi, en petite tenue, l’une avec son chemisier largement ouvert et l’autre nue de la tête aux pieds…



Immédiatement, se redressant, elles se jettent l’une sur l’autre et illico, elles tombent à nouveau dans le lit, se battant à nouveau ! Durant ce temps, tant bien que mal, je me relève, mon sexe faisant toujours aussi mal. Debout en spectateur, je laisse faire quelques instants, je ne tiens pas à recevoir à nouveau un coup de pied dans les parties. Je constate avec amusement que Béatrice perd de plus en plus ses vêtements dans la bataille…


Peu de temps après, j’ai le plaisir de voir deux femmes nues aux corps entremêlés, aux membres noués l’un autour de l’autre, dans diverses positions équivoques ! Ma virilité, pourtant mal en point, en profite pour prendre du poil de la bête ! Je contemple, très intéressé, le spectacle qu’elles m’offrent…


Soudain, d’un commun accord implicite, les femmes s’arrêtent de se battre, et couchées sur le lit, elles lèvent la tête vers moi, toujours en train de les contempler. C’est Matilda qui prend la parole :



Je m’approche d’elles, un grand sourire aux lèvres :



Béatrice a un sursaut en entendant la réponse de ta rivale :



C’est alors que Matilda a une réaction à laquelle Béatrice ne s’attendait pas du tout, et moi non plus : elle se jette sur elle, seins en avant qu’elle aplatit sur ceux de sa rivale et l’embrasse tout de go ! Ma virilité, pourtant bien élancée vers le ciel, se transforme aussitôt en un parfait obélisque !


La bouche écrasée par celle de ma maîtresse, abasourdie, les bras faisant des moulinets, Béatrice subit, le corps tremblant. Matilda en profite pour pousser son avantage, sa main s’égarant nettement plus bas, dans l’intimité de sa vis-à-vis !


Je suis assez stupéfait de la tournure des événements ; inquiet, je songe : Matilda va se faire tuer dès que Béa reprendra ses esprits !


Et je m’attends au pire dans quelques secondes !


Béatrice fait toujours des moulinets avec ses bras, ses jambes en ciseaux, tandis que Matilda l’embrasse toujours aussi fougueusement. J’ai même la nette impression que ça lui plaît beaucoup ! Puis, les bras de ma femme se raidissent, doigts écartés, le temps semble figé.


Alors les doigts crispés, Béatrice ramène lentement ses bras vers le cou de Matilda. Je n’aime pas trop la tournure des choses, je m’approche afin d’éviter le pire. C’est avec une certaine stupéfaction que je vois ma femme enlacer ma maîtresse dans un long baiser qui dure très longtemps !


Je m’attendais bien à quelque chose, mais pas vraiment à ça !


Encouragée par l’attitude de Béatrice, Matilda couvre de baisers les joues, le cou, puis glisse vers les seins à présent dévoilés de ma femme qui se laisse visiblement faire avec satisfaction. Soupirant d’aise, Béatrice écarte même les jambes afin de faciliter l’accès à sa chatte aux doigts agiles de ma maîtresse qui ne se fait pas prier !


Après avoir bien contemplé ce magnifique spectacle, je décide de m’inviter. J’y vais par petites touches, me contentant de furtives caresses et de rapides baisers ci et là. Puis voyant que je ne semble pas être éjecté, je m’enhardis à câliner plus posément les seins et les fesses offertes. Matilda présente un magnifique popotin qui s’agite, tant elle est occupée à bisouter ma femme et à la masturber en même temps. J’en profite pour embrasser ses belles fesses, glissant ma langue dans sa fente, chose qu’elle semble apprécier d’après les mouvements qui accompagnent mon activité.


Béatrice gémit de plus en plus, elle guide carrément sa partenaire, à la recherche assumée de son propre plaisir. Soudain, elle explose, son corps totalement agité, la bouche ouverte dans une longue mélopée. C’est la première fois que je l’entends de la sorte exprimer son plaisir ! Pour un peu, je me sentirai vexé, mais l’agréable cul de Matilda atténue cette mini-blessure d’amour propre.


Tandis que Béatrice s’apaise, ma maîtresse la cajole longuement, sensuellement. Elle se laisse faire telle une chatte en quête de câlins. Soudain, ouvrant les yeux et les braquant sur sa vis-à-vis, ma femme prend la parole :



Béatrice se redresse un peu, la regardant droit dans les yeux :



Se laissant retomber, ma femme tape du poing sur le lit :



Les yeux au plafond, Béatrice pince des lèvres, réfléchissant un peu avant de répondre :



Je suis assez stupéfait de cette réponse ; par contre, ça fait rire Matilda qui se fait un plaisir évident de recommencer son petit manège, largement aidée par une Béatrice très arrangeante pour l’aider au mieux. Elles recommencent à se caresser, et cette fois-ci, ma femme participe, recevant et donnant, n’hésitant pas à plonger ses doigts dans la chatte détrempée de sa rivale, croquant un téton, léchant un sein, embrassant à pleine bouche ! Ma femme se serait-elle leurrée depuis tant d’années sur ses préférences sexuelles ? Ce qui pourrait expliquer bien des choses !


C’est ainsi que quelques minutes plus tard, j’ai droit à un double concert de jouissance. Ça me fait tout drôle ! Ce qui est moins drôle est cette impression d’être éjecté de leurs petits jeux. Deux magnifiques femmes que j’aime qui se donnent du plaisir, qui jouissent, et moi, seul dans mon coin. Avec une pointe d’ironie dans la voix, ma femme s’adresse à moi :



Elle se tourne vers son amante :



Matilda caresse un sein de sa partenaire qui se laisse faire avec délice. Elle tend le bras pour agripper entre ses doigts mon sexe bien dressé :



C’est bien l’une des premières fois que j’entends ma femme utiliser un tel vocabulaire.



Ma maîtresse zappe l’allusion, elle me branle un peu, tout en continuant sur sa lancée :



Me lâchant, Matilda se redresse puis s’agenouille.



Matilda se penche sur ma femme, elle lui caresse un sein, agaçant un téton déjà dur :



Ma femme a une curieuse lueur dans les yeux :



Béatrice ne répond rien, mais resté allongée sur le dos, jambes largement écartées, comme une invitation. À présent agenouillée de part de d’autres de la tête de ma femme, Matilda a posé sans aucune gêne son sexe détrempé sur une bouche qui n’attendait visiblement que ça !



Ma femme en train de pratiquer un cunni, je n’y aurais jamais cru. Pourtant c’est la scène que j’ai sous les yeux ! Devant le spectacle des jambes largement ouvertes, queue en avant, puisqu’on m’y invite, je me décide à en profiter, et je viens me placer entre ces cuisses qui n’attendent que moi.


C’est alors que je pénètre ma femme, tout en embrassant voluptueusement ma maîtresse qui se fait lécher l’entrejambe par la langue agile et vorace de Béatrice. Doublement stimulé, je ramone avec ardeur l’antre de ma femme qui continue tant bien que mal le cunnilingus qu’elle entreprend sur la fente largement ouverte qui la surplombe impudiquement. Matilda halète sous cette langue fouilleuse, continuant à m’embrasser lubriquement, ses mains sur mon torse. De plus en plus excité, j’accentue mes va-et-vient, goûtant à l’étrangeté de la situation de pouvoir baiser deux femmes en même temps, dans les deux sens du terme.


Matilda décolle la première, rejetant la tête en arrière et s’envolant dans une jouissance très sonore ! J’accentue mon mouvement, cherchant à aller plus loin encore dans ma femme. Soudain ses jambes s’enroulent autour de moi, se rivant contre moi, comme pour m’absorber. Béatrice lance un long gémissement étouffé par la chatte détrempée de ma maîtresse qui lui barbouille impudiquement la bouche.


Une dernière pénétration, un dernier coup de rein et je me vide complètement en longues salves, mon sperme allant se perdre dans un antre tout chaud et si accueillant !




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Nous avons fait trente-six galipettes, je suis totalement épuisé, vidé, consumé ! S’occuper de deux femmes, c’est très bien, c’est très bon, mais faut tenir sur la distance ! Et comme je ne suis pas superman, il me faut un minimum de temps de récup ! Près de moi, dans les bras l’une de l’autre, les deux femmes devisent :



Décidément, le vocabulaire de ma femme me surprend ! Matilda rit, tout caressant le ventre et le petit bosquet de Béatrice :



L’enlaçant tendrement, ma maîtresse embrasse délicatement ma femme :



Et elle l’embrasse à nouveau, ma femme semble ravie ! Puis abandonnant ses lèvres, Matilda se tourne vers moi :



Ma femme se tortille :



Puis l’attirant à nouveau contre elle, Matilda l’embrasse voluptueusement, plongeant ses doigts entre les lèvres intimes dégoulinantes de Béatrice qui laisse à nouveau faire sans aucune réticence ! Quelque chose me dit qu’elle va la convaincre…




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Nous vivons une époque formidable, je ne peux pas dire le contraire ! Si j’avais lu ça dans un roman, j’aurais sans doute décrété que l’auteur était à côté de ses pompes, ou qu’il prenait ses rêves pour réalité…


Mais le fait est là, bien là, et que je suis l’heureux compagnon de deux femmes, sans avoir à me cacher ! Oui, deux femmes sous le même toit, en même temps. Vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est reposant de ne pas avoir à dissimuler, à inventer des excuses bidon et j’en passe…


Reposant, c’est vite dit ! Il faut savoir assumer deux femmes demandeuses de galipettes sous la couette et autres taquineries ! Et je peux vous assurer en tout état de cause que ce n’est pas évident tous les jours ! Mais comment renâcler quand la quasi-totalité des hommes hétéros rêveraient d’être à ma place ? Et soyons franc, je suis particulièrement fier de moi et de ma bonne fortune !


Nous avions beaucoup d’appréhension pour les enfants, comment leurs expliquer un truc pareil ? Nous y avons été progressivement. À ma grande stupéfaction, ils ont très bien pris la chose, ravis d’avoir une nouvelle « tata-mama » à la maison. L’attrait de la nouveauté ? Il faut dire que Matilda fait plutôt office de grande sœur pour eux avec son entrait et sa joie de vivre, tandis que Béatrice reste totalement dans son rôle de mère.


Bon, il est vrai que, contrairement aux enfants, le voisinage me regarde d’un drôle d’œil, mais je ne vais certainement pas renoncer à ce « confort » sous prétexte que ça ne plaît pas à mesdames et messieurs les voisins. Voisins et voisines qui, mine de rien, sont peut-être envieux… Qui sait…


Les psychologues, voire les psychiatres, auront certainement une explication valable pour expliquer la "transition", le basculement de ma femme Béatrice qui est passé en un temps record d’une quasi-frigidité à une sexualité plurielle débridée. Je ne suis pas psy, je constate simplement les faits, et comme ça m’arrange plutôt, je ne vais certainement pas râler !


Le seul gros souci est qu’il a fallu investir dans un lit spacieux à trois places, et ça, c’est fatalement du sur-mesure ! Je me souviens très bien du regard que m’avait alors lancé l’artisan qui s’en est occupé… Sans parler du matelas qui fut très dur à dénicher. Pour les draps, ce fut curieusement plus facile.


Mes deux femmes sont déjà au lit et comme souvent quand je les rejoins, elles se font d’agréables agaceries que j’adore admirer. Et aujourd’hui, c’est le cas ! Royal, je m’installe entre mes deux compagnes qui, par-dessus mon ventre, continuent ce qu’elles avaient commencé juste avant que je vienne. Puis, Béatrice commence à me branler, tandis que Matilda me masse les boules avec volupté. Elles ne cessent aucunement leurs agaceries, bouche contre bouche, langues emmêlées.


Et je suis aux premières loges !


Quelque chose me dit que ce soir, comme bien d’autres soirs auparavant, ça va être encore très chaud, et qu’il va falloir que je puise au plus profond de moi-même pour satisfaire ces deux gourmandes !